Ils suscitent l’admiration et parfois l’agacement ; on peut s’imaginer que leur vie est belle, que tout leur est accessible, qu’ils ont le monde à portée de main mais… le haut potentiel des adultes surdoués est-il si facile à vivre que ça ?
Sont-ils plus heureux que les autres ? Comment ressent-ils le décalage avec ceux qui les entourent ? A quelles difficultés que l’on n’imagine pas sont-ils confrontés ?
Pour parler de ce sujet, Flavie Flament recevait
– Monique de Kermadec, psychologue clinicienne. Auteur de La femme surdouée aux éditions Albin Michel.
– Clotilde Poivilliers, thérapeute, surdouée, enseignante en shiatsu et fasciathérapie. Auteure de Zèbre zen – développer ses talents quand on est un adulte surdoué aux éditions Eyrolles.
– Elina Nobelen, auteur de L’art d’être normale – De la précocité à l’apéisme : un témoignage pour mieux comprendre aux éditions Michalon.
Je vous invite à écouter l’émission maintenant sur EPI et pourquoi pas à nos donner votre avis ou à partager vos expériences à travers vos commentaires.
J’écoute le premier intervenant, je suis arrivée à l’anecdote du casque de chantier, et j’ai tellement envie de lui dire « Moi aussi, c’est exactement ça ! »
Je fais partie de ces personnes qui préfèrent un travail où on ne sollicite pas leur intellect, parce que, effectivement, à chaque fois qu’on m’a confié des responsabilités, j’allais trop loin, je voyais trop loin, je voulais déranger trop la structure en voulant apporter des améliorations qui me semblaient importantes mais qui n’étaient pas pertinentes aux yeux des autres. Une fois la mission abandonnée, mon travail était déconstruit en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. C’est destructeur pour l’estime de soi. Ma santé et mon bien être au travail en ont souffert.
Je travaille aujourd’hui dans une entreprise où je me sens bien, où les collègues sont très bienveillants à mon égard, et où la principale qualité demandée à mon poste est de garder les choses sous contrôle, et ça c’est un truc que je fais bien. Quitte à ne pas pouvoir travailler par moment, je ne veux plus travailler nulle part ailleurs.
Alors, un clin d’oeil à ce premier intervenant, vous n’avez pas idée à quel point je vous comprends