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Rinette

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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 20)
  • Rinette
    Participant

    Bonjour,

    Si votre enfant à d’aussi grande possibilités d’apprendre, son ennui vient du fait que ce qu’il fait, même occupé, n’est absolument pas intéressant, qu’il ne représente aucune acquisition pour lui. Je mets au défi quelque adulte que ce soit, de passer les 10 prochaine années de sa vie à faire des taches inutiles et répétitives pendant 6 à 8 h tous les jours… c’est pas le plus simple au collège, notamment avec une dyspraxie… mais il semble surtout qu’il ait besoin de faire un saut de classe…

  • Rinette
    Participant

    Bonjour Marina,
    C’est une vaste demande que de te « conseiller », et certaine de mes réponses vont être un peu pénibles je crains… ce n’est pas volontaire, c’est juste qu’il n’y a pas que ta classe qui tourne au ralenti… c’est la société toute entière qui n’ira pas à ta vitesse et donc la psy va mettre beaucoup de temps avant d’écrire son mail pour des raisons qu’elle trouvera juste, car au niveau de ses capacités à elle, elle est certainement au maximum… tu évaluerais son travail, tu y trouverai plein de pertes de temps, de lenteurs…. mais elle, elle ne peut pas les voir, tout comme ton collège. En fait ils n’ont pas la capacité à te comprendre, car leur cerveau n’est pas conçu pour aller comme le tien et ce qui te parait évident n’est même pas concevable pour la majorité d’entre eux. Ta classe n’est que le reflet de la société.
    En revanche tout n’et pas perdu pour autant, mais cela va te demander de la patience, et de garder l’estime de toi quoi qu’il arrive, qui que tu rencontre et quoi qu’il dise… pas te dire que tu as raison à tout prix, mais entendre et faire la part des choses sans mésestimer tes ressentis.
    Ca c’est pour la partie qui te sera utile toute ta vie.
    Pour le contexte présent, il va te falloir hélàs, un peu d’aide de ta famille. Tu pourrais facilement te débrouiller seule en terme de capacité, mais là encore tu vas te heurter aux règles érigées par une société laborieuse… et celle-ci à déclaré les enfants incapables, donc ce sont leur parents qui doivent agir.
    si la psychologue scolaire est trop lente à intervenir car toi tu craques (ce que je crois comprendre avec tes difficultés nouvelles), tu peux faire un test de QI chez un psy ou plutot un neuropsy. Il faut impérativement que le neuropsy que tu verras soit très bien formé au HPI afin de ne pas te mettre sur le dos des explications à contre sens de ton fonctionnement. La plupart des personnes normative ne connaissent qu’une règle à un problème ; en caricaturant ca donne : si tu n’y arrive pas, c’est que t’es devenu bête ! C’est un peu la façon de penser…
    Ce qui t’arrive est en fait tout à fait logique vu les circonstances dans lesquelles tu es. C’est tellement perturbant et niant de ta personne que ton cerveaux n’est plus branché que sur l’émotionnel, en boucle, concentré sur la solution à trouver pour sortir de ce cauchemard (enfer). Bref il s’est mis en mode survie… et quand on cherche à survivre psychiquement, les connaissances sont un luxe superflu puisqu’elles risquent de te distraire du besoin impérieux de survie…
    Du coup, le test de QI permet aux autres d’avoir une lecture de ce qui pourrait t’être bénéfique afin de t’aider. Ils ont désappris à utiliser leur bon sens car s’ils se trompent, on les sanctionnent fortement, donc ils appliquent des trucs tout faits, pour être dans les clous.
    donc le test de QI, s’il est correctement lu et utilisé (d’où l’intérêt d’aller voir un psy dans le privé et spécialisé car les psychologues scolaires sont rarement capable de lire ces résultat complètement et dans une lecture nouvelle du hpi), permettra de te proposer un parcours scolaire personnalisé, qui te permettra de sortir du mode survie, d’aller plus à ton rythme (autant que le monde peut le faire) et donc de retrouver ton allure et ton plaisir.
    En attendant, via ce site peut être, cherche à rencontrer des jeunes qui ont les mêmes spécificités, ils ne seront pas tous comme toi, n’auront pas forcément les mêmes centres d’intérêt (beaucoup utilisent les jeux vidéo, mais dans un but très différent des autres). Pas besoin de trouver des personnes du même âge, mais plutôt des personnes qui ont les mêmes sensibilités et fonctionnent pareil. L’idée est de ne pas se focaliser sur une seule personne, car si un jour elle ne peut être présente pour toi, la solitude devient trop forte, alors qu’avec un groupe, on peut rebondir.
    Bref tes parents devront tout de même vérifier les contacts que tu prends, car malheureusement, il peut y avoir des personnes très dangereuses qui se font passer pour ce qu’elles ne sont pas, et sous couvert d’aller dans ton sens, y introduise une autodestruction… or la période que tu traverse est sensible, et ce genre de personne t’infligerai de gros dégâts.
    Accepte un temps, d’être « à côté de la plaque » au niveau de ton travail et donne toi plutôt du temps de plaisir, car plus tu bosses plus tu obliges ton cerveau à nier la survie et plus il se sent en danger et plus il refuse le savoir. Si tu est dans de bon moment, il comprendra que tout ne va pas si mal et il sera moins rigide, moins en survie… tu fais ça en attendant que le monde autour débloque la situation.
    Tes parents peuvent demander au collège un aménagement de ta scolarité en attendant le test. Tu exprime ce dont tu aurais besoin. Tu suis les cours comme tu peux, tu travailles tranquillement mais écoute ton corps, et quand c’est trop tu laches.
    L’important est de ne plus te focaliser sur les apprentissages et de surtout trouver des liens d’amitié qui soient soutenants.
    Tes parents peuvent être aidés par des associations pour parler avec le collège… elles ne le font pas toutes, mais il y en a.
    Bref, toi, maintenant, il faut que tu sois la première à te respecter, donc à prendre soin de toi, en écoutant tes limites, pas celles que les autres attendent, mais celles dont tu as besoin pour fonctionner.
    Petit à petit, tu vas pouvoir après tout cela, découvrir ce que sont tes dons, bien au delà de la simple avance et du palisir d’apprendre, et tu verras le monde sous un jour très nouveau, très inattendu mais avec plus de couleurs que les autres !

