Recherche

Françoise

Toutes mes réponses sur les forums

30 sujets de 1 à 30 (sur un total de 2,279)
  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Alors la petite eva me semble au moins très éveillée, avec de fortes chances d’être hp si elle continue sur sa lancée.
    La marche sur la point des pieds par contre ? Peut être une découverte du moment ?
    Pour le test oui en effet il est trop tôt, cela peut se faire à partir de 2,5 ans mais n’a pas forcément d’intérêt si jeune. Ce qui compte est que vous soyez attentive à ses besoins et à s on bien être, et puissiez réagir si à un moment son épanouissement devait être compris par incompréhension. Les étapes clés sont l’entrée à l’école, en collectivité, la garde…
    Cette phrase que vous citez est importante « Les auxiliaires de puériculture à la crèche sont bluffées et me félicitent sur ses acquisitions mais je ne fais rien de plus que de répondre à ses questions. C’est elle qui possède une bonne mémoire » C’est ce qui fait la différence entre un enfant hp qui a de bonnes capacités à emmagasiner beaucoup de choses, avec plaisir en plus, et un enfant à qui on bourrerait le crâne. Tant que son plaisir est préservé et su’elle est en de bonnes mains, pas d’inquiétude à avoir.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Je n’avais pas vu votre message et me rends compte que vous n’avez pas eu de réponse.
    D’après ce que je lis, votre description, je pencherais plutôt pour l’hypothèse du haut potentiel et de l’ennui avec une enfant qui minimise ses possibilités ou ne les montre pas parce qu’elle ne se sent pas à sa place.
    Vous avez dû faire le bilan entretemps, qu’en est-il ?

  • Françoise
    Maître des clés

    Bienvenue larmo2 !
    Nous avons déjà échangé un peu…
    Je vois juste sur le forum « présentation des membres » que vous êtes 2 mamans jurasiennes, peut être une opportunité de vous rencontrer ?

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    A t-il des amis au profil semblable ?
    A cet âge le besoin d’identification à un groupe est important et le haut potentiel peut compliquer les choses.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Ccilia,

    La prononciation des mots n’est pas un critère déterminant pour dire s’il y a hp ou non.
    C’est surtout sur ses facultés de raisonnement, sa mémoire, ses facilités à s’approprier et retenir différents concepts qui vont vous orienter vers le haut potentiel. A cela vous pourrez ajouter un décalage ressenti par rapport aux autres enfants du même âge dans sa façon d’être, de réagir, ses besoins et envies etc…
    Je ne peux vous dire oui ou non, seul un test permettrait de le définir vraiment et en général les parents y viennent lorsqu’ils cherchent à comprendre ce décalage qui fait qu’ils n’interagissent pas avec leur enfant comme on pourrait s’y attendre.
    Je vous mets un lien vers un article sur le bébé surdoué, afin de voir si vous y reconnaissez en partie votre enfant : https://enfantsprecoces.info/le-bebe-surdoue/
    En fait ce qui comptera pour vous sera l’impression que vous aurez de pouvoir répondre à ses besoins (à l’école et en deors) afin qu’il se sente épanoui. Si vous pensez qu’il manque queque chose, il pourra être utile de faire les tests. Nous avions réagi avec notre aîné dès a petite section de maternelle car nous avions alors 2 enfants complètement différents selon le contexte : un enfant heureux, épanoui, curieux etc…en famille et à l’extérieur et un enfant éteint, vidé, trsès seul, à l’école.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Oui j’ai l’impression que vous vous épuisez face à une équipe éducative complètement fermée.
    Voyez peut être sur votre groupe régional pour trouver les coordonnées du référent ehp soit des indications pour un collège qui s’adapterait mieux. Il y a aussi les antennes locales dse associations telles que l’afehp ou l’anpeip qui peuvent vous aiguiller, bon courage.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Je pense que la position équilibrée est de répondre à ses questions sans la limiter quand elle en pose, et par ailleurs élargir quand le pouvez et nourrir sa curiosité bien sûr mais en sortant du cadre scolaire. Sur le plan extra scolaire tout est possible, à l’école par contre le cadre est assez réduit et en effet l’ennui est le risque le plus pesant.
    Si votre fille a une maîtresse ouverture, c’est une chance, profitez-en ! Vous pouvez aussi voir avec elle comment vous pouvez élargir sans sans nuire à son programme, elle aura sans doute des pistes qu’elle n’aura pas le temps d’explorer avec votre fille.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Merci pour votre message que je traiterai un peu comme un témoignage.
    Ca fait en effet maintenant plusieurs messages que je lis dans lesquels le souci est que le haut potentiel n’a pas été pris en charge scolairement avec des enfants qui finissent par s’écrouler soit au collège, soit au lycée.
    Je trouve cela vraiment dommage, ça prouve que l’importance des décalages vécus par les enfant hp n’est encore pas bien comprise, surtout sur le plan des répercussions psychologiques. C’est pourquoi nous insistons toujours sur la nécessité de la détection précoce et de l’aménagement des parcours de façon individualisée. Je suis bien consciente que tout cela est très difficile car malgré les textes, il n’existe aucun automatisme et une bonne prise en charge dépend encore malheureusement de la bonne volonté et la compréhension des uns et des autres.
    Pourriez-vous, si vous le souhaitez, nous énumérer les signes annonciateurs du mal-être de votre fille ? Quand ça a commencé ? Ce qu’il aurait fallu faire à votre avis ? Les obstacles vécus ? Y a t-il eu des moments d’accalmie ? Des années plus difficiles que les autres ?…
    Quels conseils donneriez-vous à nos lecteurs ?

