Nous le savons d’expérience, avoir un enfant intellectuellement précoce pose rarement des problèmes avant l’entrée de celui-ci dans la vie scolaire. Avant 3 ans, tout se passe généralement bien et, le plus souvent, les parents trouvent juste leur enfant particulièrement « éveillé« . Parfois même, quand les références manquent dans le milieu familial ou amical, on ne se doute de rien. C’est donc souvent les premiers pas en collectivité qui permettent la détection de la précocité intellectuelle. Soit que l’enfant rencontre des difficultés d’intégration, soit que l’ennui transforme un enfant d’ordinaire actif et vivant en élève absent, ou encore parce que la comparaison avec les acquis et les résultats des autres bambins ouvre enfin les yeux des parents.
C’est une chance de découvrir si précocément la différence de son enfant car cela permet de prendre rapidement les mesures qui s’imposent si nécessaire. Encore faut-il savoir quelles sont-elles pour pouvoir en discuter ouvertement avec les enseignants, bien souvent peu au fait de ces questions mais qu’il faudra convaincre d’agir, souvent avec l’aide d’un psychologue, scolaire ou libéral.
Les solutions préconisées pour aider un enfant intellectuellement précoce à mieux vivre sa différence et s’épanouir, notamment au niveau scolaire, sont généralement regroupées sous trois vocables, l’accélération, l’enrichissement et l’approfondissement. Ces termes couramment admis recouvrent des réalités différentes, qui peuvent être combinées entre elles ou utilisées séparément. Bien souvent, l’environnement immédiat de l’enfant conditionne les possibilités d’adoption d’une ou plusieurs de ces solutions. En dehors de l’école les parents ont bien évidemment un rôle important à jouer.
L’accélération consiste à respecter le rythme de développement intellectuel de l’enfant. Dans le système scolaire classique, elle peut se pratiquer à divers moments. Le passage anticipé au CP est souvent judicieux pour les enfants qui ont acquis une maturité suffisante en moyenne section de maternelle. L’obstacle majeur avancé par les enseignants est, en effet, bien souvent celui du manque de socialisation ou du retard psychomoteur (en particulier en motricité fine). Sachant que l’Education Nationale autorise, dans les textes, un saut de classe dans l’un des cycles de l’enseignement primaire et dans les faits, parfois, un deuxième, il peut s’avérer plus facile de profiter de cette possibilité plus tard. Pour les enfants un peu « limite » en fin de moyenne section, on peut envisager une entrée directe au CE1 (notamment pour ceux qui savent déjà lire en grande section).
La réduction à 3 ans du collège est plus rare . Certains établissements privés proposent cette alternative à des enfants précoces sélectionnés. C’est le cas par exemple du collège Saint François d’Assise à Aubenas, qui voit coexister les deux alternatives, collège en 3 ou 4 ans. L’accélération vise à empêcher que l’enfant ne subisse un décalage trop important entre capacités intellectuelles et programmes scolaires. La principale critique qu’on peut lui faire repose sur l’accroissement du décalage physique, voire moteur, avec les autres enfants, lorsqu’elle ne se fait pas dans une classe homogène de précoces. L’autre inconvénient quand la logique est poussée à l’extrême, réside dans la perspective de voir arriver un enfant au bac à 14 ou 15 ans, ce qui ne va pas sans poser des problèmes pour la poursuite d’une scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans.
L’enrichissement permet de donner à un enfant un accès plus large à l’information, de manière à ce qu’il soit en mesure de réaliser une synthèse plus élaborée. Il s’agit véritablement de « nourrir » la curiosité intellectuelle de l’enfant et de lui faciliter l’acquisition de processus de pensée et de créativité. Dans les faits, cet enrichissement peut être pratiqué par l’enfant lui-même, au moyen d’outils qui lui sont remis. Généralement un enfant précoce n’a pas besoin d’autant de temps que ses camarades pour apprendre le programme officiel de sa classe. Réaliser 100 exercices pour apprendre à additionner revêt peu d’intérêt lorsqu’on a compris au bout de 10 opérations, parfois moins. Il est tout à fait possible alors pour l’enseignant de favoriser l’épanouissement de l’élève en lui fournissant la matière (livres, fiches…) nécessaire à l’enrichissement. L’attrait de la nouveauté et la possibilité de réaliser par lui-même des activités plus complexes évitera à l’enfant concerné de s’ennuyer dans son coin, tout en lui permettant de parfaire son mode de raisonnement. Bien sûr, l’enrichissement pourra utilement être mis en oeuvre dans des classes spécifiques EIP. Les activités périscolaires, les visites et excursions, sont particulièrement propices à la mise en œuvre de cette solution pédagogique. La créativité des enfants s’accommode parfaitement bien des exposés et autres travaux de groupe qui pourraient ainsi être réalisés.
L’approfondissement, comme son nom l’indique, consiste en l’étude plus complète des sujets abordés dans le programme « officiel ». Il n’est pas question ici, comme dans l’enrichissement, de multiplier les matières, mais plutôt d’aller au fond des choses dans un domaine précis. On étudiera donc l’empire romain non seulement sous ses facettes politiques ou « vie quotidienne », mais également et par exemple, architecturaux ou culturels. Il va de soi que les outils qui permettent l’enrichissement peuvent avec profit être combinés avec l’approfondissement. Visiter les ruines de Vaison-la -Romaine et réaliser ensuite un reportage multimédia sur le sujet serait un bon exemple d’une combinaison réussie des deux méthodes. De Craecker, en 1951, disait aussi de l’approfondissement en direction des enfants précoces qu’il contribuait « non seulement à leur développement mental, mais aussi à leur développement moral et social, notamment en leur faisant comprendre et accepter leurs obligations envers les autres ».
Il va de soi que la mise en œuvre de ces solutions repose en grande partie sur le volontarisme d’un enseignant ou d’une équipe pédagogique. Il n’est donc pas toujours évident d’en obtenir le bénéfice pour un enfant concerné (bien que l’Education Nationale, consciente du problème semble encline à faciliter ce type de démarche). Mais les parents ont aussi leur rôle à jouer. Ils peuvent reprendre à leur compte ces méthodes, en les adaptant à un usage domestique. Les sorties du dimanche se prêtent particulièrement bien à une forme familiale d’enrichissement et seront utilement mises à profit par l’ensemble de la famille. Le rôle des parents est également d’accompagner le développement affectif de leur enfant, en n’oubliant jamais que sa maturité affective est bien souvent plus en rapport avec son âge réel qu’avec son âge mental. Les enfants intellectuellement précoces ont un énorme besoin d’amour et de reconnaissance, il ne faut pas l’oublier. Aider son enfant à s’épanouir socialement, enfin, apparaît comme très important. Il est impératif de prendre dès le plus jeune âge à bras le corps les problèmes de socialisation que rencontrent habituellement les EIP. Leur permettre de rencontrer des enfants un peu plus âgés, fréquenter des aires de jeux, les inscrire à des cours, de théâtre par exemple, sont autant de moyens d’éviter que l’enfant ne se renferme sur lui-même et de préparer son avenir dans la société.
Les solutions existent qui peuvent permettre à un enfant précoce de ne pas vivre sa différence comme un handicap et même, d’en tirer parti. Il est vrai que leur mise en œuvre demande un effort, que ce soit aux enseignants ou aux parents. Il faut également rappeler que telle méthode qui s’appliquera très bien à tel enfant ne sera pas forcément adaptée à tel autre. La consultation d’un psychologue compétent permettra d’opérer un tri bénéfique pour l’enfant, en fonction de ses besoins et de ses possibilités. Elever un enfant intellectuellement précoce relève parfois du parcours du combattant, mais procure également d’intenses moments de bonheur, qui valent bien quelques sacrifices.
Bonjour.
Un simple commentaire concernant « l’accélération ».
Je suis née en fin d’année et j’ai sauté la classe de CM1, après avoir été identifiée comme précoce par mon enseignante, ce qui fait que je n’avais que 8 ans et demi en entrant au collège et 13 ans et demi en entrant au lycée. Ce décalage m’a valu, en plus des nombreuses remarques ou moqueries, de me sentir « à part » des autres enfants. mes centres d’intérêts n’étaient pas les mêmes.
Aujourd’hui j’ai 20 ans, je poursuis mes études après avoir obtenu ma licence de physique l’année dernière. Je ressens de nouveau ce décalage, et j’ai peur de me désociabiliser au fil du temps.
Je voulais laisser ce commentaire pour souligner le fait qu’il faut prendre en compte le développement global de l’enfant précoce : il faut aider son développement intellectuel évidemment mais en prenant garde également à son développement émotionnel et social…
Je te comprend. Mais je n’ai pas eu ta « chance » d’avoir eu droit à l’accélération parce que mes parents (surtout mon père) ne me voyaient pas comme précoce. Et je peux te dire que ce n’était pas facile, j’étais dans des classes où il y avait des personnes de mon âge mais tu ne peux pas imaginer ce que ça fait que de presque tout comprendre trop vite et que toute la classe te hait pour ça. J’étais toujours l’exemple des professeurs et les autres me voyaient comme la personne qui les faisait passer pour des boulets! Tu te retrouve obligée de feindre des difficultés de compréhension pour que les autres t’acceptent… Franchement j’aurais aimé être à ta place !
Mais dans tous les cas à lire ton témoignage, c’est de toute évidence difficile d’être différent. Maintenant que tu es plus âgée je pense que tu devrais moins te faire de soucis pour ce décalage, tu es en avance OK ! Essaies de voir le bon coté des choses…
Aurore, ça ne tombe pas juste !
Une classe sautée en primaire ou en maternelle : ça fait une entrée en 6° à 9 ans et demi (10 ans en fin de 1° trimestre) : et non à 8 ans et demi.
Puis ça fait bien une entrée en lycée à 13 ans et demi (14 ans en fin de 1° trimestre), et une licence obtenue à 19 ans et demi.
Pour entrer en 6° à 8 ans et demi, il faut avoir sauté 2 classes : et alors ça fait une entrée en 2de à 12 ans et demi, un bac obtenu à 15 ans et demi, et une licence obtenue à 18 ans et demi.
Ou bien entrer en 6° à 8 ans et demi, et entrer en 2de à 13 ans et demi après avoir redoublé une classe de collège.
Merci pour ce témoignage Aurore.
C’est vrai que l’accélération est souvent la seule possibilité donnée par l’éducation nationale pour nos enfants mais qu’elle n’est pas toujours adaptée. Mon fils aîné avait aussi deux ans d’avance en entrant en 6ème. Nous avons préféré le scolariser à domicile pour éviter le genre de problèmes que vous évoquez.
A mon avis, la meilleure solution serait que les enseignants puissent adapter leurs pratiques aux enfants précoces présents dans leur classe. L’usage de fiches de travail de niveaux différents et l’instauration de moments de lecture devraient être généralisés et permettraient de privilégier les voies de l’approfondissement et de l’enrichissement, nettement préférables à l’accélération. Mais on se heurte là aux sacro-saints principes de beaucoup de professionnels qui préfèrent l’égalitarisme à une réelle égalité des chances.
bonjour.
ma fille est d’avril, donc de fin d’année scolaire, et finit sa petite section. elle est clairement précoce, comme son grand frère, mais nous nous trouvons face à une équipe enseignante butée qui refuse de voir la réalité: refus de passage en grande section, extrapolations sur nos dires et ceux du médecin. je suis tout à fait consciente des carences développées dans les deux cas suivants: saut de classe et décalage psycho-affectif, classe normale et mise en veille de l’enfant, refus de l’école. que faire et que choisir…
Bonjour,
L’École Galilée, Maternelle et Primaire privée laïque, bilingue, français/anglais, pour enfants précoces à Paris 16ème, ouvre ses portes pour la rentrée 2010.
L’école Galilée a pour objectif :
* d’offrir une pédagogie adaptée au rythme d’acquisition et aux spécificités cognitives de chaque enfant
* de proposer un enseignement bilingue (français/anglais) dès le plus jeune âge pour enrichir leur cursus scolaire
* d’enseigner le programme de l’Éducation Nationale
Le fonctionnement de notre établissement a été conçu par des enseignants expérimentés et des professionnels de l’enfance, qui ont mis en place une organisation spécifique :
* Un effectif réduit (maximum 15 enfants/classe).
* Des classes décloisonnées, organisées par cycles d’apprentissages adaptés au niveau réel de l’enfant. Un enseignement basé sur l’interaction.
* Une place importante consacrée à la pratique physique et sportive et aux activités culturelles.
Nous organisons des ateliers la première et la dernière semaine des grandes vacances.
http://www.ecolegalilee.fr
Annabelle Bossu
Assistante de Direction
Bonjour Clotilde,
Une solution pourrait être l’intégration dans une classe moyenne/grande section avec passage en cours d’année en grande section, est-ce possible dans l’école de votre fille? Que ressent actuellement votre fille à l’école ?
En tout cas il est vrai qu’aucune solution n’est idéale, mais entre 2 maux il faut choisir le moindre et je pense que les parents ressentent mieux que quiconque ce qui convient à leur enfant.
Je suis moi-même une enfant précoce, et je n’ai sauté une classe qu’au collège où l’ennui se faisait vraiment ressentir. je doute que le saut de classe en maternelle soit indispensable. Mieux vaut, je pense, attendre le primaire. En trois ans de maternelle, aucun degoût pour l’école ne va se créer, il faut relativiser, les enfants sont des enfants, et si elle est précoce, elle le sera encore dans quelques années. Après, je pense que les instituteurs ne doivent pas s’opposer, et que les parents sont les plus aptes a juger, car ils connaissent leur enfant.
C’est tout de même beaucoup plus facile d’obtenir un raccourcissement du passage en maternelle et une entrée anticipée au CP qu’un saut de classe au collège.
L’ennui peut venir très vite pour certains enfants dans les toutes petites classes. Nous l’avons vécu avec nos trois garçons qui s’en souviennent encore aujourd’hui. Evidemment, la réponse apportée doit dépendre du cas personnel de l’enfant, il ne faut pas faire de généralités. Il n’en reste pas moins vrai que, comme souvent, les bonnes décisions prises suffisamment tôt évitent bien des ennuis plus tard.
Bsr,
mon mari qui était réticent au saut de classe de notre puce (QI>150) a changé d’avis lorsqu’elle a commencé à s’éteindre. Dans son cas, le saut de classe a été très bénéfique. Ce que j’ai retenu c’est que 7 EIP sur 10 déroulent un parcours sans difficulté. Pour les autres (3 sur 10) il sera difficile de s’adapter au système scolaire. Ce que j’ai constaté : c’est qu’il n’y a rien d’acquis. l’équilibre reste fragile. Les activités extra-scolaires permettent aux EIP de s’épanouir en dehors de l’école sans complexe. Un environnement bienveillant à l’école est déterminant pour la suite mais reste aléatoire.
Mélie, vous dites :
« En trois ans de maternelle, aucun degoût pour l’école ne va se créer »
je rejoins Olivier sur ce point, mes 2 aînés (le dernier étant trop petit) ont tous les 2 fait une dépression dès la PS, le second a une véritable phobie scolaire.
Pour l’aîné, le saut de classe a été salvateur, seulement quelques mois malheureusement… mais il accepte mieux l’école.
Pour le benjamin, c’est plus compliqué, l’école reste fermée aux aménagements… nous avons peut-être une solution : le mettre dans une école privée qui acceptera de mettre en place des aménagements et dans laquelle le niveau est plus élevé, à défaut, nous le scolariserons à domicile au – une année afin qu’il puisse avancer à son rythme.
Ce n’est pas le cas pour tous les EIP mais il faut rester vigilants : maux de ventre, agitation, renfermement, etc. sont des éléments révélateurs d’un mal être qui peut venir d’une souffrance à l’école (ou en famille, ne l’oublions pas)
dans tous les cas, pensez à contacter les associations spécialisées dans l’accompagnement des parents d’EIP
bonjour,
mon fils de 9 ans vient d’être « diagnostiqué » (QUI 146). Il n’a jamais sauter de classe, passe en cm1, et a passé l’année dernière à s’ennuyer; ses résultats sont très bons. Pour ma part c’est tout le côté psychologie qui me fait un peu peur; souvent je ne le comprend pas, il est hyper sensible, ne montre surtout pas ses sentiments. je commence à appréhender son monde ,mais ce n’est pas facile!
le saut de classe est une possibilité, mais est ce judicieux dans la mesure ou il a énormément de capacité mais pas la méthodologie (faire une rédaction, résoudre un problème de maths en explicant etc..)Il ne rentre pas dans le moule scolaire et je sais de quoi je parle je suis instit. je pense l’aider à la maison, mais je ne sais pas encore comment. si vous avez des pistes…. merci
Bonjour Christophe
Chez les enfants précoces, le problème de la méthode se pose souvent.
Ils sont habitués à tout comprendre avec facilité, ce qui ne les oblige pas à recourir à des méthodes de travail.D’où l’importance de les aider, nous , parents.