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,
    Avez vous trouvé ?
    Centre pluriel à Grenoble
    Sarah Coduris à St Jean de Bournay

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,
    J’arrive tard, mais sur Montpellier vous avez la chance d’avoir une association très efficace et qui a pignon sur rue et saura vous conseiller des psychologues qui suivent une charte de déontologie spécifique aux hpi :
    ae-hpi.org/languedoc-roussillon

  • Rinette
    Participant

    Claire Grand à Pringy 06 86 05 24 30

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,
    Je ne pourrais pas vous donner d’adresse, n’habitant pas du tout dans votre coin, mais en revanche je peux vous donner des pistes de réflexions.
    Un pédopsychiatre peut donner des médicament pour soigner votre enfant. La question est : est-il psychiatriquement malade ? Bien entendu, ils ne médicamentent pas systématiquement mais ils sont médecins, donc là pour soigner…
    Le psychologue, lui, travaille sur le comportement.
    Si l’enfant HPI souffre de sa douance ou plus réalistement souffre du monde qui l’entoure car il a une sensibilité à un environnement inadaptés qui le violente, le psychologue doit très bien connaitre la douance (ce qui sous entends que vous aussi pour évaluer le psy).
    Les accompagnements qui fonctionnent le plus souvent sont des accompagnement en thérapie cognitiviste comportementale et émotionnelle (TCCE), mais avec une personne connaissant la douance pour aborder l’enfant sans le heurter. Ensuite il y a des arts thérapeutes, des psychomotriciens, des neuropsy qui obtiennent de très bons résultats tant qu’ils connaissent réellement le sujet.
    Les psychologue terminent leur accompagnement là où commence le problème du HPI. Son fonctionnement différent fait qu’il connait déjà le problème (alors qu’un psy est là pour faire prendre conscience du problème). Le psy s’arrête lorsque la personne à conscience de son problème puisqu’àalors la personne ayant le contexte, elle en trouve la solution (c’est grossier comme explication mais c’est l’idée). La personne à hpi, elle, connait le problème, mais n’arrive pas malgré cela à trouver comment solutionner le problème…
    Voilà en tout cas, ce que j’ai pu observer et lire et expérimenter…

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,
    Je suis consultante en haut potentiel intellectuel depuis 2014. J’ai fait une pose de deux ans pour élever mon fils. Je peux me déplacer à domicile. J’accompagne des adultes et des enfants à se découvrir, parfois à relire leur histoire sous le prisme du haut potentiel intellectuel, auquel j’ai été formée par une association militante mais peu médiatisée : l’association pour épanouissement du haut potentiel intellectuel, dont je suis aussi déléguée régionale AURA.

