Dans cet article récent publié dans le magazine en ligne Auféminin, on nous présente les signes qui montrent qu’un enfant peut être à haut potentiel intellectuel. Même si la majorité des caractéristiques des personnes surdouées sont, au gré des nombreux articles sur le sujet, vues et revues, celui-ci se démarque car il aborde les indices qui, dès le plus jeune âge, peuvent nous mettre la puce à l’oreille, potentiellement avant même l’entrée à l’école.

Voici donc quelques-uns des signes abordés :

• L’hyperesthésie

Beaucoup d’enfants à haut potentiel ont les sens très développés. Pas nécessairement tous à la fois, mais il est fréquent par exemple qu’ils détectent une odeur ou un son que les autres ne perçoivent pas, ou qu’ils répugnent à toucher un objet, une texture qui leur déplaît, parfois sans qu’eux-mêmes sachent vraiment pourquoi.

En ce qui concerne les bébés, le regard est extrêmement instructif. Même s’ils ne l’expriment pas, leur curiosité naturelle est déjà là, et ils sont en général très observateurs, et ce dès les premiers jours.

• L’hypersensibilité

On parle souvent de l’hypersensibilité des enfants (et des adultes d’ailleurs) HPI comme l’un des traits majeurs de leur personnalité. Celle-ci s’applique principalement aux émotions, qui ont tendance à être plus fortes que chez les personnes « normales » et peuvent générer de l’incompréhension chez l’entourage de l’enfant. Qu’il s’agisse de tristesse, de peur, de colère ou de joie, chaque réaction est exacerbée, amplifiée, parfois pour ce qui, aux yeux des autres, n’est qu’un incident peu important comme il y en aura d’autres.

• L’hyperactivité

Encore une caractéristique bien connue des enfants à haut potentiel. Celle-ci peut avoir diverses causes : ennui en classe, manque de motivation, suractivité cérébrale ou, pour certains, trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH). En tous les cas, il convient de ne pas s’affoler : il n’y a aucune fatalité à être « hyperactif », d’autant plus si l’on est bien accompagné par son entourage.

• Le sommeil perturbé

Certains enfants, jeunes déjà, rencontrent des difficultés à s’endormir ou à passer la nuit d’une traite.

“Les troubles du sommeil sont fréquents chez les petits HPI. Quand ils sont détectés vers 6 ou 7 ans, on se rappelle que, dès leur plus jeune âge, ils en ont souffert.”

Par ailleurs, de par la créativité et l’imagination débordante qui, elles aussi, les caractérisent, le moindre son inhabituel peut devenir source de crainte, et les cauchemars en sont d’autant plus détaillés et donc terrifiants. Il est donc conseillé d’instaurer des rituels avant de se coucher, comme par exemple lire une histoire, et surtout de ne pas le laisser pleurer, même bébé, comme cela a pu être recommandé à une époque.

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Pour ma part, nombre de ces signes ont effectivement coïncidé avec mon propre vécu, de la perception des odeurs et des sons au réveil en pleine nuit tous les jours durant des mois, en passant par le refus d’enfiler un pantalon – pourtant neuf – et par le dégoût de toute forme d’étiquettes…

Bien entendu, tout les enfants à haut potentiel ne présentent pas ces caractéristiques. De même, ce n’est pas parce que votre enfant possède apparemment une ou plusieurs d’entre elles qu’il est surdoué. L’article en lui-même ne fait que proposer des pistes, des éventualités et des conseils pour mieux s’y adapter mais, au final, seul un test peut permettre d’être réellement fixé.

Lire l’article en entier sur le site de Auféminin