L’enfant provocateur
Groupe Public
Actif il y a 15 heures et 56 minutes
Vous rencontrez des difficultés avec votre enfant, qui correspond au profil de l’enfant provocateur. Souvent en opposition avec son entourage, ses parents, ses enseignants ou ses camarades, son comportement le met à l’écart des autres et ne lui permet pas de s’épanouir en société ou dans la vie quotidienne. Ce groupe thématique vous accueille pour partager vos expériences et échanger des solutions entre membres.
au secours, maman d'un garcon de 7 ans complètement dépassée.
- Ce sujet contient 17 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par alexia, le il y a 7 années et 11 mois.
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loParticipant19 octobre 2016 à 21h03
Bonsoir.
Je débarque ici , un peu par hasard suite a une énième crise de provocation de mon fils.
Je suis a bout de force nerveusement et n’arrive plus a gérer. enfin je fais de mon mieux pour ne pas tomber dans les pièges qu’il me tend ( involontairement je précise).
Depuis l’age de deux ans, Liam est un enfant diffcile, colérique, refusant toute forme d’autorité mais tellement attachant.
Il a été suivant par une infirmière psy jsuqu’a l’age de trois et demin, mais je ne voyais pas de changement notoire et je dirais que son comportement était assez cyclique.
Mais voila, depuis la fin de la grande section, les problèmes ont commencés a empirer. Malgré de très bons résultats à l’école, il a du mal a se faire des copains, vois même on le rejette. Je le sens très malheureux, il est a fleur de peau, hypersensible, autant physiquement que moralement et réagit a tout de manière très excessive. Très jaloux, mais très généreux et constament en refus d’autorité que ce soit a la maison comme a l’exterieur.
et depuis cet été je suis séparée de son papa, et je trouve que les choses empirent, il devient de plus en plus colérique, me provoque sans cesse pour attirer l’attention sur lui, me pousse a bout.
Pour le coté « positif » c’est un enfant très intelligent ( remarqué par ses enseignants), attachant et très doué en dessin.
Il est enfin, a nouveau pris en charge par une pédo-psychiatre qui pour le premier rendez-vous m’a parler d’un enfant très anxieux et angoissé qui avait besoi de se sentir rassuré et donc provoquait pour y parvenir.
J’attend le prochain rdv avec impatience car j’ai vraiment besoin d’aide.
Ca devient tellement difficile que je crque et j’ai peur demes réactions ( je vous rassure j’arrive a me maitriser mais c’est au prix de ma santé)Je suis désolée si mon commentaire est un peu confus mais j’écris comme les choses me viennent suite a plus d’une semaine des crises incessante ( et j’ai une fille de 5 ans qui subit aussi du coup mes colères)
Merci de m’avoir permis de soulager un peu ma peur et ma tristesse.
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ion-ion35Participant20 octobre 2016 à 8h12
Bonjour,
En vous lisant, je me retrouve complètement.
Mon fils a 6 ans et a, lui aussi, toujours été difficile. En fait c’est par phases : par moments il est charmant, intéressant, drôle, gentil. Et à d’autres moments (plus souvent), il provoque +++, entre dans des crises de colère terribles, est très énervé, veut à tout prix attirer l’attention sur lui en multipliant les provocations et ne supporte pas l’autorité et les contraintes.
Comme vous, j’ai du mal à me contrôler quand il est dans ses phases difficiles. La colère m’envahit et je peux me faire peur. Je me sens parfois dépassée. Heureusement que le papa est très présent (et beaucoup plus zen que moi) et qu’il peut prendre le relai quand je craque. Mais je comprends très bien votre difficulté si vous êtes seule.
Cet été, me voyant à bout, plusieurs personnes de mon entourage m’ont conseillé de consulter un psy. J’étais décidée à la faire mais j’ai du mal à franchir le pas (et à trouver le temps).
Par contre, notre fils à déjà consulté 4 psys depuis ses 2 ans, avec plus ou moins de résultats (la dernière a quand même réussit à régler les gros problèmes de sommeil qu’il avait depuis la naissance, ce qui est énorme).
Quand il est calme et qu’il parle de ses énervements ou ses colères, il parle d’une boule dans sa poitrine qui grossit et qu’il ne parvient plus à maîtriser… Et il regrette souvent ses crises après coup. Mais ça ne l’empêche pas de recommencer souvent.
Je me suis rendue compte que j’avais vraiment besoin de moments à moi, seule, pour recharger (un peu) mon capital patience. Même s’ils ne sont pas longs, j’essaie maintenant de le faire quand c’est possible. J’essaye aussi d’ignorer ses provocations (quand ce n’est pas dangereux pour lui, pour sa soeur ou pour quelqu’un d’autres). Parfois ça fonctionne et voyant que je ne réagit pas il arrête, mais parfois cela accentue la provocation jusqu’au clash inévitable.