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour larmo2,

    Je comprends que tout cela soit difficile à vivre, et en parler fait du bien.
    Pour commencer, votre enfant ne peut vivre sereinement sa scolarité s’il se sent en insécurité d’une part et seulement jugé sur ses points faibles d’autre part. Comme vous les dites, il faut pouvoir voir se qui se cache derrière le côté provocateur, et votre fils gagnerait à être compris par au moins une personne bienveillante à son égard qui sache décrypter et apaiser les relations difficiles.
    Ensuite dans la problématique hpi, il y a certes peut être les difficultés évoquées, mais il y a aussi tout le côté facilités càd rapidité de compréhension, besoin de savoir, d’apprendre etc… qui me semble complètement mis de côté dans la prise en charge proposée à votre fils. c’est justement sur ce plan là qu’il a aussi de forts besoins et peut être valorisé pour ses réussites, à condition que l’on veuille bien tenir compte de ses points forts. La non prise en compte de ses capacités peut expliquer ses difficultés à travailler en groupe s’in n’en ressent aucun bénéfice, et le décalge persistant avec ses pairs peut être à l’origine de ses difficultés relationnelles. Il se pourrait qu’il cherche le contact avec des lèves plus âgés et soit maladroit dans son rapport aux autres.
    Je pense qu’il faudrait sans doute vérifier que le pap proposé corresponde bien aux besoins de votre fils sans ne rien négliger, soit appliqué et surtout fasse l’objet d’une compréhension et d’une collaboration mutuelle (enseignants, votre enfant, vous). Peut être faudrait il refaire un point avec un psychologue afin de déterminer ensemble ce que vous pouvez demander comme adaptation et refaire ensuite un point avec l’équipe éducative.
    vous pouvez aussi vous faire aider du référent élève à haut potentiel de votre académie, soit pour intervenir auprès de l’équipe pédagogique, ou afin qu’il vous conseille un établissement avec un meilleur accompagnement.
    Dans les cas je pense qu’il serait bénéfique que vous échangiez avec les enseignants afin d’expliquer qui est vraiment votre fils. Il se peut qu’ils se sentent aussi perdus que vous avec juste un pap (lu ou non) danzs les mains sans plus d’informations.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Le problème est que ces enfants, lorsque leurs capacités ne sont pas prises en charge assez tôt, cheminent tranquillement sans faire d’efforts et sans stimulation non plus, et finissent donc parfois par lâcher prise et ne plus savoir comment faire pour mobiliser leurs capacités. En fait ils ont besoin de challenges mais aussi qu’on croie en eux et qu’on les sollicite de façon à ce qu’ils aient envie d’aller de l’avant. Il se peut que votre fils soit démotivé par une équipe pédagogique qui a l’air de dire qu’il a les capacités sans trop y croire.
    C’es une bonne chose de travailler sur les notions qui lui manquent avec des personnes auprès de qui il peut s’investir sans jugement, peut être même qu’il peut aller plus loin ?
    Je vous conseillerais de continuer dans cette voire tout en allant voir ses enseignants et en leur expliquant qu’il besoin d’un soutien moral pour avancer et aller en troisième, et qu’il a aussi besoin d’être challengé. Je pense qu’il faudrait réunir une équipe éducative et mettre un plan d’accompagnement en place, tel que préconisé par les textes : https://enfantsprecoces.info/enfants-a-haut-potentiel-ca-bouge-du-cote-de-education-nationale/
    De votre côté vous pouvez appuyer ses réussites et l’aider à aller plus loin en lui procurant par exemple des cours de maths du niveau supérieur (cahiers type tout le collège, bled collège…) pour qu’il avance à son rythme, puisse réviser ce qu’il n’a pas compris et avancer sur des notions qu’il a envie d’approfondir. Il s’agit vraiment de le soutenir et lui redonner confiance en lui et en ses capacités.
    Je vous indique aussi à titre informatif une collection que j’aime beaucoup qui aborde les maths et les sciences autrement, en bd et avec beaucoup d’humour. On ne sait jamais, ça pourrait débloquer quelque chose ? Il s’agit de la série les maths en db https://www.algofae.com/produit/9782035917454-les-maths-en-bd-vol-1-algebre/, idem biologie et physique.
    En cas de blocage avec l’équipe pédagogique le référent « élève à haut potentiel » de votre académie peut aussi vous soutenir, n’hésitez pas à le contacter.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Il y a les collèges Le Cèdre ou le Bon Sauveur au Vésinet.
    Je vous conseillerais de vous rendre sur place pour discuter avec les équipes pédagogiques.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Squerci,