Mais ce n’est pas toujours facile , je ne sais pas si votre fils accepte votre aide. Moi j’ai un fils de 11 ans et demi qui a sauté son CE1 (il s’ennuyait aussi, et comme la classe était à 2 niveaux il a tout de suite rejoint les CE2), et il a souvent du mal à accepter les explications que je veux lui donner. Le fait de ne pas avoir la science infuse le vexe, il voudrait tout savoir sans apprendre. Il a toujours été comme cela.Aujourd’hui il vient d’entrer en 5 ème et sa 6 ème s’est très bien passée, avec juste des petites difficultés au niveau du graphisme, en particulier en géométrie. Pour les problèmes de maths il a eu aussi besoin à un moment donné d’apprendre des méthodes, et c’est son père qui s’en est chargé car moi je n’ai pas la patience face à ses énervements (pourtant j’étais pareille quand ma mère, institutrice, essayait courageusement de m’expliquer les maths de collège…)
Bref, mon 2ème fils est également précoce, il n’a pas fait de CP, et tout s’est toujours très bien passé. Il vient d’entrer en CM2, il a fini le CM1 avec 16, 5 de moyenne, par contre contrairement à son frère, c’est un enfant qui se repose sur ses lauriers et qui ne travaille pas beaucoup.Tout vient si facilement …De ce fait nous nous attendons à ce qu’il se heurte un jour ou l’autre à des difficultés de méthode également…
Quand à ma fille, elle aura 6 ans en novembre et est entrée en CP hier, elle n’a pas sauté de classe et nous ne l’avons pas encore fait tester, mais elle est lon d’être bête…
C’est une maman à l’école qui m’avait sensibilisée au sujet des enfants précoces et interpelée par rapport à mes 2 garçons, qui effectivement, nous l’avons su ensuite en les testant, l’étaient bien.
Elle a écrit un livre intéressant à ce sujet qui s’appelle « je suis précoce et mes parents vont bien », et elle s’appelle Elsa AUTAIN-PLEROS
Vous connaissez peut-être cet ouvrage, mais au cas contraire, ça peut peut-etre vous aider.C’est aux éditions chroniques sociales.
En tout cas pour conclure concernant mes garçons , à ce jour nous nous félicitons d’avoir accepté l’accélération. Ce sont des enfants qui ont besoin d’être nourris, et l’ennui à l’école peut conduire à l’échec.
Ceci dit, tous les cas sont différents et à traiter différemment….
Bonsoir
J’ai aussi une enfant précoce. Elle a maintenant 12 ans, n’a pas sauté de classe. Les instituteurs la trouvaient insuffisament mature sur un plan émotionnelle pas faux et ils ne la considéraient pas comme précoce mais comme particuliérement perturbante, voire provocante. Elle a pourtant été testée et qualifié très clairement précoce.Ma fille déstabilise les enseignants et pousse dans leurs retranchements les plus « mauvais ». Elle attend beaucoup de l’école et est souvent déçue. Mes les enseignants sont peu formés sur le sujet. Il confonde les bons élèves et les EIP et l’un ne va pas forcément avec l’autre. Elle est suivie en psychothérapie et nous nous poson régulièrement des questions sur sa scolarité. Je forme régulièrement ses enseignants sur la question. Beaucoup se montrent ouverts mais certains sont assez « bornés » et ont presque peur de devoir gérer une élève comme elle. Ces résultats sont très bons … ou très mauvais cela dépend du prof. Les psy nous disent que le collège est le pire des moment pour les EIP alors attendons. Son petits frères en GS présente les mêmes aptitudes et nous nous disopns que le calvaire va recommencer avec lui. Nous rencontrons un autre problème la soeur cadette qui n’est pas précoce et a même souffert d’un retrad de langage : une construction en miroir par rapport à sa grande soeur de 2 ans son aînée. Elle est en CM2 et super douée en math mais en français c’est difficile. Tout le contraire de sa soeur précoce qui adore le français et les langues mais qui a un problème en math enfin en calcul. Ce qui est compliqué est ok mais les trucs du genre multiplication ou addition elle fait plein d’erreurs de calcul. Cela ne l’intéresse pas nous dit-elle !! Tout cela est bien complexe Si vous avez des conseils je suis preneuse
Bonjour,
Nous sommes parents d’un enfant de 7ans précoce dont les tests ont montré un très gros déséquilibre entre intellectuel pur au top, et des côtés pratiques TRES en souffrance. Il ne se prend pas du tout en main en classe, est d’une lenteur extrème à l’écrit, et est plutôt un handicapé aujourd’hui !! la maitresse CE1 essaye d’aménager l’enseignement (+ d’oral …) nous demandons l’aide d’une AVS (via la MDPH : handicap). Et nous démarrons une thérapie car il est dépressif !
En parlant précocité, la seule possibilité au primaire semble être de sauter une classe. s’il arrive à suivre la sienne nous serions déjà heureux ! pourtant beaucoup de précoces semblent avoir des problèmes moteurs et de graphisme, quelles aides peut on lui apporter sur ce point pour l’aider à devenir plus « homogène » et donc certainement moins en souffrance ?
bonjour ,je viens vous parler de mon petit fils qui vient d avoir six ans et vient de faire sa rentré en cp ,avec beaucoup de difficulté . il est né hyperactif . c est un enfant angoissé ,tres sensible ,qui n a jamais les oreilles dans sa poche ,a besoin d une reponse clair et precise a toutes les questions qu il se posent . cela fait 2 ans qu il est suivi par un psy parce qu il a developpé une phobie social ,la ps a eté difficile mais on le gardé sovent a la maison sans ce posé de question ,pour nous il etait petit et en plus il a une santé fragile (allergies ,asthme etc ) donc on l a laissé abordé l ecole a son rytme . mais la 2 eme année a partir d octobre plus possible de le mettre a l ecole ,impossible de savoir ce qu il s etait passé et la maitresse qui etait la directrice n a pas voulue s occupée ni se remettre en cause , la 3 eme année c est passé un peu moins difficile avec une maitresse geniale qui c est mis a sa porté et a accepté ses differences et qui nous a dit qu il etait tres intelligent et vif (ce que nous savions depuis longtemps )il est tjrs suivi par le psy et on vient de le testé ,on a les resultats lundi et nous sommes pressés ,pour savoir si on ne va pas faire l ecole a la maison ,parce qu il recommence a ne plus vouloir aller a l ecole . mais on aurais aimé qu il puisse se structuré aussi ,et l ecole nous parraissez la solution ,mais nous avons aussi contacter une maitresse a la retraite au cas ou …si quelqu un reconnait sa propre histoire merci de nous aidez un peu .
Bonjour,
La précocité infantile est souvent vue par l’extérieur, comme une chance, une différence certe, mais avec une conotation positive. Or, pour mon ainé, cette situation est un réel handicap. Depuis la PS de maternelle, les institutrices m’ont alertée sur les difficultés que mon fils subissaient à l’ecole (integration, morosité, stress…) Il s’isolait spontanément lors des récréations, preferant rester à regarder des livres en salle de classe…
Depuis le CP, ces petits soucis sont devenus de gros problèmes. Nous nous sommes même retrouvés son père et moi à nous demander si notre propre fils n’était pas atteint d’autisme. La psychologue scolaire nous a parlé de soupçons de précocité, malgre tous les aspects qui semblaient pointer le contraire : ecriture de cochon, coloriage baclé et approximatif, pas de signes particuliers de précocité, grand réveur très distrait et surtout, ne restant pas en place 5 minutes sur sa chaise pour ecouter les cours.
La psychologue l’a fait testé et depuis que nous avons enfin mis le doigt sur le diagnostique et que nous savons ce dont il souffre, nous sommes un peu rassereinés, mais, pour autant, nous sommes conscients que 40 % des enfants précoces sont en echec scolaire. Et je crains fort avoir à subir ce sort pour notre fils qui semble totalement désinterressé car il s’ennuie. J’ai peur qu’il ne passe à coté des bases mêmes de la scolarité et que la suite ne soit compromise.
Bonjour, je suis enseignante et suspecte un cas de precocité intellectuelle dans ma classe. Je travaille sur cette classe avec un autre enseignant qui ne veut pas en entendre parler. De plus, cet enfant a déjà un passif (depuis la MS) avec le RASED de l’école et le psychologue qui ne travaille avec nous que depuis l’année dernière prétend que cet enfant ne pourrait pas être un EIP parce qu’il a parlé plus tard que la moyenne… Bref, j’aimerais mettre en place dans ma classe des outils pour cet enfant dont le plus gros problème est la mise en route à la « tâche » ainsi que l’écriture. Mais j’aimerai également qu’on me donne des « trucs » qui pourraient convaincre mes collègue de la precocité intellectuelle de cet enfant ou plutôt de la nécessité de le tester. L’enseignant avec lequel je travaille obterait plus pour un retard intellectuel!!!! Or cet enfant, quand il se décide à écrire, fait parfaitement et est extrèmement vif à l’oral. Je risque de me mettre à dos l’équipe si je devais m’adresser directement aux parents à qui on a déjà dit d’écarter cette hypothèse. Je n’hésiterais cependant pas à le faire si je n’ai d’autre choix. Merci pour votre aide.
Bonjour Alice,
Je ne sais pas quel âge a l’enfant dont vous nous parlez mais n’avez vous pas la possibilité de tester discrètement ses aptitudes en lui soumettant des travaux d’un niveau supérieur à la classe qu’il fréquente et dans une matière pour laquelle il manifesterait de l’intérêt (maths ?). Cela aurait le mérite pour vous de pouvoir estimer ses capacités et pour lui de rendre sa journée plus intéressante.
Peut-être pourriez vous prendre votre collègue à son propre jeu et lui proposer de quantifier le retard intellectuel qu’il soupçonne ? Ce serait un moyen de faire passer des tests sans avoir l’air d’y toucher et d’obtenir un dignostic plus précis.
Sinon, effectivement, il reste la solution d’impliquer les parents et de les orienter vers un psychologue libéral qui fera le bilan lui-même.
Quoi qu’il en soit, si vous pensez à cette piste pour expliquer les difficultés de cet élève, il faut l’explorer jusqu’au bout pour la confirmer ou l’infirmer. Ce serait vraiment dommage pour cet enfant d’être passé à côté d’une détection ou d’une prise en compte adaptée. Cela engage son avenir à long terme.
Votre témoignage me donne également l’occasion de relativiser l’importance des grilles d’analyse subjectives et autres listes de caractéristiques. Elles ne sont qu’une indication. Il n’existe pas de profil type et tous les éléments qu’elles comportent ne se retrouvent pas nécessairement chez chaque enfant.
Parler tôt n’est un signe ni suffisant ni indispensable pour qualifier un enfant de précoce ou de surdoué. Il arrive fréquemment que ceux-ci parlent plus tard que les autres mais directement d’une manière élaborée et avec une richesse de langage incomparable. Ils sautent souvent l’étape du « parler bébé » mais sont capables de construire des phrases complexes dés avant l’entrée en maternelle. Par ailleurs, ce n’est pas parce qu’un enfant ne parle pas qu’il ne réfléchit pas. Notre fils cadet ne disait pas un mot à l’école, ni à sa maîtresse ni à ses camarades, jusqu’à ce qu’il entre au CP avant ses 5 ans sur les conseils de la psy libérale et de la psychologue scolaire. Au bout de 15 jours en CP, il discutait avec tout le monde, y trouvant sans doute plus son compte qu’avec des enfants moins matures que lui.
Bon courage et tenez nous au courant.
Bonjour, j’ai moi aussi 2 garçons précoces. L’ainé Quentin a 13 ans et a été diagnostiqué en fin de cm2. Ayant des doutes pour notre deuxième Hugo nous lui avons aussi fait passer les tests. Notre souci principal se porte sur Hugo en ce2 qui perturbe la classe, empêche les autres de travailler et de réfléchir en donnant les réponses. La maîtresse m’a dit qu’elle essayerait de lui faire faire des exercices de cm1. Nous ne savons pas si le saut d’une classe lui serait favorable, si il sera capable de suivre le programme. Ce n’est pas un enfant « scolaire » et il a besoin de focaliser l’attention de l’institutrice sur lui. Quelles solutions pour lui ?
Sandrine:
Bonjour, j’ai un enfant de 9 ans qui a des problèmes de socialisation à l’école depuis la petite école. Il savait lire et écrire en grande section, s’ennuyait profondémment en classe, genait les autres, en répondant souvent sans demander l’autorisation!
Il n’a jamais fournit d’effort car pour lui c’était facile, le problème est qu’il est rejeté par les autres enfants, « s’amuse « souvent seul, il est hyper sensible, toujours inquiet, a un besoin énorme d’amour et d’attention des autres, il n’est pas heureux, sauf à la maison.
Nous lui avons fait passer des tests qui démontre un QI au-dessus de lamoyenne, paradoxallement, il est désorganiser , il n’aime pas vraiment l’école et nous sommes très inquiet pour lui car il peut se retrouver en echec scolaire. Les deux institutrices savent qu’il est précoce mais que peuvent-elles fairent, il n’est pas tout seul en classe.
Nous l’avons mis à l’école privé cette année, mais les mêmes problèmes se présentent.
Connaissez-vous une école pour ce type d’enfant en region Rhône-Alpes, avez-vous pu trouver de l’aide, car c’est difficile et pour l’enfant et pour sa famille, on se sent démunis!
bonjour,
notre enfant a été détecté précoce l’année dernière et le fait de lui avoir fait sauter une classe a permis de le recanaliser à nouveau et il s’entend très bien avec les enfants de sa classe qui correspondent plus à sa maturité.
pourquoi ne pas demander à essayer la classe supérieure.
bon courage
Bonjour,
Notre fils est précoce, en CM2, et nous nous posons des questions quant à son passage au collège. Comme Sandrine, je suis à la recherche d’informations sur des associations et écoles autour de Lyon adaptées à ce type de profil. Nous sommes en effet assez démunis, et ne savons pas où obtenir des informations et des conseils.
Merci pour votre aide
bonjour,
notre fils est precoce, mes aussi dislexique et disorthographique, nous venons de le savoir a la rentree de 5 de cette annee. pour lui l ecole est un endroit , je pense pas adaptee pour lui, il en devient incorrecte. je me revois dans les explication de sandrine et moi aussi, j aimerai trouver une ecole adaptee autour de lyon
merci
Bonjour,
L’Atelier Graine de Curieux est né de la problématique des enfants précoces.
L’Atelier Graine de Curieux est un relais pédagogique pour les professionnels et les parents.
Des formations « Accompagner l’enfant intellectuellement précoce avec la pédagogie Montessori » sont proposées tout au long de l’année.
Le site: http://www.atelier-grainedecurieux.com
A bientôt !
Vanessa Toinet
Bonjour Mélanie,
cette dislexie et cette disorthographie sont-elles prises en charge par un orthophoniste? En tant qu’instit j’utilise la planète des alphas une méthode très ludique qui correspond à tous les types d’enfants (m^me des adultes) . Tu peux trouver les sites avec du matériel tout pret en tapant : des alphas dans mon cartable ou encore: la planète des alphas. C’est amusant, on se prend au jeu et on progresse très vite…
bonjour,
concernant le post de Mélie
1/sur l’idée que l’enfant ne s’ennuie pas en maternelle, c’est effectivement vite dit par expérience personnelle. Je rejoins l’avis d’Olivier et Emmanuelle et complète par mon expérience perso.
Nous avons du passer par le parcours du combattant dès la maternelle où Pierre, notre 3e, a commencé à régresser au niveau du langage au contact de ses camarades, puis démontrer des troubles du comportement pour faire face à l’ennui en classe. les diagnostics erronnés de plusieurs professionnels nous ont conduits à une conclusion en faveur de la dysphasie, avant de penser ce diagnostic écarté à une psychose pour enfin comprendre ce qui se tramait derrière tout ça. Il n’a pas supporté la pression scolaire qui le cantonnait à des exercices inadaptés à ses capacités, de ce fait, il compliquait tous les exercices et faisait faux. Or, à 2 ans 1/2, il était capable de démonter des objets mécaniques et les remonter avec la précision d’un horlogier… Lorsqu’on nous décrivait son comportement en classe, nous ne comprenions pas. tout comme la régression du langage. En fait, comme il ne fonctionnait pas comme les autres, il se retrouvait souvent à l’écart et a voulu se conformer à la norme. Les bébés parlent mal, il s’est mis à mal parler. Son agitation l’a meme conduit à une éviction de classe tous les aprems en 2e de maternelle qui l’a amené à une phobie scolaire. Il lui était notamment reproché de se mettre sur le meme plan que l’adulte d’égal à égal, avec pour nous une confrontation à notre éducation non violente qui passait pour du laxisme. Or, les arguments de ce petit bonhomme tenait la route mais argumenter avec un enfant à longueur de temps, cela ne se fait pas dans nos bonnes écoles de France.
Ce qui l’a sauvé : une psychothérapie qui nous a lentement permis de comprendre sa problématique, un psy qui n’a pas démordu qu’il n’était pas psychotique comme on nous le donnait au CMP. + la foi en notre enfant.
Actuellement, il est inscrit en CP suivi en centre thérapeutique deux jours par semaine et accepté pour suivre un niveau CE1 en français et CP en maths avec l’enseignement belge à distance. L’enseignement à distance français est incapable d’une telle flexibilité. Nous envisageons pour les années futures d’aller vivre en Belgique afin que ses spécificités puissent etre prises en compte par l’école.
L’intégration des orthophonistes (logopèdes) dans les écoles est un avantage non négligeable et le niveau est de bien meilleure qualité d’apres ce que j’en vois en tant qu’enseignante en cours de soutien des programmes français.
2/ Par ailleurs, le saut de classe qui ne sert à rien, je ne crois pas justement. c’est à cause des personnes qui se targuent d’avoir sauté et font les fines bouches que les institutions s’opposent au saut de classe en général.Il faut juste que le QE soit en adéquation avec le QI ce qui n’était peut-etre pas votre cas. Du coup, objection à mon saut de classe malgré le QI et pour mon fils quelques 23 ans plus tard meme chose…alors, merci de vous exprimer en votre nom personnel sans faire de généralités. Les formules sont trop lapidaires et desservent ceux que vous croyez aider. L’enfant doit etre en mesure de dire indépendamment de l’avis des parents s’il souhaite ou non un saut de classe.