Votre fils a-t-il été testé ? Le notre pas encore mais c’est en projet (sur les conseils de la pédiatre, l’infirmière scolaire, sa maîtresse de l’an dernier et plusieurs personnes de notre entourage). Nous verrons si cela peut expliquer certaines choses ou s’il faut s’orienter vers d’autres pistes.
Bon courage à vous ! Je comprends tellement votre désarroi.
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loParticipant20 octobre 2016 à 11h41
coucou
ca fait du bien de constater ue je ne suis pas seule dans cette situation, on se sent moins seule.
En effet j’ai l’impression moi aussi de me lire dans votre histoire.
sauf que moi je n’étais pas du tout soutenue par le papa.Et depuis la séparation, je peux souffler un peu quand il prend les enfants ( c’est certainement aussi l’une des raisons qui m’ont fait le quitter, pouvoir souffler
Et moi aussi il m’arrive de me faire peur, mais il faut dire qu’il sont des champions pour nous faire dégoupiller.
Pas plus tard qu’hier soir, au moment du couché, alors que je m’occupais de sa soeur, mon fils n’a pa cesser de me provoquer. c’était la première fois que je voyait vraiment qu’il me cherchait… Et bien je n’ai pas ceder. je suis restée calme et apres moultes tentative ( ca a diré plus d’une demi heure quand même) il a enfin accepté de se calmer pour se coucher et il a eu son calin.
Je ne sais pas si le votre vous fait aussi du chantage affectif, genre, « tu ne m’aime pas », ou « tu ne veux pas me faire de calin ». ca c’est dur, et surtout pas vrai.
Concernant la prise en charge, je vous conseille vivement de voir quelqu’un, pourquoi pas la même personne qui s’occupe de votre fils. Ca fait un bien fou de se sentir écoutée et cela donne quelques clés pour aider nos petits monstres.
Moi c la pédopsy qu’il voit qui me l’a proposé.
Il ne faut vraiment pas hésiter.
Quant a le faire tester, j’aimerais bien, histoire d’avoir des arguments pour m’organiser avec ses enseignants ( si c possible). Je doit revoir sa pedopsy et je vais lui en parler. mais pour le moment j’avoue que le budget me manque.
Et j’utilse pas mal les huiles essentielles pour le soulager et ca marche assez bien.Bon courage a vous aussi.
Je suis sur qu’avec beaucoup d’amour et de patience on va reussir a les aider. LE plus grand pas était déja de prendre conscience que quelque chose ne va pas.Lo
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juliebbParticipant21 octobre 2016 à 18h57
Bonjour Lo,
moi aussi je me reconnais.
Et j’en viens tout de suite à qq chose que tu as dit. Car moi, je ne me suis pas toujours contrôlée. Mon fils me provoque physiquement, et on me disait: « S’il te tape et que tu réponds plus fort, il ne recommencera plus! ». Et bien non… J’ai essayé… J’en suis venue à le maîtriser à terre pour éviter ses coups. Bref c’est insupportable pour lui comme pour moi. Au fur et à mesure des prises en charge, la situation a beaucoup évolué. J’ai appris à réagir, à ne pas culpabiliser. Actuellement, depuis septembre, il y a eu une seule crise contre une tous les 2 jours il y a un an.
Mais je sais ce que tu vis, c’est épuisant. Ma famille avait toujours peur que ça finisse mal, surtout qu’ils sont loin et que du coup nous sommes isolés. Je suis également séparée.
Pour que ça s’améliore, j’ai cherché de l’aide un peu partout. Actuellement, c’est au Centre Tanit que Mady est suivi. Et surtout, ça va mieux depuis qu’il a changé d’école et qu’il n’est plus en conflit permanent avec l’enseignante.
J’imagine que vous connaissez ça : http://www.les-supers-parents.com/la-figure-d-attachement-par-isabelle-filliozat/
ça nous déculpabilise un peu d’être parfois les seuls avec qui ça ne va pas…Gardez courage, et restez très encadrée,
Julie
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celine33Participant22 octobre 2016 à 8h32
bonjour,
je me reconnais dans vos 3 témoignages, comme je l’avais dis à Julie sur son post il me fait la même chose il a 8 ans.Mais il me fait du chantage affectif aussi et surtout en me disant tu n’es pas ma mère. Et lors de ses crises il crie » au secours on me kidnappe » quand je le prend dans les bras pour le calmer et éviter de me prendre ses coups. Et quand la crise est passé et qu’il dort paisiblement je vais m’isoler pour pouvoir pleurer car je me culpabilise beaucoup étant maman solo depuis le début. Cela me ronge de l’intérieur, et quand je me fâche il rigole donc il me met les nerfs à vif… Je me contient mais avec un grand mal, car psychologiquement je prends tout en pleine face.
