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zfamili

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2 sujets de 1 à 2 (sur un total de 2)
  • zfamili
    Participant

    Merci Françoise pour votre attention et votre retour.
    J’ai lu attentivement votre article. Je vais peu à peu mesurer les conséquences de ce diagnostique, et commencer à mettre en place des « stratégies ».
    Je réalise qu’il ne sera peut-être pas pertinent de « cacher » la situation à l’école, mais je doute tellement de leur capacité à comprendre et à réagir, que je vais rester prudente. Si, comme moi, personne ne devine les capacités jumelées aux difficultés de mon enfant, ça risque d’être un dialogue de sourds. Ou plutôt d’aveugles…
    Il a par ailleurs depuis toujours des difficultés d’articulation: nous avions fait il y a 3 ans un bilan avec une orthophoniste. Elle n’avait pas constaté de réelle pathologie, mais avait été la 1ère à nous alerter sur une éventuelle précocité intellectuelle.
    Je vais reprendre contact avec elle au vu des dernières informations, afin de s’assurer qu’il n’y a pas en plus un dys qui se cache…
    Elle aura sans doute des clefs aussi pour aborder la situation avec l’école.

    Si d’autres mamans se retrouvent dans cette situation, je serai très curieuse de lire leur expérience et leurs conseils!
    Merci à tous.

  • zfamili
    Participant

    Bonjour,
    Et merci par avance à ceux qui me liront!
    Maman d’un garçon de 7 ans et d’une fille de 5 ans, je me suis intéressée à ce site quand j’ai soupçonné une précocité intellectuelle chez elle. Nombreuses sont ses prouesses dans tous les domaines, elle a sans difficulté sauté la moyenne section de maternelle, et caracole actuellement en tête de classe en CP. Elle est gaie, volontaire, travailleuse… et sa plus grande force est son intelligence sociale. Elle est altruiste et empathique, et attire depuis toujours les énergies positives de tous ceux qu’elle croise. En bref, l’enfant idéale. Elle ne me pose (pour l’instant, car je ne suis pas naïve), aucun problème, et je n’envisage pas de la faire tester.
    Et il y a son grand frère.
    Hyper sensible et émotif, il vit de grandes déceptions plusieurs fois par jour. Depuis des années nous gérons ses crises de larmes quotidiennes, ses « c’est pas juste », « c’est trop nul », « c’est gâché »… Son hyper exigence n’a d’égale que son hyper flemme. Il veut tout, le meilleur, pour un effort minimum. Voire par d’effort. Sa frustration permanente, sur tout et n’importe quoi, est déstabilisante, incohérente, exaspérante.
    Face à « Melle Perfection » (qui a très bien compris comment compenser les crises de son frère pour rééquilibrer l’harmonie familiale), ma patience et ma compréhension atteignent leurs limites.
    D’autant plus que j’ai toujours questionné nounou, puis maitresse de maternelle, et dernièrement CP et CE1: il ne présente aucun comportement particulier à l’école, poli et impliqué, il est plutôt bon élève, et travaille manifestement plus volontiers en classe qu’à la maison (les devoirs deviennent une réelle source d’angoisse pour moi – et ce n’est que le début!).
    Je fini par le prendre pour un gros capricieux mal élevé, limite « bêta », et j’ai beau faire des efforts pour trouver du positif dans sa personnalité, les mois et les années filent, mon intolérance grandi et ma confiance baisse. En effet, mon seul objectif est de développer chez mes enfants leur propre capacité à se rendre heureux, et à rebondir positivement dans la vie: je ne vois pas le moindre optimisme chez lui…
    Bref, voilà mon état d’esprit quand je retrouve des amis pour 1 semaine de vacances à Noël le mois dernier.
    Elle est neuropsy, et me (re)propose de le tester, pour mieux le comprendre, et repartir sur de nouvelles bases.
    Quelle ne fut pas ma surprise quand elle m’apprend qu’il est EIP avec un TDA!

    Aujourd’hui je suis perdue.
    Je culpabilise d’être passée à côté, et je n’arrive toujours pas « à voir » où se trouve cette intelligence « supérieure » chez lui (que les enseignantes n’ont pas identifiée non plus). Il ne fait pas de prouesses à l’école (niveau moyen +), mais fourni un travail très relatif; n’étant pas « en difficulté » non plus, nous préférons ne pas en parler pour l’instant (petite école de campagne, pas franchement sensibilisée aux EIP).

    HELP: avez-vous ce genre de cas à la maison? comment gérez-vous leurs crises existentielles quotidiennes?
    Avez-vous des clefs pour les aider à grandir? leur faire prendre de bonnes habitudes de travail malgré le TDA?
    Manifestement il surcompense, mais je n’arrive pas à mesurer les efforts qu’il semble fournir.
    Comment le comprendre? L’aimer mieux? L’aider?
    Et comment placer les meilleures bases possibles avant la suite? quand je lis les témoignages des mamans de collégiens, mon coeur se serre pour elles, et je réalise à quel point je suis actuellement dans la parti « facile » de l’histoire…

    Merci par avance pour vos témoignages: toutes les clefs pour avancer seront les bienvenues!
    Ces problématiques sont assez atypiques, et il est difficile de rencontrer d’autres familles qui les partagent…
    A bientôt !

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