L’ainé est un enfant précoce également mais qui n’a ressenti de décalage qu’à partir de la GS maternelle, pour autant aucun saut de classe de proposé. Il est « une richesse pour la classe » toutes les années depuis lors. On ne saurait en priver ses camarades. Une médaille du mérite est-elle prévue ? non, évidemment ! Il a été reconnu érudit mais son niveau en conjugaison ( c’est un génie des maths et un érudit en histoire géographie/sciences, pas du français ce qui déplait à nos chers instits ex-fac de lettres). On cherche une éventuelle dysorthographie…
Concernant le role des instits :
Il existe des instits ouverts et je suis heureuse d’en lire sur le forum (merci à Alice pour son post, les gens comme vous n’étant pas légions dans l’institution). Il est important de nourrir ces enfants, peu importe les blocages liés à nos institutions dans des classes d’age. Vous pouvez approfondir les notions, demander des exposés si l’enfant n’est pas timide. ça permet de se sentir utile à défaut d’etre reconnu. Pour avoir croisé la psy de RASED, je pense qu’elles ne sont pas forcément au faite et leurs objections ne sont que le reflet de la vision système. Il n’existe pas une mais des formes de précocité et c’est faire un grand pas en avant que de le comprendre.
Souvent, je constate que ceux qui sautent une classe y sont autorisés parce qu’ils sont profondément adaptés au système scolaire classique, hormis ceux qui le font par magouille car cela existe encore (histoires d’OGEC, contacts dans l’école…). La plupart font de belles études et puis décrochent des postes pas forcément brillantissimes parce qu’ils n’ont pas suffisamment de créativité.
Concernant le débat public/privé
je dirai (pour avoir enseigné à des enfants des deux types d’établissement) que dans l’ensemble la qualité des cours n’est pas toujours aussi bonne qu’on veut bien le croire dans le privé, mais les effectifs sont plus réduits ce qui permet à l’enseignant de mieux adapter le travail à l’enfant et mieux le connaitre (quel que soit son age).
Enfin, concernant les structures d’apprentissage
Certaines structures privées pour les troubles des apprentissages existent à Paris et à Marseille et font un travail remarquable pour aider à comprendre les mécanismes tant pour la douance que pour les troubles des apprentissages. Autant, ne pas s’en priver. S’eut été un bien moindre mal si nous avions pu les connaitre avant. (pour des raisons de publicité, je ne donnerai pas le nom de la structure, mais les mots clés peuvent aider à le retrouver).
amitiés à tous
La caractéristique d’un enfant précoce est bien souvent une grande angoisse, un manque de confiance en lui qui progressivement le marginalise par rapport au milieu scolaire.
S’en suivent des réaction soit d’échec scolaire, soit de réaction violente de l’enfant (fuite, crise,) qui sont ensuite traduite par l’éducation nationale comme des troubles du comportement, enfant psychotique, voir psychopathe….No comment
Il n’existe pas aujourd’hui dans l’éducation nationale de structure adapté a l’intégration de ces enfant et d’échec en échec, la solution administrative proposé est l’inscription en …MDPH. Et voila comment des enfant au QI trop important pour rentré dans le moule se retrouve handicapés (Vécu).
Les professeurs et chef d’établissement obnubilé par la peur du juridique, par leur réputation, refuse de s’en occupés, et préconise systématiquement un placement en ITEP, établissement totalement inadapté pour ce gendre d’enfants, mais qui ont l’avantage de ne pas se situé dans un établissement classique, et donc ne » ne plus embête personne »
A tous les parent aujourd’hui en souffrance, n’oubliez pas que la solution ne pourra venir que de vous. En aucun cas les assistantes sociales, éducateurs, et autre enseignants référent non les moyens et la volonté, voir la formation pour vous aidé, et surtout en aucun cas ils ne peuvent émettre de diagnostique !!
Protégé votre enfant faite vous aidé par un bon Pédopsy et n’aillez par peur de l’affrontement avec l’administration…l’école est obligatoire jusqu’a 16 ans…et beaucoup d’enfant se retrouve à la rue a 8, 9 10 ou 12 ans, sans que personne n’en parle.
Le CNED peut étre une solution a condition de ne pas oublier des activitées collective pour évité la désociabilisation.
Bon courage a tous, enfant et parents
Bonjour,
Mon fils ainé, agé de 15 ans et détecté précoce il y a 2 ans, n’a jamais eu de résultats scolaires brilliants. Jusqu’à présent, nous mettions cela sur le compte de son absence totale de travail à la maison et de motivation. Une moyenne de 12/13 le satisfaisait.
Cette année en seconde, il a des résultats scolaires en chute libre allant jusqu’au zéro… et pourtant il travaille tous les soirs. A le voir faire, nous pensons qu’il a du mal à passer de la phase d’apprentissage à la phase raisonnement (paragraphe argumenté, organisation des connaissances,…). Comment peux-t-on l’aider ?
Merci pour vos retours d’expérience
Anne
bjr, j’ai lu avec grand attention la plupart des mails ici postés. Mon fils va avoir 5 ans fin mars 2011. Il a une mémoire impressionnante, parle très bien, mais présente des difficultés en graphisme, n’arrive pas à se situer dans le « spatio ?? » En effet, le psy scolaire m’a préconisé un bilan psychomotricité. Il a été confirmé que si on lui demande de faire un rond ou un carré à un endroit précis, il se perd dans la feuille et vraiment, sans mauvaise volonté, n’y arrive pas. C’est un enfant qui se décourage vite, à s’en laisser tomber sur le sol physiquement (ce qui peut prêter à sourire, ça fait un peu trajédien, mais il ne le fait pas exprès en plus !). Il a des difficultés de contacts avec les mômes de sa moyenne section, disons qu’il cherche le contact mais tape sans raison. Le psy scolaire m’a dit que lorsque ces soucis de graphisme se résolveront, cela ira mieux, que c’est parce qu’il ne maîtrise pas son corp et ses mouvements, n’a pas pris conscience de son corp, qu’il est ainsi, car il est frustré de ne pas y arriver. C’est le cas effectivment. Bref, cela ne me dit pas si c’est un signe ou non de précocité. La parole et le mental ont largement pris le dessus sur l’écrit. Parfois, lorsque sa maîtresse est absente pour une raison ou une autre, il va chez les grands et j’ai l’impression qu’il s’y sent mieux. Mais bon, ceci on le retrouve chez bcp d’enfants attirés par les plus grands. J’attend le bilan de la psychomotricienne ! J’appréhende un peu.
bonjour, mon 3eme a été détecté précoce dès le 1er trimestre de sa PS grâce à la vigilence d’une maîtresse extra. Il est donc passé en MS 2 mois après la rentrée. Il est de février, ça c’est donc bien passé. Aujourd’hui il est en CP à 5 ans, mais il sait lire depuis cet été (il a apprit tout seul). Hier, sa maitresse m’a convoqué pour me dire qu’en janvier, il fara du travail de ce1 car il s’ennuie et qu’il faut le faire entrer en ce2 l’année prochaine. soit 2 ans d’avance. Il n’a aucun probleme de comportement ni de sociabilisation, il est à l’aise dans ses baskets mais dit bien qu’il s’ennuie. Je remercie les 2 instits qui se sont vraiment bien occupé de lui. Mais 2 ans d’avance ça m’inquiéte et je ne sais pas quelle désicion prendre. votre avis m’interesse.
Bonjour,
Je suis actuellement en train de faire un mémoire de recherche autour de la précocité intellectuelle qui serait axé sur l’école maternelle. Si vous êtes enseignant d’école maternelle, ou si vous êtes parent d’un EIP qui a mal ou bien vécu ses années de maternelle ou si vous êtes vous-même précoce et que vous avez un souvenir précis de vos années de maternelle, merci de me contacter à l’adresse mail suivante: marelinic33@free.fr en précisant bien dans le sujet du mail « mémoire de recherche précocité ». Cordialement
mon fils de 11 ans aété diagnostiqué enfant precoce lors d’une HP pour phobie scolaire. aujourd’hui en 6e, toujours du mal a aller en cours, ne travaille presque pas alors que tres bonnes notes en primaire. conscient de sa ‘difference’ se sent rejeté par ses camarades. ne se sent bien qu’a la maison. il a vu plusieurs psys mais ca n’a jamais fonctionné. divorcée, je l’eleve seule, son pere ne le comprend pas et se désinteresse de lui ce qu’il vit comme un abandon. tres collé a moi j’ai peur qu’il s’enfonce. je ne sais plus comment l’aider.
A la maman de Richard,
Un peu dans la même angoisse, mon fils a eu un début difficile depuis l’entrée en 6eme en sept. 2010.
Phobie, crises de nerfs en classe, maux de ventre, refus de travailler alors qu’il adore apprendre et qu’il a toujours bien travaillé, sans être tête de classe non plus.
En grand décalage affectif/intellect, il suit un programme avec un Psy spécialisé EIP et cela nous aide beaucoup, nous vivons aussi seuls lui et moi, il voit son papa chaque w-e et ils s’appellent presque tous les soirs.
Donc si vous voulez on peut en reparler ensemble ou contactez une association type Anpeip.
Sandrine
Mon fils à sauté le CE1 . IL a toujours eu de très bons résultats par la suite sans trop faire d’efforts car il a une très bonne mémoire .
IL s’adapte facilement aux autres à chaque fois.
Là il est en 5ème, n’a plus que 14 au premier trimestre et le deuxième risque d’etre encore pire (13)…Il fait ses devoirs mais le strict minimum.
Je ne sais pas trop quoi faire…
Bonsoir à tous,
je compatis ayant moi-même un enfant précoce.
Nous habitions dans l’Est de la France et malgré toutes nos recherches nous n’avons pas pu trouver une école primaire adaptée.
Coup de chance, nous sommes tombés un jour sur le site d’une petite école rurale à Carbay, dans le Maine et Loire.
Après de nombreux échanges avec le Directeur, une visite sur les lieux, un premier contact pour l’enfant, nous avons opté pour un déménagement dans les règles.
C’est un changement radical mais après 1 mois à peine de scolarité, quel changement dans le comportement de notre fils!
Maintenant cela fait plus d’un trimestre dans cette classe unique avec peu d’élèves, un bon suivi pédagogique et quel encadrement!…
Ce petit village de Carbay, en dehors de son aspect bucolique, est situé à un carrefour de grandes villes: Nantes, Rennes, Angers, Laval et tout près de petites villes comme Chateaubriant et Pouancé qui au niveau culturel, complètent parfaitement ce programme scolaire.
Sachant les grandes difficultés et les souffrances des parents et des enfants EIP, nous répondrons à toutes vos questions concernant cette école et le bénéfice que nous en avons retiré.
Je lis tous vos courriels depuis une heure avec beaucoup d’avidité. Ma première fille de 5 ans et demi a été diagnostiqué précoce au debut de l’hiver. Elle est en GS mais en classe mixte (PS à CP). Jusqu’ici il n’y a pas eu de pb. Elle fait de la gym toutes les semaines pour se défouler. Elle sait lire depuis trois mois. Un passage en CP a été préconisé par la psy libérale mais l’enseignante s’y refuse. On a donc décidé un changement d’école pour la prochaine rentrée. La directrice nous a écouté et même si un saut n’est pas envisagé, une adaptation des enseignements semble possible au moins dans un premier temps.
Ce qui m’inquiète aujourd’hui c’est que ma fille se dit timide, refuse de chanter devant sa classe qu’elle connait depuis 3 ans et alors qu’elle a une très bone mémoire. Elle invoque la peur de ne pas savoir. Je me demande comment je peux l’aider à accepter la possibilité de se tromper et éventuellement surmonter sa timidité (je « souffre » également de ce trait de caractère).
Suis psychanalyste à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard et ai, actuellement, en thérapie psychanalytique de soutien trois enfants et adolescents précoces (11, 13 et 16 ans, garçons) + le père d’un ado précoce, en prise en charge individuelle et en face à face.
Afin d’aider à mieux appréhender ce qu’il en est de la précocité, nous venons de former un petit groupe composé de deux médecins homéopathes, une orthophoniste et deux psychanalystes qui se sentent concernés par cette question.
Nous allons nous réunir trés prochainement pour échanger à ce sujet, peut-être aprés avoir lu les deux bouquins d’Alice Miller sur le sujet.
Serai ravi de susciter des réactions de personnes snesibilisées, sous cet angle là, celui de la psychanalyse et les accueillent bien volontiers via ce site et ce forum, si c’est possible.
Bonjour,
Si cela peut aider quelqu’un, je reçois beaucoup d’enfants souffrant entre autre de problèmes divers dont phobie scolaire.
N’hésitez pas à voir un sophrologue dans votre région qui pourra recevoir et aider votre enfant.
Cordialement à tous et toutes.
Françoise Beasse
bonjour ma fille a 9 ans et a fait un test de précocité il y a peu, elle a de grosses angoisses et ne veut plus aller a l’école. Elle parle même de la mort cela me fait peur. Je cherche de l’aide pour qu’elle aille mieux … merci d’avance
Bonjour mag,
Je viens de voir votre message et il résume pas mal ma situation avec ma fille de 8 ANS. A part qu’aujourd’hui elle refuse toute autorité de ma part. Nous sommes toutes les deux trés triste et moi a bout ne sachant pas comment gerer ce mal etre.
Pouvez vous me dire ce que vous avez fait SVP en sachant que ma fille aussi est précoce (test) par contre immature sur un point affectif.
Merci d’avance pour toutes réponses.
Cordialement.
Bonjour Mag,
Les angoisses de votre fille viennent-elles du passage du test ou sont-elles antérieures ? Il est très important pour les enfants précoces que les choses leur soient bien expliquées, càd ce que veut dire la précocité, qu’il est normal qu’ils se sentent en décalage par rapport aux autres enfants sur certains points mais que ce ne sont pas non plus des « extraterrestres », de les rassurer quant à leur éventuelles inquiétudes qui proviennent d’une plus grande capacité de perception des émotions, des tensions, de leur environnement…
Bonjour,
Ma fille de 11 ans, élève de 6ème vient d’être formellement identifiée comme précoce (même si l’entourage le sentait bien depuis toujours, les tests n’ont êté faits que très récemment).
Son QIT est invalide en raison de la grande différence entre les indices allant de 125 en IVT à 150 en IVC (moyenne estimée à 147). Elle s’ennuie énormément à l’école tout en ayant (pour le moment..) d’excellents résultats dans toutes les matières.
Comment aborder les choses avec l’école? Est-il trop tard pour envisager un saut de classe? Un enrichissement serait peut-être plus approprié mais comment l’aborder?
Merci d’avance pour votre aide.
Sophie.
Bonjour Sophie,
En général lorsque ces enfants ont de trop grandes facilités, il peut se produire un décrochage vers le 5ème ou la 4ème, lié au fait que les réponses semblent évidentes et par conséquent les méthodes de travail ne sont pas ou mal acquises. Pour votre fille, il est pratiquement sûr qu’une adaptation sera nécessaire, ne serait-ce que pour pallier à l’ennui, la solution ildéale étant l’enrichissement ou l’approfondissement, mais ceci dépend des possibilités de l’école.
Le psychologue vous a t-il conseillée ?
Sinon, le plus simple est peut être de demander à voir les professeurs de votre fille et de leur exposer le problème en toute humilité, en leur demandant conseil. Souvent cela se passe mieux lorsque l’équipe pédagogique est mise à contribution. D’autant plus que les résultats de votre fille sont bons, donc vous devriez pouvoir expliquer assez facilement qu’elle s’ennuie.
Bonjour Françoise,
Merci pour votre réponse.
La psycologues pense qu’un saut de classe pourrait être une bonne approche en complétant les cours d’ici à la fin de l’année (en particulier le latin qui intéresse beaucoup ma fille) pour préparer une entrée éventuelle en 4ème à la rentrée.
Les professeurs sont tout à fait conscients de l’ennui de ma fille. Ils l’ont tous évoqué lors de la réunion parents professeurs et c’est l’une des raisons qui nous a poussé à faire enfin un bilan.
Je compte en effet en parler avec eux mais j’avoue ne pas vraiment savoir par quel biais faire cette démarche (via le professeur principal, la CPE,…). Avez-vous des conseils à partager?
Sophie.
Bonsoir Sophie,
Je suppose, mais ne sais pas vraiment en réalité car souvent la démarche est faite au primaire voire en maternelle (ce qui fut notre cas), qu’il faut passer par le professeur principal, qui connait votre fille et ses soucis, et en profiter pour obtenir rapidement un aménagement afin que votre fille puisse en profiter le plus tôt possible et bénéficie encore de quelques mois pour se mettre à niveau.
Je vous souhaite bonne chance dans vos démarches, et beaucoup de réussite à votre fille. N’hésitez pas à nous en dire plus quand vous serez fixée, cela nous servira et servira à nos futurs lecteurs pareillement concernés.
