@une-ebroicienne
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Une ébroïcienne
Participant25 juillet 2025 à 20h40Bonsoir Cathy,
D’après mon vécu d’avec plusieurs HPI, je confirme que le rythme de la pensée en cascade soutenu jour et nuit ainsi que le manque de stimulation conduisent à une lassitude intellectuelle éprouvante et décourageante.
C’est pourquoi, comme vous le faites, il est nécessaire de les nourrir par ailleurs.
Avez-vous envisagé la classe ä double niveau (le matin l’enfant suit son niveau habituel et l’après-midi, le cours supérieur) ou encore le saut de classe ou la pédagogie différenciée ou enfin la possibilité qu’on accorde à cet enfant certaines latitudes une fois ces devoirs faits (bibliothèque, CD de Jamy, aide aux autres élèves en difficultés). Certes, ce n’est pas idéal mais c’est quand même une stimulation.
Bien cordialement.
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Une ébroïcienne
Participant18 juillet 2025 à 14h06Bonjour Cathy,
La graphothérapeute serait complémentaire avec une étude non seulement des postures, de la gestuelle mais aussi par rapport à la motricité fine et par rapport à ceci, le comportement associé, intérêt/désintérêt soudain ou lassitude dans le temps/placement des yeux et de la tête/des yeux, gêne ou douleur dans le temps à l’écriture, etc.
Ce pourrait être intéressant d’avoir cette expertise très fine.
À vous de voir.
Bien cordialement
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Une ébroïcienne
Participant12 juillet 2025 à 0h21Bonjour Cathy,
La graphothérapeute va considérer l’ensemble de ce que vous rapportez comme problématiques afin de faire une analyse fine de tout ce qui peut nuire aux apprentissages.
Ainsi elle va tout d’abord s’entretenir avec le parent et l’enfant, puis, séparément. La fois suivante elle verra l’enfant en tête à tête afin de considérer son raisonnement, son langage, sa posture, sa gestuelle, sa motricité fine , ses freins ou contraintes, sa fatigabilité, son regard, etc.
Au final, un bilan très précis sera dressé et porté à son dossier.
C’est une étape très importante pour remédier à d’éventuels difficultés auxquelles cette fillette est peut-être confrontée (inconsciemment) pendant ses longues heures de classe et qui pourrait provoquer une fatigabilité et irritabilité excessive.
Le changement d’établissement et le passage de La Primaire au Collège est un facteur favorable pour la repositionner différemment, ne serait-ce que par le fait qu’elle n’aura plus une seule instit avec ses croyances limitantes mais 10 professeurs avec chacun leur propre personnalité. Elle ne sera plus considérée comme une enfant mais comme une jeune fille responsable en devenir et capable de se prendre en charge. La différence est notable. Selon moi, le PAP est utile mais la personnalité de l’enfant est à prendre en compte.
Certains hyperactifs ont en effet besoin d’être suivi par un neuro-pédiatre ou neuro-psy.
Je ne connais pas de psy en Savoie mais connectez-vous à votre région à partir du site de Enfant Précoce Info.
Bon d’accompagnement et bonne route vers ce mieux-être.
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Une ébroïcienne
Participant7 juillet 2025 à 23h40Bonjour Cathy,
Je reprends point par point ce qui vous préoccupe :
« Malgré cette identification, son quotidien est extrêmement compliqué… »
Oui, c’est hélas le quotidien de la plupart de nos petits HPI. Ils ont un raisonnement cartésien poussé à l’extrême alors que leur maturité affective se trouve plutôt en-deçà, des ruminations incessantes jour et nuit qui leur provoquent une grande fatigue et une sorte de mal-être/des sommeils tardifs/troubles du sommeil avec des nuits non réparatrices, certains une hyperesthésie des 5 sens ou des troubles locomoteurs, une lenteur et des des douleurs à l’écriture fine/trouble Dys. Cela conduit à un trop plein de ressentis et d’ėmotions ingérables pour eux.
D’où l’intérêt d’identifier clairement l’ensemble des problématiques gravitant autour du HPI de votre nièce.
Ainsi, votre nièce a-t-elle été vu par une graphothérapeute ?« Elle manifeste… refus scolaire » :
S’ennuie-t-elle à l’école ? Trouve-t-elle du sens aux apprentissages ? Est-elle dans un apprentissage avec un besoin de lien affectif associé ? Les cours ne sont-ils pas trop répétitifs pour elle ?
Des solutions existent de concert entre parents/enfant/psy/psy scolaire/directeur de l’école/enseignant(e), sans oublier l’Inspecteur pédagogique en charge de l’intégration des HPI.« La famille est à bout de forces » :
Oui, c’est compréhensible. La famille a besoin d’être soulagée, d’avoir un relais.
Est-elle en contact avec d’autres HPI de votre Région qui font des sorties ensemble ?
Si vous le pouvez, emmenez cet enfant dans des lieux de Culture, diversifiez ses activités d’éveil, sensibilisez-là à des grandes causes (par ex, environnementale telle que la LPO), aidez-la à s’exprimer au travers des Arts créatifs, ateliers divers, Art de la poétique, musique, jeux de Société adaptés aux HPI ou amusez-vous avec un jeu qui la sortira de ses schémas mentaux.
Quand vous avez un objet qui tombe en panne, faites-lui démonter pour qu’il voit ce qu’il a dans le ventre où allez en chercher dans une « Ressourcerie » : montre mécanique, moulin à musique, ordinateur, télévision, etc (sous surveillance bien sûr !).Axez l’éducation autour de la relation humaine, l’affect, les ressentis, les émotions, les valeurs, etc. Autant de petites choses répétitives qui vont l’éveiller aux autres et sur ses comportements à mieux contrôler.
Au fur et à mesure que votre nièce va grandir, tous ces débordements vont certainement s’atténuer car elle va développer des qualités d’adaptation grâce à sa maturité qui s’affinera.
Si ce n’ėtait pas le cas, d’autres interrogations se feront jour sur d’autres éventualités à considérer tels que les troubles Asperger/l’hyper-activité/les troubles comportementaux, etc.« Nous avons bien sûr tenté plusieurs pistes… » :
Les pistes sont nombreuses et l’ampleur de la tâche parentale, immense mais ensemble et un pas après l’autre, on avance.
Une école pour HPI est une des pistes mais toutes ne conviennent pas aux enfants et elles sont souvent onéreuses et éloignées.
Certains collèges ont une classe dédiée aux HPI sans pour autant être une structure avec uniquement des précoces. Ça peut être intéressant.
Un saut de classe peut être aidant.Je vous souhaite beaucoup de courage et de constance dans les efforts que vous serez encore amenés à faire. Continuez d’être aux côtés des parents. C’est tellement précieux pour eux. Bien cordialement.
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Une ébroïcienne
Participant4 juillet 2025 à 18h35Bonsoir Alice,
Votre message témoigne de l’état de solitude ou de questionnement qui découle parfois de ce genre de crises chez nos jeunes enfants hypersensibles. Ne doutez pas de votre capacité à être une mère digne : on vous sent très impliquée dans l’éducation de votre fille et soucieuse de cerner l’origine du problème pour y remédier.
Bonsoir Alice,
Je vous livre quelques pistes de réflexions issues de mon expérience personnelle en espérant qu’elles vous aideront. Je rebondis sur votre phrase :
« Elle ne sait pas elle-même exprimer pourquoi elle me tape. J’ai l’impression que c’est devenu une habitude »…
… Lorsque, à cet âge-là, un enfant n’a pas acquis l’ensemble du processus langagier (structuration de la pensée, identification des ressentis/émotions ou frustrations, choix des mots, organisation de la phrase, oralité), il utilise un mode de communication plus instinctif qui passe par le « pincer/mordre/taper/griffer/gesticuler/hurler ».
En principe, ce mode de communication est passager. Il perdure tant que l’ensemble du processus langagier est insuffisant acquis.
Si cette phase se prolongeait anormalement, sachez qu’une orthophoniste serait toujours à même de travailler autour de l’acquisition de ces compétences.
Sauf particularités médicales à voir avec votre médecin, il semblerait qu’à ceci, s’ajoute chez votre fillette une hypersensibilité constitutionnelle et donc, un trop plein d’ēmotions, ingérables en l’état, du fait-même que, à 4 ans et demi/5 ans, on dispose de systèmes nerveux et cognitif immatures mais évolutifs.
Votre fillette est donc démunie des « outils » dont nous disposons à un âge plus avancé et c’est pour cela, me semble-t-il qu’elle est submergée d’émotions incontrôlables. Son Inconscient lui insuffle : « qui mieux que vous, sa maman, peut la comprendre et résoudre tous ses problèmes (les enfants ont une confiance absolue en leur maman qui s’apparente à une bonne fée dotée de tous les pouvoirs) ?
Afin d’éviter tout énervement intempestif lors de ces crises, éloignez-vous quelques instants dans une autre pièce, ouvrez une fenêtre, visualisez un moment qui vous rend heureuse et faites 5 mn de cohérence cardiaque. Vous aurez ensuite un meilleur recul sur la situation.
D’après moi, l’enfant n’a pas pour but réel de faire mal (hormis dans les familles sans cadre éducatif ou à violences intra-familiales). Sur le moment, il ne se rend pas vraiment compte de son comportement excessif. Il le subit de plein fouet.
Cependant, aidez votre fillette en lui posant déjà clairement des interdits (sur un ton sans équivoque et avec une attitude appropriée). Par exemple : « Il est interdit de taper sa maman » puis poursuivez en faisant diversion, par ex. : « Elle ressemble à quoi ta grosse colère ? Pourrais-tu me la dessiner ? » (préparez d’avance une ardoise et des craies dans votre pièce de vie principale afin qu’il puisse à tous moments exprimer ses colères ) ?
Discutez ensemble autour de ce dessin.
Posez des mots simples sur les ressentis, les émotions (que vous pouvez mimer ensemble), les frustrations de la journée afin de mieux comprendre ce qui se passe.
Quels peuvent être ses problèmes par ailleurs ? Si votre fillette se contient tout au long de la journée à l’école pour être conforme à ce qu’on attend d’elle, il est logique qu’au soir venu, les tensions se relâchent. Serait-elle malmenée par certains enfants lors de la récréation, se sentirait-elle en insécurité ou impressionnée par son(sa) maître(sse) ou encore, trop contrainte à être sage et assise en classe ? S’ennuierait-elle, souffrirait-elle de ne pas faire librement ce qu’elle a envie de faire, a-t-elle besoin de plus de détente pour rêver, s’isoler ? A-t-elle un cerveau en constante ébullition et des pensées en cascade… ?
Astuce de mamie concernée par ce sujet : lorsque votre fille commence une crise, je vous suggère de vous mettre à hauteur de ses yeux, d’adopter un visage rassurant, de la contenir en exerçant une légère pression tout autour d’elle, ce qui l’aidera à se calmer puis de lui susurrer des mots avec compassion qui nomment ce qui se passe, du genre « je vois que tu as une très très grosse colère/ne t’inquiète pas, je suis là pour toi/si tu veux, choisit deux ou trois livres que tu aimes, prend ton Doudou/vas là où tu te sens le mieux dans la maison (tipi en tissu/cachette)/et réfléchis à ce qui fait grossir cette collèrent/quand tu seras mieux on trouvera ensemble des idées ». Une fois l’orage passé, aidez-là à raconter sa journée avec des questions ouvertes lui permettant de s’exprimer, de nommer ses émotions (voir le site « Papapositive.fr »).
Demandez-lui de montrer où se situent ses émotions : dans sa tête/la mâchoire/la gorge/le ventre) ; d’évoquer ses sensations : avait-elle chaud/froid, mal ? Se sentait-elle tremblante/énervée/triste/enserrée, etc. Vous pouvez aussi lui demander de dessiner sa colère. Ensuite, ensemble, vous irez la jeter dehors dans une poubelle pour qu’elle n’ait pas sa place à la maison.
Auparavant, cherchez à comprendre ce dessin en discutant avec elle.
Pour apaiser la crise, pratiquez sur votre fille une séance d’EFT ou, si elle a l’habitude de ces séances, proposez-lui qu’elle-même fasse une séance sur son Doudou (tout en vous tenant à ses côtés pour donner un petit coup de pouce en cas de besoin). Vous verrez que ça fonctionne à merveille.
Il est logique que le lien affectif se trouve écorné dans cette période que vous vivez. Recréez du lien là où vous le pouvez. Pour cela, voici quelques idées qui vous aideront à retrouver du plaisir dans la relation avec votre fille/qui la rendront fière de grandir tout en atténuant une éventuelle jalousie ressentie à l’égard de son petit frère. Personnellement, j’ai axé mon lien autour des émotions, des ressentis, de l’importance de l’attention qu’on doit porter à ceux qu’on aime ou envers autrui, des albums jeunesse ciblés, de la lecture, de l’imaginaire ainsi que de l’Art sensible. Confiez-lui quelques tâches « de grande » qu’un bébé ne peut pas faire par ex. dresser la table/cuisiner un plat rigolo. Quand vous allez ensemble à la boulangerie, laissez-là demander le pain, donner l’appoint et emporter fièrement son pain. Variez les plaisirs. Félicitez-la de ce qu’elle arrive à faire. Retrouvez le 1er imagier que vous lui aviez offert lors de sa naissance et parlez-lui de cela puis demandez-lui si, à son tour, en tant qu’aînée, elle voudrait bien raconter les images à son petit-frère. Si ça la motive, proposez-lui qu’elle choisisse elle-même chez un libraire, un imagier pour le bébé après lui avoir montré le plusieurs albums appropriés. Regardez ensemble les photos de sa toute petite enfance : les enfants adorent cela ! Offrez-lui la photo qu’elle aile le plus. Rassurez-la sur le fait qu’elle reste et restera toujours votre 1er bébé d’amour.
Vous vous situez dans cette période si difficile à vivre. Fort heureusement, il y a tout lieu de penser que le comportement de votre fillette va évoluer au fil du temps. Restez constante dans ce que vous entreprenez et soyez confiante. Courage à vous. Bien cordialement.
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Une ébroïcienne
Participant18 mai 2025 à 23h52Bonsoir,
Je comprends votre problématique…
La relation à autrui quand on a un enfant qui avance plus vite que les autres enfants de son âge est loin d’être simple.
L’enfant est souvent mal perçu car incompris.
