C’est la question à laquelle tente de répondre aujourd’hui un long article du site québécois lapresse.ca accompagné par le témoignage éloquent de la maman d’un jeune précoce TDAH.
L’intérêt pour le sujet a été relancé au Québec à l’occasion d’une conférence donnée le mois dernier par le pédopsychiatre Olivier Revol, spécialiste doublement reconnu de l’enfant précoce et du TDAH, auteur notamment du livre On se calme ! Mieux vivre l’hyperactivité et coauteur de 100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel.
Pour Olivier Revol, la réponse tient d’abord au soutien que l’enfant va trouver autour de lui, en famille et à l’école.
Le Dr Revol soulevait cette question à l’occasion de la première de ses conférences, en s’adressant aux parents: «Le TDAH et la douance, c’est une double peine ou une double chance?» Optimiste, le spécialiste croit que si le chemin des enfants TDAH ou doués est tortueux, celui des «TDAHP» peut au contraire être plus facile, si tout est mis en place pour les soutenir.
«Je suis optimiste parce qu’en 30 ans, j’ai vu que ces jeunes s’en sortent plutôt bien, dit-il. Par exemple, ils s’en sortent mieux que les enfants uniquement TDAH parce que l’intelligence les protège et leur donne les capacités pour comprendre ce dont ils ont besoin. Ils finissent par trouver leur place.»
Cette vision optimiste s’appuie également sur le fait que, peu à peu, le sujet est mieux pris en compte par la communauté scientifique et éducative, ce qui devrait progressivement amener au développement de ressources spécifiques pour accompagner des enfants qui, loin d’être handicapés, recèlent un potentiel mal exploité.
Enfant hyperactif, inattentif ? Faire face au TDAH en famille et à l’école
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Le témoignage de Roxane Masse, maman d’un petit Arthur de 9 ans parlera à beaucoup de parents concernés à la fois par le précocité intellectuelle et le TDAH. Elle nous le quotidien difficile de son fils, surtout à l’école.
Ç’a été le bordel total. Il dérangeait, il ne suivait pas du tout ce que l’enseignante disait, il n’avait aucun ami parce qu’il essayait d’attirer l’attention de la mauvaise façon, il pleurait beaucoup, faisait des crises d’angoisse… il a fait comme une dépression», raconte la mère de trois enfants.
L’enseignante prévient alors les parents que ça ne va pas avec leur fils aîné, et qu’il est toujours seul à la récréation.
«C’était comme un couteau dans le cœur», se souvient Roxanne Masse, maman d’Arthur.
Je vous invite à lire l’article et le témoignage en entier sur LaPresse.ca
Si vous êtes concerné par ce sujet et que vous voulez échanger avec d’autres personnes, vous pouvez rejoindre le groupe Enfants précoce et TDAH sur Enfants Précoces Info.