  • Rinette
    Participant

    Bonjour Lolodie,
    Concernant le test, il n’y a pas de réponse bonne ou juste, mais il y a une réponse qui pourra vous aider à concevoir « l’attitude » qui peut lui etre bénéfique… le test est utilisé par les parents en général pour 2 raisons (souvent distinctes) : soit ils ont besoin eux d’une légitimité pour agir autrement avec leur enfant, où continuer d’agir autrement… – soit ils doivent endosser la responsabilité de l’adaptation scolaire à la place de l’école et donc fournissent un test à cette dernière pour qu’elle prenne les choses en main à leur demande. Le test en lui même est juste conçu pour détecter ce qui, dans la scolarité de l’enfant, peut poser problème (et il est donc uniquement scolaire, donc beaucoup de HPI échappe au 130 requis). C’est un teste créé pour des enfants ayant des difficultés au demeurant, pour leur apporter un soutien réel… parfois il est l’occasion de découvrir un dys, un frein psychologique… et donc de pouvoir apprendre à l’enfant à contourner le handicape, à s’y adapter et à lui fournir les outils nécessaires.
    A mon sens, être parent de ces enfants un parent efficace, c’est apprendre à renaître soit même, à se faire confiance, a accepter de se tromper, à se remettre en question et finalement à s’appuyer sur l’enfant qui n’est pas « un être pulsionnel qu’il faut maitriser pour en faire un homme civilisé », mais une personne entière, déjà en conscience et violemment heurté par cette conscience et l’image que les adultes lui renvoient de lui même.
    Il ne s’agit donc pas réellement d’un combat, mais plus d’une prise de position, d’une fermeté qui n’est plus réellement un cadre à donner à l’enfant, mais un cadre à maintenir autour de l’enfant, pour qu’il puisse se développer dans la confiance et la cohérence. Ils ont besoin d’harmonie, la moindre faille est vue mais ils sont en incapacité de l’exprimer clairement, puisqu’ils n’ont pas de modèle pour le faire. Ils s’inspire alors de ce qu’ils voient autour, pour essayer de faire passer leur ressenti.
    On leur demande des efforts pour sans cesse devenir comme les autres, alors qu’ils sont généralement déjà en suradaptation, ce qui les fait devenir « fou » d’incompréhension, et leur fait perdre leur estime d’eux même, puisqu’ils sont à fond et pourtant totalement insatisfaisants.
    Enfin je dirais qu’offrir à un enfant, une éducation de type hpi, me parait indispensable à tous les enfants. Il s’agit juste de reconnaitre l’enfant comme un individu, et de lui montrer le respect qui lui est du en tant qu’être, de le guider dans les limites, la compréhension du monde qui fonctionne si différemment de lui, et ne pas le nier dans ses ressentis, oser se montrer soi même tel qu’on est, sans tabou, mais avec des échanges adaptés, reprendre quand on y a pas réussi, et insister sur le faire plus que sur le résultat ou l’être… mais il vous observe et vos attitudes auront toujours plus de poids en lui que vos mots… aussi il faut devenir ce que l’on prêche…
    de mes expériences avec ces enfants, mais aussi avec les adultes et leur entourage, c’est ce qui parait leur être nécessaire. Plus tôt ils seront reconnu pour ce qu’ils sont, plus ils auront de chance de ne pas cumuler les handicapes dus aux souffrances invisibles qui jalonnent leur vie… mais un teste n’et pas pour autant la solution, c’est une possibilité pour les parents (l’enfant n’a pas besoin de test lui même).
    Pour aller plus loin, j’ai cru observer que, finalement, celui qui se fait remarquer et le plus sensible à un environnement non harmonieux et c’est sa manière de dénoncer la folie que cet environnement lui fait vivre, à lui qui arrive en voyant juste les choses simplement et au premier degré : il est l’indicateur de ce qui ne fonctionne pas et que tout le monde ignore, il dénonce un système dysfonctionnant (même si ce n’est pas un grave dysfonctionnement, mais s’en est un qui n’est pas vivable pour lui. Il pourra finir par s’y soumettre en s’abîmant, si personne ne souhaite changer).
    Comme dit Françoise à sa manière, venir découvrir l’enfant réel et non se contenter d’attendre que l’enfant réel ressemble à l’enfant projeté…
    Ca peut paraitre énorme et paniquant ou que sais-je mais c’est à mon sens un merveilleux message d’espoir que ces personnes nous offrent.

  • Rinette
    Participant

    Bonjour Anaïs Decharrière fait parti du Cabinet Bak.Je ne connais pas spécifiquement son travail et le cabinet est très controversé (appelé boite à fric par certains). J’ai eu des suivis là bas pour ma fille et moi meme qui m’ont paru très  » comme si les pro ne connaissaient pas le hpi ».
    Pour autant, les passations de tests (pour ma fille de 3 ans et pour moi) ont été très bien menés, me esi la version utilisée pour ma fille était ancienne. Et puis avoir le débrieffing des résultat par Fabrice Bak, c’est vraiment un moment très important. Quelque soit la qualité des suivis de ces collaborateurs, lui a tout compris, à une analyse très fine et pertinente et qui colle à la personne, qui est expliquée et avec les bonnes recommandations. Je dirais que pour une passastion de test, c’est un bon endroit

  • Rinette
    Participant

    Voici l’extrait d’un article que vous pourrez retrouver sur : http://www.ae-hpi.org/saut%20de%20classe.htm

    Quelques précautions à prendre avant de demander un saut de classe :

    • La motivation de l’enfant, parfois réticent à quitter ses camarades lorsqu’il est bien intégré dans la classe (en général, il est ravi de changer de classe, surtout s’il y a subi des misères)

    • Son autonomie dans le travail (faut-il lui demander de se mettre au travail le soir à la maison?…)

    • Son rythme de travail, ses capacités d’organisation (sont-elles satisfaisantes?…)

    • Sa capacité à fournir des efforts (ce dont il n’a pas eu besoin jusque là!)

    • Sa motivation pour « apprendre à apprendre », pour acquérir une méthodologie (ne pas se contenter de son intelligence intuitive, de son excellente mémoire, de ses capacités exceptionnelles)

    • Son équilibre, sa maturité (a t- il des comportements ou des besoins de « petit »?)

    • Son développement physique (sa taille par exemple).

    Mais il faut prendre en compte également :

    • La motivation des parents.

    • L’avis de la psychologue qui a fait passer le test.

    Si tout le monde est d’accord, la psychologue rédigera un courrier motivé destiné à l’école en même temps que la famille prendra rendez-vous avec l’enseignante, voire la directrice.

    Certains arguments contre le saut de classe:

    • Rêve trop, est distrait, dessine en classe, s’exprime peu à l’oral, reste en retrait, voire s’isole.

    • A l’inverse, son hyperactivité (ne reste pas en place, veut tout le temps participer, n’arrive pas à se concentrer…) est un handicap pour apprendre.

