Dans sa dernière chronique pour le Journal des femmes, Arielle Adda insiste sur les dangers d’une mauvaise prise en compte des failles révélées par la passation d’un test de QI, même positif.
Selon la psychologue, il n’est pas rare de voir des parents se contenter du résultat global du test qui confirme la précocité de leur enfant, négligeant l’importance des résultats obtenus dans chacune des catégories prises séparément. C’est souvent plus tard que des difficultés se font sentir. Difficultés qui, pour beaucoup, auraient pu être évitées ou amoindries en tenant mieux compte des avertissements et des conseils donnés par le professionnel qui a testé l’enfant.
Ses parents ont oublié que les notes aux différents items du test n’étaient pas parfaitement homogènes, mais ce fléchissement pouvait s’expliquer par l’état émotionnel de leur enfant. Dans cette situation exceptionnelle il était bien naturel qu’il soit un peu perturbé. En état de stress, un enfant sensible réagit de façon amplifiée face à une difficulté imprévue surgie dans un « jeu » dont il ignore tout. Sa note moins bonne répercute une réaction émotive, peut-être encore accrue par sa crainte de décevoir ses parents en se montrant maladroit tandis qu’ils le croyaient plus habile.
Le psychologue avait pourtant insisté sur cette faiblesse ponctuelle, même si la note qui la révélait restait très convenable par rapport à l’ensemble des enfants de son âge et cette alerte avait fini par être totalement oubliée.
Jusque là, les adultes, oublieux des petites imperfections révélées par le bilan psychologique, avaient préféré mettre sur le compte d’une faiblesse passagères des événements souvent mineurs qui constituaient pourtant autant de signaux d’alerte. Pour éviter que cela n’arrive, Arielle Adda nous conseille de remédier sans tarder aux failles apparues lors du test, à l’aide d’exercices et d’activités recommandés par le psychologue.