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La douance dans une fratrie, des points communs mais aussi des différences

Lorsque la famille compte plusieurs enfants surdoués, il est important de savoir reconnaître ce qui différencie chaque enfant des autres et de ne pas procéder à des généralisations abusives.

La douance dans une fratrie, des points communs mais aussi des différences

Vivre avec plusieurs enfants surdoués, que cela implique t-il ? Le site naitreetgrandir.com publie le témoignage de Josée Bournival, maman de 4 enfants précoces qui nous explique de façon vivante, à travers son vécu, ce que le haut potentiel demande comme efforts de compréhension et d’adaptation dans une famille.

Des enfants doués et tous différents

La douance, ou haut potentiel intellectuel (HPI), ce n’est pas ce que l’on imagine. Si vous croyez que j’élève quatre petits Mozart qui composent sagement des symphonies, qui apprennent à parler des langues étrangères par eux-mêmes ou qui sont tous premiers de classe, détrompez-vous! Les doués ne sont pas tous comme ça.
De l’extérieur, la douance a l’air très « cool ». Plusieurs adultes pensent même qu’un parent se vante lorsqu’il affirme avoir des enfants doués. Croyez-moi, la plupart du temps, ce sont plutôt des cris de détresse ou le besoin de ventiler une situation qu’ils trouvent difficile à gérer.

Tous surdoués et tous différents, avec chacun leurs particularités qui en font des êtres uniques. C’est un point important à bien appréhender dans une fratrie : malgré ce point commun, chacun des enfants aura sa propre façon de vivre sa douance. Il faut faire très attention à ne pas les mettre dans un pot commun d’ « enfant doué » pour bien saisir les forces et les faiblesses de chacun d’entre eux.

Une sensibilité propre à chaque enfant à haut potentiel

J’insiste sur ce point car, pour les parents et les guides que nous sommes, il est nécessaire de poser un regard objectif et personnel sur chacun de nos enfants.

Ils sont tous « ogres mangeurs de connaissances« , des « cerveaux turbo« , avec chacun leur propre sensibilité, profondeur, ou hyperstimulabilités, sensorielles, émotionnelles…, qui les rendent plus intenses et parfois plus fragiles.

Blanche se plaint que « ça sent donc fort la menthe » alors que je m’applique du baume à lèvres à l’autre bout de la pièce.

Pour en avoir quatre à élever moi aussi, je partage le constat de Josée Bournival. Nos enfants ont en commun cette merveilleuse caractéristique qui offre une belle source de partage, de créativité et qui facilite les échanges entre eux, mais ils la vivent chacun d’une façon singulière et plus ou moins intense.

Si nous parvenons à nous mettre à la portée de chacun d’entre eux, pour combler leurs besoins et répondre à leurs inquiétudes personnelles, nous aurons réussi la belle mission que est la nôtre de les aider à grandir et à s’épanouir avec leur douance et dans le respect de leurs différences, comme le dit si bien Josée.

J’élève quatre doués. Des enfants en apparence semblables à tous les autres, mais qui représentent de grands défis au quotidien. Comme chaque parent, je leur apprends à s’aimer tels qu’ils sont, avec leurs forces et leurs faiblesses. J’essaye d’être une mère à l’écoute de leurs besoins (nombreux) et aimante. Car, même s’ils sont doués, pour moi, ils sont d’abord et avant tout quatre personnes uniques. Ils sont Clémentine, Simone, Blanche et Léonard.

Le témoignage de Josée a suscité énormément de commentaires (près de 200 au moment où j’écris), dont certains valent leur pesant d’or. Je vous invite à les lire si vous avez le temps et, pourquoi pas, à apporter votre grain de sel personnel.

Lire le témoignage de Josée en entier sur naitreetgrandir.com

1 commentaire

  1. Bonjour Françoise. Merci du partage et du lien vers le site de Naître et Grandir. Bravo pour votre travail.

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