    • La maturité est celle d’un enfant de son âge, donc il/elle aura des difficultés relationnelles ou d’adaptation dans l’autre classe avec des enfants plus âgés.

    • Joue encore beaucoup, a des comportements et des besoins de « petit ».

    • Son développement physique, sa petite taille peuvent poser problème avec des plus grands.

    A cela, on peut répondre point par point :

    • Le rêve est une manifestation de l’ennui en classe, comme l’enfant apprend très vite, la répétition des explications ou des tâches ne l’intéresse pas. L’enfant précoce s’ennuie pendant que les autres apprennent car il va beaucoup plus vite et a soif de connaissances. Il peut se démotiver et cesser de travailler ou s’inhiber pour rester au niveau des autres.

    • A l’inverse, la personnalité de l’enfant hyperactif dérange l’enseignant/e et pose problème en classe, à l’impulsivité, voire hyperactivité motrice, peuvent s’ajouter des troubles de l’attention…C’est un enfant évidemment épuisant, qui sollicite beaucoup les adultes, mais qui peut se calmer quand il doit fournir des efforts intellectuels ou que l’activité intéresse.

    • Comme pour les problèmes d’écriture, il peut y avoir discordance entre le développement intellectuel rapide et le développement affectif (décalage trop important entre le développement intellectuel rapide et le développement psychomoteur normal). La question de la « fameuse » maturité ne doit pas empêcher le saut de classe, d’une part parce que les enfants précoces sont souvent beaucoup plus à l’aise avec des enfants plus âgés pour jouer ou discuter; ensuite parce qu’il acquiert vite, dans la classe supérieure, la maturité qui lui manquerait éventuellement et cesse de jouer au bébé parce qu’on le prend au sérieux.

    • De même pour le jeu : heureusement que ce sont des enfants qui aiment jouer comme tous les enfants du monde! C’est le contraire qui serait alarmant! Par contre, si l’enfant continue de jouer au « petit », voire a des comportements régressifs ou manque d’autonomie dans son travail ou son quotidien, a encore beaucoup besoin de l’aide ou de la présence de ses parents, mieux vaut attendre un an pour envisager à nouveau un saut de classe.

    • Si l’enfant a un retard de croissance (ce qui est rare) mieux vaut différer d’une année le saut de classe, sinon un an d’avance ne se remarque pas physiquement à l’école primaire.

    • Pourquoi est-il nécessaire de faire « sauter » une, voire deux classes dès l’école primaire?

    • Parce que ce ne sera plus possible au collège.

    • L’EIP ignore l’effort pour comprendre et apprendre, il n’a pas appris à travailler comme les autres élèves qui sont obligés d’apprendre pour savoir. En passant dans une classe d’âge supérieure, plus proche de son âge mental, le décalage et l’isolement avec les autres élèves sera réduit et sa stimulation au travail plus visible.

    • L’EIP a une intelligence plutôt globale ou séquentielle (ce qu’indiquent les résultats au test psychométrique), instinctive, possède une remarquable mémoire, mais n’a pas de méthode de travail. Cela risque de devenir un handicap dès la classe de sixième.

    • L’EIP peut connaître l’effet « Pygmalion négatif », c’est à dire que pour s’identifier aux autres, (l’identification à ses pairs est structurant à l’adolescence) il renonce à son questionnement intellectuel et inconsciemment à ses compétences, pour ne pas sentir l’angoisse d’être différent, pour ne pas être exclu du groupe, de la « bande ».

    * L’effet du « saut de classe » accordé par l’école peut être thérapeuthique : les symptômes dépressifs peuvent disparaître presque immédiatement (sommeil, alimentation, humeur…redeviennent « normaux ») parce que l’enfant est soulagé, n’est plus inquiet ou angoissé.

    L’école est le lieu des apprentissages par excellence, elle a des devoirs envers l’élève, entre autre, celui « d’écouter son rythme » et de respecter ce rythme. Le rythme de l’enfant intellectuellement précoce est d’être rapide, très rapide, mais très riche aussi, il serait regrettable et préjudiciable de perdre cette richesse que cet enfant ne demande qu’à offrir.

    et, issu d’un document de l’inspection de l’académie a retrouver sur :http://ekladata.com/_reuc7HTsYSCRtWfQPEWx3O2eng/Les_eleves_intellectuellement_precoces_guide_974.pdf

    « Les EIP se caractérisent par un fonctionnement spécifique (…)

    Les émotions interviennent toujours, dans chaque tâche, et sont exacerbées.
    D’où le fait, par exemple, qu’on les qualifie souvent d’immatures : or il n’est pas là question d’immaturité réelle mais du fait que l’enfant se trouve obligé de gérer une somme considérable d’émotions, d’informations sur l’état émotionnel de ceux qui l’entourent. Si son cerveau l’oblige à traiter ces informations, son affectif, qui est celui d’un enfant de son âge, ne peut les assimiler aussi facilement. On observe ainsi souvent des enfants qui ont un grand besoin de réassurance, avec par exemple des enfants qui sucent leur pouce plus tard, gardent leur doudou, recherchent le contact physique… Mais cela ne doit pas conduire à refuser une prise d’avance, sachant que cette hypersensibilité émotionnelle les caractérisera toute leur vie.