Céline
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ion-ion35Participant22 octobre 2016 à 9h08
JulieBB j’ai en effet déjà lu cette théorie de la figure d’attachement, mais le problème chez nous, c’est que mon fils ne fait pas ça qu’avec nous. Quand il est gardé, il peut faire ses crises aussi (surtout s’il n’est pas en tête à tête avec la personne qui le garde parce que dans ce cas, il est le plus souvent charmant). A l’ecole c’est compliqué aussi, mais ça ne se manifeste pas de la même manière : pas de colère mais il a du mal à tenir en place, il taquine ses camarades, il refuse parfois de travailler (alors qu’il se debrouille très bien), il chantonne beaucoup (ce qui exaspère sa maîtresse)… Et ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’il peut parfois aussi se montrer violent.
Sinon c’est quoi le centre Tanit ?
De notre côté on attend depuis longtemps un rdv au CNAHP de Rennes (Centre national d’aide aux enfants HP) qui pourrait tester gratuitement notre fils et éventuellement le prendre en charge (équipe pluridisciplinaire). Mais le délai d’attente est de 2 ans !!! J’ai eu récemment la secrétaire qui doit essayer de nous trouver un rdv assez rapidement, mais pour le moment, on est toujours dans l’attente…Celine33, pour moi aussi les larmes viennent souvent après un gros conflit. Et je ne peux pas non plus supporter quand il rigole alors qu’on le gronde. Le pire c’est que sa petite soeur de 3 ans et demi commence elle aussi à l’imiter. Ça me rend folle.
C’est vrai que ça soulage un peu de voir qu’on n’est pas seul dans cette situation mais dans les moments de conflits, c’est vraiment très difficile !
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juliebbParticipant22 octobre 2016 à 11h43
Vraisemblablement ça ne s’appelle Tanit que chez moi 😉 Je ne le savais pas. C’est un centre Médico Psychologique. On y rencontre une pédo psy qui définit les besoins et après on est pris en charge par l’équipe: Infirmières, psychologues, médecins… Tout est sur place et comme ils travaillent en équipe, ils font régulièrement le point sur chaque enfant et réévaluent les besoins. Je pense que c’est la même chose que ce que tu attends à part que ce n’est pas réservé aux HP, et que j’ai attendu seulement quelques semaines… En tous cas j’y ai rencontré des professionnels pertinents, c’est rassurant.
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loParticipant23 octobre 2016 à 20h36
merci de toutes vos réponses.
Moi, il est suivi au CMPEA, qui à, il me semble, le même fonctionnement que la structure dont tu parlesjulie.
J’espere en tous cas qu’ils vont pouvoir m’aider car je trouve que ces derniers temps, les crises sont de plus en plus fortes.
la ce soir, je le recupère chez son père et j’ai eu droit a une grosse crise de jalousie ( c’etait l’anniversaire de sa petite soeur et elle a donc eu ses cadeaux); et il est parti en pleurs, vraiment grosse colère ( qui certainement cache plus que de la jalousie). j’ai reussis a ne pas m’enerver car bien sur j’ai eu droit aux » j’ai jamais rien », » mo j’aurais jamais tout ca », » tu me puni toujours »……
Et j’ai reussit a desamorcer la crise avec patience, calin et fleurs de bach…
La maintenant ca va etre l’heure du couché et j’espere ne pas avoir une autre crise.
Je commence a me demander si ilne me fais pas ses crises au moment ou il sais que je vais le laisser. depuis quelques semaines, les crise ont lieu le matin au depart a l’ecole et a l’heure du couché.
enfin j’essaie de comprendre, dechiffrer et restez zen; mais ce n’est pas facile tous les jours.
Et comme toi ion-ion, je précise que son comportement est aussi difficile a la maison qu’a l’exterieur. -
athleeParticipant24 octobre 2016 à 21h36
ionion35
Mon fils a été inscrit en 2014 au CNAHP afin d’être testé. A l’époque il y avait un an d’attente. un an après il y en avait deux. J’ai pris la décision de le faire tester par une psychologue conseillée par le CNAHP. le test à coûté 150 euros c’est une sacré somme. Il a été déclaré précoce.
Il a été reçu au CNAHP L’année dernière où il a effectué les tests qui ont … confirmé sa précocité.
