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Qu’est-ce que le haut potentiel intellectuel et comment l’appréhender chez l’enfant ?

Le haut potentiel intellectuel est une notion qui peut, au premier abord, sembler bien vague. C’est quand on y fait vraiment face que l’on se rend compte de toute sa complexité. C’est pourquoi il est important d’en rappeler les bases, aujourd’hui avec une émission du magazine Parents dont Monique de Kermadec, psychologue clinicienne, psychanalyste et auteur d’ouvrages sur le HPI, était l’invitée.

Le papillonnage chez les enfants et adultes surdoués

Être confronté pour la première fois à un enfant à haut potentiel peut-être extrêmement déroutant pour des parents, d’autant plus lorsqu’il s’agit de leur premier enfant. N’ayant pas d’élément de comparaison, ce n’est souvent qu’à l’entrée à l’école qu’ils comprennent à quel point il est différent des autres, et cela peut être particulièrement préoccupant. En effet, il est difficile de s’expliquer une telle différence, et les hypothèses qui viennent à l’esprit en premier ne sont généralement pas les plus optimistes. C’est pourquoi c’est souvent avec soulagement que les parents prennent l’identification du haut potentiel intellectuel, comme le dit Jessica, mère de famille, au début de l’émission :

« Elle n’est pas malade », on s’est déculpabilisés, on s’est dits « ce n’est pas une carence affective, une carence éducative ou quelque chose qu’on aurait mal fait, trop laxistes… on a soufflé un grand coup. »

Viennent ensuite d’autres interrogations ; car l’identification, même si elle soulage, ne fait pas tout : il faut aussi en tenir compte et apprendre comment accompagner et comprendre l’enfant. Monique de Kermadec répond, dans l’émission, à bon nombre des plus importantes d’entre elles :

  • Qu’est-ce qu’un enfant HPI, précoce, surdoué ? Y a-t-il des différences entre ces appellations ?
  • Quels sont les signes qui peuvent mettre la puce à l’oreille ?
  • À partir de quel âge peut-on déceler le haut potentiel intellectuel ?
  • Est-il absolument nécessaire de faire tester son enfant ?
  • Existe-t-il d’autres particularités directement liées au HPI (trouble de l’attention, dysgraphie…) ?
  • Les enfants HPI sont-ils plus suivis en consultation psy que les autres ?
  • La précocité peut-elle engendrer des problèmes au niveau de la sociabilité, envers les camarades par exemple ?
  • Pourquoi y a-t-il plus de garçon identifiés que de filles ?
  • Si un enfant d’une fratrie est HPI, doit-on forcément tester les autres ?
  • Une fois le test fait, comment expliquer le résultat à son enfant ?

Quelques questions sur l’école aussi, car la scolarité fait partie des éléments majeurs du développement de l’enfant :

  • Un enfant à haut potentiel intellectuel est-il nécessairement brillant scolairement ?
  • Ces enfants ont-ils une propension à avoir du mal à suivre le cadre de la scolarité ?
  • Au terme du test, s’il s’avère que l’enfant est effectivement HPI, faut-il en informer l’école ? Et comment amener le sujet ?
  • Quels aménagements peut-on mettre en place en classe ?
  • Que penser des établissements scolaire spécialisés ?

Et pour finir sur une touche positive, quel genre d’adultes sont les enfants HPI devenus grands ?

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