    Par ailleurs, s’ils ne se sentent pas en sécurité affective, ou appréciés, ou s’ils n’aiment pas la matière, ils n’arriveront pas à s’investir intellectuellement (d’où des résultats en dents de scie selon les années, les matières, les rapports avec les enseignants…)

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,

    Aux vues de l’hétérogenéité des tests, il serait peut être intéressant de les soumettre à un psychologue spécialisé dans la précocité, afin de confirmé qu’il ne s’agisse que d’un manque d’intéret. Les test permettent d’évaluer le potentiel intellectuel de l’enfant, mais aussi de mettre à jour d’éventuelles « handicapes » au sens large du terme. On peut découvrir, grace aux items et aux capacités qu’ils mobilisent chacun, des gênes incontournables pour l’enfant, ne serait-ce qu’un problème de vue mineur mais très hadicapant. Il est donc nécessaire avant tout de pouvoir expliquer l’hétérogénéïté afin de palier au « handicape » avant de faire quoi que ce soit d’autre, sinon l’enfant peut être mis en grande difficulté. Effectivement, si l’enfanta un problème de vue par exemple (c’est le cas le plus courant), qu’il soit dans n’importe quelle classe, il donnera tout ce qu’il a et sera malgré tout en échec, puisqu’il ne voit pas correctement.
    Le parcours accéléré est toujours une réponse très favorable aux enfants. Il faut biensure qu’ils y adhère aussi. Mais pour que ce parcours soit réussi, il faut avant tout comprendre l’hétérogénéité et lui apporté des conditions favorables à la poursuite de ce parcours.
    Le cabinet Bak est très prisé, mais peut être pourront ils vous recevoir ou vous indiquer l’adresse d’un psychologue spécialisé.

    Séverine LEPETIT
    Déléguée régionale AEHPI rhone-alpes

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,

    Je pense, aux vues de ce que vous indiquez, que le profil est plutôt trop « hétérogène », puisque c’est l’homogénéité qui permet un diagnostique fiable.
    Le psychologue qui vous a fait passer le test à du être à même, de part ses connaissances sur le hpi de voir à travers les items, des facultés de votre enfants. Toutefois, l’hétérogeneité montre qu’il y a des difficultés très importantes pour lui dans certains secteurs. Ces difficultés peuvent provenir soit d’un problème physiologique non détecté (par exemple un enfant qui sera dyslexique non detecté ne pourra pas avoir un profil homogène car sa dyslexie ne lui permet pas de faire les test sans un sérieux handicape), soit il provient d’une souffrance d’ordre psychologique (un blocage du à trop d’années d’incompréhension et de souffrance dans l’environnement) et il s’est fermé à des savoirs pour ne plus souffrir.
    Quoi qu’il en soit, le psychologue ayant fait passer les testes devraient être en mesure de préconiser, aux vues des résultats, des tests complémentaires permettant de cerner les causes des difficultés.
    Avant de penser à l’intégrer dans quelque classe que ce soit, il est très important pour lui de pouvoir connaitre ses difficultés et d’y remédier. Un enfant hpi dans une classe hpi qui a, pour reprendre l’exemple, une dyslexie non diagnostiquée, va cumuler des problèmes insurmontable dans le lieux représentant pour lui et sa famille « le dernier espoir ». Il sera avec des élèves comme lui, mais n’arrivera toujours pas à trouver sa place, se sentira illégitime car il ne pourra dépasser son handicape sans une prise en charge ajustée.
    Je sais le désarroi des parents face à un test qui ne donne pas de résultat probant sur le hpi, mais l’outil a ici une utilité bien plus importante puisqu’il signifie que l’enfant est en difficulté réel et à besoin d’un véritable étayage pour pouvoir ensuite révéler son potentiel.
    J’espère que ces quelques explications vous permettront d’y voir plus clair, un non résultat est une alerte à trouver autre chose de plus important et de plus significatif mais de beaucoup plus insidieux.
    Salutations
    Séverine LEPETIT, déléguée régionale aehpi Rhone Alpes

  • Rinette
    Participant

    Bonjour Qwerty,

    J’ai lu, il y a peu quelques lignes (je ne sais plus où, à force de tomber sur des articles de droite et de gauche), mais qui expliquer qu’apprendre à apprendre, c’est apprendre une méthode et qu’une méthode ce n’est finalement que décortiquer des tâches complexes en plusieurs petites tâches faciles. Je vais tomber dans le B.A. BA pour illustrer l’exemple, mais parfois, c’est plus simple pour se faire comprendre.
    Il y a des apprentissages qui se font naturellement par l’enfant et qui suivent une procédure tellement logique que personne ne pense que derrière il y a une méthode… et pourtant… c’est juste qu’on prend la méthode en mettant les boeufs, puis la charrue… naturellement car sinon l’enfant n’intègre pas car il est petit. Grand, on fait l’inverse, sous prétexte qu’il en a les capacité mental il doit trouver les éléments qui lui ont été donné avant, et trouver évident de s’en servir… ben non… il ne saura pas faire s’il n’a pas compris pourquoi on lui avait donné ces éléments par le passer. Or les hpi ont besoin de sens pour apprendre.
    Donc pour en revenir à mon B.A.BA, avant de lire un livre, quelles sont les phases nécessaires ? on doit déjà savoir lire les mots…. soit ! Mais pour lire les mots que faut-il ? … il faut connaitre les sons et les lettres… soit ! Mais pour connaître les sons que faut-il ? Connaitre les lettres et pour connaitre les lettres… il faut les apprendre : le son, le dessin associé.
    Ainsi lire un livre n’est qu’un amalgame de connaissances de base, que l’on apprend à ordonner de façon logique. Rendre l’inaccessible accessible, c’est aussi permettre à l’enfant de baisser son niveau de stress et donc les soucis d’un affecte et donc d’une angoisse évidents.