Une fois les tests effectués et n’habitant plus la Bretagne le centre a poussé ma demande auprès du CMPEA qui était en attente depuis un an.
l’équipe du CNAHP est très professionnelle et très débordée.Le parcours d’un enfant précoce provocateur (comme le miens l’est aussi) est un vrai parcours du combattant :
psychomotriciens
psychologues privés psychologues scolaires, psychologue CMP
médecins scolaires,
renvoi d’école
informations inquiétantes
et je ne parle pas des propositions de dossier MDPHles seules choses que je puisse dire pour essayer de vous aider avec vos enfants :
Nous avons des vies qui vont à 100 a l’heure, plein de choses à gérer ou à faire. Nous prenons beaucoup de temps pour tout ça, mais au final combien de temps leur donnons nous…
Prenez du temps avec eux, ils sont chronophages c’est vrai mais n’oublions pas qu’ils grandissent vite et que c’est petit qu’ils ont le plus besoin de nous
parlez leur avec votre cœur : ces enfants sont d’une sensibilité extrême et tout ce qu’il vivent et ressentent est décuplé par 100. Ils ont surtout besoin de votre amour et de votre soutien
Ecoutez les …. écoutez les vraiment !!!! et ils vous parleront.
Ne reniez pas leurs émotions ne dites pas ce n’est rien … dites juste oui je comprend, cela doit te rendre très triste, comme pour le cadeau d’anniversaire par exemple …
essayez peut être de dire : oui je comprends tu es triste de ne pas avoir de cadeau, c’est difficile pour toi, et pourquoi pas enchaîner en lui parlant de son propre anniversaire ou de Noël.Parlez leur de leurs réussites, encouragez les à continuer. le chemin est long mais petit à petit l’oiseau fait son nid. ils n’ont aucune confiance en eux, montrez leur qu’ils sont capable de faire par eux même
déculpabilisez vous, même si, oui, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire surtout quand tout le monde vous pointe du doigt comme mauvais parents.
Ayez confiance en vous et en vos capacité de les gérer. Vous n’êtes pas parfait … ben non moi non plus, et vous avez le droit de faire des erreurs.Si vous voulez dégoupiller … il vous faut lâcher du lest vous ne perdrez pas votre rôle ou votre crédibilité de parent pour autant et vous leur montrerez qu’enclencher le conflit ne sers à rien et qu’il y a un autre moyen de réagir : moi, je lui dit je suis en train de m’énerver et je ne veux pas m’énerver… je vais me calmer. on discutera ensuite… et je reprend la discutions une fois que la tempête est passée
le soir j’ai pris l’habitude de parler de sa journée. au début il ne voulait rien me dire alors j’ai aussi un peu parlé de la mienne. maintenant le soir il me demande s’il peut parler de ce qu’il n’est passé à l’école. pas de jugement, pas de conseils, pas de grain de sel … (bon parfois c’est difficile de résister) juste de l’écoute.
quand il me cherche je lui dis : bon je vois que tu es en colère ou que tu as envie de te disputer alors je préfère ne pas répondre je n’ai pas envie de conflits…
Les punitions et les privations n’ont aucun résultats seul le calme opposé à la tempête permet de les faire descendre en pression… et …nous aussi
je lui ai aussi acheté un punching ball et lorsqu’il est en colère et que cela ressors contre moi je lui dit vas taper dans ton punching ball je ne veux pas que tu te défoule sur moi, et après si tu veux me parler je suis prête à t’écouter.
La lecture du soir aussi est un bon moyen de créer un lien avec lui. Lui c’est une encyclopédie sur l’espace qui le fascine, trouvez le bon sujet qui les accrochent et profitez de ses moments de partages.
je suis désolée j’ai été un peu brouillon dans mes propos et un peu longue mais j’espère que cela vous aidera.
Mon fils fera bientôt 7 ans je n’ai plus que très rarement de conflits à la maison. Je suis seule avec lui. Cela reste plus dur à l’école car la gestion de la frustration au milieux d’autres loulous est assez compliquée pour ces enfants qui sont noyés dans la masse et qui demandent une attention permanente. Mais je garde confiance en lui et … j’essaye aussi en moi 😉bonne soirée
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loParticipant25 octobre 2016 à 13h02
merci athlee pour votre message qui me redonne courage.Et a toutes les autres aussi, jeme repete mais c’est tellement reconfortant de pouvoir parler de ce que l’on ressent. et surtout cela m’aide beaucoup a adapter mon comportement face aux crises de mon fils.
du coup aujourd’hui ca va unpeu mieux. j’ai écidé de ne pas entrer dans ses recherche de conflits, en le lui disant clairement.
du coup tout a l’heure il commenait a se montrer agressif envers moi ou sa soeur. je lui ai demander de monter dans sa chambre pour clamer sa colère. Je lui ai bien sur dis qu’il avait le droit de ressentir de la colère mais pas de la passer sur nous.
Il a taper du pied, taper sur la porte mais comme je ne m’enervais pas, il s’est assez vite calmé et nous avons pu manger ( enfin presque car le pauvre souffre d’un aphte monstrueux sur la langue – psychosomatique???)Concernant les punitions et les privations, en effet ca ne marche pas. Mais je me rend compte qu’a force de patience, et de conseils de calme et bienveillance, cela commence a aller mieux.
