J’ai relevé aujourd’hui dans la presse un article qui vient malheureusement illustrer le phénomène du harcèlement scolaire, souvent rencontré par les enfants précoces et qui pose de lourds problèmes aux familles concernés. Le Télégramme nous livre en effet la triste expérience d’Alexis, un jeune brestois surdoué de 8 ans, harcelé à l’école par ses camarades.
Tout a commencé en octobre 2014. Alexis venait de faire sa rentrée en CE2. Excellent élève, cet enfant précoce est aussi très discret. Alors, ses parents ne se sont pas inquiétés quand, certains matins, il disait ne pas avoir très envie d’aller à l’école. Muriel, sa maman, est assistante maternelle. Et elle a d’abord pensé que son petit bonhomme voulait rester avec elle, un peu jaloux des autres enfants qu’elle gardait. Puis il y a eu des bleus. Et ces douleurs au ventre. Jusqu’à ce soir d’octobre où il a « craqué » et tout raconté à ses parents.
Alexis subissait des violences graves de la part de plusieurs enfants, dont un meneur, arrivé depuis peu dans l’établissement et qui avait déjà posé des problèmes dans sa précédente école. A la demande des parents d’Alexis, l’équipe éducative de l’école a réagi. Les élèves harceleurs sont convoqués, les actes délictueux signalés, la surveillance renforcée.
Mais les choses ne s’arrêtent pas pour autant. Les parents d’Alexis ont désormais plusieurs certificats médicaux attestant les contusions et hématomes. L’école va donc plus loin et fait appel à un conseiller pédagogique qui va intervenir chaque vendredi dans la classe pour « des temps d’échanges sur le sujet prévu dans le cadre des programmes d’instruction civique et morale », précise l’inspecteur de l’Éducation nationale, dans un mot adressé à tous les parents de la classe concernée. Finalement, le climat semble s’apaiser.
Malheureusement, la situation ne tarde guère à se dégrader de nouveau. Le dialogue entre la famille et l’école, retranchée derrière son discours relativiste habituel et son refus bien connu de prendre des dispositions plus coercitives, est dans une impasse.
Reste que les parents d’Alexis ont « perdu confiance ». Leur fils, disent-ils, « a dû être suivi à l’extérieur et il a suffisamment souffert ». Mercredi, ils ont donc déposé plainte au commissariat. Ils ont également écrit au recteur d’académie. Et pour pouvoir tourner la page, ils envisagent d’inscrire Alexis dans une autre école. À contre-coeur, soulignant que, « pour cet enfant qui n’a rien demandé, ce sera une double peine ».
L’histoire d’Alexis ressemble tragiquement à celles que vivent des milliers d’autres enfants, pas tous précoces. S’il n’y a pas de fatalité, il faut malheureusement reconnaître que ceux-ci sont souvent prédisposés à subir le harcèlement, du fait de leurs caractéristiques propres : grande sensibilité, centres d’intérêt atypiques, gentillesse naturelle…
Il est important de prendre ce problème très au sérieux lorsqu’il survient. En pleine construction psychique, les enfants, mais encore plus les adolescents au collège, peuvent intérioriser le harcèlement et en subir les conséquences durant leur vie d’adulte. L’enfant résilient en fera une force pour agir tout au long de sa vie, non sans le risque de développer une certaine misanthropie à l’égard de ses pairs. L’enfant plus fragile aura du mal à construire une estime de soi satisfaisante pour développer une vie sociale harmonieuse.
Si vous êtes concerné par ce sujet ou que vous voulez en savoir plus sur les solutions à apporter, je vous conseille la lecture du livre d’Emmanuelle Piquet, que j’ai présenté dans un précédent article, « Te laisse pas faire Aider son enfant face au harcèlement à l’école. »
Réunion de l’équipe éducative pour notre fils, qui rentre régulièrement de l’école en ayant été frappé, tapé, insulté…
Premiers mots de la directrice : « Nous sommes ici pour déterminer si les difficultés rencontrées par (notre fils) relèvent du harcèlement scolaire, ou d’un problème relationnel… »
…quand on a dit ça, on a tout dit : inutile de préciser la conclusion qui s’en suivit.
Nous avons vécu la même situation avec notre fils de 13 ans. Détecté HPI en cm1. Nous pensions que son entrée au collège c’était bien passée. Quelques petites choses qui nous semblaient anodines. Et en 4éme il a enfin pu nous dire qu’il était victime harcèlement. La CPE était surprise des noms donnés (enfants tellement sages! daprès elle!!!) et nous a répété que notre fils devrait être suivi par un psy de part ses problèmes relationnels. Et les harceleurs, eux? Sa psychologue nous a conseillé de changer d’établissement (effectivement double peine: victime qui doit changer d’établissement qui n’a rien demandé à personne!). Depuis notre fils est en phobie scolaire, il n’a pu faire qu’une semaine d’école dans son nouveau collège etnous attendons depuis une prise en charge qui tarde à venir puisque les CMP sont débordés et n’ont que peu de moyens au vu du nombre d’enfants à prendre en charge.