Lorsque votre enfant a envie de jouer avec les autres, peut-être pourriez-vous lui complexifier les règles du jeu ou alors lui donner un rôle supplémentaire de meneur de jeu ou d’aide, ou encore, lui apprendre et lui confier l’arbitrage/chronométrage (simplifié) d’une activité (par exemple, compter jusqu’à un chiffre préalablement défini pour une course de vitesse puis nommer l’ordre d’arrivée des enfants (quitte à lui faire dessiner autant de colonnes que d’enfants pour le calcul des points), distribuer les points, décider d’une deuxième puis 3ème manche ?
Cela permettrait à chacun de trouver sa place lors d’une partie.
Vis-à-vis de vos amis, amenez ces idées de façon détendue et enjouée pour qu’elles soient perçues comme des alternatives bienvenues.
Plus ce sera spontané, naturel et fait dans la bonne humeur, plus ça sera bénéfique pour vous tous(tes).
Il n’y a hélas pas de solution miracle mais une succession de petits ajustements à mettre en place au fur et à mesure de l’évolution de chacun.
Bien cordialement -
Une ébroïcienne
Participant16 mai 2025 à 18h14mel3888 a écrit :
« Cela fait longtemps que je me pose des questions sur mon fils car il serait « en avance » sur les autres ».
Certains enfants brillants sont en grand décalage par rapport aux autres enfants du même âge.
Ils ont des centres d’intérêts très différents de leurs copains, une grande acuité, un raisonnement dit « en cascade » et ils se questionnent tout le temps et à tous propos. Ils sont submergés d’émotions ingérables parce que leur cognition diffère un tant soit peu des autres par le fait que leur lobe préfontal (celui cartésien propre à l’intelligence rationnelle) réagit instantanément aux situations avant-même d’avoir pu analyser les synapses du cerveau émotionnel, qui, elles, à l’inverse, mettent un peu plus de temps à communiquer les informations puisqu’elles empruntent un circuit détourné un peu plus long.« Mes amies ont des enfants du même âge et elles ont souvent fini en pleurs et me disent « Alors si ton fils n’est pas HP, c’est nos enfants qui sont bêtes ».
Non, leurs enfants ne sont pas plus bêtes que le vôtre. Ce sont des croyances. C’est l’ego de vos amies qui prend le dessus… Rassurez-les en ouvrant un dialogue avec elles sur ce que leur enfant leur procure comme joies ou ce que vous aimez tant chez leur enfant.
Chaque enfant a son fonctionnement propre, son rythme d’évolution et des richesses intrinsèques. De plus, l’éveil au Monde a le pouvoir de faire grandir tous les enfants.
Et quand bien même un enfant aurait une déficience cognitive, il ne mérite pas moins que d’être aimé, aidé et entourė pour bien grandir.« Tout cela parce que je réfute les « ton fils est HPI, il est hors norme. »
Que votre fils soit HPI ou non, l’essentiel est qu’il vive bien avec ou sans HPI. S’il n’a pas de soucis comportementaux, poursuivez son éducation sans vous focaliser sur cela ni sur le regard extérieur de vos amies. Votre fils ne se résume pas au HP : observez sa personnalité, son évolution, ses goûts, ses distractions et profitez de ces instants.« Pour moi, il suit son rythme et l' »avance » qu’il peut avoir va sûrement ne plus se voir en grandissant. J’aimerais donc votre avis, mon fils est-il SI en avance que cela? Est-ce que l’avance peut ne pas se maintenir et ne plus se voir dans le futur? »
Qu’est-ce qui est si important que ça à vos yeux :
que votre fils soit en avance (et pourquoi est-ce si préoccupant ?) ou
qu’il soit un enfant structuré ayant grandit dans la confiance auprès de parents rassurants ?
Si votre enfant ne subit pas l’ennui et s’il est intégré, ne le mettez pas dans une case où il risquerait d’être ensuite stigmatisé par ses copains.
En grandissant, l’enfant HPI gère mieux ses émotions et il a à coeur à être intégré dans le groupe classe. Pour cela, il fait souvent preuve de grandes qualités d’adaptation, voire, parfois de suradaptation.« Ou alors peut-il y avoir une suspicion d’HPI ?… chansons »
Le mot suspicion m’interroge…
Le HPI n’est pas une maladie ni une tare mais une singularité de fonctionnement cognitif, une aptitude à comprendre, analyser, approfondir, penser ou à percevoir le subtil, etc.
Votre enfant est encore jeune. Il y a un temps pour chaque chose. Si le besoin se fait sentir de le faire tester auprès d’un spécialiste, accueillez ce qui vous sera donné comme informations de telle sorte à l’accompagner au mieux de ses particularités.« Il sait faire des puzzles jusqu’à 100 pièces vers 2 ans (mais il y a une régression maintenant et refuse d’en faire) »
Il a compris le principe du puzzle et il va vers autre chose qu’il ne connaît pas encore pour dėcouvrir ce que la vie lui propose… Ce petit bonhomme a tout compris de l’intérêt d’aller vers de nouvelles expériences.« Il est très autonome, refuse d’être vu comme un « bébé ». Sa nouvelle passion, ce sont les livres. On en lit 8 par jour. »
Passionnant les enfants !
Réinventer d’autres manières d’abordez les livres : modifier le cours ou la fin de l’histoire, dessinez une autre fin, décorez des lettrines, mimez les héros avec vos amies et leurs enfants, …« Il fait des relations entre les choses qui me font rire. Il voit une mouche qui ne bouge pas, il va me dire que la mouche est morte (je ne sais pas qui lui a appris le mot « mort » parce que j’évite de parler de ça). Quand je lui ai dit que on devait aller « chez le docteur des animaux », il m’a dit « Maman, tu t’es trompée, c’était là » parce qu’on est passé devant le médecin traitant sans s’arrêter… m’aiguiller ».
À cet âge, la mort n’est pas intēgrée avec l’idée de son non-retour. Elle ne fait donc pas peur. Cette notion arrive des années plus tard.
La différence entre un HPI et un enfant brillant ne peut que relever des décalages observés, parfois souffrants, ainsi que du résultat écrit, chiffré et oral des tests.
Je vois un enfant intelligent, à l’aise dans son milieu, vif, curieux, vivant et vibrant. C’est là l’essentiel dans l’immédiat. Ne vous inquiétez pas outre mesure pour lui et continuez de partager de bons moments sans aucune pression ni attente particulière. Restez juste attentive. -
Une ébroïcienne
Participant13 janvier 2025 à 1h38Bonjour Myriam,
Tout d’abord, ne vous découragez pas. Soyez confiante. Ça n’est pas simple d’avoir un enfant ou un petit-enfant HPI mais je vous assure qu’avec tout ce qu’on est capable de déployer en se surpassant, et dans la constance, cela abouti à des résultats significatifs.
L’écoute et la compréhension vont vous guider.Qu’en est-il du bilan oral et écrit du test de QI de votre petit-fils ? Est-ce que ça vous a éclairé ? Quel est le profil de l’enfant ? A-t-il des TSA ou autres ? Est-il HPE ? Ce sont des éléments à prendre en compte car il peuvent influer sur sa jeune vie et vous aussi, allez pouvoir l’aider par rapport à ce diagnostic.
Votre petit-fils a-t-il été informé sur ce qu’était le haut potentiel (voir schéma explicatif intitulé « Les enfants à haut potentiel en 2 infographies » de Enfant précoce info).Avant toute prise de décision hâtive, il serait peut-être utile que votre jeune ado consulte un(e) psycho-graphothérapeute afin d’obtenir un bilan oral et écrit précis sur :
– sa motricité fine afin de savoir si elle est ou non acquise car cela peut :
. entraîner des problèmes à l’écriture, a fortiori s’il y a beaucoup de texte ou s’il faut écrire vite ;
. occasionner des douleurs aux poignets ou aux épaules ;
. fatiguer outre-mesure l’enfant au point qu’il soit acculé à bâcler son travail (d’où, sa moyenne de 11🥴🤔 ne
correspondant pas à ses capacités réelles);
. sa posture : position du dos, des jambes, des coudes, du poignet, de la tête, orientation du regard ;
. l’absence de problèmes dys : dysgraphie, dysorthographie, dyspraxie (qui expliquerait son aversion pour le sport, une
singularitė bien connue chez les HPI), etc ;
. la bonne compréhension de ses énoncés de devoirs : survole-t-il les questions qui lui sont posées au lieu de les
considérer attentivement ?
. l’intérêt qu’il manifeste ou non à écrire un devoir alors que son acuitė fulgurante fait qu’il retient tout, tout de
suite et que ses pensėes sont dējà ailleurs.Cet ado semble manquer de confiance en lui… Se pourrait-il qu’il s’ennuie sans vous l’avoir pour autant manifesté/qu’il ne se sente pas intėgrė dans le groupe classe/qu’il soit mis au banc/qu’il soit dénigré ou harcelé ?
A-t-il vu un psychologue « très au fait » des problématiques liėes aux HPI ?De votre côté, créez-lui des occasions de s’ouvrir à la Culture sous toutes ses formes : expo, théâtre, cinéma, concert, festival, portes ouvertes d’Entreprises, visite des coulisses de votre Scène Nationale en fin de saison, Cité des Sciences, Observatoire, parcs et restaurants à thèmes, participation à une émission de radio locale, week-end insolite, visites d’ateliers d’artisans d’Art ou d’univers inhabituels, etc. Ces sorties seront ensuite prétexte à de riches discussions entre vous car elles seront étayées et elles le mettront dans une situation positive de Savoir.
Félicitez-le pour l’intérêt qu’il manifeste pour ce que vous lui prėvoyez ainsi que pour chaque petit progrès : une sortie alors qu’il n’en n’avait pas envie, une conversation alors qu’il aurait préféré être seul dans son coin, une participation à une recette de cuisine, etc. Dites-lui à quel point c’est important pour lui comme pour vous tous.
Faites des choses créatives avec lui : Land Art, collages d’Art, peinture, macro-photo, albums, etc.
Ouvrez son cœur sur tout ce qui a trait à l’affect, aux ressentis, aux ēmotions.
Parlez-lui d’esthétisme, de beau, de grand, de novateur, de technologies,…
Peu à peu, cela va lui redonner confiance tout en le nourrissant d’autre chose que l’instruction académique où il ne s’épanouit pas au mieux.Pourquoi le redoublement ? Qui vous conseille cela ? Connaissent-ils réellement le haut potentiel avec toutes ses singularités et non avec leurs croyances ou des clichés ?
Mon regard : il se retrouverait avec des enfants plus jeunes que lui, donc en décalage et il risquerait de se décourager d’autant plus, donc par voie de conséquence, de douter encore plus de ses potentialités. Il ne serait pas à sa place.
Pourquoi l’orienter vers un lycée technologique alors qu’il a un potentiel intellectuel et qu’il trouvera dans ce lycée beaucoup d’élèves eux-mêmes en difficultés ? N’y a-t-il pas chez vous un lycée général à options (avec options réalisation ou musique ou encore photo, etc) ?
Qu’en pensent les professionnels qui l’entourent (médecin généraliste référent, psy, Prof. Principal, professeurs) ?Comment votre ado se projette-il ? Est-il un peu perdu ? A-t-il une passion ? A-t-il une envie particulière ? Que ferait-il si on lui donnait une baguette magique afin de réaliser son vœu le plus cher ?
Ce ne sont que des pistes mais je souhaite de tout cœur qu’elles vous permettent d’aller plus loin avec ce jeune plein de promesses.
Courage à vous trois. Tous mes vœux de réussite vous accompagnent. Bien cordialement.
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Une ébroïcienne
Participant9 mai 2024 à 19h41Autre chose : prévenez votre enfant 5 mn à l’avance de ce que vous comptez lui demander de faire et procurez-lui un chronomètre ou une montre pour qu’il voit le temps s’écouler (la tâche devient soudain plus ludique).
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Une ébroïcienne
Participant9 mai 2024 à 19h38Bonjour,
Je comprends votre désarroi. C’est en effet très difficile de tenir le coup quand on doit faire face à des débordements à répétition à tous propos et tout au long de la journée. Alors on teste tout ce qui est en notre pouvoir et puis, à un moment donné, patatras, on sort de ses gongs… sans effet sur l’enfant non plus.
Avez-vous essayé de dire à votre enfant que vous voyez bien qu’il est dans l’émotion et que vous allez en parler avec lui quand vous serez mieux tous les deux ? Mettez vous à son niveau, pressez doucement et avec bienveillance votre corps contre lui en maintenant la pression par les épaules pour le rassurer, l’apaiser. Vous pouvez aussi lui proposer d’aller chercher le livre qu’il préfère et de se mettre dans le coin de la maison où il se sent le mieux pour se pauser puis après réfléchir à tout cela afin que vous puissiez ensemble trouver des solutions à ces tracas.
Quand c’est fini, faites le point ensemble : qu’est-ce qui a provoqué cet émoi ? Pourquoi ? Comprend-il ce qu’il se passe en lui ? Que ressent-il ? Localiser ses émotions : est-ce dans sa tête que ça bout, est-ce au niveau de la gorge qu’il se sent agacé, est-ce dans le ventre ? A-t-il chaud ? Qu’est-ce qui pourrait l’aider à s’apaiser ?
Avec des mots propres à son âge, expliquez-lui comment fonctionne son cerveau : il réagit si vite à l’annonce d’une demande de votre part qu’il n’a pas le temps d’analyser et de gérer correctement ses émotions. De plus, le circuit des émotions(synapses) met légèrement plus de temps à parvenir à son cerveau car il vient d’une autre partie du cerveau et il emprunte un chemin détourné.
Vous concernant, lorsque les émotions surgissent, faites de même, éloignez-vous un peu, essayez de respirer, de vous concentrer et de traiter le problème lorsque la soupape sera redescendue.
Certes, ce n’est pas facile ;-(Je vous rassure, il peut y avoir de l’amélioration avec le temps. Maintenez ce sentiment de sécurité à votre enfant. C’est déjà beaucoup.
Avec toute ma sympathie pour cette volonté à inverser le cours des choses dans ce genre de moment oû l’on se sent complètement démunie.
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Une ébroïcienne
Participant26 février 2024 à 19h37Merci de ce retour que je sens sincère.