Il faut dire que ces derniers jours, jamais je n’avais eu de crises de comportement extreme aussi marqué et frequent.
Il passe pas des periodes de grande tristesse et pleure beaucoup( chose qu’il ne faisait pas avant) a des moments de colere et d’excitation démesurée.
Je sens que son mal être est en train de s’exprimer plus ouvertement, ce que je pense etre une bonne chose, mais vraiment difficile a gerer sur le plan émotionnel pour moi. mais je l’aime mon petit gars, donc je prend sur moi car c’est moi l’adulte.
Je garde l’idée du punching ball, pourquoi pas pour noel.Et surtout je garde espoir que tout va aller mieux avec de l’aide de professionnels et mais aussi une remise en question de ma manière de gerer et du temps que je lui accorde.
Car je reviens sur ce qu’a dit athlee. il est vrai que nous sommes tellement engluées dans nos vies de mamans surbookées, que nous oublions deleur accorder suffisemment de temps.
Ce n’est pas facile car, en effet, il demande beaucoup de temps et d’attention, et je parle pour moi : Il est tellement difficile que j’avoue ne pas toujours envie de passer du temps avec lui car je sais que ca va etre conflictuel.
Mais c’est une chose que je dois changer chez moi, retrouver le gout d’etre maman. Ce n’est pas facile a avouer mais c’est nécessaire pour avancer.J’ai une fos de plus été longue et un peu confuse.
Mais voila, j’avance, tout doucement, pour l’amour demes enfants, pour une vie plus belle pour eux comme pour moi. -
ion-ion35Participant25 octobre 2016 à 18h22
Athlee,
j’ai justement reçu hier un coup de fil du CNAPH pour me dire que mon fils se trouvait sur liste d’attente et qu’ils devraient nous recontacter pour un rdv en janvier ou février. Je trouve ça long. Je les ai appelé pour la 1ère fois en juin 2015. Je pense que nous attendrons ce rdv pour envisager le test. Par contre, s’il entre une nouvelle fois dans une phase difficile, nous retournerons voir la psy de l’an dernier en attendant.
Merci pour tes conseils pleins de bon sens et de bienveillance. Je suis en ce moment très peu patiente et à fleur de peau et de nerfs. Et te lire m’a fait du bien. Hier soir, j’ai pris du temps pour moi en allant au resto avec des copines (ça faisait longtemps !!!!). Et aujourd’hui, j’ai essayé de prendre plus le temps (nous sommes en vacances mais je suis enseignante et j’ai beaucoup bossé à la maison les 1ers jours des vacances), on a été à la piscine, on a discuté, fait les devoirs (dans le calme !). Et ça fait du bien ! Ce soir, l’ambiance est plus détendue. Même la petite soeur est zen alors qu’elle était assez désobéissante ces derniers jours (je sens qu’elle commence à vouloir nous dire : « Coucou moi aussi j’existe, regardez-moi ! » alors que jusqu’ici, elle était plutôt calme).
Je retiens aussi l’idée du punching ball (Père Noël si tu m’entends ! ;-)). Je pense que ça pourrait bien l’aider.
J’ai remarqué aussi que les punitions sont inefficaces. Finalement, elles sont plus le résultat de notre découragement quand on ne sait plus quoi faire d’autre. Et bien souvent, cela attise davantage la colère et la rancoeur.Lo,
C’est vrai que c’est très réconfortant de vous lire. Je me sens soulagée d’être comprise (pas toujours facile dans l’entourage) et chacune apporte de bons conseils !Je continue donc de suivre cette discussion avec grand intérêt.
Merci et bon courage à toutes !
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loParticipant25 octobre 2016 à 20h25
Encore une enième crise au moment du couché. Je suis a bout. J’ai fait au mieux, ne me suis pas enervée.
En faites, nous avons regardé un dessin animé ensembles, puis je leur ai lu une histoire suivie d’un gros calin. et voial que je lui demande de semettre dans son lit le temps que je vienne lui faire son gros bisous du soir ( je précise que mes enfants dorment dans la meme chambre).
et voila le cirque commence, il saute sur le lit, embete sa soeur, lance les coussins, en gros je provoque pour reculer le moment du couché.
!je ne sais pas si j’ai raison, mais je leur dit que du coup il se coucheraient tous seuls sans plus de calins.
du coup j’ai droit a des cris de la part de mon fils, des tapes dans les mains, en gros du bruit pour manifester sa colère, dont il est responsable a mon avis. et maintenant il pleure.
franchement je ne sais plus quoi faire -
ion-ion35Participant26 octobre 2016 à 8h23
Bonjour Lo,
Est-ce que ça va mieux ce matin ?
