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Vincent DARONNAT

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3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • Vincent DARONNAT
    Participant

    Bonjour,
    Je n’ai pas bien compris le lien entre l’alimentation, l’oralité et le HPI… Quoiqu’il en soit, il me semble qu’il est un peu tôt pour faire un test. Le QI n’est vraiment stable qu’aux alentours de 6 ans et je ne vois pas trop ce que vous pourriez gagner à mettre une étiquette de ce genre à votre enfant à son âge. Je conseillerais plutôt de le laisser grandir comme il est, de l’accompagner et de voir vers 10 ans si la nécessité d’une identification précise se fait sentir, notamment s’il s’interroge sur un sentiment de décalage avec ses congénères.
    Bonne journée !

  • Vincent DARONNAT
    Participant

    Bonsoir,
    Une réponse d’enseignant expérimenté, par ailleurs spécialiste du haut potentiel (doctorat en cours).
    Le psychologue scolaire est un psychologue (Master de psychologie), mais comme tous les psychologues, il peut connaitre le haut potentiel ou non. Donc soit il connait, soit il ne connait pas. Le psychologue scolaire utilise en principe la batterie de tests WISC IV, qui peut déterminer un QI total. Ce QI est en fait une indication de rang dans la population générale : un QI de 100 est la valeur moyenne, un QI de 130 est la valeur à partir de laquelle on parle généralement de précocité, et qui correspond à un peu plus de 2 % des personnes. Le psychologue doit fournir un compte-rendu écrit de son bilan. Pour connaitre les directives de l’éducation nationale à ce sujet, allez voir ce document, p. 8.
    Je vous conseille de faire déjà le point avec l’inventaire Terrassier ici. Si ce premier repérage est concluant, le bilan avec le psychologue scolaire me semble indiqué, en précisant comme le suggère un commentaire antérieur de ne pas le présenter comme un test d’intelligence pour classer l’enfant, mais comme un ensemble d’exercices pour mieux comprendre comment fonctionne son intelligence et ainsi mieux savoir l’aider. Il n’y a donc pas de réussite ou d’échec, mais simplement une prise d’information qui éclaire un diagnostic et oriente une prise en charge.
    Bon courage à vous pour ces démarches toujours un peu stressantes, mais qui peuvent apporter des lumières précieuses. Après, il faut trouver des personnes capables de les utiliser…

  • Vincent DARONNAT
    Participant

    Bonjour,
    Je suis enseignant en primaire depuis 30 ans et formateur. Je pense qu’il est difficile de conseiller à distance…
    Mais je crois aussi que les enseignants manquent de repères fiables pour appréhender les enfants précoces ; la raison me semble être que les Sciences de l’éducation ne s’en occupent pas.
    J’ai décidé de m’y lancer (voir http://daronnatvincent.wixsite.com/classeslaborieuses). Ça ne vous apporte pas de réponse immédiate, mais sachez qu’il y a des enseignants que cela préoccupe.
    Le souci est que je ne suis pas certain de parvenir à financer cette recherche…
    Bien cordialement,
    VD

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