Concernant :
LE SPORT
Si Riley aime courir, c’est une chance pour lui. En s’aérant, ses tensions nerveuses vont se relâcher, il va se fatiguer physiquement et sera bénéfique pour son endormissement du soir. Ce peut être aussi l’occasion de décider de courir avec lui, de fixer pour cela un jour et un moment donné de la journée où vous courrez ensemble, de lui montrer à quoi sert un chronomètre, comment ça fonctionne, de comprendre ce qu’est la vitesse dans un temps donné et comment l’améliorer (moins de temps pour un parcours identique ou le même temps pour un parcours plus long), de parier sur le vainqueur, d’inventer un gage pour le perdant (1er défi 😉👍).LES COMPORTEMENTS D’EXCITABILITÉ
En secouant ses mains lorsqu’il est excité, votre enfant se décharge de toutes ses émotions et ses tensions ingérables. Mon petit-fils faisait la même chose.L’ARRACHAGE DE CHEVEUX…
L’arrachage de cheveux peut devenir un TOC appelé la Trichotillomanie. Ce peut-être un arrachage sur Soi ou sur quelqu’un d’autre.
Votre enfant est encore dans le binôme mère-enfant donc pas d’inquiétude pour l’instant mais veillez à cela.
Pour éviter ultérieurement ce genre de problème, il est préférable de dire clairement à votre fils qu’arracher les cheveux n’est pas possible car cela fait mal. Dites-lui que vous allez réfléchir à une autre solution…
Mon idée : la prochaine fois que vous vous faites couper les cheveux, rapportez-lui une petite mèche parfumée de votre parfum habituel, entourez-la d’un élastique solidement serré et d’un joli ruban de sa couleur fétiche avec un joli « nœud-nœud » et un mini-doudou puis accrochez-y un mousqueton, ce qui permettra de l’emporter partout. Offrez-lui ce cadeau avec vos justifications par rapport à ce qui est précité.LA MORSURE
Jusqu’à 5-7 ans, la notion de morsure chez l’enfant n’est pas la même que pour un adulte. Son corps est son moyen de s’exprimer. Sous le coup d’une impulsion qui ne peut pas être gérée par son cerveau « immature » (au sens qu’entend la Science) l’enfant a le réflexe de mordre ou de taper.
Comme vous le dites si bien, « c’est plus fort que lui ».
Le rôle des parents consistera à lui apprendre les interdits.INTOLÉRANCE À LA FRUSTRATION
D’après ce mon vécu (et sans me prévaloir d’une quelconque compétence scientifique 😉), l’intolérance à la frustration de l’enfant HPI provient de la trop grande rapidité de traitement de son cerveau préfrontal.Voici ce que j’ai pu retenir de son fonctionnement :
En principe, le cerveau émotionnel communique la frustration au cerveau préfrontal au moyen de synapses (circuits électriques) afin qu’il analyse l’information et qu’il trouve la réponse adaptée.
Or, chez le précoce, les synapses du cerveau émotionnel empruntent un circuit détourné si bien que la connexion entre le cerveau émotionnel et le cerveau préfrontal ne se coordonne pas tout-à-fait correctement au moment où il le faudrait.
Les émotions à fleur de peau prennent alors le dessus.SE TAPER LA TÊTE
Le fait que votre enfant se tape la tête par terre est, selon moi, un comportement de frustration qui devrait s’estomper dans le temps grâce à l’évolution de son cerveau des émotions. Si ce n’était pas le cas quand il atteint l’âge de raison, parlez-en à un psy.LES INTERACTIONS SOCIALES
Concernant le comportement de votre fils au parc, j’ai connu la même situation que vous. Je pense que ça nécessite d’être très soutenante oralement et très près physiquement de son enfant jusqu’à ce qu’il parvienne à relayer vos paroles en actes visant à son intégration avec les autres.
Personnellement, j’ai beaucoup travaillé autour de l’importance du regard et de la posture et de la voix.JEUX DE CONSTRUCTION
« Il ne supporte pas qu’on touche ou détruise ce qu’il fait »
Idem chez nous. Je me revois entrain d’enjamber les rails, les Lego, les constructions en cartonnage, les abris etc.
Mon attitude était de respecter ce travail mais au bout d’un moment, de lui faire comprendre que sa sœur et nous-mêmes avions besoin d’espace et que pour l’instant on laissait son installation mais que dans X… jours, il devrait trouver une solution (et on le lui rappelait très régulièrement en faisant le décompte).
En général, il finissait par en accepter l’augure en inventant d’autres agencements.VIDÉOS
Le camion de CD « C’est pas sorcier » de Jamy Gourmaud est vraiment très intéressant pour nos petits précoces. Sélectionnez quand même les sujets plus parlants par rapport à l’âge de votre fils et à ces centres d’intérêts.
À son âge, mon petit-fils adorait les regarder.COLORIAGE
Les coloriages contraignent l’enfant au lieu de laisser ses émotions s’exprimer à travers un geste libre et sans règles.
La motricité fine n’est pas acquise ; la patience n’est pas là…Prenez des crayons, des feutres, des pinceaux, des brosses, de la peinture et osez peindre sur de grandes feuilles de papier journal, des cartons d’emballages, le dos de vieux pancartages recyclés…
Peignez en promenant les doigts trempés dans la peinture ou la main ou encore, le côté du poing…
Peignez les yeux fermés ou avec la main gauche ou avec un vieux pinceau attaché à un long bâton…
Avec un pastel, dessinez les contours de votre enfant, allongé au sol sur un carton ; imaginez diverses postures successives et changez de couleur pour chaque posture (on peut imaginer un scénario : une chute au ski, un nageur, un bébé recroquevillé…) ; peignez chaque personnage avec une couleur différente et aux intersections, peignez avec les deux couleurs adjacentes mélangées ou avec la couleur complémentaire (bleu/orange ; rouge/vert ; violet/jaune).Et pourquoi pas dessiner des routes, des voitures, des trains, un circuit qui serviront ensuite à s’amuser !
C’est joyeux. On part à la découverte de Soi et des autres.
RÔLE DU PÈRE
« Il a un papa en or très présent, très calme, qui me demande souvent ce que Riley a fait de nouveau qu’il aurait raté » …
Bravo au Papa 😊
Je comprends que la fin de votre phrase est en rapport avec les problématiques que vous rencontrez chaque jour, toute nouvelle observation soulevant ses interrogations…
Toutefois, je me pose la question :
– Qu’est-ce que Riley a fait de nouveau et qu’il a réussi ?RESPECT DE LA MAMAN
Par rapport au respect, la solution viendra de votre mari puisqu’il a une autorité naturelle et bienveillante sur votre enfant. Entendez-vous au préalable avec lui pour qu’il intervienne aussitôt auprès de Riley lorsque celui-ci vous manque de respect.
Plus que tout autre, les enfants précoces ont besoin d’être guidés et structurés avec des règles de vie qui les sécurisent face à leur singularité, aux pensées débordantes et leurs lots d’émotions.Avoir un enfant HPI, un enfant autiste ou un enfant asperger n’est pas de tout repos et nous sommes souvent seuls face à nos questions et nos limites.
Félicitez-vous en tant que couple et félicitez votre garçon chaque fois qu’il surmonte des difficultés ou qu’il réussit. Vous le méritez tous les 3.
Avec mes cordiales salutations.
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Une ébroïcienne
Participant26 février 2024 à 11h58Bonjour MamanLove,
Rassurez-vous, une personne ne se résume pas à l’acquisition de l’orthographe ou du français. N’ayez aucune honte, on a tous à progresser dans un domaine, quel qu’il soit. En l’occurrence, vous semblez une Maman préoccupée par la singularité, le bien-être et l’évolution de son fils et ça, c’est une qualité humaine dont vous pouvez être fière.
Riley semble se passionner pour les activités qui présentent une complexité ainsi que pour les rituels qui le rassurent. Ce sont des comportements bien connus des parents qui ont des petits précoces.
On peut retrouver ces comportements dans l’Autisme ou l’Asperger de haut niveau (avec ou sans troubles cognitifs), dès lors que cohabitent d’autres stéréotypes.Les habitudes de votre fils de fermer les portes/poser le biberon dans l’évier/mettre les couches à la poubelle lui permettent également de se sentir sécure. Cependant, elles ne doivent pas devenir envahissantes.
Vous dites aussi qu’il chantonne… C’est déjà une forme de langage. Le langage construit viendra lorsqu’il aura résolu sa quête de sens autour de la place des mots dans la phrase.
Le problème de l’endormissement n’est pas simple. Là aussi, ces enfants ont des besoins différents des autres, la petite histoire du soir n’apportant pas son lot de bienfaits. Si c’est le cas pour vous, privilégiez plutôt un livre jeunesse documentaire qui occupera son esprit.
Dès lors que l’enfant n’est pas en souffrance, qu’il ne s’ennuie pas, qu’il n’est pas désocialisé, qu’il communique avec son corps, qu’il partage ses activités et découvertes, qu’il est en lien avec les autres, et enfin, qu’il progresse dans divers domaines, l’accompagnement et l’observance suffisent à son évolution. En revanche, quand ce n’est plus le cas, la consultation d’un psychologue devient nécessaire.
Donnez-lui des petits défi qui vont l’aider à progresser et à aller vers l’Autre, encouragez-le souvent, félicitez-le quand il réussit quelque chose, dites-lui combien vous êtes fière de lui… A la longue, cela lui redonnera confiance en lui.
Votre enfant échange-t-il avec vous en dehors de l’oralité ?
Sa rentrée scolaire est prévue à quel horizon ?
Comment se positionne le papa par rapport à cet enfant ?Bon courage à vous.
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Une ébroïcienne
Participant25 février 2024 à 21h03Merci de votre retour en partage.
Quand Riley s’est lancé dans la marche, c’était le bon moment pour lui. Ne dit-on pas qu’« il y a un temps pour tout » ?
Il y a effectivement tout lieu de penser que le langage suivra ce même processus.
Ça laisse augurer du futur orateur qui se profile 😊 !Comparer un enfant lambda avec un enfant présumé HPI sert juste à attirer l’attention du parent sur une possible différence mais ce n’est pas aidant en soi car les préjugés sur les HPI perdurent.
Vous dites :
« Il ne joue pas au tél comme son cousin… »
– Trouve-t-il ce jeu de rôle stupide puisque dans le combiné téléphonique il n’y a pas réellement de voix ?
– Son esprit cartésien prend-il le dessus sur son imaginaire puisqu’il s’agit d’un jeu de rôle sans grand intérêt pour lui (dans le sens où il ne va pas apprendre quelque chose) ?Astuce : essayez avec un talkie-walkie. Comment réagit Riley ? Est-ce qu’il est intéressé par ce qui se passe au niveau de la technologie téléphonique ?
« Riley est silencieux… »
– Est-il accaparé par ses pensées (en cascade ?) – conscientes et inconscientes -, qui mobilisent tous ses neurones pour apporter des éclaircissements puis mémoriser ce qu’il a appris ?Continuez l’observation de Riley comme vous le faites en jouant avec lui, en lui chantant des comptines, en échangeant des mots d’amour. Pas de pression autour du langage. Les enfants sont des éponges émotionnelles. Toute inquiétude pourrait engendrer de l’anxiété.
Laissez-lui tout ce temps précieux dont il a besoin pour s’épanouir, plus ou moins 6 mois à 1 an concernant l’expression orale.
Au fur et à mesure que Riley se développera, voyez si son comportement est réellement préoccupant ou non.Au besoin, continuez de contacter le réseau d’Enfants Précoces Infos ou un de ses administrateurs(rices) et profitez de leurs expériences en attendant une expertise.
À savoir :
Les Troubles du Spectre Autistique (TSA) se retrouvent parfois dans les profils d’enfants à HPI.
Détecter ces troubles et comprendre comment les accompagner permet d’adopter des comportements aidants.
Pour mon petit-fils, j’ai beaucoup travaillé autour des interactions sociales, de l’intégration, de la perception qu’on a de soi et d’autrui, des ressentis et émotions, du lien, de l’affection, de la gratitude, etc.
À 13 ans, mon petit-fils, THPI, gère désormais très bien tout ceci. On était pourtant parti de très loin !Bonne soirée. Bien cordialement
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Une ébroïcienne
Participant25 février 2024 à 18h14Bonjour MamanLove,
Votre enfant a déjà énormément d’acquisitions pour son âge. Il ne peut pas développer toutes ses compétences en même temps. Il va à son rythme, en fonction de ce qui le stimule et une étape après l’autre. C’est déjà beaucoup compte tenu de tout ce qu’il a assimilé par lui-même à son jeune âge.
« Il parle très peu », dites-vous et « ça m’inquiète »…
L’acquisition du langage se fait entre 2 et 3 ans mais nombre d’enfants qui entrent en maternelle ne maîtrisent pas le langage et, pour certains, les bases du vocabulaire correspondant à leur tranche d’âge…
Laissez-lui le temps de se développer. Il est entrain d’emmagasiner toutes sortes de notions, dont en sourdine, la langue française. Peut-être alors parlera-t-il plus tard que d’autres mais d’une seule traite, sans bafouiller, avec sujet/verbe/complément parce qu’il aura enfin mis un sens autour des mots et de la façon de les agencer entre eux.
Pour exemples :
• Notre fille (diagnostiquée « surdouėe » dans les annėes 80) a parlé avec quelques phrases simples avant son 1er anniversaire. Elle savait, entre autres, distinguer et nommer les couleurs complexes pour choisir ses vêtements…
• Notre petit-fils, THPI, a parlé vers 18 mois avec un langage élaboré, des phrases bien formulées et de la pertinence dans ses propos.
• Pour notre petite-fille, HPI/HPE, cela s’est passė tout autrement. Vers l’âge de 2 ans elle baragouinait encore les mots où alors elle se lançait dans des discours incompréhensibles dits avec une telle conviction qu’ils avaient l’air d’être une langue étrangère ayant un vrai sens pour elle. Certes, son développement ne posait aucun de problème mais la comparaison avec l’acquisition du langage chez son aîné nous interrogeait… Finalement, cette verbalisation s’est faite entre 2 ans 1/2 et 3 ans. Cela nous a beaucoup rassurés mais cela nous a aussi permis de comprendre que chez cette petite tous ses sens étaient exacerbés et en éveil : ses ressentis et émotions, sa joyeuseté et sa fantaisie, son sens créatif et son imaginaire, sa sensibilité et son lien à l’autre hors normes, son souci face aux crises émotionnelles ingérables de son frère aîné, etc. Etre dans son monde était tout simplement sa manière de se sentir sécure et d’évoluer.Ne vous inquiétez pas outre mesure pour votre fils car il semble avoir une évolution tout-à-fait prometteuse et s’il se sent singulier plus tard, vous saurez qu’un psy aguerri aux passages de QI peut vous éclairer sur son mode de fonctionnement cognitif;-))
Par sage précaution, vérifiez avec votre pédiatre son évolution, voire, son audition.
