Carlos Tinoco est Normalien, agrégé de philosophie et psychanalyste. Il est par ailleurs l’auteur d’Intelligents, trop intelligents, Les « surdoués » : de l’autre côté du miroir, paru en 2014 et de Les surdoués et les autres – Penser l’écart, publié en février dernier.
Dans cette vidéo en deux parties, il nous livre sa propre vision de l’hyperémotivité des surdoués. Un point de vue intéressant que je vous laisse découvrir en images pour ne pas déflorer le sujet, avant, peut-être d’en discuter à travers vos commentaires.
Merci beaucoup, de ces deux vidéos trés explicites, je ne sais pas si des personnes dites « normales » peuvent se mettre à la place des personnes HP émotionnelles pour comprendre correctement ce message. mais j’ai bien ressenti ce que vous expliquez. J’ai 36 ans et je commence seulement a mettre en pratique toutes mes réflexions sur comment vivre au mieux avec les autres donc avec moi même. Ma fille de 7 ans est HP trés émotionnelle, mon compagnon ne l’est pas, vivre ensemble est compliqué pour mettre en place tout ce que j’ai du mettre en place pour moi, pour ma fille. Et qu’elle ne souffre pas de cette non compréhension des autres est un retour juste.
je ne suis pas sur que les personnes que vous qualifiez de « normales » aient la capacité d’abstraction et de modélisation pour comprendre le message en l’état même s’il est très vulgarisé et accompagné d’exemple. Je ne sais pas si la notion de cadre et de référentiel est partagée par tous et à quel niveau.
comme dans un rapport manager/managé, c’est à la personne qui est « au dessus » d’adapter son niveau de dialogue pour faire comprendre les choses au manager et aussi de se mettre « à sa place » (du managé) pour bien percevoir le message qu’il veut faire passer avec ses mots et son référentiel pour éviter tout problème d’incompréhension.
avez-vous des exemples de ce que vous mettez en place avec votre fille ?
Lors de la première vidéo on a envie de lui dire de passer la seconde! La seconde video est plus profonde et intéressante pour amener à la réflexion les personnes même s’il reste sur des généralités dans le sens où il ne faut pas se battre contre vent et marré mais là, si on prend déjà de la hauteur et une vision globale sur des expressions/postulats de notre culture il enfonce une porte ouverte.
La prise de hauteur personnelle, une vision globale d’une problématique et du bon sens restent la clé pour avancer.