Bonne soirée.
bonjour !!je post car je ne sais plus comment faire !!ma fille a eu 6 ans hier !!!depuis sa première rentrée scolaire en petite section elle a toujours été très sage et posé!!! au bout de trois semaine la maitresse nous à dit qu’elle était en avance pour son âge et qu’un passage en moyenne section serait idéal!!nous nous savions déja sa précocité language clair etc… bref lannée est passée. la rentrée d’après idem ,elle a changé d’école (mutation) et au bout d’un mois même discours ,on nous à dit qu’il fallait la passé en grande section car sinon elle allait s’ennuyer !!nous avons donpris rdv chez un spy donné par l’école et fait des test !!!le spy nous à clairement dit et ecrit que’elle avait un qi de 128 bien que celle ci est pleurer en début de stress!!qu’elle avait un lexique et une comprehention bien au dessus de la normale !!nous avons donc demander le passage en grande section!!refus de la directrice car soi disant la maitresse à changer !!en mars ma fille c’est mis à avoir des crises de maux de ventre dés le matin !!!nous avons été voir le medecin et après pleins d’examens il en a conclu qu’elle se mettait à faire des crises d’angoisse à 5ans !bref elle s’ennuyais tellement qu’en avril j ‘ai décidé de la retirer de l’école !!suite à un autre déménagement elle change d’école donc la troisieme ,je réexplique et là la maitresse me dit je vais voir !!!!bien qu’elle s’est vite rendu compte de la précocité de la puce elle m’a dit apres le mois de décembre qu’elle ne pouvait pas s’occupper d’enfant en grande section en difficulté de cp idem et de ma fille en avance !!bref un mur ou ma fille est resté à être pour moi en garderie !!elle vient de changer encore d’école rentré en cp!!je donne les test explique le cursus et explique qu’elle c’est lire ecrire compter faire les additions soustractions le pluriel feminin etc…. elle me dit ok je test et vous dit et là hier douche froide bien que ma fille fasse ces devoirs hiper facile en trois minutes elle estime qu’elle est bien dans sa classe et que même si elle c’est déja le cp elle ne veut pas faire de béttises !!!!elle m’a oser e dire que si elle avait été l’année derniere en cp elle l’aurrait mis en ce1 mais là elle écrit soi-disant pas assez vite et elle est soi disant encore petite fille !!!!!je suis folle de rage ,ma fille lit couramant toute seule c’est tous le sytème solaire ,l’histoire ,le corps humain qu’elle apprends toute seule et là j’ai l’impretion qu’elle vas encore rester un an en creche !!tous les soirs c’est ma puce qui me demande de lui expliquer des choses sur tous!!!comment faire la maitresse me dit que justement vue que ma fille à peur de l’echec elle ne veut pas la braquer !!!je ne sais ver qui me tourner !!!
Bonjour,
Je suis un peu décalée par rapport à vous, j’ai effectivement un fils diagnostiqué précoce à l’âge de 5 ans, mais qui a aujourd’hui 16 ans. Il est en terminale S, c’est un élève excellent (il apresque 15 de moyenne générale dans un lycée privé très strict!!). Tout cela pour vous dire que la fin en vaut très souvent les moyens, armez-vous de courage, de patience, d’écoute et de beaucoup d’attention. Finalement c’est un véritable bonheur, car ce sont des enfants curieux, qui s’interrogent sur tout avec qui l’on peut discuter et finalement je me rends compte qu’en ce qui me concerne je n’ai pas à géréer de crise d’adolescence. On peut parler – on impose aussi parfois, mais on peut toujours expliquer pourquoi – Donc bon courage à tous et joyeux Noêl
Bonjour,
J’ai fait tester mon fils de 10 ans (cm2) à la demande (répétée) de ses enseignantes, en raisons de ses difficultés scolaires; comme il vit très mal ses échecs, qu’il se trouve « nul » et pense qu’il n’y arrivera jamais (il doute de lui depuis la GS et voulait redoubler son cm2!), que de plus il a du mal à s’intégrer aux autres, je me suis dit qu’il était temps. Comme il était d’accord (ça n’a pas toujours été le cas), j’ai sauté sur l’occasion pour l’emmener chez une psy spécialisée dans les troubles des apprentissages scolaires. Les tests ont révélés sa précocité; malgré son manque d’intérêt pour certaines »épreuves » qui du coup n’ont pas été validées, d’après elle il approcherait un QI de 148… Je tombe des nues! C’est un grand bébé, il est très rêveur, lit peu et n’aime pas l’école. Il n’a pas l’air d’avoir de centres d’intérêts particuliers, et finalement , il ne correspond pas du tout ( je trouve…?) à l’idée qu’on se fait d’un enfant précoce ou surdoué… La psy conclut son bilan en écrivant qu’il a « tous les atouts pour réaliser un brillant parcours scolaire et personnel ». Que faire de cela? Comment puis-je l’aider à prendre confiance en lui, utiliser ses « atouts » et se « révéler »? Je n’en ai aucune idée et je me sens très, très démunie!!! Qui pourrait m’aider? Me conseiller des ouvrages? Parce que néanmoins, il reste, à l’heure d’aujourd’hui, en difficulté scolaire…
Bonjour nadine,
Je n ai pas trop de leçon a te donner car je suis aussi demuni que toi face à ma fille de 8 ans qui elle aussi a 148.
Par contre elle a le meme probleme elle se sent inferieur à tout le monde,nul pas belle…..Alors qu elle a tout pour elle.
Pour ma par j ai arrété de lire les livres car je pense que chaque enfants meme précoces ne peuvent pas rentrer parfaitement dans un moule.
Donc j’ai décidé de regler les problemes les un aprés les autre. Le plus important pour moi a été son mal etre.
Pour lui donner de l’assurance car trés timide en plus je l ai inscrite dans une troupe de theatre (cela a été tres benefique) car les ages sont mélangé. Je t’assure c’est super.
Maintenant j essai de regler sont manque d’investissement et son « non » a l’autorité parentale.
Pour cela d’apres tout les livres et emissions il en ressort comme point commun que les enfants précoces ont tous un mal etre car ils se sentent differents.Ce qui leur donne une grande souffrance. Et la a part leur expliquer que ton fils n’est pas differents et qu il a juste des facilités il est tout a fait normal. Pour ma fille j’ai pris l’exemple de la poesie ou elle a eu 19 et sa copine a eu 20.Donc elle n’est pas differente mais juste que sa copine a mis 3 jours pour l’apprendre et qu elle en une soirée elle l ‘a connaissé. J’essaie au maximum de relativiser et joue sur le fait qu elle a de la chance car grace a cela il lui reste du temps pour elle.( jouer,regarde la tele).
Pour le moment je suis assez contente du resultat, mais je pense la faire suivre par un comportementaliste suite au conseil de la personne qui lui a fait le test.
Je sais pas si cela pourra t aider mais je te souhaite bon courage. N’hesite pas si besoin. Meme moi je suis preneuse de tout conseil.
Bonjour Nadine,
nous sommes dans un cas très similaire au vôtre : notre fils ainé a dix ans, il est en cm2, il a passé des tests cet été et comme le vôtre, des résultats très hétérogènes mais un profil indéniable d’enfant précoce.
Notre parcours est par contre un peu différent (je dis notre parcours, car finalement, nous les parents sommes réellement happés par ces situations !) : les enseignants nous ont toujours dit qu’il pouvait certainement faire mieux scolairement s’il y mettait de la bonne volonté, vu que ses résultats ont toujours été en dent de scie, soit bon, soit carrément nul, mais jamais il n’a été question de précocité de leur point de vue. En fait, il était très peu intégré à l’école (pas d’amis) et cela a empiré au CE1, plutôt bébé dans son comportement, rêveur et dans son monde à lui, détestait l’école et refusait de travailler à la maison : les « je n’y comprends rien, je suis suis nul », ont toujours accompagné les devoirs, qui pouvaient prendre des heures puisqu’au lieu d’écouter nos explications il s’amusait à faire des exercices de gymnastique accroché à son lit en hauteur (bonjour les crises de nerf à la maison …). Nous avons commencé, vers la fin du CE2, une thérapie chez un psychologue, car la tension était terrible à la maison et à l’école : c’était des lignes de punition données par la maitresse presque tous les soirs, car elle ne supportait plus son comportement (elle croyait qu’il la provoquait), des disputes et punitions à la maison, car il était sans cesse en opposition sur tout, et on voyait bien qu’il était malheureux mais on ne savait plus quoi faire. Pendant 1 an il a donc vu un psychologue et cela nous a tous fait énormément de bien : on ne savait pas encore d’où venaient tous ces problèmes, mais au quotidien cela se passait beaucoup mieux … sauf dès que cela touchait l’école. Finalement, c’est nous les parents, en lisant des livres (sur les difficultés d’apprentissages scolaires), qui avons vu que toute cette agitation pouvait venir soit d’un problème d’attention, soit dans certains cas d’une précocité. Nous avons donc fait faire les 2 tests (troubles de l’attention, et précocité). Et depuis que nous avons les résultats (aucun trouble de l’attention mais précocité), et que nous en avons discuté avec notre fils, tout n’est pas arrangé, mais par contre, une amélioration nette depuis la rentrée ! On n’en revient pas de ce changement : notre fils a compris ce qui lui arrivait; alors bien sûr, c’est toujours difficile de rester concentré à l’école, les heures sont longues; mais comme il sait d’où ça vient, qu’il sait qu’il n’est pas « idiot » ou plus bête que les autres, il accepte de faire des efforts et ses résultats sont bien meilleurs : c’est le cercle vertueux. Et avec cette confiance retrouvée, petit à petit il s’est fait un cercle de copains. De notre côté, sachant que l’école n’est tout de même pas sa tasse de thé, on essaie de faire des sorties qui puissent l’intéresser, pas trop longues en temps, ou on essaie de lui faire approfondir les choses qu’il aime (que ce soit une série de BD ou une activité qui lui plaise), pour qu’il retrouve le goût de l’effort et des choses qu’on termine.
Je sais que nous sommes tous différents, et qu’il n’y a pas de recette miracle, mais peut-être quelques séances avec un psychologue ou un pédopsychiatre pourraient aider votre fils à reprendre confiance en lui, car souvent un regard extérieur est perçu différemment que l’avis des parents ou des proches; et puis ces enfants, tous bébés qu’ils paraissent, se font beaucoup de soucis, et parfois pour ne pas nous inquiéter taisent des choses qui les tracassent et les empêchent de vivre sereinement leur vie d’enfant et d’écolier.
De notre côté, nous sommes heureux d’avoir entrepris toutes ces démarches, et aujourd’hui notre fils va mieux; tout n’est pas parfait mais il est heureux et cela se voit; aucun suivi n’est nécessaire depuis la rentrée de septembre … mais nous restons attentifs à ses difficultés.
Bonjour,
Je commente cet article pour apporter mon propre témoignage, en espérant qu’il puisse aider des gens.
J’ai 13 ans et je suis diagnostiqué comme un enfant à haut potentiel (152 de QI) depuis mes 8 ans, je crois. En fait, tout le monde s’en ai douté depuis que j’ai appris à lire de moi même, en cachette de peur que cela ne m’écarte des autres, en moyenne section (sur des bouteilles de vin !). Malgré l’encouragement de mes instituteurs, j’ai refusé longtemps de sauter une classe. J’ai déménager de Paris à Brussels en début de CP, et me retrouver dans le Lycée Francais de Brussels, un endroit où l’on rencontre des gens d’horizons et de pays très divers, m’a permis de me sentir bien dans mon environnement et de m’épanouir intellectuellement. Malheureusement, même si elle était plus accueillante qu’ailleurs, l’école restait un enfer. Simulations de maladies pour éviter les cours, etc… tout y est passé. J’ai été diagnostiqué précoces en Belgique. L’annonce un peu brutale d’une psychologue a fait que mon état s’est plutôt empiré. J’ai ensuite déménagé à Lyon, ou je suis arrivé dans un milieu assez hostile, un école ou l’on recevait peu de nouveaux, au contraire du Lycée Francais, et ou ma différence d’EIP j’ajoute à cela. J’ai tenu plu ou moins le cap durant 3 mois, puis n’arrivant vraiment pas à m’intégrer dans ma classe, je suis passé au niveau supérieur après un refus scolaire de 3 jours durant lesquels j’ai été absent. Je suis donc passé en CM2. Je dois dire que j’y ai été plutôt mal accueilli. Le premier de la classe était assez énervé de ce nouveau venu, qui compromettait sa place, et il me l’a fait savoir assez durement. Cette première année à Lyon s’est donc assez mal passée. Les deux premières années de collège se sont faites dans un climat s’améliorant de mois en mois. Je gardais des résultats excellents, et m’intégrait plutôt bien dans ma classe.
La catastrophe est survenue au début de la 4eme. Après des vacances assez ennuyeuses et une colonie de vacances longue et déserte socialement, je n’ai pas réussi à retourner en cours au bout d’un mois. Ma phobie scolaire s’est transformée en dépression, et je suis resté à la maison durant 5mois. Grâce à un suivi psychologique soutenu qui m’a beaucoup aidé et une équipe pédagogique très compréhensive, j’ai réussi après ces longs mois à reprendre progressivement les cours. Quelques absences de temps en temps, mais le reste de l’année s’est plutôt bien passé. Aujourd’hui je suis en 3ème, et j’ai compris quelle était ma manière de fonctionner. Je tire pleinement part de mes capacités pour travailler le moins possible et obtenir des résultats au dessus de 15. En réalité, je bosse même très peu (30minutes par semaine).
J’aimerai aussi parler de choses moins factuelles et moins scolaires, sur mon fonctionnement intellectuel et l’analyse que j’en fait. Une des choses qui ma permis de tenir le cap toutes ces années, c’est la soif d’apprendre et mes passions. Dès 3 ans (je crois), je me passionnais pour les émissions de Fred et Jamy « C’est pas Sorcier », et dressait tout les soir pour mes parents un compte rendu détaillé du sujet. J’achetais des livre documentaires à la chaine et les dévorais. Cette soif d’apprendre se transformait (non, se transformE !) en passion. Beaucoup de gens de comprenaient pas pourquoi la mythologie qui avait l’air ma passion de toujours au vu de mes connaissances, n’était que quelque chose que j’aivais vu à la télé la veille au soir et que je m’était empressé d’approfondir sur internet. Aujourd’hui, j’arrive de mieux en mieux à stabiliser cela car ces passions deviennent un gouffre autant mental que financier. Chacune m’obsède, je ne vis que pour cela, mais une semaine plus tard, quand j’ai fait le tour des connaissance à ma disposition, je passes à autre chose.
J’aimerai aussi vous faire part de mes réflexions personnelles à propos du surdouement. Elles ne sont que des suppositions basées sur mon fonctionnement et celui de ma sœur (précoce elle aussi). Après avoir vu le cerveau d’Hugo (cette émission a fait beaucoup de bruit, regardez la si vous ne l’avez pas vu, elle est sur le thème du syndrome d’Asperger.) moi et ma sœur avons remarqué plusieurs similitudes entre surdouement et autisme asperger : Pensée en réseau et rapide, mal être social. À partir de ces observations, j’en ai conclu que le surdouement serait un trait similaire au syndrome d’asperger mais à bien moindre échelle. Je dispose d’une intelligence sociale, qui me permet de savoir combien de temps et comment serrer la main de quelqu’un, ou le regarder. par contre, je remarque que des réflexes sociaux me manquent. Je sais quoi faire dans chaque situation, mais n’y penses pas, ne le met pas en œuvre. Mon intelligence sociale normale me permet de savoir, mais mon manque de réflexes m’empêche de mettre en œuvre. D’un point de vue scientifique, je penses que mon cerveau est plus équilibré que celui d’une personne atteinte du syndrome d’Asperger : Mes capacités de raisonnement sont plus proche de la normales, moins exagérées. Par contre, mon intelligence sociale est beaucoup plus développée que celle d’un autiste Asperger. En revanche, mes réflexes sont moindres que ceux d’une personne « normale » (remarquez les guillements, je ne sous entends pas que les surdouées et les autistes Asperger ni qui que ce soit d’autre ne soit pas normal).
Voilà voilà. Chaque personne est unique, ce que je dis vaut pour moi mais je ne sais pas si elle vaut pour quelqu’un d’autre. J’espère que j’aurais aidé des gens, ou éclairé au moins.
Je vous souhaite une bonne soirée et tout mes vœux de bonne année,
Harold
Bonjour, je m’appelle Anton et je suis précoce avec un QI de 148, j’ai sauté la classe de CP et je répond a toutes les caractéristiques de l’enfant précoce (savoir lire avant les autres,facilités, beaucoup de questionnements étant petit sur la mort et la fin de l’existence…). Je demande de l’aide car actuellement en troisième,j’ai de très bon résultats mais de sérieux problèmes avec des professeurs, je refuse complètement de travailler, c’est plus fort que moi, impossible de se concentrer.Je m’inquiète donc pour mon avenir que je voulais très prometteur, je choisissais une voie royale mais ma mère qui s’inquiète de mon travail pense que devrais faire un apprentissage et encore elle me dit que ce serait trop lourd pour moi bref je vous demande conseil.
Merci beaucoup Harold pour ce témoignage !!! Cela m’apporte beaucoup !
Bonjour,
J’ai lu attentivement tous vos messages, et je me reconnais dans certains d’entre eux.
En effet, je suis certaine d’être EIP, mais je ne suis pas déclarée.
Voici mon histoire:
Je suis l’aînée, j’ai 13 ans, je nai malheureusement pas sauté de classe, donc je suis en 4e et j’ai deux sœurs, une de 10 ans, qui est dys, et une de 5 ans, qui, je trouve, prend le même chemin que moi.
Des la maternelle, je me suis sentie décalée par rapport aux autres, cela sans aller plus loin.´A 4-5 ans, j’ai appris à lire seule, mais je ne l’ai dit à personne, je crois que moi même je n’osais pas m’en convaincre.