    Et pour les plus jeunes, commencer à donner du sens dès leurs premiers apprentissage : leur expliquer qu’ils sont entrain d’apprendre des lettres, que ces lettres vont leur permettre d’écrire et de lire les mots qu’ils prononcent déjà, que grâce à ces mots ils pourront lire et fabriquer des phrases et que grâce aux phrases il pourront lire et écrire des histoire et écrire des messages et transmettre des informations, des connaissances, garder des souvenirs importants. On peut adapter le principe à tout ce qui nous entoure : les math commencent toutes par 1, 2, 3, … l’art par des couleurs primaires ou quelques notes de musique ou des rond, des triangles et des carrés, un gâteau par de la farine et des oeufs…
    Ainsi en fragmentant la difficulté, en la rendant abordable, les émotions se posent car… oui le gros problème ce n’est en fait qu’une succession de bases faciles et déjà assimilées, il ne reste plus que l’ordre d’utilisation de ces bases, à intégrer.

    Après les émotions peuvent être aussi aidé par des exercices de respiration, et de l’anticipation pour désarmer les situations. Je ne prétends pas que tout devient rose et magique, mais anticiper permet de prévenir les angoisses et l’anxiété. Un autre article expliquait que même les adultes HPI sont très souvent plus à l’aise s’ils sont prévenus. Ainsi il convient de prévenir un peu à l’avance son mari ou sa femme qu’il/elle va avoir un anniversaire surprise, car ainsi le HPI n’est pas mis face à ses émotions (souvent très violentes même dans le bonheur) et il peut réellement et pleinement profiter du merveilleux moment. Pris au dépourvu, certains peuvent être envahit et se fermer complètement et ne pas profiter du tout de la fête, d’autres se mettront en colère ou fulmineront qu’ils ne voulaient pas ca. D’autres pourront être triste, car trop démobilisés.

    Enfin pour gérer les angoisses, il faut amener l’enfant à comprendre qu’on attend pas de lui un résultat très bon, qu’un HPI n’est pas parfait, ne sait pas tout et heureusement sinon il s’ennuierait à mourir et s’ennuyer à 3 ou 4 ans… c’est pas la panacée…
    Donc ce que l’on attend de nos petits c’est qu’ils fournissent… des efforts ! En sachant que parfois les efforts ne seront pas récompensés à leur juste valeur (eh oui, c’est al vie), mais que ce n’est pas la récompense qui importe, ce dont on est fier c’est de les avoir vu faire des efforts pour trouver une solution et qu’un échec va leur permettre de s’ajuster au problème rencontrer, pour, petit à petit arriver au bout. Ils apprennent plus vite, ils comprennent plus vite, mais ils ne sont pas devins, s’ils n’ont pas été mis face à un information, ils ne peuvent pas la connaître, donc ils ne savent pas tout et ne peuvent pas réussir ce qu’ils ne savent pas, ce qu’ils n’ont pas appris et ce qu’ils n’ont pas répété (quand les apprentissages se corsent).

    Tout ceci ne sont qu’une synthèse de différentes lectures d’articles de nos grands spécialistes, mais ce sont des sources fiables et que j’ai croisée… ils sont tous d’accord !

    Bon début de semaine

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,
    Je suis déléguée régionale de Aehpi, association pour l’épanouissement des Hauts Potentiels Intellectuels. Beaucoup de parents ont les mêmes questionnement que vous et se sentent très isolés.
    Puisque la maîtresse de votre fils propose de lui faire passer des tests auprès de la psychologue scolaire, il me semble que ce soit la personne là plus apte à prendre votre fils comme il faut pour ces tests. La maîtresse est en contact avec elle et pourra lui donner certaines pistes, et vous, en tant que parents, d’autres pistes qui lui permettront de réaliser le bilan dans les meilleures conditions possibles.
    Reparlez-en à la maîtresse et demandez lui pourquoi les tests n’ont pas encore été réalisés (souvent les psychologues scolaires sont surchargés et font passer en priorité les cas très difficiles), et dites votre inquiétude telle qu’elle est. De plus vous n’êtes pas obligée de passer par la maîtresse pour contacter la psychologue scolaire, la direction de l’école peut vous fournir ses coordonnées et vous pouvez vous-même l’interpeller. Vous pouvez encore faire coup double : maîtresse + vous.
    Selon le lieu où vous habitez, de nombreuses associations pour les enfants précoces existent et proposent des sorties et des rencontres qui font un bien fou aux enfants qui se retrouvent avec un même fonctionnement, mais aussi un grand bien au parents qui sortent de leur isolement, récupèrent des informations et reprennent un peu de souffle. Souvent ces associations ont des listes de professionnels qui connaissent la précocité. Attention, les associations ne sont pas apte à vérifier ces professionnels et parfois certains qui sont référencés, ne sont pas pour autant d’une déontologie à toute épreuve, donc il ne faut pas hésiter à changer, à cherhcher, à essayer.
    Restant à votre écoute…
    Séverine LEPETIT

