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Comment occuper son enfant à haut potentiel intellectuel après l’école ?

Comment choisir une activité extrascolaire ? Quels critères faut-il prendre en compte ? Un article publié récemment sur Doctissimo présente de nombreuses idées pour les enfants à haut potentiel intellectuel.

Comment améliorer les compétences sociales des enfants surdoués ?

Dans cet article, Gabrielle Sebire et Cécile Stanilewicz, auteurs du livre « 50 clés pour aider un ado à haut potentiel », suggèrent des idées d’activités extrascolaires et analysent les choix possibles en fonction des besoin de chacun. Je vous propose d’en approfondir ici certains points.

Choisir une activité extrascolaire n’est pas toujours une tâche aisée. Il faut tenir compte des envies de l’enfant, des possibilités envisageables selon les clubs et associations disponibles à proximité, de l’emploi du temps de la famille… Mais dans tous les cas, le plus important est que sa pratique plaise au principal concerné. Qu’il s’agisse de sport, de musique, de jeux ou encore de travaux manuels, de compétition ou d’un simple loisir, l’essentiel est que l’enfant soit heureux de s’y rendre et qu’il y passe un bon moment.

Ce qu’il faut savoir, c’est que l’enfant HPI ne révélera probablement pas son haut potentiel dans tous les domaines et c’est normal. Le plaisir doit être le premier moteur de l’activité extrascolaire. Faisons- leur confiance pour identifier ce dont ils ont besoin et ce qui leur fait envie.

Les enfants à haut potentiel intellectuel ont chacun leurs sujets de prédilection, leurs forces et leurs faiblesses, et toutes ces caractéristiques leurs permettent, en général de s’orienter vers une activité qui les intéressent (si tant est qu’elle est accessible et proposée dans son secteur). D’autres, cependant, n’ont pas de passion évidente. Il peut alors être intéressant de les orienter vers un domaine qu’ils ne connaissent pas encore, de leur faire explorer d’autres sujets, différents de ce qu’ils peuvent étudier en classe ou de ce qu’ils lisent à la maison.
Concernant les passionnés, il est fort probable qu’ils consacrent déjà la majeure partie de leur temps libre à leur passion. Il est peut donc être avantageux de les inciter à s’essayer à autre chose afin de leur éviter de s’isoler dans une seule et éternelle passion (sans pour autant nécessairement les forcer à délaisser leur passe-temps habituel), au risque de passer à côté d’idées tout aussi intéressantes.

Les enfants à haut potentiel intellectuel ont souvent du mal à tisser des liens et à établir une relation avec d’autres enfants du même âge. En effet, leur fonctionnement différent, leur maturité souvent plus importante et leurs centres d’intérêt parfois atypiques font qu’ils ont tendance à ressentir un décalage avec leur camarades. Beaucoup d’activités extrascolaires étant collectives, cela peut être une opportunité de rencontrer des personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt. Par ailleurs, les activités qui ne sont pas divisées en groupes de niveau ou d’âge sont une excellente occasion pour eux d’échanger avec des adultes ou des personnes plus âgées (et plus expérimentées), avec lesquelles il se sentira potentiellement plus à l’aise.

Il peut aussi être intéressant de les sortir de leur zone de confort car le rôle des parents est de les préparer à leur future vie d’adulte. Or, dans la vie, ils n’auront pas toujours affaire à des HPI…

Il se peut en effet que certains enfants renoncent à une activité, simplement parce qu’ils craignent de se trouver face à des gens qui ne le comprennent pas ou qu’eux-mêmes ne comprennent pas. L’idéal serait alors de leur permettre d’essayer quelques séances et de faire le point ensuite. Une activité qui ne les motive pas au premier abord peut très bien se révéler, pour peu qu’ils s’y intéressent de façon plus approfondie, beaucoup plus instructive ou amusante qu’ils ne le pensaient au départ.

Attention cependant à ne pas cumuler trop d’activités. Comme le disent Gabrielle Sebire et Cécile Stanilewicz, le repos et le calme sont tout aussi essentiels au développement de l’enfant. Le surcharger en sorties extrascolaires l’empêche de se poser et risque de le perturber et de l’enfermer dans une forme d’agitation, d’anxiété qui le mènera, lui comme ses parents, à un mélange d’épuisement, de stress et de tension, chose qui n’est évidemment pas souhaitable. Et cela est pire encore lorsque l’on a plusieurs enfants pratiquant des activités différentes, à des endroits différents. La stabilité et la liberté de se reposer sans contraintes ni horaires particuliers sont donc eux aussi à prendre en compte.

Si le sujet vous intéresse et que vous êtes encore en quête d’idées, vous pouvez retrouver l’article original complet sur le site de Doctissimo. Et si d’autres idées vous viennent, n’hésitez pas à en faire part aux autres parents, dans les commentaires ou sur les forums !

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