Je savais aussi calculer, ça me paraissait simple, et personne ne me l’avait appris. En CP, je n’ai pas du tout travaillé et obtenu des résultats brillants. Seulement notre maîtresse était enceinte, et nous n’avions pas de remplaçant fixe, du coup, nous avions des remplaçants qui changeaient en moyenne chaque semaine, et qui ne sont donc pas aperçus de mon problème. (Et je pense que j’aurais pu être détectée à ce moment là) je m’ennuyais déjà, et je jouais avec des CM2. en CE1, je m’intéressais aux sciences, j’avais déjà lu tous les Harry Potter, cyrano de bergerac, et d’autres livres. Je lisais aussi les « club des cinq », les bibliothèques roses et vertes, dont des livres « a partir de 10 ans ». Je me suis ennuyée, mais j’aimais une amie en difficulté, ma maîtresse a été formidable sur ce coup là, ça nous a été profitables à toutes les deux. En CE2, j’ai déménagé en cours d’année, et dans la nouvelle école, j’étais au fond, et je passais mon temps a dessiner (le prof ne venait jamais jusque là). Je me suis fait quelques amis, mais seulement 1 ou 2 de mon âge.
A partir du CM1, j’ai vraiment commencé à me désintéresser des cours. J’écoutais seulement quand j’en avais envie, c’est a dire très rarement, je ne faisais presque pas mes devoirs (depuis le CE1 ma mère me laissait les faire seule, j’avais de bons résultats et elle devait aider ma sœur), j’avais toujours d’aussi bons résultats. Je commençais a souffrir du décalage, étant donné que j’arrivais dans les plus grands de l’école, donc personne de plus âgé qui me correspondrait. Je pense que j’ai renié mes capacités toute mon enfance, certes j’avais de bons résultats, mais depuis le CE2, pour me faire des amis, je mentais aux autres, et même a moi même. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais différente, alors, dans ma nouvelle école, je voulais avoir des amis, et j’ai compris qu’il fallait que je devienne comme les autres. En cm2, je me suis installée dans le groupe, mais j’ai vite déchanté, mes « amis » m’ennuyaient, n’avaient pas les mêmes centres d’intérêt que moi, et j’ai recommencé à me renfermer, comme étant petite.
En 6e, je n’ai plus que jamais rien travaillé, et j’ai terminé l’année avec une moyenne générale de 17,5. J’avais des amis, souvent plus âgés que moi, et j’ai rencontré ma meilleure amie. La première « vraie » meilleure amie, qui l’est toujours aujourd’hui. Ça a été une année passée très vite, mais les profs me trouvaient distraite en cours, me disaient que je n’étais pas attentive, et ils avaient raison. Je suis dans un très bon collège, apparemment…
En 5e cela s’est gâté. Je me suis retrouvée seule dans une classe ou je n’avais pas d’amis, ceux de ma classe ne me comprenaient pas, ils me détestaient, alors que je ne leur avait rien fait. J’ai été harcelée, physiquement et moralement, et je suis tombée en dépression. Le psy qui me suivait depuis le ce2 ne m’a pas aidé (il ne m’a JAMAIS réellement aidée…) je me suis scarifiée, et j’ai même pensé au pire. Je m’en voulais, et je me sentais coupable. J’ai passé la pire année de la vie.
En 4ème, relationnellement, cela se passe plutôt bien dans ma classe, je suis assez acceptée. Mais mes amis de 6e commencent a partir, ceux qui étaient en 3ème ou 4ème ne sont plus là, ma meilleure amie et moi sommes séparées par nos emplois du temps, et la meilleure amie que j’ai dans ma classe est hospitalisée depuis déjà plusieurs semaines. Je m’ennuie plus que jamais en cours, et j’ai largement le niveau brevet (vérifié dans plusieurs matières) et toujours 18 de moyenne générale. Je travaille « sérieusement » je fais tous mes devoirs, mais c’est souvent fait très vite, je passe rarement plus d’un quart d’heure sur mes devoirs. Je ne supporte plus cette pression, je déprime, je ne veux plus aller au collège, je pleure tous les soirs, et ça me gâche la vie. Le matin j’ai la boule au ventre, je n’ai même plus faim au petit déjeuner. Je ne dors presque plus, et je consigne tout dans mon journal intime dont je suis la seule a connaître l’existence. Je trouve les gens de ma classe très gamins, limite on se croirait dans une classe de maternelle. On passe un temps fou a répondre a des questions idiotes (aujourd’hui encore, en contrôle, 6 fois la même question, et certains qui demandent ce que veut dire respectivement, ou réclamer…) ou pour de la discipline. Je me pose beaucoup de questions. Ma PP dit que la solution aurait été de sauter une classe au primaire, or cela n’a pas été fait. La solution maintenant, c’est d’entrer dans un bon lycée, seulement c’est dans un an et demi, et d’ici la je ne tiendrai pas. J’envisage un saut de 3ème, je me suis renseignée et je sais que c’est possible, je sais que cela me serait bénéfique, et j’en ai envié, seulement personne ne m’aide à réaliser mon souhait. On est déjà au troisième trimestre, et rien n’est encore fait. J’en ai vraiment envie, mais je ne sais pas quelles démarches suivre. Pourriez vous m’aider?
Merci d’avance.
Laura
Bonjour,
Je vous comprends et il est difficile de gérer tout ceci seule. En avez-vous parlé avec vos parents, sont-ils au courant de ce que vous ressentez et de votre malaise ?
Il me semble qu’il faudrait provoquer une réunion entre vos professeurs (votre professeur principal qui semble être au courant), et vos parents et vous pour bien expliquer les choses et réfléchir ensemble à l’opportunité de sauter la classe de troisième ou de trouver éventuellement une solution transitoire. Pensez-vous que cela soit possible ?
Merci beaucoup de m’avoir lue. J’ai un RDV avec la principale du collège mardi, qui est au courant. Mes parents sont le savent depuis bien longtemps, et je passerai peut être bientôt des tests. Un que j’ai fait sur internet me donne 146, mais je préfère attendre le vrai pour être fixée (je sais pas si c’est fiable…) apparemment tous mes profs ont a présent été mis au courant, et je vais discuter de tout ça avec la principale mardi, qui ma dit qu’il était possible d’envisager ça, a voir aussi avec le lycée du coup…
Bonjour Laura,
Je vous souhaite vraiment de trouver la meilleure solution pour vous.
Concernant les tests, les tests en ligne peuvent vous donner une indication, mais les seuls test fiables sont ceux faits auprès d’un psychologue, spécialiste de la précocité de préférence. Outre le résultat, ces tests vous permettront de mieux vous connaître, et de comprendre pourquoi vous vous sentez parfois incomprise ou différente des autres, pour faire de cette différence une force.
Bonjour
Merci de m’avoir répondu, ça fait plaisir 🙂
Je suis allée parler à la principale aujourd’hui, je devrais rencontrer la COP et le médecin scolaire. Elle dit que le saut sera impossible, et m’a parlé d’un lycée qui propose un bac en espagnol. Je n’en vois pas trop l’intérêt, surtout que ce lycée n’a pas de très bons résultats, je préfère encore entrer a Descartes puisqu’ils prennent sur dossier et ont de très bons résultats. Surtout que les langues ne me seront pas utiles dans la filière que je veux suivre. Qu’en pensez-vous?
Bonsoir Laura,
Vous dites que vous avez déjà une idée de la filière que vous voulez suivre, donc à mon sens c’est vers ce but que doivent s’orienter tous vos efforts. Je pense que le mieux est pour vous de mettre toutes les chances de votre côté pour pouvoir suivre la voie que vous avez choisie, c’est à dire obtenir de bons résultats en troisième pour avoir un bon dossier, et pouvoir effectivement entrer dans le meilleur établissement possible.
Même s’il faut patienter une année et que cela vous semble un peu difficile, cela vaut peut être le coup de prendre votre mal en patience sachant qu’au bout il y a votre avenir et une envie à réaliser. Essayez de trouver par ailleurs (loisirs, sorties, passions….) ce que vous ne trouvez pas et qui vous manque au collège.
Par ailleurs, si vous pouvez voir un psychologue spécialisé entre-temps, je pense que cela peut être une bonne chose pour vous permettre de mieux vous connaître et aller de l’avant.
Eventuellement vous pouvez aussi lire quelques livres sur la précocité, qui vous aideront à comprendre ce que vous ressentez intuitivement.
Je comprends votre point de vue, seulement je patiente déjà depuis longtemps et j’ai pas mal d’années de souffrance derrière moi, tout simplement privé que je n’étais pas comprise des autres enfants de mon âge. Une année dois, déjà que j’ai du mal à boucler celle ci me ferait plus de mal qu’autre chose, d’autant que le brevet est surtout au niveau 4ème. J’attends les réponses de la COP et du médecin scolaire, voir ce qu’on me proposera, et je gérerai en fonction de ça.
Merci de me lire, et d éprendre le temps de me répondre. 🙂
Je vous comprends et espère que vous trouverez la bonne solution.
Sinon, il existe aussi la scolarisation à distance, qui peut être un bon moyen intermédiaire s’il n’y a pas d’autre solution (cned par exemple : les cours sont complets et vous pouvez avancer à votre rythme, c’est à dire plus vite en cas de besoin car il y a tout de même un calendrier à respecter).
Bien à vous.
Va falloir que je surveille le correcteur orthographique…
J’attends le RDV avec la COP qui aura lieu mardi, et je vous tiens au courant. Merci encore de me lire, ça me fait plaisir^^
Je voudrais apporter mon temoignage…nous avons decouvert que notre fils etait EIP en fin cm2 ,il ecrit mal ,va trop vite ,ne sait pas travailler ,oublie ,manque de rigueur et ne sais pas ce que c’est qu’un effort pour apprendre…bref un tableau classique ..on a TOUT essayé …dialogue avec des profs et une administration sourde et fermée,psychologues ,coach scolaire,puis vu les degats :descolarisation partielle de certaines matieres au CNED en 4 eme pour souffrance scolaire,il est maintenant en 3 eme,Et je ne vois pas comment il va s’en sortir au lycée ( si il y va..)il est incapable de travailler seul,il n’y arrive pas.Pourtant c’est un enfant curieux ,vif,tres bon en langues,en musique,en dessin ,en sport…mais le systeme scolaire le rebute ,et le CNED ce sont des cours tres academiques et lourds ..je n’en peux plus ..
On a beau savoir qu’il est precoce ,et bien cela ne change rien car aujourd’hui d’elève en difficulté en 6 eme il est passé en echec scolaire..en 3 eme alors que le college sait depuis la 6 eme qu’il est precoce ..
Il n’y a pas de solution ,en tout cas dans ma region,il n’y a que 2 colleges pour EIP mais ils ne l’ont pas pris en 3 eme ( cela s’arretait a la 4 eme cette année..decourageant)
Le redoublement ,il ne veut pas en entendre parler ,je vais refaire un bilan avec un pediatre spécialisé dans les troubles scolaires en juin , pour nous aider à faire un choix .
Bonsoir Laurence,
Votre témoignage est assez triste et révélateur de l’incapacité du système scolaire à prendre en charge des enfants qui a priori devraient réussir ! C’est vrai par ailleurs que même s’ils ont de fortes capacités, la façon d’apprendre est très importante pour eux et le modèle classique n’est pas forcément adapté, car justement très scolaire et ne laisse pas beaucoup de place à l’inventivité, la création, l’expérimentation…, toutes choses dont ils ont souvent besoin.
Je pense que selon le caractère de l’enfant, il faut sortir du schéma habituel qui est « gros potentiel » = grandes ou hautes études, et réfléchir à d’autres solutions.
On peut très bien arriver à un bon résultat en passant par des voies autres telles l’apprentissage, le lycée professionnel, le compagnonnage…, qui leur permettent à la fois d’étudier mais aussi de mettre en pratique et d’expérimenter leurs connaissances et de poursuivre ensuite au meilleur niveau. Votre fils a t-il une passion, un domaine de prédilection ? Avez-vous pensé à une telle solution ?
Par contre je pense aussi que le redoublement est une très mauvaise idée car c’est le maintenir un an dans un système qui ne lui convient pas, sans rien apporter de plus.
Ses problèmes ne sont pas liés au fond, mais à la forme de l’apprentissage. Sur mes 3 enfants (cned aussi), 2 fonctionnent très bien (même si effectivement ce n’est pas la forme la plus épanouissante), mais le troisième a beaucoup plus de difficultés car il est plus « artiste, a besoin d’illustrer chaque notion, de la mettre en situation…et cela demande énormément de temps et de patience dans un emploi du temps relativement chargé quand même, et je me pose les mêmes questions que vous pour la suite.
Merci Françoise pour votre reponse et vos conseils.
Nous avons pensé au lycée professionnel mais rien ne l’interesse et il n’est pas manuel…si il y va ce sera par défaut et nul doute que cela ne sera pas tres profitable…je suis sure qu’il suffirait de profs attentifs et bienveillants ,qui,le motivent et l’encouragent pour que son atitude change vis a vis du travail scolaire.Un effet pygmalion positif en quelque sorte.
Je suis moi meme enseignante en lyçée et c’est difficile de faire partie d’un système qui ne fonctionne pas toujours trés bien.
Pourquoi avez vous choisi de mettre vos enfnat au CNED.?est ce vous qui suivez les cours?
Bonsoir Laurence,
Je suis d’accord avec vous, le relationnel est très important pour les enfants précoces. Or au collège malheureusement ils sont souvent noyés dans la masse et cela compromet fortement leur motivation.
Pour nous la déscolarisation s’est imposée à partir de la sixième car notre fils avait 2 ans d’avance, et cela devenait très délicat de le mettre au collège à 9 ans vu son décalage tant intellectuel, comportemental et affectif. Pour les autres ensuite même décision car malgré les heures passées à expliquer ce qu’est la précocité à l’équipe enseignante de l’époque, nous avons dû faire face à chaque fois à des blocages, ainsi nous avons décidé d’opter pour la même solution pour tous.
Cela nous a permis de les faire avancer à leur rythme, en tenant compte de leurs particularités à chacun.
Pour les cours, oui, nous les suivons, ceci-dit ils sont fortement responsabilisés et ont une grande autonomie, avec un petit bémol pour le dernier qui demande un peu plus de travail !
Nous avions déscolarisé nos 2 derniers enfants en 6° et en 5°, tant nous étions dégoûtés du collège.
Le plus jeune avait également 9 ans et je craignais que les autres n’en fassent qu’une bouchée.
Nous n’avions pas de temps pour nous en occuper et ils n’ont pas fait grand chose de scolaire, mais ils ont plus ou moins gardé le niveau grâce à quelques heures hebdomadaires passées sur des cours par correspondance (je ne renvoyais pas les contrôles.
Ils ont réintégré le collège en 4° dans la joie et sans aucun problème, ont eu le bac S mention B, et sont dans le supérieur actuellement (1° année)
Comment ont ils reintégré le collège en 4 eme si ils ne faisaient aucun controle? Vous aviez un avis de passage quand même?
Là est la difference avec mon fils ,il ne se sent pas vraiment concerné par les cours à faire ,j’ai l’impression parfois de le « harceler » et puis je suis toujours partagée entre la comprehension ,la bienveillance et l’agacement ,l’envie de punir quand je vois sa desinvolture et son incapacité à travailler ,à fournir un effort régulier…quant à son père c’est terrible ,lui mème ( precoce non détecté) a tellement souffert dans sa scolarité ,il rentre dans des etats pas possible face à son fils et est incapable de l’aider …souvent en plus nous ne sommes pas d’accord sur l’attitude à adopter et les mesures à prendre…donc tout cela retentit bien evidemment sur notre vie de famille.
J’espère un « declic » en seconde ,il me semble avoir lu des temoignages sur des enfants se sentant enfin plus à l’aise au lycée et plus stimulés.
J’oublie de dire qu’en plus de tout cela ,mon fils ( hyper sensible) culpabiblise aussi de cette situation et a avoué a la psy vivre difficilement le fait de « decevoir » ses parents,il se sent nul et rejette cette precocité bien embarrassante ,pour reprendre un titre bien connu …
A mon avis il faut alors essayer de trouver un bon lycée (bon niveau) dans lequel il puisse se sentir reconnu et à l’aise, et surtout, en aucun cas, accepter le redoublement !
Par ailleurs je pense qu’il n’est facile pour lui de se situer dans l’environnement « tendu »que vous décrivez, il faudrait réfléchir avec votre mari à une attitude à adopter vis à vis de sa scolarité (minimum de travail demandé, quand punir ou pas…) et lui fournir un cadre qui soit respecté par vous deux.
En effet comme vous le dites ces enfants sont hypersensibles et souffrent beaucoup dans des situations instables. Il faudrait éventuellement en discuter sérieusement avec lui, de son avenir, lui expliquer les enjeux, lui faire exprimer quelques souhaits et conclure ensemble (à trois) un contrat à respecter.
Et lui expliquer aussi que cette précocité reste malgré tout une chance, mais que c’est à lui d’en faire quelque chose de bien, ce sont ses études à lui et ses efforts à lui qui porteront, ou non, leurs fruits. Je pense que c’est le minimum qu’on peut leur demander comme on le demanderait à n’importe quel enfant, précoce ou non, et qu’on a parfois tendance à l’oublier car on se focalise de trop sur la précocité un peu comme une excuse.