Je trouve que les conflits au moment du coucher sont les pires. On se quitte fâchés et des 2 côtés on se sent mal.J’imagine tellement bien la scène que tu as vécu hier soir. On aurait pu avoir exactement la même.
Ici on ne sait pas ce qui provoque l’énervement mais une fois que c’est parti , c’est impossible à arrêter. Cet enervement peut se manifester par de la colère ou par une excitation incontrôlable avec gestes dans tous les sens, bruits et ricanements (insupportable). Et dans ces moments, on a beau lui parler calmement, essayer de lui parler d’autre chose, rien ne marche et on finit par se fâcher et lui par se mettre en colère. Et puis souvent, une fois l’explosion passée,tout revient dans l’ordre (jusqu’à la fois suivante).
Allez, courage ! Je sais que c’est décourageant de faire toujours de son mieux et de ne pas voir d’évolution. Mais malgré tout, je pensent qu’ils évoluent à leur rythme et quand on regarde en arrière, on parvient à voir des progrès (même petits).
C’est quand même epuisant d’avoir un enfant « different » de la normale. Et ça, je trouve que peu de gens le réalisent et pensent juste qu’il est mal élevé. Sans compter les remarques qui me pèsent de plus en plus : vous êtes trop stricts, vous êtes trop cool, vous devriez faire ceci ou cela… Parfois j’ai envie de leur dire « venez vous même passer une semaine avec lui et montrez moi si vous êtes si malins ».Bref il faut s’accrocher et ça finira bien par payer !
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loParticipant26 octobre 2016 à 9h16
coucou ion
Alors hier ca c’est finit pas un calin pour le calmer. En faite, il s’est mordu la langue ( la ou il a deja un aphte enorme) donc il avait très mal.
Il pleurait vraiment a gros sanglots en m’appelant donc je suis montée. et je l’ai prit avec moi dans ma chambre car sa soeur dormait et je lui ai parlé franchement en lui expliquant que je n’étaitpas contente de son comportement au moment du couché. puis je l’ai consolé avant dele remettre dans son lit ou il c’est tout de suite endormi.Oui c’est très dur a gerer au quotidien. mais c’est le troisième jour que j’essaie de ne pas laissermonter ma colère. Si il s’emballe, je le fait monter dans sa chambre pour qu’il se calme. et même si il tape contre les murs ou cri, et bien tant pis, je laisse faire ( enfin jusqu’a une certaine limite). en gros je le laisse décharger sa colère.
Et puis je passe plus de temps avec eux. hier nous avons fais la soupe ensembles, ils étaient enchantés.
ce n’est pas grand chose c’est unmoment de partage.Voila mes petites recettes, qui ne sont pas miraculeuses mais qui calment un peu le jeu. A voir sur le long terme.
bonne journée a toutes et tous
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athleeParticipant26 octobre 2016 à 20h37
bonsoir,
à toutes je veux dire tenez le coup car ils en valent la peine.
Le mien me cause de gros soucis à l’école depuis des années. j’ai commencé par lui prendre la tête tout les soirs. je lui remettais une couche par dessus celle qu’il avait pris à l’école. après tout c’était mon devoir de maman de ne pas laisser faire.
son comportement à l’école empirait et les week end à la maison étaient difficiles.
j’ai finie par être convoquée presque tout les jours et tous ces soirs là je faisait la même chose j’en rajoutais une couche. son comportement à la maison est devenu difficilement gérable .
j’ai lu je me suis documenté… et j’ai arrêté (enfin en apparence, juste cette méthode qui ne servait à rien).
c’était pourtant logique. il était DEJA punis à l’école pour les bêtises qu’il y avait faites parce qu’il s’y trouvait mal et moi je rajoutais une couche, ce qui fait qu’il était mal à l’école et qu’il étais mal aussi à la maison….
je n’ai pas laissé tombé comme l’ont cru certains professeurs. j’ai juste regardé les choses autrement. Au lieu de lui hurler dessus comme c’est arrivée car j’étais à bout de nerf je lui ai demandé de me raconter ce qu’il avait fait. j’ai commencé à l’écouter (sans l’interrompre et sans de suite lui dire c’est mal …blablabla) et à essayer de le comprendre. là il a commencé a me parler à me faire un peu plus confiance. Les problèmes ne sont pas résolus loin de la puisqu’il a été exclu de son école. Il est maintenant dans une école spécialisée pour enfants précoces. Mais le dialogue s’est installé entre nous (même s’il essaie encore de me cacher des bêtises qu’il à faites et qu’il y a encore beaucoup de travail à faire) et c’est une mine d’or pour les comprendre. j’arrive maintenant à lui faire passer les messages auxquels il était totalement étanche et les soirées sont apaisées.ils ont besoin de leur sas de décompression et dans mes lectures j’ai vu qu’un enfant qui se lâche nerveusement avec ses parents est un enfant qui a assez confiance en eux pour le faire.