    Il y a certainement un travail d’explications à fournir à votre fils sur les points qui le distinguent des autres enfants et peuvent, à défaut de compréhension, provoquer des problèmes relationnels.
    Posez-vous aussi la question de ses besoins intellectuels, du rythme des apprentissages, ont-ils été respectés jusqu’ici ? Pour cela il y a en effet l’environnement scolaire qui est important vu le temps que les enfants y passent, mais aussi tout leur environnement familial, extra scolaire etc… qui a besoin d’être revu en fonction de ces particularités (activités, sorties…)
    Je vous conseillerais de prendre contact avec la cellule académique de votre secteur afin de voir ce qui peut être proposé pour votre fils :
    https://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/jcms/c_124094/fr/accueil
    Ses capacités sous exploitées sont sans doute la source de sa frustration qui s’exprime aujourd’hui dans ses relations avec les autres.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Caroline,

    Oui les enfants hp peuvent avoir quelques difficultés au collège pour différentes raisons : l’une d’elle peut être qu’ils n’ont pas appris à apprendre et ont donc du mal dès qu’ils se retrouvent confrontés à la difficulté : problème de résistance à l’effort. Ils peuvent aussi interpréter les leçons ou exercices à leur sauce et ne pas comprendre les attendus des profs, souvent parce que cela leur semble évident et il n’y a donc pour eux pas matière à s’interroger.
    Il faudrait donc savoir ce qui gêne vraiment votre fils.
    Je vous recommande de prendre contact avec le professeur O dont vous trouverez le travail et les coordonnées ici, il saura sans doute vous aider : https://enfantsprecoces.info/des-amenagements-scolaires-specifiques-pour-les-eleves-a-haut-potentiel-par-professeur-o/. Dites-lui que vous venez de ma part.
    Ne négligez pas non plus le besoin d’accélération de ces enfants, le rythme scolaire est en général très lent pour eux et l’ennui peut aussi engendrer des difficultés si les enfants s’égarent, sont moins attentifs, perdent leur enthousiasme…

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Mamanlove,

    Votre fiston est encore très jeune et a envie de faire des choses compliquées pour ses capacités motrices.
    Il apprendra à gérer les échecs et la frustration en faisant avec vous, en lui guidant la main par exemple, en lui fournissant des supports adaptés (écrire dans le sable, plus grand, sur un megasketcher, avec des pochoirs…) et si vous le félicitez non pas pour le résultat final dont la forme importe peu mais pour ses efforts et sa volonté.
    Vous pouvez aussi lu dire que c’est encore compliqué pour lui et que vous adorez sa production ! Félicitations et encouragements l’aideront à gérer cette phase normale de frustrations.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Le mieux je pense est de consulter un psychologue qui s’y connaisse bien en haut potentiel. Vous pourrez lui exposer vos problèmes et en fonction de cela il pourra vous guider et vous conseiller sur l’opportunité de tester ou non votre enfant. Même s’il doit uniquement vous donner des pistes éducatives, celles-ci doivent tenir compte de l’éventuel hp qu’un psy compétent peut détecter lors d’un entretien.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Sib88,

