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Portrait d’une jeune fille surdouée épanouie

Le haut potentiel intellectuel n’est pas une malédiction. Un article récent de Ouest France, nous emmène à la rencontre d’une jeune fille surdouée et bien dans sa peau. Quels enseignements pouvons-nous en tirer ?

Peut-on être surdoué et aller bien ? On parle beaucoup plus des difficultés des enfants à haut potentiel que de ceux pour qui tout va bien, et pour cause : ce sont eux qui ont besoin d’aide. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que cela dépend des enfants et, surtout, de la façon dont ils sont accompagnés. Les multiples problèmes souvent associés au haut potentiel intellectuel, que ce soit en milieu scolaire, en société ou à la maison, ne sont pas une fatalité.

Les enfants à haut potentiel ont besoin, pour se sentir bien, d’être stimulés au quotidien par des activités ou des lectures sur des sujets qui les intéressent, faute de quoi l’ennui les submerge. Il est donc nécessaire de trouver un équilibre entre périodes de travail pur (quoique celui-ci ne soit pas forcément inintéressant) et moments de détente ou d’approfondissement.

La nuit, elle nous réveillait toutes les deux heures pour faire des activités.

Emilie Alfano, dont parle cet article, a été identifiée comme enfant à haut potentiel intellectuel à trois. Ayant sauté deux classes, elle est maintenant âgée de dix ans et en classe de cinquième, épanouie. Parallèlement à l’école, plusieurs activités lui permettent de s’échapper momentanément tout en l’aidant à gérer ses émotions et à satisfaire ses besoins au quotidien.

La natation lui permet de décharger toute son énergie. Les échecs lui apprennent à rester concentrer des heures.

Le fait d’avoir une passion peut être, pour l’enfant à haut potentiel, une vraie source de bonheur et d’évasion. Que ce soit les échecs ou toute autre activité compétitive, c’est l’occasion de mettre à l’épreuve ses capacités, mais aussi de rencontrer d’autres personnes ayant les mêmes centres d’intérêt en dehors du cadre purement scolaire. Par ailleurs, les tournois peuvent permettre aux enfants à haut potentiel les plus sensibles de renforcer leur confiance en eux, d’outrepasser la timidité caractéristique de certains d’entre eux et d’accepter l’échec.

Je joue pour gagner mais perdre fait partie du jeu et j’apprends toujours quelque chose. Aucun joueur n’a jamais gagné toutes ses parties.

Retrouvez l’article complet sur maville.com

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