Chacun avance à son propre rythme et c’est ce qui risque de se passer pour vous.
Bien cordialement.
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Une ébroïcienne
Participant25 février 2024 à 18h06Avec plaisir. Bonne thèse !
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Une ébroïcienne
Participant24 février 2024 à 6h10Bonjour,
Je reprends ci-après vos questions pour y répondre :
Les stéréotypes : quelles opinions ont les membres de vos familles, autres parents et enseignants concernant les enfants à HPI ?
Les stéréotypes ont « bon train » au sein de la famille bien que, de nos jours, les gens connaissent mieux le HPI qu’autrefois.
Le regard sur l’enfant HPI n’est pas toujours bienveillant, avec des différences provenant de divers facteurs influant sur la capacité à se questionner à bon escient :
• Milieu social/éducatif/environnemental/culturel de chacun ;
• Type de personnalités :
• Ouverture d’esprit, curiosité pratique et finesse d’intelligence (au sens de la subtilité qui permet d’observer, de s’interroger puis d’approfondir un sujet qui interroge avant de porter sur lui un regard juste et avisé ) ;
• Sensibilité propre à chacun et attention bienveillante portée à autrui, ou à l’inverse, influence négative subie par un esprit de clan ;Exemples :
– Milieu social aisé où l’apparence et l’argent priment : l’enfant brillant pourra être valorisant alors que l’enfant HPI de profil brillant pourra être déroutant, gênant, nié dans son diagnostic de HPI et donc, dévalorisé ; il peut y avoir un jugement négatif sur la mère et son enfant qualifié injustement de « prodige » et une incompréhension, un désintérêt pour ce qui caractérise ce HPI (tant au niveau de son fonctionnement cognitif/son hypersensibilité émotionnelle/hypersensivité/façon d’être à l’autre/maladresse physiologique/décalage affectif/ses troubles Dys/crises émotionnelles/difficultés à l’endormissement/questions incessantes/centres d’intérêt diffèrent des autres/intrusions dans les conversations d’adultes/réactions d’inquiétudes à vif (affiches sur l’Historique d’une ville, magazines dans un cabinet de médecin, polars ou autres dans une librairie…), etc ;
– Milieu social cadres, sensibilisé à l’Éducatif et à la différence : démarche de compréhension, observation de plus en plus fine, recherches tous azimuts puis adaptation, communication intra-familiale ;Êtes-vous souvent confronté à des points de vue stéréotypés ?
Oui. Le HPI est mal compris, souvent à cause du prisme étroit ou déformé de certaines émissions télévisées, de magazines, de discussions, de préjugés.École publique ou privée : vos enfants sont-ils scolarisés dans des écoles publiques, privées ou même à domicile ?
Publiques mais par nécessité et non par choix.Était-il facile de trouver un établissement acceptable pour vos enfants ?
Non.
Par ailleurs, tout changement d’école nécessitait une autorisation préalable de la mairie du lieu de résidence de l’enfant, ainsi qu’un surcoût suffisamment dissuasif de l’autre mairie où était implantée l’école de substitution.L’identification du HPI : par qui est- elle réalisée, l’enseignant, le psychologue scolaire ou le psychologue libre?
Sauf erreur de ma part :
Quant l’enseignant décèle qu’un enfant pourrait être HPI, il en parle aux parents et, ensemble, ils décident qu’un RdV avec la psychologue scolaire éclaircirait la situation ;
Le(la) psychologue scolaire teste l’enfant par rapport aux objectifs de l’Éducation Nationale que sont les apprentissages premiers ;
Le psychologue privé relève de l’initiative personnelle des parents. Pour que son diagnostic soit considéré par les organismes que les parents contactent, ils doivent bénéficier des derniers tests/subtests en vigueur tels que le Wisc V et en faire différentes interprétations qui aideront les parents et les personnes gravitant autour de l’enfant HPI.Chez nous, ayant très tôt perçu cette différence chez notre « petit », nous l’avons amené chez un psy privé qui a compris aussitôt d’où provenait cette singularité. Le psy était aguerri aux tests de QI de dernière génération, réputé et il en faisait une interprétation écrite, chiffrée et orale (en l’occurrence, THPI pour notre petit-fils) ;
Malgré ces tests très complets et détaillés, l’école a souhaité faire tester l’enfant auprès de la psychologue scolaire.Dans les écoles publiques et privées, voit-on des enfants performants faussement identifiés HPI par les enseignants et encouragés, soutenus et assistés plutôt que les “vrais” enfants à HPI ?
Difficile de répondre à cette question mais je constate qu’il y a parfois confusion entre un profil brillant et un profil HPI brillant. L’amalgame existe certainement.Le soutien et l’encouragement : quelles sont les expériences des familles dont les enfants à HPI fréquentent une école publique et quelle forme de soutien et encouragement sont proposées dans ces écoles (Accélération, enrichissement, approfondissement, etc)?
– Permettre à l’enfant, lorsqu’il a fini ses devoirs, d’aller en silence au fond de la classe, dans le coin bibliothèque/ordinateur, pour lire ou regarder avec un casque audio une vidéo de Jamy ou un Cd scolaire ;– Aider les autres copains élèves qui sont en difficultés ;
– Faire un exposé sur ses passions/centres d’intérêt avec une affiche (du coup, l’enfant HPI travaille sur cela à la maison) ;
– Mettre l’enfant dans une classe à double niveau, avec 2 possibilités
• L’enfant suit son cours puis quand il a finit ses devoirs, il écoute ce qui se passe dans l’autre cours ;
• L’enfant suit son cours le matin puis l’après-midi le cours supérieur ;– Proposer une pédagogie diffėrenciée à l’enfant HPI ;
– Passage au niveau supērieur au bout de 2 à 3 mois, quand l’enfant s’ennuie au point de faire de la phobie scolaire avérée due à sa trop grande souffrance ;
– Dans cette situation d’avance scolaire, le remettre dans le cours de sport où il aurait dû être à son âge afin qu’il ne soit pas dans l’échec, que ses forces physiques soient équivalentes aux autres enfants, qu’il ne soit pas chahuté, bousculé ou harcelé par des plus grands au risque se se blesser ou de se sentir humilié. Cela suppose une entente entre les instituteurs(rices) au niveau du créneau horaire sportif.
Si l’enfant est maintenu au niveau supérieur dans le sport, lui permettre d’être le meneur de jeu, celui qui chronomètre, celui qui est force de propositions de jeux sportifs.– Permettre au collégien d’avoir 5 mn de plus es en fin de cours pour annoter ses devoirs en accord avec le prof principal et son équipe pédagogique.
– Quand l’écriture pose problème à cause de troubles dys, la lenteur, l’aspect malhabile, la douleur aux poignets, l’ordinateur peut être une des solutions ou l’aide d’un assistant d’éducation mais cela stigmatise l’enfant HPI déjà si singulier.
Les filles et les garçons sans problèmes de comportement ou d’ennui sont-ils correctement stimulés par les enseignants?
Non.
Paroles d’instit : « J’ai suffisamment à faire avec les enfants défavorisés, ceux qui ne savent pas lire ou écrire, c’est la majorité de ma classe… Je n’ai pas que ça à faire ! Il n’a qu’à prendre des jeux »… cela laisse pantois !
Un enfant poli peu,t hélas, être victime de ça… N’en faisons pas cependant une généralité.Différences de soutien : public/privé. Quelles sont vos expériences en ce qui concerne le soutien des élèves HPI dans les écoles privées par rapport aux écoles publiques ?
– Privé :
• Le regard porté sur le HPI : trouver en l’enfant ce qui fait sa richesse et l’exploiter
• Plusieurs enfants HPI intégrés ensemble au niveau d’une classe correspondant à leur âge ;
• Une classe spécifique pour HPI ;
– Public :
Celles, précitées.Les enseignants : Pensez-vous que ceux-ci connaissent et comprennent le HPI et sont des personnes compétentes dans ce domaine ?
Ce n’est pas la majorité. Trop de méconnaissance autour de ce sujet. Trop de préjugés et de doutes. Les stages de formation sont de l’ordre du volontariat. Les initiatives relèvent plus de l’expérience acquise de l’enseignant et de son implication.Ce soutien est-il accessible à tous, y compris ceux issus de milieux différents tels que les familles pauvres, minoritaires, ethniques, etc. ?
Oui.
Distinguer ce qui relève de l’Institution, d’ordre organisationnel tels que délégués pédagogiques en charge des dossiers HPI, psychologues scolaires, information hiérarchique descendante, etc, de ce qui relève d’initiatives personnelles du corps enseignant.Bon courage pour votre mémoire de Master.
Bien cordialement.
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Une ébroïcienne
Participant15 octobre 2022 à 18h41Bonjour,
Non, vous n’êtes pas une mauvaise mère puisque vous vous souciez des réactions votre enfant, de son intérêt et de celui des autres élèves !
Rassurez-vous.
Laissez dire et faire les réflexions désagréables des autres parents ou alors, selon votre lien avec eux, rassurez-les en leur disant que vous êtes entrain de voir le problème, le pourquoi et dans quelles conditions ça s’est produit afin d’y remédier le plus tôt possible.
Les parents ont juste besoin de savoir qu’on se préoccupe de cette actualité que chacun se plaît à relayer à-tout-va.Il serait intéressant que la maîtresse soit attentive au contexte dans lequel votre enfant se sent obligé de répondre par une morsure. Si vous le pouvez, essayez de faire de la maîtresse votre alliée en lui disant que vous essayez de résoudre ce problème et que, pour cela, vous avez besoin de son concours… Au cours de la semaine à venir, pourrait-elle observer les conditions dans lesquelles se produit cette morsure ?
Qui sont ces enfants mordus : des costauds, des dominateurs, des maladroits ?
Sont-ils toujours les mêmes ?
Que veulent-ils ?
Comment s’y prennent-ils : par un tiré de vêtement, des gestes brusques, des paroles menaçantes ?
De quelle façon s’expriment-ils : en langage bébé, châtié, autres… ?Votre enfant se sent-il acculé/appeuré ?
Craint-il d’être contraint d’aller sur un jeu d’extérieur qui l’effraie ?
D’être bousculé/chahutė ?
La récrė est-elle souffrante pour lui au niveau auditif (hyperesthésie) ? Auquel cas, la solution sera peut-être que votre enfant puisse rester dans la bibliothèque d’école/classe pendant les récrés (avec un casque blanc anti-bruits). Il vous faudra peut-être le faire mentionner par la psy ou un médecin, voire, sur un PAI si besoin.
Se sent-il différent des autres enfants et en termes de centres d’intérêts ?
A-t-il un plus grand besoin de solitude qu’un autre ?
Aime-t-il penser/rêver ?Par ailleurs, où en est votre enfant dans son acquisition langagière ? A-t-il suffisamment de mots pour s’exprimer car il se pourrait que la morsure soit la seule réponse qu’il ait trouvée face à ses émotions qu’il ne peut pas identifier ou sur lesquelles il ne sait pas mettre de mots.
Connaît-il la posture et la gestuelle/le regard à adopter avec ce verbal ?Je vous suggère déjà d’aborder avec lui le vocabulaire des émotions grâce à un des livres suivants qui présentent tous caractéristiques ludiques très différentes les unes des autres (interaction, roue des émotions, systèmes de rabats) :
– La couleur des émotions, de Anna Llėnas, chez Génat jeunesse
– Mes émotions, de Aurélie Chien Chow Chine, Coll. Gaston la Licorne chez Hachette ;
– Le livre de mes émotions, de Stéphanie Couturier, chez Grund
Ces livres sont présents dans de nombreuses bibliothèques municipales.Un jeu de cartes ainsi que des activités ludiques autour des émotions sont aussi disponibles sur le site papapositive. C’est une façon distrayante d’acquérir le vocabulaire dont il aura besoin le cas échéant.
Voici un petit jeu de rôle qui peut l’aider au niveau du comportement à adopter : proposez lui de construire une école avec sa cour de récré et ses sujets, maītresse, élèves.
Recréez des situations.
Laissez-le d’abord être l’élève dans son propre rôle et observez ce qui se passe car ce sera instructif sur ce qui se passe dans les faits. Lors de la morsure, criez « Aïe ! » (en exagėrant la douleur) « Maîtresse, j’ai maaal ! Sevan y m’a mordu ! » (simulez une douleur en exagérant là-aussi).
Devenez ensuite l’élève qui se sent obligé de mordre.
Réfléchissez ensemble à ce que votre petit personnage ressent…
Qu’aurait-il pu trouver comme solution pour ne pas mordre car mordre ça n’est pas possible, c’est interdit et ça fait mal.
Proposez à votre petit sujet des alternatives : une phrase très courte du type, « Laisse-moi tranquille » ou « Non, je n’ai pas envie de jouer », « Je veux être tout seul », etc.L’école doit servir autant aux apprentissages premiers qu’à la socialisation. On est dans cette étape-là.
J’espère que ces 1ères pistes seront aidantes.
Bien cordialement
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Une ébroïcienne
Participant11 octobre 2022 à 16h58Je vous remercie chaleureusement de votre retour. Savoir, que notre expérience peut être utile à d’autres, est porteur d’espérance. C’est l’essence-même de ma démarche sur ce site.
Avec 3 HPI chez vous, les activités culturelles de la fratrie et votre travail à l’extérieur, je comprends que vous ayez fait un burn-out 😓 et je compatis sincèrement tant je me mets à votre place.
Nous aussi, avons été exténués plus d’une fois…Vos parents respectifs comprennent-ils la singularité de vos enfants ?
Pourraient-ils vous relayer quand vous avez besoin de déconnecter ou de vous reposer ?Petit apparté, savez-vous qu’après une maladie de longue durée vous pouvez dans certains cas, bénéficier d’une reprise à temps partiel prise en charge par l’Assurance maladie ?