Sinon pour l’aider il y a aussi les livres sur le sujet, souvent cela leur fait du bien, ils se reconnaissent dans telle ou telle description et cela leur donne à réfléchir.
bonjour,
je passe un test le 21 mai, j’aurai les resultats le 29… je ne sais pas quoi faire, j’ai tellement dessiné dans mon agenda qu’il n ‘y a plus de place 🙂
Pour le saut cela risque d’être difficile, mais je garde espoir.
je lis votre témoignage, Laurence, et je me dis que je m’en sors finalement pas si mal que ça. J’arrive à penser à mpon avenir et à m’accrocher, même si je m’ennuie énormément.
On pense à vous Laura, prenez le test de façon zen et détendue pour qu’il soit le reflet de ce que vous êtes vraiment, afin de vous aider à vous connaître et à prendre les décisions qui vous conviendront le mieux.
Vous avez raison, l’important est de bien préparer votre avenir !
Tenez-nous au courant.
Bonjour à tous.
Je viens vous donner un peu des nouvelles .
Fiston a fait sa seconde en restant en dessous de la moyenne,il est passé en 1 ère ES avec 9 de moyenne.
Entre temps nous avons decouvert qu’il avait un TDA avec impulsivité et une dyspraxie.Voila enfin une piste qui explique un peu ses difficultés scolaires depuis le collège.
Mais il ne travaille toujours pas ,se contente de peu et atteind rarement la moyenne ,sauf en anglais (20/20) ou il excelle mais son niveau ne vient pas de l’ecole .
Bref je suis pour vous résmer plus que lasse de tout cela ,j’envisage une délocalisation familiale pour sa terminale ou redoublement première sur une ecole alternative à ST Nazaire pour Enfin arriver au bac et espérer qu’il va se réaliser enfin dans sa voie ( BTS audio visuel)
Bon courage à tous et toutes parents et enfants !!
Très stressée à l’abord du test, et ce malgré moi, elle a dit avoir une petite idée du résultat mais rien pouvoir me dire sans la correction (elle l’a dit sans sous-entendus, donc je reste perplexe) certaines choses plutôt faciles, d’autres plus difficiles, et pourtant j’ai peur. Très peur, du résultat, quel qu’il soit. Peur d’être eip, mais peur aussi de ne pas l’être, de m’être trompée… Une grosse remise en question depuis ce matin, et l’attente du résultat que j’aurai mercredi 29. Bref, je ne peux que vous donner mes ressentis. Je n’ai aucune certitude, aucune confiance en le résultat. J’ai envie de savoir, et en meme temps peur de savoir. Et ce dans les deux sens. Pour ceux qui ont passé le test, comment cela s’est-il passé? L’avez-vous trouvé facile? Pour le moment j’ai une énorme appréhension, et j’attends… Je vous en dirai plus mercredi 29…
bonjour.
en sortant du bureau de la psychologue j’apprend que mon fils 5.5ans a 117 de qi wppsi aujourd’hui il en a 6.5, et n’est donc pas précoce. mais à les réactions et attitudes d’un enfant précoce: difficultés à l’école en lecture il a eu du soutien; ça fait au moins deux ans qu’il se fait taper par des copains, il me parle de son ennui à la maison à l’école; son cerveau, comme il dit mon cerveau me dit de ne pas suivre les régles que disent papa et maman il réfléchi tt le temps mon cerveau.et ça fait 3 fois qu’il me dit qu’il ne veut plus vivre.
je veux l’inscrire à une association pour qu’il rencontre d’autre enfant comme lui. doit il repasser un test de qi? ou on peut se presenter avec ce test et je l’emmene consulter une sophrologue.
Bonjour,
Je pense qu’il ne faut faut pas tenir compte d’une étiquette de précoce ou non, mais essayer de répondre à un besoin qui a priori n’a pas l’air d’être satisfait aujourd’hui. Ce qui est sûr, c’est que votre fils souffre et il faut que quelqu’un puisse l’aider.
A quel genre d’association pensez-vous ? S’il s’agit d’une association pour enfants précoces, je ne crois pas qu’il y ait besoin d’un test pour adhérer. Vous pouvez effectivement essayer à l’occasion de sorties ou rencontres, voir si votre fils s’y sent bien ou différent, et aviser ensuite afin de trouver la meilleure solution à lui apporter.
Boujour,
Si je peux aider et si on peut m’aider…
Mon fils qui aura 8 ans en fin d’année est en CE2, après beaucoup de batailles et un appel, il a été admis dans cette classe. Son « handicap » c’est sa précocité et tout ce qui va avec, énorme dysgraphie, dyslexie, difficultés attentionnelles, etc…
Alors depuis l’entrée au CP (classe dans laquelle il a été détecté précoce, puisque selon l’enseignate de GS maternelle il était un primo-déliquant vu qu’il ne savait pas se concentrer et se dissipait très vite), je secoue toutes les branches de l’arbre pour voir ce qui peut en tomber.
Pour mon loulou le CMPP et avant le CAMS ont été des pertes de temps considérables, il a vu des psychologues et des pédopsychiatres qui ont plus semblés préoccupés par la situation familiale que par lui (famille monoparentale avec une maman suivie pour un vilain crabe). D’ailleurs à la fin il ne les regardait même plus et refusait de leur parler, sa première question en arrivant était « Quand est-ce qu’on repart ? J’en ai marre de dire toujours pareil »
Alors j’ai cessé de l’ennuyer avec ça. Par contre l’orthophonie et l’ergothérapie (non remboursée) ont été d’un grand secours et nous poursuivons dans ce sens.
Par ailleurs après que l’on nous ai proposé un PPRE pour cette année, l’équipe enseignante s’oriente vers un PAI.
Autant dire qu’en ce moment je nage en eaux troubles mais je poursuis le combat pour que mon fils ne se sente pas différents de ses camarades car il perçoit sa précocité comme un véritable boulet qu’il traîne.
Selon lui, les choses allant tellement vite dans sa tête il ne sait plus comment gérer la vitesse de sa pensée et ça il est le seul de sa classe à le vivre.
A toutes fins utiles pour tous les parents d’enfants précoces il y a eu une réforme assez récente qui a mis en place dans chaque académie une personne référente pour les EIP (pour l’académie de DIJON il s’agit d’un médecin) et enfin il y a une écoute.
Maintenant j’avoue ne plus trop savoir que faire pour l’aider et je me sens impuissante face à un système qui normalise tout. Il faut rentrer dans le moule mais un EIP ne le peut pas et en souffre.
Comment peut on aider plus son enfant lorsque l’on sait que son enfant a un potentiel énorme, des connaissances qui vont au delà de ce que l’on attend des enfants de son âge, mais que chaque évaluation, bilan, contrôle devient une torture pour lui car il sait qu’à l’issue on va poser un jugement qui ne pourra que le pénaliser puisqu’il va « échouer » car il aura cherché la petite bête ou le piège et donc finira par donner un résultat qui n’est pas le bon. Mon loulou s’en sort haut la main avec des choses très complexes mais pas avec ce qui est simple.
Si vous avez des tuyaux je suis preneuse !
Bonne journée à tous et comme le disait Maître Yoda « que la force soit avec vous »… Et oui on se rattache à ce que l’on peut 😉
Bonjour,
Je suis la maman d’un garçon de 12 ans qui est en 3ème. Le collège a proposé en catastrophe en juin de lui faire sauter une classe : passage direct de 5ème en 3ème. Il avait déjà sauté le CP.
En famille la décision a été prise d’accepter ce passage. le programme de 4ème a été vu.
Or après 3 semaines de cours je me rends compte que mon fils a des résultats moins bons que l’an dernier. mais nous étions prévenus. Mais ce qui me fait le plus peur c’est le manque d’organisation et de travail. Je vois bien qu’il ne peut pas donner. Mentalement il n’a pas envie de fournir les efforts qu’il a fournir . Et là avec son papa on se demande s’il ne faut pas faire machine arrière.
Nous avons fait tester notre fils, mais nous aurons les résultats seulement après demain.
Je suis perdue.
notre enfant sait que revenir en 4ème ne sera pas un échec. Et pourtant je n’arrive pas à revenir en arrière. je ne sais pas ce qui me retient.
Le principal du collège vient de redire aujourd’hui à mon mari que Mon fils n’a rien à faire en 4ème.
Je ne sais pas quoi faire.
Je devrais peut etre écouter mon instinct de maman.
Qu’en pensez vous ?
Une maman déstabilisée.
Bonjour à tous,
Je viens vers vous car je me sens complètement dépassée … mon fils âgé de 9 ans a fait son entrée en 6ème et c’est la catastrophe au niveau du comportement, il est précoce avec un QI de 160 et il est dyspraxique, il est pris en charge 2 fois/mois par ergothérapeute et neuropsy depuis bientôt 2 ans. Nous avons pris par décision collégiale de lui faire sauter le CM2 mais lui vit très mal sa séparation d’avec ses camarades … À la rentrée tout c’est bien passé les 2 premières semaines depuis il a une avalanche d’observations sur le travail qu’il ne veut pas effectuer, sur son comportement et pour grossièretés etc… il a même récolté 4h de retenue … il n’en fait qu’à sa tête et ne supporte aucune règle. Bien sûr je discute beaucoup avec lui, étant précoce moi même je lui fait part de mon vécu, les professeurs sont informés, il est entouré par la famille nous essayons dans la mesure du possible d’être bienveillants envers lui mais rien n’y fait !!! C’est un garçon avec un grand coeur, pudique avec ses sentiments sauf envers moi car il me confie tout et s’ en prend à moi ça va de soi ! Nous avons beau lui expliquer que son attitude ne peut que lui desservir, le punir de console de jeux etc…le menacer de ne fêter son anniversaire mais rien n’y fait ou ne le touche, il dit que c’est plus fort que lui.
J’avoue que je craque, j’ai l’impression de tout faire correctement pour son épanouissement mais sans résultat, je souffre et je sais que lui aussi, je n’en dors plus de la nuit et me culpabilise de perdre pied . Auriez- vous des conseils à me donner ? Avez- vous connu une situation similaire ? Comment gérer ?
Merci de m’avoir lu et merci pour vos réponses.
Bonjour,
Je suis maman d’un garçon d’aujourd’hui 12 ans. Il a été détecté EIP en maternelle, il avait un peu plus de 4 ans et QI de 132. Il a été très dur jusqu’en ce2 (bagarreur jusqu’en Ce1, debout toutes les 3 h de l a Moyenne section jusqu’en Ce2, très angoissé mais le cachant habilement à l’extérieur ..semblant très confiant, beau parleur et sûr de lui, des résultats très bon sans jamais fournir d’efforts mais sans jamais rien montrer d’extraordinaire non plus.. donc pas de saut de classe. Beaucoup d’immaturité, de maladresse moteur …).
Il a intégré la 6ème l’an passé et a joué le grand clown (selon lui c’est comme ça que les autres l’aimeront). Les profs se sont arrachés les cheveux, ingérable, intenable dans la classe. Il a commencé avec presque 16 de moyenne générale puis est tombé à 13.5 au dernier trimestre avec des notes de comportement atroces. On a tout essayé, menaces, punitions ..rien n’y a fait.
En 5ème on l’a inscrit dans un collège privé plus petit, plus cocooning.. il a tenu 3 semaines sans se faire repérer puis c’est de nouveau l’engrenage, mots sur mots, colle sur colle..jamais rien de méchant mais parle, bouge, n’écoute rien, rit, joue…son prof principal m’a convoqué et m’a dit : là j’ai besoin d’un soutien médical, ce n’est plus possible sinon on va faire une déscolarisation. Pour l’instant les notes sont encore correctes avec environ 14 de moyenne mais il ne travaille pas, ne sait pas apprendre , est désordonné dans tout, change de copains tous les 4 mois, se disputent avec son nouveau copain en permanence jusqu’à ce que ce dernier n’en puisse plus et le rejette … mais il s’en fiche, il passe au suivant. Actuellement il est obsédé par un jeu sur l’ordi, on doit se battre pour le faire décrocher, alors il pleure se roule en boule et s’estime persécuté. Il se trouve nul, moche… bref c’est l’enfer tous les jours, il est surexcité à la maison, parle vite, trop fort, embête sa petite soeur de 8 ans ou son petit frère de 2 ans tout le temps..c’est le monde à l’envers. Les 2 psy qui l’ont cotoyé n’ont rien vu, il les a mené en bateau, leur faisant croire que tout allait bien. Mon médecin de famille qui le connait bien veut le mettre sous traitement médical en accord avec le pédopsychiatre qui l’avait vu à l’âge de 4.5 ans (ce dernier ne peut pas le recevoir avant mars!); Je suis complètement perdue ! il semble parfois déprimé alors je lâche sur certaines choses, j’ai peur puis il en abuse alors je resserre la visse. On n’a quasiment plus aucune prise sur lui. L’ordonnance pour le traitement devrait arriver fin de semaine prochaine, je ne sais pas quoi faire . Merci de votre aide quelle qu’elle soit
Pardon. Mon message s adresse a Marjorie.
Bonsoir Cath,
Pour que Marjorie voit votre message et qu’il ne soit pas noyé dans la masse, il faudrait aller sur son message et faire répondre (en haut à droite du message concerné).
Cordialement.
Bonjour « Seixas »!
Moi même en plein désarroi face au comportement de mon « zèbre » qui, comme le tien, vit une cinquième compliquée je me suis retrouvée sur ce site pour glaner des informations. Le partage de nos expériences rassure car l’on se sent moins seule et que d’autres vivent des histoires plus compliquées que nous et en même temps inquiète par l’ampleur des difficultés, l’incompréhension des autres et surtout des enseignants, l’agitation permanente et le manque de respect des règles à tel point que je me demande si mon fils ne présente pas un déficit d’attention ou autre trouble en plus de sa précocité détectée au CP mais depuis longtemps soupçonnée.
Après une prise en charge psychologique en PS, un test QI et une prise en charge en psychomotricité en CP, CE1 au RASED, CMP du CE2 au CM2, nous avons eu une année de latence en 6ème où nous avons cru à tort que les difficultés d’adaptation, de relations avec les autres, d’instabilité motrice étaient derrière nous.
Juste avant les vacances, entretien avec le prof principal qui me fait une liste d’incidents dans différents cours, explique à mon fils qu’il va falloir qu’il respecte les règles et se conforme à ce qu’on attend d’un élève même si pour le moment les résultats restent très bons quoiqu’en dents de scie… Bref je me demande que faire, je suis fatiguée de me battre avec mon fils pour les devoirs et le respect des règles, avec les autres, les enseignants, l’entourage, de gérer les disputes incessantes dans la fratrie et la souffrance.
Pour la petite histoire, il s’avère que dans la vraie vie, on se connaît, toi et moi car nos fils étaient dans la même classe en élémentaire, que nous exerçons toutes deux le même métier mais que malgré le fait d’évoquer parfois l’agitation de nos rejetons réciproques, nous n’avons jamais eu l’occasion d’échanger sur cette facette de leur personnalité( tu me reconnais????).
Voilà à quoi nous en sommes réduites, nous les mamans d’enfants à haut potentiel par peur d’être cataloguées, à cause de cette mode de l’enfant surdoué… tu parles d’un cadeau!
Quand un neuropédiatre te dit en CE1, ne vous inquiétez pas les relations avec les autres ça ira mieux au lycée!!!! C’est une boutade certes mais qu’est-ce que je fais en attendant!!!! Courage « Seixas », je n’ai pas de solution miracle mais je comprends ce que tu ressens et moi aussi je cherche des solutions et de l’aide!
Bonsoir, je viens de découvrir ce site , fort enrichissant. Marjorie j ai été très touchée par votre témoignage . En effet, nous vivons un peu la même situation. Nous avons 3 garçons. Notre 1 ier a été détecté HP en moyenne section de maternelle, QI de 145. Il a sauté la grande section et s est retrouvé l an dernier en CP où il a terriblement souffert au départ de la séparation d avec ses camarades, mais c était compensé par la quantité d informations nouvelles et de choses a apprendre au CP. L année scolaire s est plutôt bien déroulée même si , a mon goût il n a pas toujours été suffisamment écouté par l équipe enseignante, notamment quand il demandait à avoir des lectures supplémentaires le soir et que son maître lui refusait, ou encore quand au lieu d utiliser ,pour additionner des nombres à 2 chiffres, la décomposition sous forme de dizaine et d unités ( préconisée par le maître ) , il posait son addition en colonne( méthode des additions a 2 chiffres avec 1 retenue qu’il maîtrisait depuis le debut du CP et qui finalement est celle que nous devons savoir… et obtenait un résultat juste , mais là encore il a été freiné: on lui a dit qu’il valait mieux ne pas procéder comme ça pour l instant, qu’il ne valait mieux pas aller trop vite …. J avoue que ce genre de discours m agace!! Pourquoi les freiner , alors qu’ils « savent » et qu’ils « veulent ». Pour rentrer ds la norme? Bref… Il y aurait tellement a débattre …
Là où je me suis reconnue Marjorie, et où en votre fils j ai reconnu le mien c est quand vous décrivez ce sentiment d impuissance face à un enfant qui a tout pour réussir dans la vie , mais qui souffre car finalement n’y arrive pas complètement.
