Arielle Adda nous livre ce mois-ci une chronique fort intéressante sur le site du Journal des femmes. Elle aborde le thème de la rapidité de compréhension des enfants précoces, rapidité qui, beaucoup de parents d’EIP le reconnaîtront, ne se retrouve pas toujours dans l’exécution des tâches quotidiennes ou scolaires.
D’après la psychologue, cette rapidité, qui permet à l’enfant d’appréhender presque dans l’instant les données d’un problème ou d’une situation, peut se révéler néfaste à l’école, que ce soit en matière de calcul ou d’orthographe.
Arielle Adda ne se contente pas dans cet article de dresser un constat mais nous offre quelques pistes particulièrement intéressantes pour gérer cette difficulté au quotidien avec nos enfants. Voici par exemple ce qu’elle écrit pour ce qui concerne les problèmes de dysorthographie :
On peut essayer de combattre ce désastre en expliquant bien clairement ce qui se passe : à l’école, on est perplexe devant cette orthographe désordonnée que la meilleure des orthophonistes ne peut améliorer. Un enfant qui connaît parfaitement l’orthographe d’un mot, les règles de grammaire, qui se joue des accords et s’exprime avec élégance et précision ne devrait pas écrire d’invraisemblables textes.
Des images appropriées peuvent l’aider, elles illustrent au moins ce qui se passe dans sa tête entre le moment où il commence à écrire et les secondes qui suivent, entraînant un désordre absolu.
« Imagines un carrosse tiré par quatre chevaux, chacun galope à son rythme, sans s’occuper des trois autres, le carrosse ne tardera pas à verser après avoir été balloté en tous sens. On aboutit à un carrosse fracassé, des chevaux hagards et des passagers malmenés. Tout le voyage est alors à recommencer depuis son point de départ. Le cheval le plus rapide doit comprendre que ce n’est pas la peine de foncer en oubliant qu’il fait partie d’un attelage. »
Rien n’empêche de dessiner un superbe carrosse tiré par les plus beaux chevaux frôlant
un précipice ou bien seulement un petit fossé si l’enfant trop rapide s’effraie à l’idée de ce chavirement.
En ce qui me concerne, j’ai trouvé dans cet article des explications et des conseils que je vais m’empresser de mettre en oeuvre pour l’un de mes garçons, rêveur et plutôt étourdi en matière d’orthographe.
Lire l’article dans son intégralité sur le Journal des femmes