Cette facilité rassure car elle permet de se réadapter tout en douceur en limitant les risques de rechute.Dans mon cas, j’avais un 70 % : le mercredi libre et je partais du travail 1 h plus tôt ce qui me permettait d’éviter la foule de travailleurs excités de fin de journée, de prendre un train direct au lieu d’un omnibus, d’être assise pendant le trajet
d’1 h, d’être moins pressėe par le temps et d’avoir l’esprit plus serein. Des avantages non négligeables.
C’était tellement notable que j’ai poursuivi ensuite avec un temps partiel à 80 % puis 70 %.Il est vrai qu’un diagnostic posé sur les précoces permet aux parents de se sentir reconnus, d’être un tant soi peu soulagés dans un 1er temps et d’avoir enfin quelques clés pour déverrouiller certaines situations.
Votre mari et vous-même êtes-vous précoces ?
Quel âge ont vos filles ?
Ont-elles 2 profils distincts de HPI ?Visiblement, le sas que vous avez mis en place pour Maël semble la solution.
Cela me rappelle de notre aîné qui, au retour de l’école, hurlait, à s’en boucher lui-même les oreilles (tant les décibels étaient insupportables) en nous disant « Arrêtééez …» lorsque, dans une pièce adjacente, nous nous avisions d’évoquer à voix basse les faits indésirables de la journée😱.
On retrouve donc le même genre de réactions chez certains de ces enfants. Ça montre à quel point leur situation est souffrante.Les suggestions qui vous seront faites par votre Directrice m’intėressent effectivement. Merci à vous.
À prochainement. Bien cordialement
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Une ébroïcienne
Participant25 juillet 2022 à 9h50Bonjour,
Merci de votre retour.
Ne pas savoir s’arrêter est le propre du HPI puisque son cerveau ne se met jamais en pause.
Peu nombreux sont les psy reconnus et pointus en matière de précocité. En voici 2 : Arielle Adda sur Paris (en cas d’empêchement lui demander les coordonnées de son amie et confrère à Boulogne-Billancourt) et Jeanne-Siaud Facchin.
On vous donnera déjà des indications utiles par rapport au test WPSSI-IV des moins de 6 ans. Au-delà, c’est le WISC-V qui est en vigueur.
Ne vous inquiétez pas s’il y a 2 résultats différents entre les tests de la psy reconnue en matière de précocité et la psy scolaire car cette dernière vise essentiellement des tests destinés aux apprentissages scolaires. Selon moi, aller en plus dans un centre ne ferait que complexifier les choses.
Oui, notre enfant a suivi un cursus normal mais avec saut de classe.
Son comportement a été envahissant durant toute la Primaire où il a été en souffrance dès le 2ème mois à cause d’un ennui profond. Il a donc sauté une classe pour aller en CE1 mais au bout de 2 mois, rebelotte, phobie scolaire, crises d’angoisse au quotidien.
Ensuite, les cours ont étė réadaptés : CE 1 le matin et CE2 l’après-midi.
Au terme de moins de 3 mois, même problème.
Son Directeur a mis en place une pédagogie différenciée.
Plus tard, l’enfant a aussi été autorisé à aller dans la Bibliothèque de classe dès ses devoirs finis. Il pouvait consulter également des vidéos de Fred et Jamy avec un casque et sous condition de ne pas faire de bruit. Toutefois, compte tenu de son âge affectif en-deçà de son âge, il n’y a pas eu d’autre saut de classe bien que l’avance cognitive était de 2 ans et demi supérieure à la normale.
L’année suivante, il a été mis sciemment dans une classe à double niveau, ce qui lui a permis de faire le CM1 et de moins souffrir d’ennui en basculant sur les cours du CM2 quand il avait terminé son travail.Après avoir connu à l’école du rejet, de l’isolation relationnelle, du harcèlement (et autres…) il est aujourd’hui un enfant bien intégré, qui aime son collège, qui se plaît à discuter avec les profs et qui est apprécié pour ses raisonnements et son sérieux malgré ses soucis de motricité fine et douleurs associėes.
Il est aussi moins réservé qu’auparavant, plus sociable et plus nuancé.Depuis la 5ème, sa mâturité lui a permis de comprendre qu’il fallait laisser de la place aux autres. Il passe en 4ème avec les félicitations. Il est dans le haut de la classe. Il passera en 4ème l’an prochain.
Ayant déménagé loin de chez moi, je l’accompagne désormais à distance, en lui écrivant chaque semaine, non pas de simples lettres mais des courriers ciblés illustrés de diffėrentes façons faisant la part belle à l’affect, la créativité, les ressentis, les émotions, la poésie, la littérature, la Culture liée à certaines expo d’envergure, l’Art multiple, notre vécu et le sien, nos expériences, la compréhension des choses de la vie, etc.
Nous faisons un Skype de visu par semaine et nous nous téléphonons une fois où deux dans la semaine.
Vous avez raison de vous documenter afin d’aider au mieux votre fille.
Ne vous fiez pas aux séries TV ou aux reportages raccoleurs, loin de la réalité de notre quotidien.
Voyez sur ce site les ouvrages référencés.
Être Haut Potentiel Intellectuel demande un accompagnement avisé, constant et sur la durée. Ce n’est pas un mince labeur. Néanmoins, les résultats en valent la peine 🙂Ceci dit, chaque enfant est différent dans son HPI. Ma petite fille, d’un autre profil HPI hypersociable, ne veut pas sauter de classe pour conserver ses copines et elle ne souffre aucunement bien que son intellect soit d’une très grande subtilité et qu’elle surprend par sa finesse d’esprit et de raisonnement. Elle sert d’émulation dans sa classe.
Concernant le livre des émotions (conséquent tout de même !), j’ai vécu la même chose que vous (et je devais en lire d’autres à la suite…). C’est épuisant et je vous comprends. D’ailleurs, il m’est arrivé d’aller me coucher quand je n’en pouvais plus…
Avez-vous pensé aux expositions, aux ateliers des bibliothèques municipales, aux présentations publiques des élèves du Conservatoire de musique, à la ferme pédagogique, à une visite à la SPA (pour amener un jouet canin), aux petits musées alentours, aux sorties dans les bois (avec loupe pour les insectes et herbier pour les feuillus), aux pliages origamis, à un atelier peinture, à une visite chez un brocanteur pour découvrir des trésors anciens et faire le lien avec votre génération ?
Jeu de réflexion : essayez « Code couleur » de Smart Games. Joli, ludique, pratique et elle peut cogiter seule au besoin.
Faites la rentrée normalement comme prévu. Si elle s’ennuie soit elle le formulera soit vous constaterez un changement notable au niveau du comportement. Ce sera un signe à approfondir.
Même si vous décidez de pas lui expliquer sommairement ce qui se passe en elle, vous pouvez néanmoins lui faire comprendre vos limites de fatigabilité.
Ces enfants ont besoin d’un cadre solide. Ils testent sans arrêt les limites. Ne revenez surtout pas sur ce que vous avez imposé comme règle. Ça les sécurise même s’ils s’en agacent et trépignent.Je pense avoir de grandes ressources en moi effectivement malgrė une santé défaillante. Mais à un moment donné, j’étais tellement épuisée que j’ai dû trouver une solution. J’ai décidé de m’accorder à nouveau chaque jour du temps pour peindre. C’est ainsi que j’ai pu souffler.
C’est aussi ce que je vous suggère : prendre du temps pour vous.J’estime que mon expérience ne vaut d’être vėcue que si elle sert à d’autres et je l’espère la plus soutenante possible dans cette phase si difficile où l’on se questionne, on est déconcerté et épuisė au point de douter de ses propres capacités à éduquer ou accompagner l’enfant.
Notre rôle est certes complémentaire à celui des parents mais il n’en n’est pas moins prépondérant.
Si je peux donner quelques pistes utiles, vous m’en voyez ravie.Quant au cerveau ramolli, soyez rassurée, on l’a eu aussi et le manque de sommeil et la fatigue n’y sont pas pour rien :))
Merci à vous de votre sympathie et tenez bon surtout car rien n’est permanent.
Avec toute ma sympathie.
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Une ébroïcienne
Participant21 juillet 2022 à 8h59Bonjour,
Pour avoir vécu, quasi au quotidien la même chose que vous, je comprends ô combien, votre épuisement. Vous décrivez un profil d’enfant qui a tout lieu de faire penser au Haut Potentiel Intellectuel. Votre petite-fille semble avoir cette acuité vive caractéristique de l’enfant précoce.
A-t-elle aussi cette pensée en arborescence ?Étant un peu jeune pour passer les derniers tests en vigueur, consulter un psychologue pointu et reconnu en matière de HPI pourrait être une 1ère démarche aidante.
Pour le choix, tout dépend de là où vous habitez et de vos possibilités de déplacements…
Avant tout passage de tests de précocité, assurez-vous que ceux-ci seront accompagnés de leur interprétation pour ce qui relèvera des comportements subjectifs pendant les subtests ainsi que d’une expertise orale et écrite de l’ensemble. C’est important pour cerner son fonctionnement et tous les psys ne le font pas. Plus tard, la maman sera certainement amenée à contacter également la psychologue scolaire. Sachez que celle-ci n’a pas la même approche. Dans ses tests, elle cible plutôt les apprentissages scolaires. L’une et l’autre se complémentent, même si les chiffres peuvent différer.De quelle éducation cette fillette bénéficie-t-elle ? Ses parents ont-ils une juste compréhension de ce qu’est la HPI (le HPI est moins une question d’intelligence supérieure qu’un mode de raisonnement , dit « en arborescence » et une acuité très vive ; il y a parfois confusion chez les gens qui introduisent par méconnaissance de l’ego dans cette appellation) ? Sont-ils rigides, laxistes, attentionnés, bienveillants ? C’est intéressant de le savoir pour comprendre si celle-ci est la plus adaptée à ce profil d’enfant bien que chacun d’entre nous tâtonnions et nous remettions sans arrêt en question.
Puisque la maman souhaite mettre un frein sur ce trop de sollicitations de son enfant, axez votre approche sur l’affectif, les ressentis, les ėmotions, la détente, le rapport aux autres, l’intérêt des interractions sociales, la zénithude, le bien-être, la rêverie (youpi les formes de nuages !), l’éveil à la Nature (plumages/chants des oiseaux/traces au sol dans la forêt/insectes vus à la loupe/écorces et feuilles des arbres…), l’interprétation d’une gestuelle ou d’un regard, la créativité, l’inventivitė et l’imagination… En quelque sorte, l’apaisement du cerveau en ébullition et l’ouverture sur l’Humain.
À un moment donné de l’éducation de mes enfant/petits-enfants, j’avais remarqué que lorsque je répondais trop en détail au flot incessants de leurs questionnements, mes réponses créaient une sur-sollicitation. En conséquence, j’ai réajusté le tir afin d’adapter mon discours à leur niveau de compréhension en mettant un stop ferme et ils devaient s’en contenter. Au début, ce n’est pas si simple que ça face à ces petits vampires mais au final, ça finit par être accepté avec plus ou moins de grâce et ça apaise un peu tout le monde.
Dites à votre petite-fille quand vous êtes fatiguée. Expliquez-lui votre nécessité de repos. Faites-là se questionner sur ce qu’elle peut percevoir comme signes de fatigue chez vous (traits pâles ou grisâtres du visages, yeux mi-clos, agacement, dos courbé, lenteur, etc). Imposez-vous ce temps et imposez-le lui. À son tour de puiser en elle des ressources pour imaginer une activité en toute autonomie sans devoir vous solliciter.
Expliquez-lui avec des mots simples et schématiquement comment son cerveau fonctionne par rapport aux autres pour qu’elle en ait la juste compréhension.
Au passage, voici une idée d’activité originale : aller dans une Ressourcerie, acheter un jouet mécanique. L’enfant le démonte et essaie d’en comprendre le mécanisme (quand elle sera plus grande, ce seront d’autres objets et ustensiles plus complexes).
Selon mon expérience, l’attention portėe sur les ressentis, les liens humains, la Nature et le beau ont une portée extrêmement bienfaitrice chez ces enfants (j’ai eu 3 profils différent d’enfants HPI dont 1 THPI de même profil que votre petite-fille qui est aujourd’hui un enfant mâture, attentif aux autres, à l’écoute de ses émotions et sachant mieux contrôler son besoin de prendre toute la place).
J’espère que rien que cela vous redonnera déjà de la force et de l’espoir. Je comprends tellement votre épuisement
A bientôt peut-être.
Cordialement.
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Une ébroïcienne
Participant4 juin 2022 à 8h04Bonsoir Coline,
Merci😉. Il est normal de s’entraider quand on est passé par là.
Comme vous, la belle-famille de ma fille ne prenait pas le HPI au sérieux ;
Comme vous l’éducation part du principe qu’un enfant « ça mange, ça boit, ça dort, ça obéit »… (sauf que les nôtres ça dort peu, ça réagit plus que de normale et ça essaie de comprendre plutôt qu’obéir au doigt et à l’oeil !) ;
Comme vous, quand j’ai annoncé pour le 1er enfant qu’il fallait le faire tester, le père m’a ricané au nez.Je vous suggère d’informer votre belle-famille de ce qu’est concrètement le HPI à partir de la représentation schématique du blog « Les tribulations d’un petit zèbre ». Et si c’est insuffisant, regardez la vidéo de l’équipe de recherche du Centre d’Imagerie du Vivant (CERMEP) de Lyon qui a étudié pendant 3 ans le cerveau des HPI pour démontrer en quoi ils étaient différents.
C’est vraiment imparable.Enfin, comme vous aussi, nous avons connu les tsunamis de l’aîné suivis de ceux de sa cadette (autre profil HPI).
Plusieurs raisons à cela : la gestion des émotions est déjà difficile pour tous les enfants parce que cerveau et système nerveux sont encore en cours de développement mais, en plus, les HP ont souvent une hyper-sensibilité émotionnelle mal relayée par le cerveau limbique au niveau des circuits neuronaux.
C’est tout simplement PHYSIOLOGIQUE.Après ça, si vos beaux-parents ne comprennent pas, vous n’y pourrez rien. Ne perdez pas votre énergie à essayer de les convaincre qu’il ne s’agit pas d’une question d’éducation mais d’un mode de cognition différent et utilisez-là pour ce qui vous apparaît essentiel au mieux-être de vos zébrions.