Mon fils est cette année en CE1, il a 6,5 ans, et cette année nous nous sommes vraiment rendus compte que le saut de classe ne résout vraiment pas tout. Nous le savions mais pas a ce point ! le comportement a l ecole est difficile mais c est a la maison que c est bien pire. Il ne supporte aucune règle , pourtant nous savons qu’il leur en faut et nous veillons a bien poser un cadre avec des limites, mais rien n y fait. Il est perpétuellement énervé , très souvent agressif , même avec ses frères , (particulièrement avec le 2 ieme qui a 4,5 ans et est en grande section , forte présomption de précocité pr lui aussi, acquisition de la lecture…ce qui engendre chez mon premier une sorte de jalousie envers son petit frère , on a l impression qu’il ne supporte pas de voir l avancée rapide de son frère ).
Il a des crises terribles ou il hurle, se dévalorise , nous dit qu’il veut partir… Et quand la crise passe il nous dit qu’il est désolé mais qu’il n y arrive pas , il ne peut pas se contrôler , c est plus fort que lui, il dit qu’il ne sait pas pourquoi il est comme ça et que ça le fait souffrir.
Moi aussi je ne dors plus la nuit, je pleure bcp aussi, je m interroge: pourquoi ? Comment l apaiser? On a bcp consulté , appliqué à la lettre toutes les recommandations , mais ça ne résout pas le pb sur du long terme… On le rassure, on lui dit qu’on l aime, on lui pose un cadre bienveillant et rassurant, et pourtant… Rien! Ou pas grand chose… On a eu une période un peu plus calme pendant 3 jours début novembre, il m a dit qu’il avait décidé de prendre ses responsabilités car il est grand et qu’il n allait plus mal se comporter. Ça a duré 3 jours , 3 jours où j ai redécouvert mon petit garçon , un enfant adorable, d une gentillesse énorme , tres câlin , adorable avez ses 2 jeunes frères , très prévenant … Il avait l air bien, calme et apaisé au fond de lui. Et puis hier l école a repris , et tout a recommencé…
Je n ai malheureusement pas de grand conseil a donner Marjorie, mais en vous lisant tous ça m aide car je me dis que nous ne sommes pas seuls a vivre cette « galère « …
Et si quelqu’un a des conseils je suis preneuse bien sur! La route est longue …
Merci!!
Bonjour à toutes
Nous aussi sommes dans la même « galère »; enfant déclaré précoce en mars 2013 (9 ans à peine). Depuis, saut de classe en septembre CM2 au lieu de CM1. Donc, septembre 2014 6ème. Inquiétant, sachant qu’au niveau maturité il lui manque une année et qu’il va falloir qu’il se débrouille tout seul : prendre le bus, faire ses devoirs (qu’il ne fait qu’à l’étude pour le moment et cette année il faut vérifier car il ne fait que ce qui lui plait ..) pendant que nous nous sommes au travail.
Pour moi il n’est pas prêt et je n’étais pas tout à fait d’accord pour le saut de classe … Il faut les nourrir intellectuellement Ok mais la maturité, elle, grandit comme les autres enfants HIC !
Le saut de classe n’est pas forcément positif : il est perturbé car les enfants de l’ancienne classe ne veulent plus jouer avec lui et les autres sont trop matures pour lui … (enfants très sages par rapport à son ancienne classe ; limite normale … ce que je me dis. Trop sage n’est pas forcément bon à voir !). Donc il saute du coq à l’âne si je peux m’exprimer ainsi, en plus des cours. Au niveau scolaire il peut suivre mais si cela ne lui plait pas c’est compliqué …
Les règles s ‘appliquent pour tous les cas sauf que ce n’est pas le cas pour toutes les matières … et nous, parents, comment faire la différence entre la précocité et la « fainéantise » ??? Qui a un mode d’emploi ?
Ouf, l’école est compatissante mais les parents et parents d’élèves ne le sont pas toujours et s’impliquent trop dans l’école …. qu’ils s’impliquent dans l’école ok mais pas au niveau des enfants comme les nôtres ; ils ne font qu’ajouter des problèmes au corps enseignant (si on a la chance comme nous d’avoir des insti qui s’impliquent) et aux enfants (car ils s’adressent à ces enfants en les traitant de « méchant » sans regarder les leur !!! Ca c’est pour les mamans qui ne travaillent pas et qui trouvent l’école comme substitue à leur ennuie; Cela peut être bien mais il y a des limites à ne pas dépasser … Ils ne sont pas roi.
tout cela pour dire que tout de même avoir des enfants à haut potentiel n’est pas un avantage. Mon premier fils suit sa scolarité comme les autres et c’est beaucoup plus simple à gérer … Les enfants « zèbres » sont vraiment intéressants mais l’éducation nationale n’est pas adaptée à leur « handicap » … à quand les écoles pour ces enfants ?
Bonjour,
Il semble que ce forum soit un peu au repos, je le découvre à l’instant.
Mon propos est celui d’une enseignante du piano, mère d’enfants précoces (précoce elle-même), professeur ayant suivi nombre d’enfants précoces et qui peut vraiment comprendre le désarroi des familles et des enfants et des jeunes et des adultes. Si il existe des structures pour les enfants en difficulté (segpa et autres) il n’existe presque rien pour nos enfants.
Les précoces doivent trouver dans ce qui existe déjà ce qui les aidera le mieux et c’est vraiment le parcours du combattant.
Votre enfant a besoin (si on veut que sa précocité ne devienne pas un handicap) d’apprendre le plus tôt possible
à apprendre, pour que se mette en place une capacité qui ne lui est pas nécessaire actuellement (il réussit sans effort, facilement, souvent presque très bien mais surtout facilement). Je ne suis pas convaincue que le saut de classes solutionne tous les problèmes (sans doute pour certains) quand on connait l’immaturité affective et l’hypersensibilité des enfants précoces, on s’expose à d’autres risques (perte de confiance en soi, isolement…)
Je pense et c’est mon parcours et celui de ceux que j’ai suivis qui me conforte dans cette idée, que c’est en dehors de l’école surtout que se trouve l’aide au développement des enfants précoces.
L’apprentissage de la musique ( notamment le piano) est un outil prodigieux, je dis bien un outil, car tous les précoces ne sont pas musiciens! En revanche cet apprentissages permet la mise en place de connexions très particulières et bénéfiques voire irremplaçables. De plus il apprend la gestion de l’effort, la régularité du travail et surtout la capacité à aller « au bout » d’un projet .Evidemment, on ajoutera l’expression artistique qui peut être un support au mal être et à la solitude.
Le problème majeur est que très peu d’enseignants sont sensibilisés à la particularité des précoces et à la pédagogie qui s’y rattache. Les conservatoires ne sont que rarement une réponse, ils obéissent eux aussi à un système très rigide.Certains précoces y trouvent cependant une réponse, mais trop peu.
Par exemple un enfant précoce peut en réalité commencer le piano dès 4 ans( trop jeune pour le conservatoire) ou décider à 12 ans ou plus d’apprendre la musique (trop vieux!).Sans compter que peu d’enseignants acceptent l’idée que leur instrument puisse n’être qu’un outil au développement de l’enfant. Cependant , si vous trouvez un professeur intéressé (il y en a! ) c’est vraiment une piste à suivre.
Je pense que tout ceci s’applique aussi au théâtre qui oblige une rigueur, un apprentissage du texte, des répétitions, des spectacles…
Surtout,apprendre à aller au bout d’un talent! Fortifier un (voire des) points forts! Tu es bon en anglais? Tu dois y aller à fond! Garder une activité pendant plusieurs années qui permet de s’améliorer toujours, un sport si on y est bon! Si un adulte précoce a dans sa besace un mode d’expression où il excelle , alors il est sauvé pour toute sa vie!
Vous seul pouvez l’aider, car vous l’aimez comme il est, même dissipé et remuant. Son refus de l’autorité est lié à son besoin de comprendre pourquoi on la lui impose. Toujours pourquoi, toujours prouver; (quelle ne fut pas ma surprise le jour où je réussis à calmer mon fils de 18 mois dans une colère affreuse et irrépressible, quand je me mis à lui parler comme si il avait 6 ans,ayant tout essayé en vain, il s’est tu immédiatement. J’ai compris qu’un jour ce serait plus simple…il a 15 ans! Sa vulnérabilité est à fleur de peau, je tremble souvent, je me sens impuissante à certains moments d’isolement qu’il ressent ou de rejet, mais notre relation est dans une confiance absolue et il avance.Il faut dire qu’il y a eu 2 autres zèbres avant lui, totalement différents mais totalement précoces également )
Aucun cas ne se ressemble vraiment, la singularité est poussée à l’extrême chez les précoces Il me semble cependant, que la mise en place de « contrat » est utile et surtout au quotidien avec ce que j’appelle « une douce fermeté ».
Établir à l’avance le plan de sa journée ( ça le rassure), lui donner une petite responsabilité en plus ( après ton goûter, tu donnes à manger au chat (ex!)…Il faut l’associer en lui demandant par exemple « à quelle heure veux tu faire ton travail? », il a juste le choix de l’heure en réalité, mais il est décideur, en revanche il doit ABSOLUMENT tenir ce qu’il a promis, comme nous nous le faisons avec lui. La confiance est à ce prix, ne jamais les tromper.
Ce parcours me passionne comme vous le voyez, les aider à grandir est notre responsabilité. Il ont besoin de plus de temps, de plus de compréhension, de plus de fermeté et aussi de plus de tolérance, de plus d’amour.Il sont des enfants malgré tout mais « issimo », autrement dit le superlatif de l’enfant. Le plus raisonnable et le plus ingérable, le plus doux et le plus colérique…Le plus brillant et le plus « idiot »….ETC!!!! Vous n’avez pas d’autre choix que d’être le superlatif de maman! Car ils ont « le plus » besoin de VOUS!
tout a fait moi… et essayer de se mettre « au niveau » des autres…accepter les insultes …
Bonjour Sylvie, je viens de lire attentivement votre post et j’aurai souhaité avoir qq conseils. Mon fils qui aura bientôt 12 ans fait de la batterie depuis 2 ans. Il aime beaucoup ça. Il a émit le souhait de faire également du piano mais a peur que ce soit trop dure. C’est un enfant très impatient qui a beaucoup de mal face à l’echec. Bien qu’il aime bcp la musique il travaille peu et c’est bien dommage car ses profs disent qu’il est doué. Faut il être très posé et patient pour faire du piano? Pensez vous qu’il ne soit pas trop tard de commencer le piano à 12 ans?
Merci pour votre aide
Bonjour,
Ayant posté sur de forum il y a quelques temps (Laura), j’ai reçu un mail m’avertissant de votre réponse. J’ai moi même fait du piano pendant plusieurs années, depuis mes 6 ans. J’ai arrêté justement pour entrer au lycée, car même si je n’ai pas beaucoup de travail à fournir je rentre tard le soir chez moi… Pour ma part, le saut de classe à été bénéfique (j’ai finalement sauté la 3ème) d’un point de vue social, l’ambiance du lycée me plaît beaucoup plus que celle du collège. J’aime aussi la façon de travailler, l’autonomie qu’on nous donne. J’ai un bon 16 de moyenne dans un bon lycée sans pour autant me casser la tête au travail! Je sais bien que je devrais travailler plus l’an prochain, et parfois je culpabilise par rapport à d’autres qui travaillent parfois une heure chez eux, quand je n’ai besoin que de 15 min… Pour moi ça a été une réussite, du moins, pour l’instant (espérons que cela continue!) et ça a été une solution particulièrement adaptée pour moi. J’ai des amis plus âgés que moi, de 2 ou 3 ans, parfois plus, sans pour autant me sentir plus jeune qu’eux, enfin je veux dire par là que la différence ne se voit pas (ou peut être physiquement mais je fais tout de même plus âgée…) les personnes de ma classe connaissent mon jeune âge et m’acceptent comme ça pour la plupart. Je pense donc avoir fait le bon choix!
En espérant que mon témoignage aura été utile… Pour moi le saut de classe à été bénéfique, mais je pense que ce n’est pas la solution pour tous. Chacun est différent et il faut trouver des solutions adaptées à chacun. Le CNED aussi peut en être une personnellement mes parents ont refusé mais de toutes façons je pense que ça ne m’aurait pas convenu.
Je reste à votre disposition.
Bonjour
Merci beaucoup Sylvie pour votre témoignage réconfortant
J ai perdu ma maman il y a un mois, si bien qu en ce moment je perds pied face au comportement de mon fils détecté seulement à ma demande fin CE2 alors que l instit lui enlevait sa chaise car il se basculait ..
Et pourtant on avait déjà consulté maintes psychologues CMP et autres ..il est à présent en 6 E après un changement d école fin CM1 très profitable
Le collège : une bataille au quotidien face aux devoirs, aux profs etc.. Je suis épuisée
Il présente cette dyssynchronie Intelligence Affectivité
Il fait tant d efforts pour que ses camarades l aiment
Les profs ne comprennent rien et même nos amis …
Seul un parent d enfant EIP peut comprendre
Le piano fut en effet un bon exercice mais son immaturité ne lui permet pas de réaliser le bénéfice qu il pourrait sortir de l exercice de cet instrument s il s y investissait régulièrement
En 2011 il a eu des TOCS déçu de ne pas sauter une classe alors qu il est vrai que cela aurait été une erreur mais il cherchait que son instit reconnaisse son potentiel, ce qu elle n a pas su faire
Nous l avons déscolarisé et c est rentré dans l ordre
Il est retounè à l école mais le collège c est une autre étape !
Je me suis battue pour qu il profite d un PAI parcours d accueiĺ individualisé et je vous le recommande
Ce n est pas une révolution mais les textes de l éducation nationale sont clairs sur le sujet nos enfants y ont droit : cela permet de changer un peu l attitude de certains profs face à cet EIP qui peut être turbulent ou ne pas se concentrer, oublier ses affaires etc,.
Mais je vais reprendre le travail alors je ne serai plus derrière lui pour l aider
Cela fait plus d un an que je ne travaille pas et cela l avait soulagé
Je dois reprendre et puis même si je crois que notre rôle de maman est primordial car nous sommes sans doute celle qui les comprend le mieux et les encourage ..c est aussi le travail de l école de prendre le relais aussi je crois qu il est préférable de les mettre dans une école avec aménagement scolaire pour EIP quand elle existe et qu elle est fiable !!
Je vais tenter d avoir une place au college jules verne de Nantes pour 2015 si quelq un connaît et je vous tiendrai informés du résultat, je cherche un témoignage sur ce college
Je trouve qu il est très sur d être parent d un enfant precoce qui ne rentre pas dans le moule de l école le temps scolaire étant si prédominant dans nos vies ! Et tant d entre eux dépistés ou pas souffrent tant ! Certains développent des pathologies psy graves comme ma sœur 53 ans qui biensur n a jamais été dépistée, elle a été mise sous médicaments, ce qui n a rien arrangé.. C est fichu pour elle aujourd’hui
Il faut bien du courage pour nos enfants pour supporter tout cela et grâce à nos actions et notre propre volonté â déplacer des montagnes et aussi la prise de conscience de plus en plus importante même si elle reste encore négligeable du public enseignant, nous devons être optimistes !
« L’autre inconvénient quand la logique est poussée à l’extrême, réside dans la perspective de voir arriver un enfant au bac à 14 ou 15 ans, ce qui ne va pas sans poser des problèmes pour la poursuite d’une scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans. »
Argument non fondé.
Seule l’instruction est obligatoire, et non la scolarité. L’instruction obligatoire doit avoir pour objectif d’amener l’enfant à maîtriser les compétences du socle commun à 16 ans. Autrement dit, un enfant qui aura le bac à 14 ou 15 ans aura largement les compétences du socle commun, et sera donc légalement « dans les clous ».
Donc aucun problème du côté de la légalité.
Même s’il devait passer un ou deux ans sans rien faire après son bac à 14 ou 15 ans, la loi serait respectée.
Le problème n’est donc pas à ce niveau.
Bien cordialement.
Bonjour, notre fils qui a aujourd’hui 11 ans et qui est en 6e a été diagnostiqué précoce en dernière année de maternelle. En effet il faisait des puzzles de 150 à 300 petites pièces (images retournées) dès l’âge de 18 mois, parlé avec des phrases construites, les multiplications… Sa psy nous a dit qu’il avait besoin d’avoir confiance en lui car c’est un hyper-sensible et très fusionnel avec sa maman. La maternelle a été une horreur pour lui car trop en avance, c’était des pleurs tous les jours, il ne voulait plus y aller.
En primaire tout s’est bien passé. Maintenant en 6e c’est une catastrophe. Il ne travaille que s’y il s’agit d’un challenge. Ne comprend pas pourquoi on lui donne du travail supplémentaire parce qu’il a fini son travail bien avant le temps imparti. Il ne comprend pas pourquoi en math on lui demande des explications sur la solution trouvée car il la trouve immédiatement. Nous le sentons aussi mal dans sa peau qu’en maternelle.
Il a hâte d’aller en 5e pour apprendre la chimie et la physique mais nous avons peur que son attente soit au dessus de ce que le collège propose.
Nous ne savons plus quoi faire pour l’aider.
Il a un rêve depuis le CM1 travailler dans la robotique.
Comment faire pour l’aider au mieux?
Merci d’avance pour vos conseils.
Cordialement.