    J’ai l’impression qu’il y a une forme de dualité chez votre enfant qu’il faudrait prendre en compte.
    Capacités intellectuelles : sans doute fortes, peut être hp, à faire confirmer si vous en ressentez le besoin
    Capacités émotionnelles : qui sont celles d’un enfant de son âge avec une forme de souffrance éventuellement liée au fait qu’il perçoive des choses qu’il n’a pas les capacités affectives à gérer seul.
    On a l’impression d’un enfant « plus âgé » qui ne voudrait pas grandir, ou qui vit mal ce décalage entre l’intellectuel et l’affectif.C’est typiquement ce qu’on appelle la dyssynchronie.
    Là vous avez votre rôle à jouer en lui gardant sa place de jeune enfant qui a besoin de ses parents pour lui fournir un cadre, le rassurer, lui donner des points de repères forts (routines) qui vont vous aider les uns et les autres à trouver un ruthme plus approprié.
    A son âge et malgré ou avec ses capacités il peut tout doucement commencer à comprendre que vosu ne pouvez pas réagir tout de suite, que parfois il faut attendre, que vous avez aussi des obligations etc…
    Je rajoute que s’il devait être hp il est probable qu’il perçoive très bien vos « failles » et a d’autant plus besoin de limites et de réponses fermes pour se sentir rassuré.
    Je crois qu’il serait bien pour vous de prendre l’avis d’un psychologue spécialisé afin de vous aider à comprendre comment il se construit sur le plan émotionnel et intellectuel.

  • Françoise
    Maître des clés

    Oui, selon les académies il faut fouiller pour trouver les coordonnées du référent. En cas de souci vous pouvez demander sur votre groupe régional sur le site si des participants peuvent vous aider.
    Je vous mets les textes de référence en lien : https://enfantsprecoces.info/enfants-a-haut-potentiel-ca-bouge-du-cote-de-education-nationale/
    Dans tous les cas je pense que votre enfant sera mieux s’il reste un minimum stimulé.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    C’est toujours compliqué en cas de « double particularité » càd haut potentiel avec tdah ou autre. Idéalement il faudrait jouer sur les 2 tableaux, c’est à dire le mettre au niveau scolaire qui lui permette d’apprendre (très probablement en sautant une classe) et remédier en même temps à ses difficultés autres. En fait on voudrait qu’un enfant hp soit brillant tout le temps et c’est cette erreur qui met inutilement des barrières aux aménagements favorables.
    Actuellement vous avez un enfant au niveau scolaire de son âge, qui doit composer avec son ennui et des difficultés disons « physiques », non liées au programme. En accélérant vous auriez un enfant plus intéressé, donc qui participerait sans doute plus, avec toujours les mêmes difficultés « physiques ». Il se retrouverait donc en situation d’apprentissage et d’efforts, comme les autres élèves !
    C’est ce qu’il faut réussir à faire entendre à l’équipe pédagogique. Il est dommage que le professionnel ne puisse pas vous mettre cela par écrit. Je vous conseillerais de contacter le référent « élève à haut potentiel » de votre académie afin de demander un aménagement pour votre enfant car visiblement il en a besoin, son investissement en maths et en sciences le montre bien.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonsoir Paupau.

    A ce stade, le seul élément à prendre en compte est l’état d’esprit de votre fille et son ennui. Au primaire c’est encore jouable et assez facile à effectuer et le rattrapage se fait très vite (même trop vite parfois !).
    N’hésitez pas à en parler à l’équipe éducative et reprendre un avis psy si besoin.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Laura,

    oui j’ai été été interrompue et ai terminé un peu abruptement, mais l’essentiel était dit. Je pense que vous avez la bonne intuition (hp), héritage familial probablement. Même bien entourés, les enfants évoluent à un rythme dit standard qui ne semble pas être celui de votre petit bout. C’est vrai qu’en l’absence de comparaison on a du mal à se rendre compte. Si votre fille échange bien avec votre filleul de 6 ans aussi, c’est un autre signe car souvent les enfants se cantonnent plus spontanément à des relations équilibrées pour eux, même âge par conséquent, ce qui n’est pas le cas des hp qui vont souvent vers les plus grands. Il vous faudra donc continuer à l’observer et tenir compte dans votre éducation de l’écart entre sa maturité émotionnelle et ses capacités de compréhension, source de frustrations surtout chez le jeune enfant. Avec votre aide, un peu de temps et un regard différent sur ce qui peut sembler être des caprices cela passera, soyez confiante.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 1 semaine par Françoise.
  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Laurra14,