Bonjour Cecile ,
Si vous habitez dans une region ou les therapeutes sont assez nombreux compte tenu de mon experience personnelle je vous conseille de laisser le CMP de coté et si vous en avez les moyens allez voir un neuropsychologue qui sont tres competents mais malheureusement pas toujours reconnus par l’academie je suis en train d’en faire l’experience car j’ai du heurter la sacro sainte phylosophie des enseignants .
Une experience du CMP a l’age de 10 ans a été traumatisante pour toute la famille .
Je m’occupe de mon petit fils de 14 ans descolarisé depuis début 2015 et en éducation a la maison car le traumatisme de l’école etait trop important : lui c’est une enseignante du CM1 qui l’a harcelé et lui a infligé une grande souffrance testé en Janvier 2014 par une psychologue avec le « fameux » wisc si cher aux enseignantssi le test etait bien fait la psychologue n’a pas su interpreter le résultat elle a fait l’addition de tous les subtests alors que lorsque il y a dissynchronnies on regarde le subtest d’intelligence verbale ou je ne sais plus et si les autres subtests sont en dessous c’est un enfants qui a des problemes .mon petit fils a un indice de comprehension verbale tres elevé ( icv a 148) et divers troubles anxieux des phobies dont la phobie scolaire un ralentissement grapho-moteur et visuo-moteur qui ne lui permettent pas de rendre sa reflexion assez vite par son horrible ecriture et la necessité d’avoir un outil informatique – ayant une delegation de l’autorité parentale j’assume entierement mon petit-fils et meme si je me heurte a l’incomprehension ou l’intolerance » vous vous redez compte : c’est la grand-mere » j’y suis maintenant habituée et je continue . je dérange car je ne suis pas dans la « normalité » et ENZO est un enfant different dont la differance n’est pas encore reconnue par l’academie . nous avons vecu de droles de périodes l’école n’aime pas que l’on déborde des normes . Votre enfant est aussi different at-il une aide dans sa classe y a t-il a l’academie un inspecteur responsable des enfants précoces – essayez vite de prendre rendez vous avec un specialiste que l’on vous demandera de voir plus tard maintenant tous les pedopshy ne sont pas bien informés sur les enfants précoces . mais si vous ne mettez pas vite votre enfant dans les mains d’un psychologue ou d’un pedopsychiatre l’academie va vous demander de rendre des comptes quand a ses absences ou alors si sa phobie scolaire ne se calme pas il vous faudra le descolariser ou le placer dans une école qui prend le temps de s’occuper de ces enfants . si je me permets de vous dire ceci c’est parce que nous avons beaucoup souffert de l’intolerance autour de nous et nous avons reagi un peu tard .
moi avec les bilans de mon neuropsycologue et un certificat de notre medecin traitant j’ai fait un dossier pour la MDPH et l’handicap d’Enzo a ete reconnu et il percoit une petite allocation de base mais la encore cela recommence avec l’arrivée d’Enzo en secondaire pour son niveau il change encore d’inspecteur et la c’est le summum voulant demander les cours du CNED reglementé ils n’etaient pas d’accord et je passe sur leur refus et trouve la solution mais la malheur c’est le déluge : tant qu’Enzo n’aura pas vu de pedopsy ils ne connaitrons pas son handicap l’inspecteur ne donnera pas son accord pour le CNED et encore mieux » ma delegation d’autorité parentale ne me permet pas de representer Enzo dans sa scolarité car elle ne fait pas partie des actes usuels utiles a la vie de l’enfant » ils ont trouvé une définition qui n’a rien a voir avec les termes juridiques puisque c’est la fonction essentielle qui a permis au juge de m’attribuer la delegation d’autorité ce serait risible si je n’en avait pas pleuré . Je vous raconte tout cela car vous etes sur un chemin avec votre fils semé d’eccueils qu’il faut anticiper . je vous dit bon courage nous c’est notre amour pour ces enfants qui nous portent et je n’ose pas dire ce qui les portent eux mais je n’en pense pas moins .meme si c’est long on s’en sortira . si vous en avez le desir rapprocher vous des associations des enfants précoces pour gerer l’école ils m’ont bien aidée .Je vous salue vous et votre famille et je vous dit de tenir bon .
Pareil pour moi ! Mon fils ne voulait plus aller à l’école, revenait en pleurant, les résultats scolaire ont plongés. Quand nous sommes allés voir les enseignants et la direction, ils ne comprenaient pas car pour eux » tout allait bien « . Le centre pms n’a pas bougé non plus. Je viens de le changer d’école et maintenant il est motivé et ne pleure plus le matin.