  • Rinette
    Participant

    Bonjour, je sors un peu du champs de la question principale, pour pouvoir apporter un éclairage qui y répondra… autrement.
    Tout d’abord, le « perfectionnisme » est une caractéristique typique du hp (petit, grand, moyen, vieux…), et en réalité ce n’est pas forcément du perfectionnisme (mot très péjoratif puisqu’il sous entend que l’enfant veut être parfait, alors que bien souvent, il veut juste réussir à produire ce qu’il a conceptualisé sans peine)
    Ensuite, la véritable stimulation dont les enfants hpi ont besoin, celle qui leur sera réellement utile, qui leur donnera parfois aussi le gout d’avancer s’ils y sont confronté jeunes… c’est l’effort ! Apprendre son enfant hpi à apprendre, cela relève du véritable défit pour lui et pour les parents. L’élèves hpi s’ennuie en classe car il sait déjà… mais il sait déjà les réponses, pas comment ces réponses ce sont formées. et si vous lui demandez des explication un « comment? », la colère et la frustration arriveront car il ne sait pas. alors en primaire, on ne demande pas à l’enfant de « démonstration », du coup, c’est le roi du monde ! Au collège, ca se corse très sévèrement… et là la mésestime est totale : ils ont perdu leur super pouvoir et se jugent nuls !
    seulement, tenter d’apprendre à un adolescent à raisonner quand il ne l’a jamais fait de sa vie… et bien c’est un véritable enfer pour lui… et pour les parents. D’ailleurs la capacité cérébrale pour apprendre à apprendre se forme jusqu’à environ 6 ans, puis il y a une pause jusqu’aux études universitaires.
    Ainsi donc stimuler un tout petit hp, c’est lui apprendre des méthodes de résolution des problèmes. Qui parmi vous achte une télévision et lit la notice en entier avant de déballer l’engin ? … personne j’imagine… pourquoi? parce que c’est trop facile et qu’en bidouillant un peu on trouvera… même chose pour les enfants hpi… en revanche, acheter les dernier appareil photo réflexe et si vous ne voulez pas utiliser le mode automatique, il va vous falloir lire la notice ! Alors un petit bout d’chou à qui on propose un puzzle par exemple, ne lui donnons pas un 6 pièces… sans même le faire il a déjà conceptualisé le résultat et connait le dessin. Donnez lui un 50 pièces, expliquez lui la façon de faire un puzzle (trier les couleurs, commencer par les bords, reconnaître les dessins sur le modèle…). Il s’y refusera, mais comme il n’aime pas perdre, il sera finalement obligé d’utiliser la méthode pour vaincre ce problème.
    Plus tard, si l’enfant n’a pas eu ces expérience, il ne sait pas résoudre, et ce dit d’abord qu’il n’a pas eu de chance, puis que c’est normal car il a perdu son pouvoir et il est devenu… nul et qu’il va décevoir tout le monde.
    Bien sur, il y a aussi et toujours des hpi qui survolent tout cela sans difficultés tout le long de leur vie et qui ne se poseront jamais ces problèmes…
    Concernant les enfants de 9 ans, il faut se rappeler que leur âge physique ne correspond pas à leur age mental et que généralement l’age mentale à au moins deux ans de plus… aussi, ils entrent souvent déjà dans la pré-adolescence. Les responsabiliser sur des choses possibles leur permet une reconnaissance de qui ils sont. donc subtil mélange entre règles strictes mais plus de liberté, le tout fixé précisément et concrètement pour éviter les négociations

  • Rinette
    Participant

    bonjour, parfois il peut y avoir un ordi de mis en place, mais c’est rare et ça se prépare à l’avance avec l’équipe éducative notamment… avez-vous pu voir avec l’établissement et en parler ?

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,
    En cas de besoins et pour avoir plus d’information sur les conditions de passation du test, les besoins de l’enfant et l’adaptation de ses besoins, l’Aehpi de Montpelleir oeuvre depuis 2008 au quotidien avec de nombreux enfants précoces et leurs famille. Elle a établit de nombreux partenariat avec les établissements et des professionnels de santé :
    http://www.ae-hpi.org/languedoc-roussillon
    Vous aurez toutes leurs coordonnées et un centre de ressource inépuisable.

    Salutations
    Séverine Lepetit

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,

    tout d’abord, oui on peut rater un test. Même des adultes qui ont trop peur de la vérité arrivent inconsciemment à raté le test au point d’obtenir des 90 ou 100.
    Ensuite, la psy qui a fait passer le test était-elle apte à détecter le haut potentiel (il s’exprime parfois uniquement dans des subtest, mais l’hétérogénéité de l’enfant donne un résultat global faux. Si la psy ne connait pas ce genre de particularité, elle peut passer à coté du bon diagnostique, et ils sont loin d’être tous formé, les psy, à ce genre de détail.
    Ensuite, à la passation du test, une psy qui ne tient pas compte de la possibilité du haut potentiel ni de l’état émotionnel de l’enfant peut agir avec lui comme avec n’importe quel autre enfants, hors il existe des méthode lors de la passation pour donner confiance à l’enfant eip.