    Je vais vous donner quelques éléments de réflexion, sans pouvoir bien sûr affirmer quoi que ce soit, à suivre, mais qui devraient vous aider à avancer avec votre fille.
    – Le haut potentiel se manifeste en effet par un grand décalage, pas forcément sur le plan physique mais surtout sur le plan cognitif, avec les autres enfants du même âge : langage, compréhension, réactivité, forte présence, demandes pointues…etc… Ca pourrait donc coller avec votre description, à suivre et si la sensation perdure dans le temps et avec l’entrée à l’école, il faudra sans doute faire confirmer la chose à un moment.
    – En attendant, il est nécessaire de prendre en compte ce décalage et les besoins que votre fille peut exprimer, c’est à dire accepter d’aller plus loin avec si elle en manifeste le besoin sans la limiter : exp elle aime les jeux de lettres, de mots…allez- y !
    – c’est un âge assez difficile pour les petits hp car ils ont déjà des envies de découverte ou d’activités qu’ils ne peuvent pas forcément exprimer ou réaliser compte tenu de leur âge physique, motricité en particulier. J’ai toujours le souvenir de l’un des miens qui jouait très tôt avec des legos classiques mais n’arrivait pas à les assembler seul et se fâchait beaucoup.
    – enfin il comprennent bien ce qu’on leur dit et s’attachent à la parole de l’adulte, au sens où ils n’ont pas l’insouciance des petits du même âge qui zappent d’une activité à l’autre. Promettre une activité sans la réaliser dans les faits peut être source d’une énorme frustration, et de la même façon anticiper une activité après la nounou par exemple peut vous aider pour le retour du soir, à condition de vous y tenir bien sûr. Les grosses colères à ce sujet peuvent en effet résulter de cette frustration qui chez eux n’est pas du caprice mais une vraie difficulté à devoir s’adapter à un « programme » sans avoir été prévenue ou préparée.
    Vous avez lis le doigt sur ces points importants : rassurer, car malgré tout ils sont très jeunes, et expliquer ou prévenir (sans vous justifier).
    Si elle ne dort toujours pas la nuit ça veut peut être aussi dire qu’elle n’est pas rassurée.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Vous avez déjà eu des réponses par ailleurs mais je complète un peu car j’ai l’impression qu’il manque quelques éléments pour bien saisir la situation de votre fils :
    – vous dites que votre fils a été identifié HP par un pro sans test ? Même s’il peut avoir un fort pressentiment en discutant avec lui, la seule façon de mettre en avant un haut potentiel est de pratiquer un test officiel dans les règles de l’art. Si votre fils n’est pas à l’aise avec la psy scolaire, il peut réaliser le test auprès du psychologue qu’il connaît, il aura la même valeur e vous donnera plus de précisions sur les besoins de votre enfant.
    – j’en viens aux besoins car c’est surtout sur ce point précis qui à mon sens est à l’origine des démarches que vous entreprenez. Je n’ai pas tout à fait saisi pourquoi on vous propose un allègement de cours ? Ce point est très important car les réponses à vous apporter pourront être très différentes en fonction de ce que vit votre fils. La question est de savoir ce qui vous a poussés l’un et l’autre à consulter ?
    – Malaise de votre fils, forme de phobie scolaire ? Cas dans lequel sa particularité pourrait expliquer un parcours plus ou moins compliqué, une forme d’isolement peut être… ? Le bilan suffirait-il dans ce cas à le réconcilier avec son histoire et à aller en cours ?… Compléter effectivement le suivi par une association qui s’occupe de phobie scolaire ?
    – Allègement de cours car votre fils s’ennuie et aurait compte tenu de son haut potentiel besoin d’aménagements voire d’une accélération ?
    Je fais des suppositions bien sûr pour vous montrer que selon ce que le bilan mettra en avant, les solutions à mettre en place ne seront pas forcément les mêmes, et que sans doute que l’équipe pédagogique a besoin de plus d’éléments précis pour agir.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Personnellement, ce qui nous a motivés, au delà du fait que les enfants étaient en demande, c’était le décalage vécu par rapport aux autres.
    Ce décalage était visible dans la façon d’être des enfants, dans leurs besoins, leurs connaissances et moi, mamam, je le ressentais aussi en compagnie des autres mamans en discutant de l’éveil, des envies, des activités de mes enfants. Le test nous a permis de comprendre pourquoi nous vivions une telle différence. A côté de ça les enfants n’étaient pas à l’aise à l’école, ça nous a permis de demander des adaptations afin de favoriser leur épanouissement scolaire.
    D’après ce que vous décrivez, si vous sentez que votre enfant est bien dans sa peau à tous les niveaux, et que les enseignants réussissent à s’adapter à ses besoins, il n’y a aucune obligation de le faire tester. Je vous conseillerais par contre de rester vigilente pour pouvoir réagir si vous constatez un changement de comportemebt, d’humeur, de la lassitude etc… ou si votre fils exprime une forme de décalage ou d’isolement par exemple.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Je pense que le plus efficace serait de consulter un neuropsychologue pour un bilan complet, surtout si des difficultés graphiques s’ajoutent à un éventuel haut potentiel.
    Pour des recommandations fiables, vous pouvez poster votre message sur votre groupe régional sur le site : https://www.enfantsprecoces.info/groupes/
    ps : soyez attentif aussi aux autres enfants qui pourraient ressembler d’une façon ou une autre à Albert !