Trouvons leur juste la façon de le faire…. sans s’en prendre physiquement aux autres.
quel adulte ne rêve pas de temps en temps de pousser un hurlement primaire lorsqu’il se heurte à des murs !!!!! nous avons suffisamment de recul pour ne pas le faire ou pour évacuer nos tensions différemment. nos loulous en sont incapables… et dieux sait que l’école est une grosse source de stress et de tension pour eux. surtout nos petits précoces…je dois donner l’impression d’écrire un roman j’en suis désolée. Mais vous l’avez toutes dit ça fait du bien de parler et de voir que l’on n’est pas seuls.
je fais aussi une chose avec mon loulou de temps en temps qu’il adore et qui le vide… une grosse séance de chatouilles…. il est écroulé de rire ça rapproche et ça fait du bien
il aime aussi être utile, alors il m’aide… passe l’aspirateur (même s’il en reste ce n’est pas grave je repasse plus tard) mets des choses sur la table ou ramène son assiette. je me rends compte qu’il est de plus en plus demandeur… il demande à faire la cuisine avec moi, je lui demande d’apporter le linge dans la panière ou de descendre la poubelle. Je crois que ça l’aide à trouver sa place.
une autre chose. les journées sont quasi ritualisées de a à z mais je me suis rendu compte avec le temps que j’étais trop rigide dans mes horaires. j’ai lâché un peu de lest et je stresse moins donc lui stresse moins…
Nous faisons aussi régulièrement ce que j’appelle une soirée télé le samedi. en général une semaine sur deux. je prépare des amuses gueules tomates cerises carottes fromages … des trucs seins (bon ok parfois pizza !!) mais faciles à préparer et à manger et hop je lance un dessin animé ou un films et on regarde ensemble. soirée détente pour tout le monde …; il adore et moi aussi.
je vais souvent au parc avec lui ou faire du vélo de la trottinette ça aide à vider le trop plein d’énergie !!…
si vous ne le faites pas déjà prenez le temps de jouer avec eux. oui quand ils sont en crise on à plus envie de fuir pour être au calme et même si les premiers pas sont parfois chaotiques à la longue ça paye. ils ne veulent pas respecter les règles du jeux ? ok j’arrête pour l’instant et quand tu seras prêt à jouer selon les règles, si je suis disponible on rejouera.autre astuce prévenez les avants par exemple : dans 10 minutes on vas au lit ou après les dents on va au lit. si tout n’est pas ritualisé ça les aide à intégrer le fait qu’ils vont aller au lit bientôt et à se mettre en condition…
j’ai quelques titres de livres qui m’ont aidés avec mon loulous :
le premier que j’ai acheté s’appelle parents efficaces au quotidien la méthode Gordon (les deux)
à cette époque je ne savais pas encore que mon loulou était précoce. J’y ai trouvé une manière de penser assez proche de la mienne et assez éloignée de la méthode de « grand parents » qui est celle de notre société… Cependant je n’ai pas réussie à la mettre en place je crois que sans aide c’était difficile … j’en ai cependant gardé quelques clefs . entre autre… apprendre à écouter pour qu’ils nous parlent (car oui on se rend compte dans ce livre qu’en fait nous ne les écoutons pas et nous ne tenons aucun compte de leurs sentiments…)le deuxième que j’ai acheté s’appelait j’ai tout essayé d’isabelle filioza. Il est bourré de petites astuces sympathiques qui même si elles couvrent les enfants plus jeunes sont encore valables. ce live nous montre que tout est une histoire de bon sens.
Puis toujours dans ma quête de l’apaisement, j’ai acheté L’enfant surdoué l’aider à grandir, l’aider à réussir. J’avais déjà lu d’autres livres sur les enfants précoces qui ne m’ont rien apporté mais celui-ci m’a vraiment aidé à approfondir la connaissance du fonctionnement de mon loulou. Car oui il faut admettre que notre enfant est un Zèbre un peu différent et qu’il faut l’appréhender différemment.
Le dernier que j’ai acheté s’appelle la discipline positive ou en famille à l’école comment éduquer avec fermeté et bienveillance ..de jeanne nelsen : ce livre reprend une grande partie des principes du livre parents efficace mais je l’ai trouvé plus abordable. je n’ai pas finie de le lire mais pour l’instant je suis très contente de l’avoir trouvé …
voilà j’arrêtes enfin au moins pour ce soir 😉 car je m’étale peut être un peu trop !!!!
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loParticipant26 octobre 2016 à 21h33
Mais non, c’est très important de partager les ressentis et les astuces des autres mamans. et d’ailleurs merci.