    Au delà de toutes ces considérations, pour caricaturer la situation de votre enfant et expliquer son désarroi et l’incompréhension et l’injustice et la vulnérabilité dans lesquelles il se trouve, voici ce qui s’est passé pour lui : il était en Ce1 et brillant et donc naturellement on le fait passer : EN CP !Même les plus grands cancres de l’histoire n’ont jamais vécu une telle rétrogradation, donc forcément, pour lui c’est humiliant et aussi excessivement difficile à vivre. Ca réaction est de ce battre pour faire changer les choses, de hurler sa colère et toute la violence qu’il ressent à l’intérieur face à l’injustice qu’il subit, alors qu’il n’a rien fait pour cela !
    L’idéal à mon sens, serait qu’il puisse intégrer une classe a plusieurs niveaux pour continuer ce qui a été mis en place très judicieusement l’année dernière. Il est juste dommage que l’an dernier la maîtresse qui lui a permis d’intégrer certains des cours de CE1 n’est pas pensé aux suites de la scolarité de votre fils. C’est un projet qui doit être concerté avec le chef d’établissement qui, généralement, préfère en appeler à la psy scolaire ou à l’ien référent.

    Donc pour cette année, tenter de vous faire aider par un délégation de l’une des associations de parents d’enfants HPI, ou par un psychologue connaissant le champs du haut potentiel. Communiquer avec la maîtresse et n’hésiter pas à saisir l’IEN référent pour les EIP dans votre département.

    Salutations

    Séverine LEPETIT
    Déléguée Rhône-Alpes Aehpi

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,
    Après un engouement pour les écoles alternatives ou spécialisées, il y a quelques années, les psychologues specialisés dans le haut potentiel intellectuel, réaffirme davantage la nécessité d’intégrer les enfants précoce dans des systèmes classiques.
    C’est dans ce but qu’ont été crées les cercles de réflexion EIP de l’EN.
    Les écoles spécialisées posent deux problèmes majeures :
    – l’enfant vit exclu de la vie sociale et n’a donc pas la possibilité de trouver en lui des ressources d’adaptation à un quelconque moment
    – Lui qui a souffert en milieu classique, qui vient de connaître un lieu ou il était entendu, écouté, dans une classe d’enfants au même fonctionnement cognitif, comment va-t-il pouvoir se réinsérer ? Souvent ils n’y arrivent pas, ou mal.
    Comme le disent les psy… « le problème c’est qu’à l’âge adulte, il n’y aura pas d’entreprise special pour surdoué, ni de village de surdoués, et heureusement, mais comment un enfant toujours mis à part, va-t-il trouver sa place dans la société, une fois adulte ?
    Biensure les structure spécialisées sont un concept nécessaire pour certains enfants qui sont dans une souffrance excessive et pour lesquels plus rien ne fonctionne, malgré des essais impliqués de l’établissement classique. Mais il est recommandé de ne pas y aisser l’enfant plus que nécessaire.
    Aujourd’hui des sauts de classe, des parcours aménagés et autres peuvent être demandés. Toutes les écoles n’y sont pas préparées ni sensibilisées et il reste du chemin à parcourir, mais chaque situation apporte un pas de plus. Depuis 2013, des référents académiques EIP sont disponibles au sein de chaque académie. Des associations, à travers toute la France peuvent aussi aider, ainsi que certains psychologues qui interviennent auprès des établissement suite à la passation du test notamment et en fonction des besoins de l’enfant.
    Espérant avoir pu vous fournir un petit éclairage.

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,

    je viens rebondir sur les premiers témoignages, concernant les problèmes à l’école hypervigilence,bêtises, inadaptation sociale etc… Je suis déléguée régionale de l’Aehpi qui accompagne parents et enfants au quotidien depuis 2008 et nous avons pu rencontrer des enfants très divers, mais quelque soit leur façon d’exprimer leur souffrance (suradaptation ou inadaptation), le problème de font reste le même : ils s’ennuient et tentent de ne pas s’éteindre.
    Les différents témoignages ici parlent d’enfant qui ne sont pas nourrit intellectuellement et qui n’en peuvent plus.
    Imaginez un adulte devant, toute la journée se plier à faire le travail de classe d’un enfant, tous les jours, pour les 15 prochaines années, avec interdiction formelle d’être adulte à un quelconque moment. Pouvez vous imaginer une telle capacité de régression, au quotidien, pendant plusieurs heures et pour plusieurs années, sans aucune fenêtre ouverte sur autre chose de stimulant ? C’est ce que vivent ces enfants qui aiment jouer avec les concepts, découvrir et explorer le monde, l’histoire, l’univers et qui peuvent en comprendre les aspects avec plus de finesse que les adultes qui doivent leur enseigner.
    Il est donc très important de voir le haut potentiel de ces enfants au plus tôt et de leur permettre de sauter des classes (mais pas n’importe lesquelles), afin de solliciter leur intellect, de les engager à s’investir et à persévérer, et donc de leur apporter une reconnaissance de leurs capacités.
    Souvent, les établissements scolaires sont démunis, face au manque de formations et d’informations et les préjugés sont très tenaces, mais des solutions existent, et des lois et procédures ont été créées qui sont tout à fait applicables si l’équipe pédagogique accepte de s’ouvrir. Des remédiations scolaires et des soutiens de professionnels peuvent compléter le tout pour les enfants ayant trop soufferts.

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