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fadiroma

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  • fadiroma
    Participant

    Bonjour Sarah, je suis la maman de trois, maintenant adultes, « précoces ». Ma fille aînée na pas eu besoin de traitement pour un trouble de l’attention sans hyperactivité alors que les deux derniers sont toujours sous traitement et le seront probablement toute leur vie. Le comportement que vous décrivez dans la vie de tous les jours parait celui typique du fonctionnement « précoce ». Mes trois enfants oublient facilement une demande que je peux leur faire quand ils font quelque chose qui les intéresse. Par contre, ils se plaignaient d’une grande fatigue, d’avoir mal au crâne et plusieurs autres désagréments surtout les jours d’école. Ils étaient qualifiés de « dans la lune » et perdaient confiance en eux malgré de bons résultats. Le traitement les aide, ils n’ont aucun effet secondaire. Pour l’obtenir, nous avons consulter un neuropédiatre qui a fait le diagnostic de TDA sans hyperactivité. Ils le voient tout les ans pour faire un bilan. Le traitement doit être prescrit tous les ans par un spécialiste et renouveler tous les mois par le médecin traitant.
    La maladresse peut aussi faire partie de ce fonctionnement. Votre fille a-t-elle des difficultés à effectuer les gestes du quotidien comme faire ses lacets, s’habiller, se coiffer, se servir à boire sans renverser … ? Car ce que vous décrivez, notamment dans la rue, peut faire penser à une dyspraxie qui peut accompagner la précocité. Avec un bon accompagnement, un trouble  » Dys » se compense. Je peux en témoigner car mon fils est un grand dyslexique, dysorthographie, qui avait des difficultés dans l’espace et qui aujourd’hui arrive à compenser tout cela grâce à sa précocité.
    Les insomnies me font penser aux réactions de ma dernière fille qui a subi du harcèlement scolaire et qui ne peut toujours pas dormir seule. Je ne peux que vous conseiller de faire très attention que votre fille ne soit pas dans ce cas car les « séquelles » sont importantes, très envahissantes et dures à surmonter. Pour ma fille, cela a conduit à une phobie scolaire et une scolarisation par correspondance. Elle a eu son bac cette année, mais rien que de rentrer dans un établissement scolaire pour le passer, lui a procuré de telles angoisses qu’elle a bien cru ne pas pouvoir y arriver après 4 et 5 ans. Je me permets d’insister car ces enfants ne disent pas toujours ce qu’ils vivent parce qu’ils culpabilisent de ne pas savoir se défendre et ne veulent pas faire souffrir leurs parents. Nos petits « zèbres » sont doués pour nous cacher leur vrai ressenti, souvent ils ne nous laissent voir que la partie émergée de « l’iceberg », jusqu’au moment où ils n’en peuvent plus.
    J’espère vous avoir aider en vous faisant partager mon expérience. Accompagner ces enfants n’est pas toujours facile mais je suis persuader qu’il vaut mieux essayer de respecter leur mode de fonctionnement que de se focaliser sur leurs capacités intellectuelles qui peuvent être entraver par des préoccupations. Bon courage et bonne continuation.

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