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    En effet, le seuil de 130 n’est pas à prendre comme une donnée figée, surtout en cas de profil hétérogène.
    en fait ce qui compte est de considérer tous les indices individuellement pour établir des zones de force et ou de faiblesse et pouvoir réagir (adapter le programme scolaire par exemple), en fonction de cela.
    Pour savoir quoi faire, pensez à ce qui a motivé la consultation : avez vous constaté de l’ennui, des difficultés quelque part, simplement une façon d’être particulière…?

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Nicolas,

    Je vois juste votre réponse aujourd’hui. Il y a sans doute un travail d’acceptation à faire avec votre fille, et un professionnel pourrait vous aider. A ce sujet un message de Mehdi plus haut dans la conversation indique les cooordonnées de Frédérique GIRARD (neuropsychologue) a Besançon.
    Sinon vous avez aussi les associations telles que l’afehp ou l’anpeip qui peuvent organiser des rencontres. Le simple fait d’assister à des réunions peut lui permettre de ne plus se sentir marginalisée, si tel est la cas.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Vous faites bien de le faire surveiller. Qu’a donné votre dernier rendez-vous ?
    A priori son développement est bien plus précoce que la majorité des enfants de son âge, et il est possible que son balancement de tête soit une façon à lui de se rassurer ou de se stimuler dans un environnement collectif auquel il doit trouver une forme d’adaptation. FLe fait-il aussi à la maison ?
    Je vous suggère de rester attentive à son évolution et surtout à ses besoins, sachant qu’il y a de fortes chances qu’il évolue en dehors des clous.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour à tous,

    Oui je pense aussi qu’un test d’emblée à cet âge est trop tôt et qu’il vaut mieux attendre l’entrée en maternelle et voir comment cela se passe.
    Par contre gardez l’éventualité à l’esprit afin de faire le lien entre d’éventuelles difficultés, d’adaptation par exp, de comportement ou de participation à l’école, pour pouvoir réagir quand le besoin se fera sentir. Il n’y a as de règle ni d’âge pour faire un test quand la suspicion est grande et en fonction de ce les enfants vivent en classe notamment, il vaut mieux savoir sans trop attendre à mon avis.
    L’alimentation peut être un souci pour certains enfants qui sont extrêmement sensibles aux odeurs et aux textures. J’ai eu ce souci avec l’un des miens pendant un certain nombre d’année, c’est passé avec l’âge mais c’était effectivement compliqué. Je vous conseillerais de ne pas trop vous en faire et lui proposer des choses simples qu’il aime. J’ai réussi à faire passer beaucoup d’aliments avec les croque-fourre tout, en veillant attentivement à ce que rien ne dépasse du pain !
    Pas d’inquiétude donc, tant que vous réussirez à vous adapter pour lui et non pas en fonction de normes qui ne lui correspondent pas forcément, tout ira bien.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Popipou,