Bonjour,
Notre fils de 10 ans, vient de passer des tests à la demande de son instit, les résultats indiquent 148 QIT avec des disparités. Il est actuellement en CM2 et n’a jamais sauté de classe. Son enseignante, qui le connait très bien, insiste pour qu’il saute la 6ème. Elle dit que cela ne lui posera aucun problème. Il ne présente pas toutes les caractéristiques que j’ai pu lire, il a toujours été excellent, est sociable, mais depuis cette année, s’énerve d’entendre la maîtresse se répéter (d’où les tests). Il est curieux, apprends vite… bref rien d’affolant… sauf la suite que l’on nous prédit pour le collège… le problème, c’est que nous ne savons pas du tout comment faire… Il a également passé les tests de 6ème… on voulait certains que tout le monde adhère à ce saut de classe, surtout le collège mais pour l’instant nous sommes sans nouvelles. Quels conseils me donner ? Notre fils est immature. Il a 10 ans affectivement mais plus de 16 intellectuellement… Il n’est pas grand que faire ? y’a-t-il de grands risques s’il entre en 6ème ? est-ce vrai que les enseignants cassent les enfants excellents ?
Salut,
« les enseignants cassent…. »…. ben non, pas tous les enseignants. Y’a des cons partout, à l’éducation nationale comme ailleurs. La chance et la malchance en même temps, c’est qu’au collège, on a une petite dizaine de profs, donc d’un côté, s’il y a un con, au moins, il y a les autres, et de l’autre, on n’a pas la chance d’avoir un ou une seule instit super.
Maintenant, il faut voir comment votre fiston supporterait de côtoyer une personne qui casse ou deux sur dix.
Quand à être sûrs que tout le monde est d’accord…. vous y croyez, vous, à réussir à mettre tout le monde d’accord ? Ca prend un certain temps, non ? Et on n’y arrive même pas tout le temps.
Regardez le pour, le contre, voyez ce que votre fils souhaite, renseignez-vous sur le collège où il irait, prenez rendez-vous avec le proviseur du collège, et le conseiller d’éducation, voyez l’ambiance, regardez comment les enfants sont à la sortie, l’ambiance quand ils sortent, n’y allez pas un seul jour, mais faites la sortie des classes plusieurs jours de suite, avec votre fils. Demandez à visiter l’établissement avec lui. etc. etc.
On dit que la sixième, c’est plutôt la répétition du CM2, mais en mode collège (plusieurs profs, changement de salle, etc.).
Et si vous optez pour le saut de classe, soyez prêts à défendre bec et ongle votre petiot s’il devient la tête de turc de quelqu’un, peu importe qui, prof ou élève ou pion ou etc.
Bon courage.
Bonjour,
Notre fils de 11 a fini le CM2 cette année. Après diagnostique demandé par le collège, voici la conclusion de la psychologue:
« L’évaluation intellectuelle effectuée auprès de …. notre enfant, rend compte de capacités cognitives très supérieures. Les deux principaux résultats aux indices de Raisonnement Verbal et Perceptifs indiquent une forme de précocité intellectuelle puisque qu’ils sont supérieurs à 130. » (respectivement de 150 et 138)
Notre fils va donc sauter la 6ème pour aller en 5ème.
Nous avons de très grosses craintes puisqu’il a vraiment du mal a gérer ses émotions et ses relations avec ses camarades ( il en avait déjà pas en CM2 et restait avec les instits).
A la maison il discute toujours les règles, toujours dans la recherche de la cohérence voulant nous mettre en porte à faux, il dit toujours qu’il sait , veut corriger tout le monde, même si il a tort ect….
On essaie de lui faire comprendre que la 5ème sera difficile s’il ne change pas de comportement.
Je pense qu’il ne pourra pas changer tout de suite et qu’il sera confronté à de grosses difficultés et nous ne voulons pas de ça pour notre fils.
pouvez vous nous donner des conseils svp.
Merci
« voulant nous mettre en porte à faux ». Vraiment ? Est-ce une certitude ou une supposition sur ses intentions ?
« recherche de cohérence ». Est-il informé (simplement) que les humains ne sont pas forcément toujours cohérents d’un point de vue rationnel et qu’exister a précédé toute théorie sur ce qu’être devrait être ?
Discuter les règles me semble une très bonne chose, même si c’est épuisant pour le parent car cela le force à se demander pourquoi la règle existe.
Je suis hpi, mes enfants aussi, et les justifications des règles de la maison sont par exemple « pas d’élevage de cafards dans les chambres, tu manges dans la cuisine ou le salon ».
Chacune des règles se discute, et c’est normal.
« …puisqu’il a vraiment du mal a gérer ses émotions et ses relations avec ses camarades ( il en avait déjà pas en CM2 et restait avec les instits) ». Ne pas avoir de camarades ne signifie pas que l’on a du mal à gérer ses relations avec eux. Avoir du mal à gérer les relations avec les camarades signifierait par exemple des bagarres, verbales ou physiques, très répétées. Il y a de fortes chances qu’il trouve (enfin) en cinquième quelques personnes de son âge avec qui discuter pourra l’intéresser. Mais si ce n’est pas le cas, je ne vois pas en quoi cela serait problématique, sauf s’il en souffre. (Pour ma part, je vous suggère alors de l’emmener à une rencontre d’une association d’instruction en famille, il trouvera très certainement des personnes qui lui conviennent). « du mal à gérer ses émotions »…. il faudrait voir ce que cela signifie concrètement, car, bien souvent, mais pas toujours, lorsque l’on entend cela, cela signifie que la personne ne refoule pas ses émotions et n’a pas un comportement « lisse » « comme il faut ». Or refouler ses émotions est mauvais, et la « mauvaise gestion émotionnelle » est bien souvent simplement un « trop-plein ». Voir pour cela des livres comme « l’Intelligence du Coeur » et « Au coeur des émotions de l’enfant », d’Isabelle Filliozat (pour un début).
Souhaite-t-il personnellement le saut de classe ?
Bon courage.
Bonjour je n’ai jamais fait de test pour savoir si je suis enfant précoce mais beaucoup d’indices permettent de le confirmer. je ne sais pas encore quoi faire plus tard mais à 16 ans j ‘entre en terminale et je dois choisir mes études supérieures que me conseillez vous?
Quels matières aimes-tu ? Comment vois-tu ta vie après ? Où as-tu envie de vivre ? Comment ? Quel temps as-tu envie de consacrer au travail ? Combien te faut-il par mois pour te sentir bien ? (Autrement dit, quel est le degré de goûts de luxe ou goûts simples que tu as ?) Pour les deux années à venir, veux-tu faire des études pour le plaisir ou des études pour le métier que tu auras ensuite ? Les deux à la fois ? As-tu envie de faire des études longues ou courtes ? etc.
Claire
Au secours. Mère aimante, seule, deux charmants enfants IP, fatiguée. Le premier a eu son bac à 16 ans et s’est perdu en médecine. Cette année, ne s’inscrit nulle part. Intéressé maintenant par rien. Doué maintenant pour rien. A fait le point avec psy et conseiller d’études qui ont dit qu’il serait bien dans un métier de chercheur. Délais d’inscription quasi dépassés. Ma patience aussi. Ma compréhension idem. L’autre suit le même chemin sauf que j’ai compris qu’il fallait moins le protéger et l’oblige à faire des efforts, mais c’est une guerre. Ce sont les enfants les plus merveilleux du monde, mais le monde, la vie semblent s’arrêter. Et puis marre pour moi : je fatigue. Je me suis faite ouate et je me sens aussi fatiguée que responsable du suicide intellectuel du premier, alors que le deuxième grandit…
Quel âge a l’aîné ? Parce que s’il a moins de 18 ou 20 ans, ce n’est pas une année de plus ou de moins qui va changer quelque chose. Si votre enfant n’avait pas été hpi, vous l’auriez soutenu financièrement jusqu’à ces 20 ou 25 ans si vous aviez les moyens de le soutenir pour ses études. Que change une année sabbatique après avoir travaillé autant ? (Sauf s’il était boursier et que vous peinez à le nourrir, ou qu’il souhaite dilapider toutes vos réserves). Fait-on réellement un suicide intellectuel parce qu’on fait une pause pour réfléchir ? Ou parce qu’on a raté le délai d’inscription ?
Bon courage.
Claire (hpi qui a aimé prendre son temps et a « réussi » quand même).
Si votre aîné a tout de même encore un peu envie de travailler, peut-être pourrait-il suivre une formation supérieure à domicile via le CNED pour ne pas perdre une année entière et surtout, rester dans le bain des études ? Notre fils (bac à 16 ans également) prépare sa licence de maths à domicile de cette manière.
Sinon, pourquoi ne pas envisager une année de pause dans les étude pour se consacrer à d’autres activités telles que la musique, l’informatique en autodidacte ou n’importe quoi d’autre qui pourrait l’intéresser ?
Bon courage.
Je suis maman d’un enfant EIP. J’ai lu des livres, je me suis rendue à des conférences, je suis adhérentes de plusieurs association pour EIP et je dois dire que votre article est le meilleur résumé que je n’ai jamais lu jusqu’ici !
Je vous remercie et j’espère que nombre de parents vous liront !!
Bonjour, nous sommes parents de 5 enfants âgés de 22 à 9 ans, ils ont tous une intelligence prédominante, le dernier Enzo est EIP, nous avons découvert sa précocité en fin de CE1 suite à un diagnostic effectué par une psychologue, bien que nous nous en doutions avant. Tant que notre fils était en âge de rester à la maison, tout aller bien, idem avec la nounou et les petits qu’elle gardait en même temps. Dès l’entrée en maternelle, quelques problèmes sont survenus : difficultés d’intégration auprès des autres enfants de son âge, travail trop rapide, ennuie en classe… à l’entrée en primaire ces problèmes se sont intensifiés, dès le CP il a malheureusement était pris pour la « brebis galeuse » des enseignants, ceux-ci l’ont mis à l’écart des autres élèves en classe, le rendant responsable de tous les problèmes qu’il pouvait rencontrer : insultes de camarades, coups dans le ventre, moqueries, non intégration…. Tout venait de lui. Aucune discussion n’était possible avec les enseignants ou le personnel du CLAE. Une souffrance scolaire s’est installée avec une amplification liée à phobie de l’école : « Vais- je passer une bonne journée ? Est-ce que les copains vont bien vouloir jouer avec moi sans me trouver bizarre ? La maitresse va être gentille et ne pas me crier dessus ? Vais-je encore faire des tours de cours parce que je donne la bonne réponse sans lever le doigt ou parce que je dis quand je le remarque que la maitresse dit une erreur ? … » Nous pensions que la détection de notre fils aurait était bénéfique dans sa scolarité, mais au contraire cela est devenu invivable. Nous avons été contraint de le déscolariser l’an dernier, nous avons tenu au courant l’Inspection Académique de ces faits et de cette souffrance qui nous amené à le déscolariser mais là encore il est resté un grand silence, L’Inspecteur n’a pas daigné répondre à notre courrier, même quand il est passé vérifier l’instruction de notre fils puisqu’il est fait les cours à la maison, il n’a préféré ne pas entrer dans les détails, nous soulignant qu’il devait épuiser les enseignants ! Aujourd’hui nous l’avons inscrit dans une Ecole à distance, d’où il reçoit des modules présentant toutes les matières nécessaires à son instruction. Il a une institutrice à distance qu’il peut contacter si besoin est. Sa déscolarisation et surtout son diagnostic en tant qu’Enfant Intellectuellement Précoce lui est profitable, il revit, retrouve sérénité … J’ai avec deux de mes enfants crée une Association dont le but est de soutenir les Enfants Intellectuellement Précoces en Souffrance Scolaire et d’aider leur famille dans les démarches administratives, également se retrouver entre parents afin de discuter ensembles de nos enfants « différents » de par leur intelligence, les parents peuvent ainsi parler de ce que les autres ne comprennent pas. Merci pour votre Site.
Bonjour,
Merci à vous aussi, en multipliant les actions nous finirons bien par y arriver !
Bonjour Marie-Christine,
quel est votre site ?
Je suis maman de deux garçons, 12 et 5 ans. Le grand a été testé avéré précoce, et l’on m’a conseillé de tester le second qui vit un désamour triste avec l’école.
je viens moi-même d’être testée précoce, j’en avais très peur mais je savais que pour mon grand c’était important de savoir qu’il n’était pas l’extra-terrestre de la famille.
J’ai rencontré la prof principale du grand car il est hyper anxieux, somatise trop souvent… Et pourtant a de bons résultats tout de même, mais loin de ce qu’il estime bien.. Pour autant, il ne travaille pas plus.. Petit cercle vicieux..
Elle est très ouverte et je lui ai appris qu’il existait un référent EIP dans les académies. Je l’a eu au bout du fil et il a confirmé que le principal du collège devait le solliciter pour qu’il intervienne.
Je dois donc en parler lundi avec le principal…
je croise les doigts, car il semble que mon fils soit le seul élève reconnu précoce en difficulté visible, exprimée..
(je pense qu’il y en a d’autres, mais qui n’ont pas été reconnus.. et d’autres précoces qui doivent vivre plus sereinement leur scolarité..)
Votre site internet m’intéresse beaucoup.
Merci par avance, Marie
Bonsoir Françoise,
C’est certain, nos efforts pour la reconnaissance des Enfants Intellectuellement Précoces, notamment sur le plan scolaire, qui peine encore à prendre leurs difficultés au sérieux aboutiront grâce à l’intérêt de nombreuses personnes qui comme nous, comprennent ces enfants atypiques, dans ce monde ou tout doit être carré ! 🙂
Cordialement.
Bonne soirée à toutes et tous !
Bonsoir Marie H,
Le site de mon Association s’intitule A.E.I.P.E.S.S.32, dont l’adresse URL est : http://enfants-precoces-32.e-monsite.com
Notre Association a pour but de soutenir les enfants intellectuellement précoces en souffrance scolaire et d’aider les familles dans les démarches administratives.
Je comprends tout à fait votre soulagement, la détection de mon fils lui a permis de comprendre qu’il n’était pas en fait un Extra-Terrestre, que s’il était différent cela venait de son intelligence différente de celle des autres. Ensuite le regard des autres lui a été plus facilement explicable, ce qui n’est pas facile à 9 ans.
La somatisation de votre fils est tout à fait compréhensible, il sent et surtout voit bien cette différence qu’on lui fait remarquer, autant de part ses camarades que par les adultes, l’école dite « normale » n’est pas adaptée à nos enfants, ce qui est vraiment désolant. Mon fils à été dans la même situation, aujourd’hui il est instruit à la maison. De toute façon, nous n’avions pas d’autre choix, puisque les « oreilles » de l’école sont restées closes.
J’espère que votre rencontre avec le Principal du Collège et le Référent de L’Inspection de L’Académie se passera au mieux, pour votre enfant et pour vous. Heureusement toutes les structures et personnels scolaires ne sont pas désintéressés du bien être de nos petits zèbres !
Il y a en effet beaucoup d’autres enfants non diagnostiqués et en souffrance scolaire, car ils ne sont pas reconnus, et qu’ils ne comprennent ni ce qu’ils sont ni leur façon de réfléchir et de penser qui est bien au dessus de leur âge.
C’est pour cela que faire détecter son enfant très tôt au moindre signe de précocité peut s’avérer bénéfique pour son bien être.
Très Cordialement !
Marie-Christine G
ma fille melissa a saute 2 classe est maintenant elle et collége ses professeurs m’ont proposez un rendez- vous pour quelle saute une 3eme classe et j’ai besoin de vos commentaires parceque je ne c’est pas elle ma fille aussi!!!
Bonjour, cette année j’ai sauté une classe, je suis passée de la cinquième à la troisième. Moi qui avait avait des difficultés socialement avec les enfants de mon âge, je me suis complètement épanouie en troisième. Malheureusement, je me rend compte que je m’ennuie toujours en troisième, le cours ne va pas assez vite, je veux sans cesse en apprendre plus. Je n’en ai pas parlé avec mes parents car je sais que d’après eux mon organisation ne suit pas assez. C’est donc très compliqué et j’hésite sur la marche à suivre.
Pouvez-vous me conseiller ?
Merci d’avance pour votre aide !
Bonjour Maelie,
Votre saut de classe est il consécutif au constat du haut potentiel , annoncé ou non à l’établissement scolaire ?
Dans tous les cas, socialement c’est une bonne chose, et scolairement c’est une autre paire de manches :
– en effet malgré le saut le rythme des apprentissages auquel vous êtes soumise est le’rythme « normal », donc partant du fait que vous avez compris une leçon, la façon d’apprendre peut vous sembler ennuyante: de ce point de vue il faudrait d’une part vous assurer que les bases sont comprises et acquises, et si tel est la cas, vos professeurs peuvent vous donner des activités complémentaires, d’approfondissement, de recherche…. c’est sur ce point precis qu’il est important que vos professeurs soient informés vos besoins pour pouvoir s’y adapter, et éventuellement travailler avec vous sur la méthode si besoin, pour être sûrs que vous ne passiez pas à côté (gros risque chez les élèves hp). Tous ces éléments nécessitent une discussion avec l’equipe éducative et peuvent être formalisés ou non dans un plan d’accompagnement. La difficulté est de croire que le seul saut de classe résoud tout.
– il vous sera utile d’accepter une part « fatale » mais supportable d’ennui. Je ne pense pas que l’école soit à même de répondre à toutes vos interrogations. Vous pourriez, au fur et à mesure qu’elles apparaissent, les noter pour compléter le sujet par ailleurs ( ne pas rester sur votre faim et approfondir de toutes les façons possibles) et pourquoi pas proposer à vos professeurs des exposés.
En gros il ne faut pas hésiter à aller plus loin de votre côté , ne pas vous limiter au programme scolaire pour satisfaire votre curiosité, et obtenir de vos professeurs des pistes d’approfondissement pour vous permettre d’acquérir de bonnes bases et méthodes de travail tout en restant en mode d’apprentissage réel la plupart de temps.