Pour moi , la journée a été tres tres éprouvante. j’ai eu droit a une crise demon fils, mai aussi de sa petite soeur. autant celle de sa soeur a été reglée assez rapidement ( surout qaudn elle m’a vu pleurer… et oui il m’arrive de craquer nerveusement)
Mais pour mon fils ca a été très dur; mais j’ai reussie a peu pret a ne pas crier; je l’ai d’abord isoler dans sa chambre en lui demandant de se clamer. puis comme il tapait sur tout ce qu’il trouvait, je l’ai envoyer dans le garage ( qui et aussi salle dejeu). et la encore il tapait sur tout ce qu’il pouvait et criait comme une bete sauvage). alors je l’aifa ti rentrer, et c’est moi qui suis sortie . j’ai appelée ma maman pour trouver un peu de reconfort. et la il tapait contre la vitre, encore dans le but de me provoquer et d’attirer mon attention.
et cette fois, je lui ai demander d’aller dans le jardin, et de se calmer lui.
Je ne suis pas sure que ma reaction ai été la bonne. il attendait peut etre que je le console, mais pour moi son comportement était trop violent, je me sentais agressée et je ne pouvais pas faire autre chose.
finalementil c’est calmé.Mais moi il m’a fallut tout le reste de la journée pour me remettre.
Et ce soir, comme toujours au moment su couché il recommencais, a me chercher, empecher sa soeur de dormir.
du coup, apres avoir tenté de le raisonner. j’ai essayer autre chose.
Je lui aidemandé de sortir de son lit et de descendre avec moi.
Je l’ai habillé chaudement et je lui ai expliqué que moi quand je suis trop enervée je vais prendre un moment l’air. Je l’ai installé sur la chaise longue avec une bonne grosse couverture en lui disant qu’il pourrait rentrer quand il se sentirait pret a dormir.
et ca a marché, il s’est enfin endormi, calmement.ouffffffffffffAlors je ne sais pas si j’ai bien fait, mais je fais de mon mieux pour changer mon comportement.
Pour le moment c’est un peu cahotique mais j’ai décidé que je ne voulais plus crier.
Je leur ai expliqué que pour moi il y a vait trop de cris dans cette maison, que moi je faisait de momn mieux et que j’avais besoin deleur aide.
alors je m’accroche, je fais certainement des erreurs mais j’essaie d’avancer.
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en tous cas merci pour vos temoignages qui m’aident beaucoup -
sophie92Participant30 octobre 2016 à 9h08
Bonjour à toutes et à tous,
je viens de rejoindre la communauté, pareil, suite à une énième crise de mon fils de 13 ans.
Il a un profil provocateur assez marqué, du moins ce que j’ai pu en lire. Il est en troisième,
très peu apprécié de ses profs, et à la maison tente d’imposer sa loi. Hypersensible à l’injustice, souvent en révolte, je voudrais l’aider à gérer ses émotions.
Je suis seule avec lui et son frère de 11 ans, depuis le décès de leur père il y a 7 ans : c’est compliqué pour moi d’être à la fois bienveillante et autoritaire, là j’arrive aux limites de ce que je peux gérer, c’est pour cela que je cherche de l’aide.
Je voulais savoir si quelqu’un avait essayé la méditation pour les enfants/ados et si cela avait donné des résultats.Par avance merci pour vos réponses, à bientôt
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alexiaParticipant30 octobre 2016 à 12h37
Bonjour,
je viens tout juste de rejoindre votre groupe dont la majorité des propos me parlent.
Je suis maman solo de deux garçons de 7 et 3 ans. Mon fils ainé m’a toujours mise en difficulté par ses colères, son intolérance à la frustration tout en me séduisant par son intelligence, sa pertinence etc..
Les soucis ont commencé dès ses premiers mois chez sa nourrice qui a rompu le contrat au bout de quelques mois, et puis après la crèche où il n’arrivaient pas à le gérer puis la maternelle et maintenant la primaire.
J’ai sollicité quantité de professionnels et ai mis en place ce que je pouvais (psy, pédopsy, psychomotricienne, neuro-psy…).
Nous avons depuis peu eu la chance de tomber sur une institutrice qui a compris mon fils et qui a envie de le voir s’épanouir et sortir de sa souffrance.
Nous allons mettre en place un Projet Personnalisé de Réussite Scolaire en lien avec une éducatrice qui va se charger de faire le lien entre les différents acteurs qui gravitent autour de mon fils. En parallèle, nous entamons un cycle d’art-thérapie afin de lui permettre de trouver un moyen d’exprimer ses ressentit qu’ils soient positif ou non.
Mon fils est précoce et c’est un handicap; il sait qu’il est différent et pour ce faire, nous avons décidé d’utiliser le terme « extraordinaire » pour le définir, en référence à l’expression québécoise pour dénommer les personnes handicapées.
Bon courage à toutes et au plaisir de partager avec vous nos difficultés mais aussi nos victoires
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