    Il se pourrait en effet, vu ce que vous décrivez, que votre fille ait les caractéristiques de l’enfant à haut potentiel.
    Pour la petite Lucie, certains enfants très créatifs s’inventent un ami imaginaire avec qui ils partagent leurs aventures cérébrales. L’un des miens a eu son « bonhomme » dont il nous parlait régulièrement, c’est passé vers 4 ans avec l’arrivée du petit frère et la scolarisation.
    Pour le sommeil, beaucoup de facteurs peuvent entre en jeu. Chez l’enfant à haut potentiel j’ai l’impression qu’il s »agit à la fois d’une difficulté à lâcher prise et pour certains une grande sensibilité aux bruits, à l’environnement, à laquelle s’ajoute la conscience d’être seul. Je ne saurais trop vous conseiller car chaque enfant est particulier mais peux vous donner 2-3 conseils :
    – veiller à son environnement visuel et sonore (quels bruits pourraient la réveiller la nuit si elle a le sommeil léger par exp)
    – surveiller l’alimentation et le rythme de vie le soir : ne pas manger trop tard, ne pas boire de trop, pratiquer des activités de détente, lui laisser un livre dans son lit
    – veiller à créer dans sa chambre un environnement rassurant : qu’elle s’y sente bien, puisse accéder facilement à la lumière en cas de besoin, qu’elle ne soit pas trop éloignée de vous, par exp chambre à l’étage si vous êtes occupés au rez-de-chaussée…lui dire qu’elle peut venir vous voir en cas de besoin ou lui proposer d’aller la voir régulièrement le temps de l’endormissement (toutes les 10 minutes par exp), continuer à vivre normalement le soir en famille sans créer une ambiance trop calme, j’ai l’impression que les enfants s’endorment mieux quand ils sentent que ça bouge autour d’eux…
    – profiter de l’arrivée du bébé pour lui proposer quelques aménagements dans sa chambre si vous en avez l’occasion et lui parler du sommeil du bébé. La positionner en situation de grande sœur pourrait l’aider, préparer ensemble son futur lit, expliquer que vous devrez vous lever plusieurs fois la nuit et que vous avez besoin de repos…
    – mon dernier conseil : si elle est effectivement hp, ces enfants saisissent en général très bien ce qui se passe autour d’eux sans que l’on s’en rende forcément compte : il est important de veiller à leur bien être moral en évitant de parler devant eux de sujets qui pourraient les angoisser car ils n’ont pas les capacités émotionnelles de gérer ce qu’ils perçoivent. Typiquement si le coucher est une épreuve pour vous le soir (ce que l’on comprend aisément), elle va ressentir votre stress et le vivre aussi comme un moment stressant. Il faudrait donc réussir à alléger ce moment pour qu’elle se sente vraiment rassurée. Autorisez-vous à sortir des clous : exp la faire dormir prêt de vous sur un matelas, dans un lit cabane qui protège, autre chose qui lui plairait…l’essentiel étant que vous trouviez ensemble une forme de sérénité.

  • Françoise
    Maître des clés

    ‘Bonjour Flore,

    En principe, un résultat de test ne se donne pas de but en blanc mais doit être suivi d’une analyse détaillée et d’une restitution précise pour les parents. Le rapport de votre enfant avec la, personne qui lui a fait passer les tests compte aussi : était il en confiance, stressé. …? De plus vous en savez pas comment est établi ce résultat, c’est à dire si tous ses scores sont homogènes, autour de 100, ou s’il a des résultats très forts et d’autres moyens, cas dans lequel une moyenne ne peut être faite et où les écarts entre les résultats peuvent signifier des difficultés dans certains domaines.
    La personne qui a fait les tests est elle compétente en ce domaine ? Je comprends que vous tourniez en rond. Je vous conseillerais de tenter d’obtenir des explications, idéalement un compte rendu écrit, et sinon de voir ailleurs une personne de confiance pour un bilan plus complet (neuropsy). Si l’autisme est quelque chose qui vous effleure, vous pouvez contacter un CRA (centre ressource autisme).
    D’une façon générale les parents ont une assez bonne intuition de ce qui arrive à leurs enfants. Comment percevez vous les blocages de votre fils ? S’exprime t il à ce sujet ? Quand la maîtresse vous dit que son comportement n’est pas correct, qu’entend elle par là ?

30 sujets de 1 à 30 (sur un total de 2,279)