Pour la maternelle, la bonne intégration de votre enfant va dépendre de plusieurs facteurs :
– Degré de connaissance du HP de l’équipe pédagogique ;
– Personnalité de l’instit. ;
– Capacité à l’écoute ;
– Professionnalisme ;
– Nombre d’élèves dans la classe et notamment en PS ;
– Organisation et moyens humains de l’établissement.Chez nous, le passage à la maternelle a été très souffrant pour notre aîné car les 4 premiers critères n’étaient pas à la hauteur.
Comme pour Calie, il y a eu l’enthousiasme de notre aîné face à la découverte des débuts dans un milieu qui lui était inconnu puis très vite, sa déception suivie d’un ennui répétitif et l’installation d’une phobie scolaire. A ceci s’est ajouté les rejet/désintérêt/humiliations d’une instit/Directrice aigrie par son métier et dans la toute puissance.
À presque 12 ans, mon petit-fils en garde un souvenir traumatisant de ces années-là.Heureusement, en CP, il a changé d’école et est tombé sur un Directeur plus soucieux de l’intérêt de l’enfant.
Malgré tout, le saut de classe s’est fait dès les 2 premiers mois de CP où l’ennui et la phobie scolaire sont revenus de plus belle avec leurs crises exponentielles malgré quelques facilités qu’on lui accordait (dès qu’il avait fini ses exercices, il allait soit lire dans la bibliothèque de classe, soit regarder des vidéos Fred et Jamy avec des écouteurs).
Au bout de 2 mois de CE1, re-ennui, re-phobie scolaire de plus en plus profonde.
Grâce à 2 maîtresses qui travaillaient de concert, mise en place de cours de CE1 et l’après-midi cours de CE2, ce qui n’a pas empêché que l’ennui revienne très vite avec son lot de crises avant les départs à l’école.
Pour le sport, il restait en CE1 compte tenu de son physique, de ses fragilités et de son développement locomoteur en deçà des performances des autres élèves.
Puis en CM1-CM2, adaptations.
Il va passer en 4ème. Il est un très bon élève en dépit d’une dysgraphie très limitante.Selon notre expérience, il aurait fallut lui faire sauter la PS car ensuite, la gestuelle dans la graphie est une étape importante pour le CP.
Avez-vous consulté la psy scolaire ?
Combien y a t-il de PS dans votre classe ?
Peut-être pourrait-elle travailler sur les 2 niveaux l’année prochaine ?…A bientôt et tenez bon 🥴😊.
Bien cordialement
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Une ébroïcienne
Participant31 mai 2022 à 3h08Bonjour Coline,
Je suis grand-mère de 2 petits-enfants THPI et HPI, âgés aujourd’hui de 12 et 10 ans mais dont j’ai partagé le quotidien avec mon époux jusqu’à 8 et 6 ans tant c’était difficile et épuisant pour les parents de faire face seuls à ce que vous décrivez fort bien.
Leurs crises sont finies même si leur hyper-sensibilité émotionnelle et leur vulnérabilité restent présente.
On n’est plus dans l’épuisement des jeunes années.
Cela devrait vous rassurer un peu sur l’ėvolutionVous voyez que vous n’êtes pas seule et c’est plutôt déculpabilisant par rapport aux difficultés que vous rencontrez. D’autant que vous êtes très jeune et, de surcroît, HPI (comme ma fille également).
Les crises émotionnelles de votre enfant relèvent peut-être de plusieurs facteurs tels que le système nerveux/le cerveau immatures, le haut potentiel/l’hyper-sensibilitė émotionnelle.
Votre démarche de consulter un pédo-psychiatre était la bonne. Elle aurait pu vous aider en ce sens mais puisque ça n’a pas été le cas, vous avez eu raison de faire appel à un réseau comme celui-ci.Vous ne dites pas si vous travaillez à l’extérieur ni si vous avez la possibilité d’être comprise par votre entourage et avoir des relais qui œuvrent dans le même sens que vous ?
Une aide ponctuelle ou régulière des grands-parents ou d’autres proches compréhensifs me paraît indispensable.Il y a plein d’astuces à mettre en place pour rendre la vie de votre jeune Calie plus supportable et vous donner l’envie d’aller plus loin avec elle.
Rassurez Calie à chaque fois qu’il y a une bonne occasion de le faire. Cela lui donnera confiance en elle. Elle se sentira plus sécurisé.
Les crises de frustrations amènent à rechercher nombre de solution car on y va un peu à tâtons, on se remet en question, on se documente, on consulte des professionnels, on réajuste pour s’apercevoir finalement que tout cela évolue en fonction d’un contexte précis. Celles que nous avions mises en place conviendront-elles à votre enfant 🤔 ?
La 1ère des choses est de bien connaître le HPI pour bien savoir relayer l’information à son proche entourage sur ce qui se passe au niveau du cerveau de l’enfant (schématiquement, dans le cerveau des émotions le circuit des synapses prend un détour au lieu d’être analysé instantanément par le cerveau rationnel qui aide à prendre les bonnes décisions ; parallèllement, ce cerveau rationnel possède une acuité sans pareille qui fonctionne en arborescence, une idée en amenant une autre, puis une autre et une autre encore, à l’infini).
L’enfant n’est ni capricieux, ni mal éduqué : il fonctionne juste différemment d’un autre enfant.
Ces crises relèvent d’un état émotionnel ingérable à son niveau.
À ce moment-là, il est en détresse et a besoin d’un adulte rassurant.Il me semble utile de pouvoir discuter de cela avec votre famille ou vos amis en leur proposant des suggestions de prise en charge.
Parmi celles-ci :
– Essayer, pour vous, qui êtes la personne aidante, d’avoir un rythme de vie le plus équilibré possible (alimentation/sommeil/divertissement/sport).
Pas facile, j’en conviens, avec un enfant infatigable qui vous réveille la nuit…
Ça, c’est pour ce qui est de l’idéal (pour nous ce fut impossible).– Proposer beaucoup d’activités d’éveils, de jeux, de sorties, de nouveautés en tous genres, de stimulis mais rien qui soit dans la précipitation ou l’énervement.
Ne serait-ce qu’en faisant vos courses. Votre enfant peut apprendre toutes les notions qui justifient vos achats : ce qu’on trouve sur les emballages (liste des ingrédients dont ceux en tête de liste en gras qui sont en plus grande quantité, ceux qui sont inutiles ou dangereux, nutriments et intérêt nutritif (c’est quoi ?), poids, provenance, prix, placement dans le rayonnage à hauteur d’oeil pour les prix à meilleure rentabilité, en bas ou en haut pour les autres ; au retour, apprenez-lui le rangement dans un frigo en fonction des températures, dans le placard, en fonction des dates les plus anciennes à placer devant puis composez avec Calie un menu équilibré, cuisinez…
Donnez du sens à tout ce que vous faites : pourquoi doit-on bien se nourrir, à quoi ça sert d’aller voir une exposition d’oeuvres d’Art, d’ècouter de la musique, quels sont les bienfaits de la natation, etc.
Tout ça n’a l’air de rien mais c’est déjà beaucoup car ça nourrit votre
enfant.– En cas de crise, se mettre à la hauteur de votre enfant, lui dire que vous voyez qu’elle ne va pas bien, que vous allez l’aider mais que vous avez besoin de réfléchir au pourquoi elle est comme ça et au comment faire pour résoudre le problème ; de son côtė, vous lui demandez de réfléchir à ce qui se passe en elle pour en reparler ensemble. Proposez-lui alors d’aller dans un endroit où elle se sentira mieux, de prendre son doudou et ses livres préférés pour essayer de se calmer. A son retour, discutez avec elle : qu’est-ce qui a provoqué cette crise ? Qu’est-ce qu’elle a ressenti au niveau de son corps : du chaud/du froid et où, une boule à la gorge, des crispations de la mâchoire, un mal de ventre/de tête ? Quelles émotions l’ont submergée (consulter « Le livre des émotions » pour les identifier ou prendre le jeu de carte des émotions sur le site « Papa positive »).
Vous mettrez ainsi des mots sur une situation et cela sėcurisera votre enfant. Inconsciemment, elle sentira que ces émotions sont reconnues et prises en compte.Ou :
– À hauteur de votre fillette, contenez-là vraiment dans vos bras en lui susurrant des mots apaisants et proposez-lui de rassurer son doudou qui ne se sent pas bien.
– Faites de l’EFT avec elle ou via son Doudou (il existe 1 livre sur l’EFT adaptėe aux enfants ainsi que des vidéos d’apprentissage sur YouTube). Ça marche très très bien.
– Pratiquez la méditation adaptėe aux enfants (La plume Gabriel et le totem magique sur YouTube pour le soir, application Petit Bambou…).
– Voyez aussi l’hypnose pour les enfants avec les nombreux livres CD existants pour la jeunesse (demandez à votre bibliothèque de quartier s’il y en a…) où ceux de Benjamin Lubszinsky ou sur sa chaîne YouTube.
Ces deux dernières pratiques nécessitent une quotidienneté pendant au moins 3 mois. Chez, nous, nous les alternions pour que l’enfant ne se lasse pas.
Surtout, écoutez-les auparavant (en fonction des objectifs visés et de tous les autres paramètres) et voyez avec votre enfant la voix qu’il aime, les mots qui lui correspondent, le sujet qui l’intéresse, l’exercice qui lui convient le mieux.– J’ai aussi beaucoup travaillé avec mes petits-enfants autour de tout ce qui touche à l’affect, au relationnel, aux sentiments, aux ressentis, à travers les discussions, le toucher, la poésie humaniste, la Sociėté, les mini-événements. Je suis intimement convaincu je que ça a été très porteur.
– Pour les cauchemars :
– Au moment du réveil, raconter son cauchemar avant de se réveiller tout-à-fait et de se lever puis imaginer une solution pour le contrer.
– Le soir, rappeler cette solution. Si le cauchemar survient, l’enfant aura sa solution.– Pour l’endormissement :
– Lors du coucher, demandez-lui de penser pendant longtemps à son plus beau rêve, d’essayer de s’imaginer une image de ce plus beau rêve dont elle devra se souvenir aussi demain, et les jours suivants. Chaque soir, avant de dormir, elle devra faire revenir en tête cette même image.– Pour l’école, tout dépend du niveau de compréhension de l’instit et de l’équipe pédagogique. Mais comme votre enfant à 3 ans et donc, qu’elle n’a pas été testée, c’est compliqué.
Le plus simple serait d’évoquer avec la maîtresse les souffrances de votre petite (il est bon de savoir, que l’annonce d’1 suspicion de HPI, peut induire un rejet chez l’enseignante selon sa personnalité et sa connaissance pointue en la matière) et qu’elle vous fasse des suggestions (pédagogie différenciée/saut de classe).
Nous avons aussi beaucoup regretté de ne pas lui avoir fait sauter cette classe dès la PS (mon petit-fils a une avance cognitive de 2 ans 1/2).
Sachez qu’il existe un Référent Enfant Précoce au niveau de votre Circonscription Acadėmique et des textes réglementaires qui régissent la place de ces enfants au sein de l’Ėducation Nationale (disponibles sur Internet).Calie ne pouvant pas gérer son cerveau envahissant et ses émotions, ce cadre-là s’y substituera.
Faites au mieux, comme vous le pouvez, avec vos forces du moment et déjà, ce sera bien car je sais combien c’est difficile, moi, la grand-mère qui parfois n’en pouvait plus, dépassée par ces crises à répétitions (fois 2☺️). J’espère que tout cela vous aidera bien qu’il ne s’agisse que d’astuces, somme toutes très personnelles.
Ne vous dėcouragez pas. Gardez confiance. Soyez rassurante, contenante et, le plus possible apaisée, car la patience et la constance dans tout ce que vous entreprendrez va faire grandement progresser votre fillette.
Je vous souhaite du courage car moi, au même âge que vous, et bien qu’étant éducatrice de formation, j’aurais été bien démunie.
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Une ébroïcienne
Participant31 mai 2022 à 3h03Bonjour Coline,
Je suis grand-mère de 2 petits-enfants THPI et HPI, âgés aujourd’hui de 12 et 10 ans mais dont j’ai partagé le quotidien avec mon époux jusqu’à 8 et 6 ans tant c’était difficile et épuisant pour les parents de faire face seuls à ce que vous décrivez fort bien.
Leurs crises sont finies même si leur hyper-sensibilité émotionnelle et leur vulnérabilité restent présente.
On n’est plus dans l’épuisement des jeunes années.
Cela devrait vous rassurer un peu sur l’ėvolutionVous voyez que vous n’êtes pas seule et c’est plutôt déculpabilisant par rapport aux difficultés que vous rencontrez. D’autant que vous êtes très jeune et, de surcroît, HPI (comme ma fille également).
Les crises émotionnelles de votre enfant relèvent peut-être de plusieurs facteurs tels que le système nerveux/le cerveau immatures, le haut potentiel/l’hyper-sensibilitė émotionnelle.
Votre démarche de consulter un pédo-psychiatre était la bonne. Elle aurait pu vous aider en ce sens mais puisque ça n’a pas été le cas, vous avez eu raison de faire appel à un réseau comme celui-ci.Vous ne dites pas si vous travaillez à l’extérieur ni si vous avez la possibilité d’être comprise par votre entourage et avoir des relais qui œuvrent dans le même sens que vous ?
Une aide ponctuelle ou régulière des grands-parents ou d’autres proches compréhensifs me paraît indispensable.Il y a plein d’astuces à mettre en place pour rendre la vie de votre jeune Calie plus supportable et vous donner l’envie d’aller plus loin avec elle.
Rassurez Calie à chaque fois qu’il y a une bonne occasion de le faire. Cela lui donnera confiance en elle. Elle se sentira plus sécurisé.
Les crises de frustrations amènent à rechercher nombre de solution car on y va un peu à tâtons, on se remet en question, on se documente, on consulte des professionnels, on réajuste pour s’apercevoir finalement que tout cela évolue en fonction d’un contexte précis. Celles que nous avions mises en place conviendront-elles à votre enfant 🤔 ?
La 1ère des choses est de bien connaître le HPI pour bien savoir relayer l’information à son proche entourage sur ce qui se passe au niveau du cerveau de l’enfant (schématiquement, dans le cerveau des émotions le circuit des synapses prend un détour au lieu d’être analysé instantanément par le cerveau rationnel qui aide à prendre les bonnes décisions ; parallèllement, ce cerveau rationnel possède une acuité sans pareille qui fonctionne en arborescence, une idée en amenant une autre, puis une autre et une autre encore, à l’infini).
