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« Je n’ai pas trouvé ça si difficile ! » – Le parcours d’un enfant à haut potentiel brillant

Beaucoup d’enfants à haut potentiel intellectuel rencontrent des difficultés au cours de leur scolarité. D’autres la traversent au contraire facilement et, parfois, avec des résultats époustouflants. C’est le cas de Laurent Simons, jeune HPI de 12 ans.

L'imagination, une arme au service de l'enfant précoce

Nous avions parlé, il y a quelques années déjà, de Laurent Simons, cet enfant à haut potentiel qui, alors qu’il n’avait que sept ans, avait entre autres la chance de pouvoir passer une journée par semaine dans un laboratoire universitaire. Un article paru récemment sur jforum.fr retrace son parcours et son vécu.

Entré à quatre ans au CP, puis à sept ans au collège, il termine le lycée à neuf ans, sa licence de physique à dix ans et, finalement, obtient son master de physique quantique. Il est alors âgé de 12 ans.

Le secret de ce parcours exceptionnel ? Un Q.I. de 145 (la moyenne se situant entre 90 et 100), combiné à une capacité de mémorisation surdéveloppée.

Des caractéristiques que l’on retrouve, somme toute, chez beaucoup d’enfants à haut ou très haut potentiel. Alors pourquoi si peu d’entre eux ont-ils un parcours aussi brillant et, disons-le, aisé de son point de vue ?
Avant tout, la curiosité dont il a toujours fait preuve et les capacités indéniables qu’il possède ont permis son identification très tôt dans son enfance, et donc la possibilité pour lui d’être accompagné au mieux.

En outre, il a bénéficié, comme le montre l’historique de sa scolarité, du soutien du corps enseignant qui l’avait en charge, et ce jusqu’au lycée. Entrer en primaire à seulement quatre ans lui a permis de ne pas s’ennuyer en classe, ou du moins d’en minimiser l’impact. Attention cependant, un tel saut de classe n’est pas adapté à tout le monde et présente aussi des risques à ne pas prendre à la légère.

Ses parents, eux aussi, ont rapidement compris le fonctionnement de leur enfant et l’ont soutenu dans ce qu’il a entrepris. Pour autant, ils veillent à ce que son activité estudiantine ne le prive pas, en quelque sorte, d’une jeunesse normale et de la vie en société en général.

Nous sommes très fiers de lui, mais restons attentifs au fait qu’il profite de la vie. Un enfant doit aussi rester insouciant, affirme Alexander, le père, dentiste de profession. Si, à un moment donné, on se rend compte qu’il devient prétentieux ou arrogant, on lui remettra les pieds sur terre.

Ainsi, son cheminement exceptionnel ne l’empêche pas d’avoir des amis du même âge et des préoccupations plus « classiques ». Ses rêves ont beau sembler fous, lointains, il faut savoir rester terre à terre pour espérer parvenir à les réaliser.

Bien évidemment, tous les enfants à haut potentiel n’atteignent pas de tels sommets, et d’ailleurs tous ne le souhaitent pas forcément ; on peut être heureux et bien dans sa peau sans passer le baccalauréat à neuf ans. Cependant, l’exemple de Laurent Simons prouve que n’importe quel enfant à haut potentiel peut réussir pour peu qu’il soit correctement accompagné ; sans le forcer, sans nécessairement passer par de grandes écoles (qui ne sont de toute façon pas à la portée de tous), mais simplement en lui permettant de grandir dans un environnement bienveillant et d’avoir une scolarité adaptée, chose trop peu mise en place pour des enfants qui en auraient pourtant besoin.

C’est pourquoi il faut continuer à en parler, à informer chacun, famille, entourage et enseignants, du fonctionnement de ces enfants et de leurs besoins particuliers.

Lire l’article en entier sur jforum.fr

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