L’enfant n’est ni capricieux, ni mal éduqué : il fonctionne juste différemment d’un autre enfant.
Ces crises relèvent d’un état émotionnel ingérable à son niveau.
À ce moment-là, il est en détresse et a besoin d’un adulte rassurant.Il me semble utile de pouvoir discuter de cela avec votre famille ou vos amis en leur proposant des suggestions de prise en charge.
Parmi celles-ci :
– Essayer, pour vous, qui êtes la personne aidante, d’avoir un rythme de vie le plus équilibré possible (alimentation/sommeil/divertissement/sport).
Pas facile, j’en conviens, avec un enfant infatigable qui vous réveille la nuit…
Ça, c’est pour ce qui est de l’idéal (pour nous ce fut impossible).– Proposer beaucoup d’activités d’éveils, de sorties, de nouveautés en tous genres, de stimulis mais rien qui soit dans la précipitation ou l’énervement.
Ne serait-ce qu’en faisant vos courses. Votre enfant peut apprendre toutes les notions qui justifient vos achats : ce qu’on trouve sur les emballages (liste des ingrédients dont ceux en tête de liste en gras qui sont en plus grande quantité, ceux qui sont inutiles ou dangereux, nutriments et intérêt nutritif (c’est quoi ?), poids, provenance, prix, placement dans le rayonnage à hauteur d’oeil pour les prix à meilleure rentabilité, en bas ou en haut pour les autres ; au retour, apprenez-lui le rangement dans un frigo en fonction des températures, dans le placard, en fonction des dates les plus anciennes à placer devant puis composez avec Calie un menu équilibré, cuisinez…
Donnez du sens à tout ce que vous faites : pourquoi doit-on bien se nourrir, à quoi ça sert d’aller voir une exposition d’oeuvres d’Art, d’ècouter de la musique, quels sont les bienfaits de la natation, etc.
Tout ça n’a l’air de rien mais c’est déjà beaucoup car ça nourrit votre
enfant.– En cas de crise, se mettre à la hauteur de votre enfant, lui dire que vous voyez qu’elle ne va pas bien, que vous allez l’aider mais que vous avez besoin de réfléchir au pourquoi elle est comme ça et au comment faire pour résoudre le problème ; de son côtė, vous lui demandez de réfléchir à ce qui se passe en elle pour en reparler ensemble. Proposez-lui alors d’aller dans un endroit où elle se sentira mieux, de prendre son doudou et ses livres préférés pour essayer de se calmer. A son retour, discutez avec elle : qu’est-ce qui a provoqué cette crise ? Qu’est-ce qu’elle a ressenti au niveau de son corps : du chaud/du froid et où, une boule à la gorge, des crispations de la mâchoire, un mal de ventre/de tête ? Quelles émotions l’ont submergée (consulter « Le livre des émotions » pour les identifier ou prendre le jeu de carte des émotions sur le site « Papa positive »).
Vous mettrez ainsi des mots sur une situation et cela sėcurisera votre enfant. Inconsciemment, elle sentira que ces émotions sont reconnues et prises en compte.Ou :
– À hauteur de votre fillette, contenez-là vraiment dans vos bras en lui susurrant des mots apaisants et proposez-lui de rassurer son doudou qui ne se sent pas bien.
– Faites de l’EFT avec elle ou via son Doudou (il existe 1 livre sur l’EFT adaptėe aux enfants ainsi que des vidéos d’apprentissage sur YouTube). Ça marche très très bien.
– Pratiquez la méditation adaptėe aux enfants (La plume Gabriel et le totem magique sur YouTube pour le soir, application Petit Bambou…).
– Voyez aussi l’hypnose pour les enfants avec les nombreux livres CD existants pour la jeunesse (demandez à votre bibliothèque de quartier s’il y en a…) où ceux de Benjamin Lubszinsky ou sur sa chaîne YouTube.
Ces deux dernières pratiques nécessitent une quotidienneté pendant au moins 3 mois. Chez, nous, nous les alternions pour que l’enfant ne se lasse pas.
Surtout, écoutez-les auparavant (en fonction des objectifs visés et de tous les autres paramètres) et voyez avec votre enfant la voix qu’il aime, les mots qui lui correspondent, le sujet qui l’intéresse, l’exercice qui lui convient le mieux.– J’ai aussi beaucoup travaillé avec mes petits-enfants autour de tout ce qui touche à l’affect, au relationnel, aux sentiments, aux ressentis, à travers les discussions, le toucher, la poésie humaniste, la Sociėté, les mini-événements. Je suis intimement convaincu je que ça a été très porteur.
– Pour les cauchemars :
– Au moment du réveil, raconter son cauchemar avant de se réveiller tout-à-fait et de se lever puis imaginer une solution pour le contrer.
– Le soir, rappeler cette solution. Si le cauchemar survient, l’enfant aura sa solution.– Pour l’endormissement :
– Lors du coucher, demandez-lui de penser pendant longtemps à son plus beau rêve, d’essayer de s’imaginer une image de ce plus beau rêve dont elle devra se souvenir aussi demain, et les jours suivants. Chaque soir, avant de dormir, elle devra faire revenir en tête cette même image.– Pour l’école, tout dépend du niveau de compréhension de l’instit et de l’équipe pédagogique. Mais comme votre enfant à 3 ans et donc, qu’elle n’a pas été testée, c’est compliqué.
Le plus simple serait d’évoquer avec la maîtresse les souffrances de votre petite (il est bon de savoir, que l’annonce d’1 suspicion de HPI, peut induire un rejet chez l’enseignante selon sa personnalité et sa connaissance pointue en la matière) et qu’elle vous fasse des suggestions (pédagogie différenciée/saut de classe).
Nous avons aussi beaucoup regretté de ne pas lui avoir fait sauter cette classe dès la PS (mon petit-fils a une avance cognitive de 2 ans 1/2).
Sachez qu’il existe un Référent Enfant Précoce au niveau de votre Circonscription Acadėmique et des textes réglementaires qui régissent la place de ces enfants au sein de l’Ėducation Nationale (disponibles sur Internet).Calie ne pouvant pas gérer son cerveau envahissant et ses émotions, ce cadre-là s’y substituera.
Faites au mieux, comme vous le pouvez, avec vos forces du moment et déjà, ce sera bien car je sais combien c’est difficile, moi, la grand-mère qui parfois n’en pouvait plus, dépassée par ces crises à répétitions (fois 2☺️). J’espère que tout cela vous aidera bien qu’il ne s’agisse que d’astuces, somme toutes très personnelles.
Ne vous dėcouragez pas. Gardez confiance. Soyez rassurante, contenante et, le plus possible apaisée, car la patience et la constance dans tout ce que vous entreprendrez va faire grandement progresser votre fillette.
Je vous souhaite du courage car moi, au même âge que vous, et bien qu’étant éducatrice de formation, j’aurais été bien démunie.
-
Une ébroïcienne
Participant20 janvier 2022 à 23h12Bonsoir Nathalie,
Merci de votre retour qui me permet de voir si l’aide que j’apporte correspond å ce qu’on en attend.
Entreprendre ce que vous faites est énergivore. On se sent bien seule face à ces complications au quotidien qui impactent la famille et le couple.
Aussi je vous invite à vous féliciter soir et matin devant le miroir de votre salle de bains en ayant un regard bienveillant sur vous et en étant attentive à vos ressentis profonds. Dites-vous à voix haute que vous êtes quelqu’un de bien ce qui est vrai puisque vous vous interrogez et donc vous vous inscrivez dans un schéma d’évolution.
Ce petit exercice tout simple qui dure quelques secondes vous ressourcera.
Les mots de votre fille ne me surprennent pas🥴😊. Heureusement, un plan B existe : repenser à un autre moment heureux qui, lui, ne donne pas du tout envie de pleurer😉 (en principe, cette fois-ci, ça devrait marcher😊).
C’est trop bien qu’elle se soit endormie. Bravo à vous pour tout ce que vous faites. C’est chouette pour votre petite.
Bon courage.
Avec toute ma sympathie. -
Une ébroïcienne
Participant20 janvier 2022 à 12h53Bonjour Nathalie,
Avez-vous consulté le médecin habituel de votre fille et que vous a-t-il préconisé ?
Le problème que vous rencontrez se retrouve très souvent chez l’enfant précoce. L’ouïe affûtée et les débordements également.
Ce sont des problèmes éprouvants aussi bien pour l’enfant que pour les parents.
Quand la nuit tombe, c’est bien connu, l’anxiété se fait jour. À plus forte raison chez nos petits précoces dont le cerveau bouillonne en permanence. Pour peu qu’il y ait eu des situations mal vécues dans la journée cette anxiété prend de l’ampleur.
De plus, leur représentation mentale consciente ou inconsciente de ce qu’est le sommeil, de ce qui se passe la nuit pendant qu’on dort ainsi que du noir qui règne, ont un impact émotionnel sur eux qui les crispe et engendre des tensions nerveuses et musculaires. L’enfant résiste au sommeil et c’est un cercle infernal qui s’installe nous laissant souvent seule et démunie.Pourtant, des pratiques simples et rassurantes peuvent être mises en place puis ritualisėes pour favoriser l’endormissement de votre zébrette. Elles tendent à apaiser son esprit, détourner son attention, lui donner confiance en elle, la placer dans un état de disposition et de relaxation propices à l’assoupissement et au sommeil.
Voici ces pistes :
Certaines d’entre elles pourront vous sembler inutiles et passéistes mais, d’expėrience, je les sais bénéfiques. Cumulez plusieurs approches, usez de constance car c’est la rigueur et la régularité qui débouchent sur des résultats concrets.
Quand il y a lassitude, apportez de la nouveauté car il y a le choix d’approches.– Favoriser le sport dans la journée
– Éviter les sujets contrariant avant le coucher et rappeler à votre enfant les faits gratifiants de sa journée
– Repérer les signes de fatigue (yeux qui clignent, bâillements, ėtirements, fatigue, excitation🤔) pour caler l’horaire du coucher sur ce moment présent.
– Chaque jour, respecter cette heure mais aussi l’heure du lever (en cas de grasse matinée en week-end ou pendant les vacances, pas de décalage excédant 1 h)
– Prévoir une douche inférieure à la température du corps de 3 à 4 degrés
– Faire en sorte que sa chambre soit à 18°
– Donner à boire un verre d’eau et l’inviter à faire pipi (ça paraît évident mais si on oublie il risque de se relever tout guilleret après sa séance de relaxation qui n’aura servi à rien😬)
– Autoriser une lecture. Si celle-ci se veut documentaire elle doit être étayée d’explications compréhensibles par l’enfant (Ex, Les grandes découvertes ou questions scientifiques).
– Pratiquer 5 mn de cohérence cardiaque
– Massage du dos jusqu’à relâchement des tensions
– Demander à l’enfant de bailler longuement: 1 fois, on respire et on relâche le corps puis recommencer une 2ème et une 3ème fois.
– Amener l’enfant à repenser au moment le plus heureux qu’il a connu jusque-là. Il doit s’efforcer de garder en tête cet événement. Si sa pensée s’évade, ce n’est pas grave, il revient sur l’image ou la photo du bonheur et tôt ou tard, il s’endormira avec elle. Chaque soir, recommencer ce rituel.
Cette pratique va l’aider à se détendre en se focalisant sur une pensée qui va se substituer aux pensées parasites. Elle favorisera ensuite un sommeil serein.
– Faire en sorte que la chambre soit dans l’obscurité complète. Si l’enfant est inquiet, offrez-lui une prise-veilleuse qui n’empêche pas l’endormissement.
– Écouter une méditation pour enfant qui soit en adéquation avec sa sensibilité et sa réceptivité, tant par rapport à l’intérêt du thème qu’au timbre de voix, à son phrasé ou encore, à la musique.
Veiller au choix car le meilleur côtoie le pire
À partir de la 3ème semaine, la méditation est facilitée et dès le 3ème mois, les effets sur le mental et le corps « prennent le dessus ».
Notre choix, sur la durée (toutefois, d’autres étaient très bien mais plus adaptées aux jeunes enfants) :« La plume Gabriel », « Le totem magique », « Le puits des soucis », de Gaëlle de Watazzi Lorre (YouTube)
L’hypnose de Benjamin Lubszinsky qui a une chaîne et un site
Nos petits-enfants ont 9 ans 1/2 et 11 ans 1/2
La cadette, HPI, aime « La plume Gabriel » et « Le totem magique »
L’aîné, THPI, aime l’hypnose de Benjamin LubszinskyOccasionnellement :
« Petit bambou »
Site, sous forme d’abonnement comprenant plusieurs formules.
Nombreuses thématiques dont celles liėes à la précocité des enfants avec des intervenants experts comme Mme Siaud-Facchin– Alterner avec d’autres techniques telles que l’EFT, la sophrologie et le yoga pour les enfants ou les enfants précoces
– En tout dernier lieu, soit pour amorcer un nouveau rythme de sommeil, soit s’il y a trop d’ėpuisement de part et d’autres, voyez avec un spécialiste ou phytothérapeute l’intérêt de lui donner de la mélatonine, cette hormone naturelle qui se déclenche naturellement chez l’Homme au moment du sommeil.
Il s’agit d’un complément alimentaire naturel et bio, sans sucre ni sel ajouté, vendu en pharmacies ou boutiques bio
Son nom : Super mélatonine 1,9 mg
Laboratoire : Solgar
Dosages à vous faire préciser par rapport à l’âge de votre enfant (1/4 de comprimé, 1/2 ou 1 et +)Bien que contraignantes, ces pistes méritent d’être mise en œuvre.
Je vous souhaite de les pratiquer dans la joie et la douceur du moment présent, puisqu’il est toujours moins fatigant de s’accommoder des contraintes plutôt que de lutter contre elles.
Avec toute ma compréhension.
-
Une ébroïcienne
Participant20 janvier 2022 à 12h53Bonjour Nathalie,
Avez-vous consulté le médecin habituel de votre fille et que vous a-t-il préconisé ?
Le problème que vous rencontrez se retrouve très souvent chez l’enfant précoce. L’ouïe affûtée et les débordements également.
Ce sont des problèmes éprouvants aussi bien pour l’enfant que pour les parents.
Quand la nuit tombe, c’est bien connu, l’anxiété se fait jour. À plus forte raison chez nos petits précoces dont le cerveau bouillonne en permanence. Pour peu qu’il y ait eu des situations mal vécues dans la journée cette anxiété prend de l’ampleur.
De plus, leur représentation mentale consciente ou inconsciente de ce qu’est le sommeil, de ce qui se passe la nuit pendant qu’on dort ainsi que du noir qui règne, ont un impact émotionnel sur eux qui les crispe et engendre des tensions nerveuses et musculaires. L’enfant résiste au sommeil et c’est un cercle infernal qui s’installe nous laissant souvent seule et démunie.Pourtant, des pratiques simples et rassurantes peuvent être mises en place puis ritualisėes pour favoriser l’endormissement de votre zébrette. Elles tendent à apaiser son esprit, détourner son attention, lui donner confiance en elle, la placer dans un état de disposition et de relaxation propices à l’assoupissement et au sommeil.
Voici ces pistes :
Certaines d’entre elles pourront vous sembler inutiles et passéistes mais, d’expėrience, je les sais bénéfiques. Cumulez plusieurs approches, usez de constance car c’est la rigueur et la régularité qui débouchent sur des résultats concrets.
Quand il y a lassitude, apportez de la nouveauté car il y a le choix d’approches.– Favoriser le sport dans la journée
– Éviter les sujets contrariant avant le coucher et rappeler à votre enfant les faits gratifiants de sa journée
– Repérer les signes de fatigue (yeux qui clignent, bâillements, ėtirements, fatigue, excitation🤔) pour caler l’horaire du coucher sur ce moment présent.
– Chaque jour, respecter cette heure mais aussi l’heure du lever (en cas de grasse matinée en week-end ou pendant les vacances, pas de décalage excédant 1 h)
– Prévoir une douche inférieure à la température du corps de 3 à 4 degrés
– Faire en sorte que sa chambre soit à 18°
– Donner à boire un verre d’eau et l’inviter à faire pipi (ça paraît évident mais si on oublie il risque de se relever tout guilleret après sa séance de relaxation qui n’aura servi à rien😬)
– Autoriser une lecture. Si celle-ci se veut documentaire elle doit être étayée d’explications compréhensibles par l’enfant (Ex, Les grandes découvertes ou questions scientifiques).
– Pratiquer 5 mn de cohérence cardiaque
– Massage du dos jusqu’à relâchement des tensions
– Demander à l’enfant de bailler longuement: 1 fois, on respire et on relâche le corps puis recommencer une 2ème et une 3ème fois.
– Amener l’enfant à repenser au moment le plus heureux qu’il a connu jusque-là. Il doit s’efforcer de garder en tête cet événement. Si sa pensée s’évade, ce n’est pas grave, il revient sur l’image ou la photo du bonheur et tôt ou tard, il s’endormira avec elle. Chaque soir, recommencer ce rituel.
Cette pratique va l’aider à se détendre en se focalisant sur une pensée qui va se substituer aux pensées parasites. Elle favorisera ensuite un sommeil serein.
– Faire en sorte que la chambre soit dans l’obscurité complète. Si l’enfant est inquiet, offrez-lui une prise-veilleuse qui n’empêche pas l’endormissement.
– Écouter une méditation pour enfant qui soit en adéquation avec sa sensibilité et sa réceptivité, tant par rapport à l’intérêt du thème qu’au timbre de voix, à son phrasé ou encore, à la musique.
Veiller au choix car le meilleur côtoie le pire
À partir de la 3ème semaine, la méditation est facilitée et dès le 3ème mois, les effets sur le mental et le corps « prennent le dessus ».
Notre choix, sur la durée (toutefois, d’autres étaient très bien mais plus adaptées aux jeunes enfants) :« La plume Gabriel », « Le totem magique », « Le puits des soucis », de Gaëlle de Watazzi Lorre (YouTube)
L’hypnose de Benjamin Lubszinsky qui a une chaîne et un site
Nos petits-enfants ont 9 ans 1/2 et 11 ans 1/2
La cadette, HPI, aime « La plume Gabriel » et « Le totem magique »
L’aîné, THPI, aime l’hypnose de Benjamin LubszinskyOccasionnellement :
« Petit bambou »
Site, sous forme d’abonnement comprenant plusieurs formules.
Nombreuses thématiques dont celles liėes à la précocité des enfants avec des intervenants experts comme Mme Siaud-Facchin– Alterner avec d’autres techniques telles que l’EFT, la sophrologie et le yoga pour les enfants ou les enfants précoces
– En tout dernier lieu, soit pour amorcer un nouveau rythme de sommeil, soit s’il y a trop d’ėpuisement de part et d’autres, voyez avec un spécialiste ou phytothérapeute l’intérêt de lui donner de la mélatonine, cette hormone naturelle qui se déclenche naturellement chez l’Homme au moment du sommeil.
Il s’agit d’un complément alimentaire naturel et bio, sans sucre ni sel ajouté, vendu en pharmacies ou boutiques bio
Son nom : Super mélatonine 1,9 mg
Laboratoire : Solgar
Dosages à vous faire préciser par rapport à l’âge de votre enfant (1/4 de comprimé, 1/2 ou 1 et +)Bien que contraignantes, ces pistes méritent d’être mise en œuvre.
Je vous souhaite de les pratiquer dans la joie et la douceur du moment présent, puisqu’il est toujours moins fatigant de s’accommoder des contraintes plutôt que de lutter contre elles.
Avec toute ma compréhension.
-
Une ébroïcienne
Participant12 janvier 2022 à 16h48Bonjour,
Plusieurs pistes de rėflexion me viennent ã l’esprit :
– Est-ce un rêve qu’il a fait puis qui s’est ancré inconsciemment dans sa tête ?
– Avez-vous été chez sa tante lors de la vie in-utero de votre enfant ?
– Laisser place à une possibilité de perception diffėrente de la vôtre qui trouvera sens ultérieurement, le cerveau de l’homme ayant encore de nombreuses zones d’ombres pour les chercheurs ; suivez les études sur les recherches en ce domaine rendues désormais possibles grâce à l’imagerie cėrébrale
– Ne faites pas une fixation autour de son affirmation mais annotez-la dans le dėtail en la datant car si, à l’avenir, d’autres faits similaires se reproduisaient vous auriez ainsi un prėcieux historique
– Accepter ce que dit votre enfant en lui disant que vous n’avez pas ce souvenir mais ce n’est pas grave en soi, vous l’aimez et c?est ce qui compte avant-Tout
– À la moindre occasion, redonnez confiance à votre enfant (se pourrait-il qu’il affabule pour avoir un rôle à jouer dans votre famille, se rendre important à vos yeux ?…).
– Si d’autres événements du même type se reproduisent, voyez un professionnel pour bėnéficier de son expertise, faire le tri entre l’affabulation, le dėni ou une pathologie éventuelle.Ne vous inquiétez pas outre mesure car vous renforcez l’obstination dans cette allégation non factuelle.
Bien cordialement -
Une ébroïcienne
Participant1 décembre 2021 à 12h08Bonjour,
Ce qu’on a fait vivre à votre enfant est inadmissible.
Les précoces sont bien mal cernés et peu considérés dans leur singularité, leurs besoins et leur personne. C’est dės’armant.
Ce que vous relatez montre bien qu’il y a une méconnaissance de la précocité chez certains instits auquel s’ajoute parfois leurs « croyances limitantes » et un abus de pouvoir.
Contactez votre référent attitrė en matiēre de précocité ou écrivez un courrier à l’Inspecteur de la Circonscription à laquelle votre école appartient. Relatez les faits. Demandez un rendez-vous urgent.
Vous obtiendrez des renseignements sur le saut de classe sur le site de votre DASEN.
Autres recours : L’Inspecteur général de votre DASEN et, en dernier, le Recteur de votre Rēgion administrative.
Je compatis vraiment.
Ça rappelle de mauvais souvenirs…
Bravo de votre détermination à inverser le cours des choses.
Ébroïcienne -
Une ébroïcienne
Participant21 septembre 2021 à 22h33Bonjour,
D’après notre vécu, il semblerait que test de la psychologue scolaire diffère de celui que vous avez fait passer à votre enfant car il prend surtout en compte la dimension scolaire dans ses éventuelles problématiques telles que les troubles dys, la motricité fine, etc.
Les tests déjà effectués seront certes mis au dossier de votre enfant mais ceux dont on tiendra compte essentiellement seront ceux passės avec la psychologue scolaire.
Étant donné que les tests scolaires sont ciblés, donc incomplets, ne soyez pas ėtonnée que le QI diffère du prėcėdent. On ne peut comparer que ce qui est comparable ! De même, la finalité visant pour une grande partie les apprentissages, son interprėtation sera peut-être toute autre…
Cordialement. -
Une ébroïcienne
Participant17 mars 2021 à 16h57Bonjour Oden_Conway,
Que recouvre votre terme tic nerveux ?
Mes propos ci-dessous découlent de ma seule expérience en matière de précocité, étalée sur 3 générations, et comprenant 4 enfants précoces.
Ils ne se substituent donc pas un avis médical.
Toutefois, je peux vous dire que les difficultés à l’endormissement qu’éprouve votre fille sont bien connues de la plupart des parents d’enfants précoces.Pourquoi cet état de fait ?
– Au moment où le corps est normalement amené à se détendre, l’enfant précoce se trouve seul dans le noir en proie à mille pensées envahissantes qui ne trouvent pas de réponses ;
– Une pensée en amenant plein d’autres, le cerveau et le système nerveux sont sans arrêt sollicités. De ce fait, le corps ne peut pas se relâcher ;
– Quand arrive à se détendre, surgissent alors des angoisses qui, elles-aussi, luttent contre cet endormissement et c’est le cercle infernal jusqu’à épuisement des petits et des grands.Que faire ?
– Faire en sorte que votre enfant ait suffisamment d’activités en plein air au cours de la journée ;
– Occasionner de vrais moments de détente en famille ou entre amis, lui apportant un certain bien-être, la joie du partage, de la complicité, des chants et des rires ;
– Rebooster « son estime de lui » en multipliant les découvertes : expo/musées locaux, sorties ludiques, scientifiques, théâtre, ludothèque, médiathèque… (certes, en période de confinement, tout n’est pas possible) ;
– Limiter le temps devant les écrans (en rapport avec l’âge) et mettre une alerte ; pas d’écran au moins 1 h minimum avant le coucher ;
– Pas de boissons sucrées ou excitantes ;
– Avant le coucher, s’assurer avec lui qu’il n’y a pas eu de souffrances au cours de la journée : avec l’école (rejet de l’école/ennui), le sport (difficultés à égaler les autres ou à être intégrée), les « copains » (solitude/harcèlement/mépris) ;
– Ritualiser le coucher et le lever :
– Prėvoir une tisane appropriée achetée chez un herboriste ;
– Toujours aux mêmes heures, ni trop tôt, ni trop tard, puis quand le rythme sera pris, se fier aux signes du sommeil (bâillements, yeux qui picotent, nonchalance) ;
– Prėvoir une douche pas trop chaude ou un bain avec des fleurs apaisantes prises chez un herboriste et quelques jeux d’eau pour la détente ; bien frictionner le corps au sortir de l’eau ;
– Permettre à l’enfant de lire ;
– Faire ensemble une séance de bâillements ;
– Lui demander de penser à une image qui représente le plus beau moment de sa jeune vie ; chaque soir, elle devra repenser à cette même image avant de s’endormir ;
– Voir s’il y a lieu d’allumer une veilleuse ou d’entrebâiller la porte en cas d’anxiété ou de mettre une musique (mais chez nous, la musique amène trop de stimulation le soir ou à l’inverse, trop de blues) ;Au cas où le résultat ne serait pas suffisant :
– Prévoir sur YouTube une séance de méditation relaxation du soir : « La plume Gabrielle/le totem magique » de Gaëlle de Wattazi Lorre (idéale pour les fillettes rêveuses) où l’application « Petit Bambou » (qui ont un programme pour les précoces) ou à partir du site « Papa Positive » (plein de ressources) ;
– Demander conseil au médecin ou pharmacien par rapport au « Complėment alimentaire Super mélatonine – sans sucre ni sel ni gluten ni blé ni dérivés laitiers ni soja ni levure ni conservateurs ni édulcorants/arômes ou colorants artificiels -, flacon, 60 comprimés » de chez Solgar ; la mélatonine est l’hormone qui favorise le sommeil ; elle peut être une aide précieuse occasionnelle pour recréer un rythme d’endormissement ou quand votre fille et vous-même, êtes trop épuisées ; la donner juste 10/12 mn avant l’extinction des feux ; personnellement, je la sous-dose et ça marche ;
– Certains parents obtiennent de bons résultats avec Herb-e-Concept de chez Onatera mais là, il vous faut un conseil d’expert car je n’ai pas essayé ;
– Enfin, essayer sur YouTube l’hypnose à l’endormissement du cabinet Benjamin Lubszynski ; excellent pour les très hauts potentiels intellectuels de type anxieux ; une séance est déjà efficace mais si l’effort quotidien se poursuit au-delà de 3 mois et plus on obtient un effet maximal sur l’état de conscience de la personne.Si votre fillette rentre le temps de midi, imposez-lui 10 mn de repos avec une mini-méditation ou un livre ou de la musique pour qu’elle puisse faire une micro-sieste. Elle récupérera un peu de sa fatigue sans empiéter sur son sommeil (faites-en de même si vous le pouvez car, mine de rien, les micro-siestes sont super efficaces).
Le week-end, ne retardez pas trop l’heure du lever (pas plus d’1 heure) car les difficultés resurgiront de plus belle.
Voyez avec l’équipe pédagogique afin qu’elle soit informée de ce manque de sommeil lié au cognitif de votre petite car elle aura peut-être une proposition à vous faire en ce sens.
Vous voyez-là qu’il s’agit de multi-astuces à mettre en place autour de ce rituel du lever et du coucher ; ensuite, à vous d’adapter, de faire des rotations, d’ajouter des choses inexplorées, de trouver d’autres méditations, etc.
Pour l’anecdote, il fut un temps où je devais prendre entre 10 et 13 cafés par jour pour tenir le coup tellement que je n’arrivais plus à ouvrir les yeux. Mais, à l’époque, je ne savais pas tout ce que je connais aujourd’hui sur la précocité et les attitudes à avoir par rapport à celle-ci.
L’intérêt d’être en présence d’un précoce est qu’il nous contraint à nous remettre en question et cette ouverture d’esprit nous nourrit également.Je vous souhaite constance et courage.
Bien amicalement.