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supercharlie

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3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • supercharlie
    Participant

    Bonjour Morel,
    Mon fils vient de passer en 6eme également dans un établissement privé de toute petite taille (1 classe de 17 élèves).
    Il est HP, pas de vrai hyperactivité mais il s’ennuie vite, se déconcentre vite et si le prof ne le canalise pas, il devient perturbateur (il parle, bavarde, fait des blagues, rigole…)
    Si au primaire les profs étaient à l’écoute et essayaient de comprendre/de s’adapter un peu à ses spécificités de petit zèbre, au collège, bien que ce soit dans le même établissement et que nous avions préparé le terrain au préalable avec le proviseur, ce n’est du tout le cas.
    4 mots dans le cahier (à 1 de la colle de 2h) pour bavardages et comportements perturbateurs, des remarques désobligeantes sur son comportement, des résultats scolaires qui décrochent…

    Notre choix, mais qui reste très personnel, est de le changer d’établissement à la prochaine rentrée. Un autre établissement privé à 50 km de chez nous, à 25 minutes de nos boulots….En tant que parent, nous savons bien que nous ne changerons pas les profs et que, si la démarche n’est pas pro-active de leur côté pour s’intéresser et prendre en compte ces enfants avec des spécificités, nous ne pourrons que les braquer et nous, nous épuiser avec bien sûr une scolarité et une intégration sociale en berne pour notre fils.

    En attendant, nous avons pris rendez-vous avec proviseur et prof principale pour leur ré-expliquer les bases des spécificités de la précocité, leur rappeler leur obligation d’en tenir compte et leur demander des actions concrètes pour le « canaliser » (le mettre à une table seul, se montrer plus tolérant envers lui, l’encourager au lieu de le démotiver, faire des points avec lui sur son comportement pour l’encourager à faire des efforts…).
    Nous allons aussi commencer des cours à domicile avec un formateur pour lui apprendre à mieux apprendre, à comprendre et accepter les attentes du collège et ses règles même si elles lui semblent injustes et stupides, évacuer la pression…

    C’est mon partage d’expérience même si cela peut sembler peu optimiste sur le corps enseignant…

  • supercharlie
    Participant

    Bonsoir Céline,

    Nous sommes dans le 63, limitrophes allier côté Vichy.
    Mon fils de 9 ans est EIP, diagnostiqué l’an passé à 8 ans.
    Et bien, idem que le tien : pas de souci « en collectivité » par contre, à la maison, c’est toujours la guerre !!!
    La moindre chose qu’on lui demande paraît insurmontable : des cris, des pleurs, des réactions de jalousie et d’injustice envers sa soeur de 4 ans, des heures pour les devoirs… C’est épuisant…Nous avons essayé plein de trucs : discussions, contrat écrit, lignes de punition, punitions de jouets ou d’activités…. Rien n’y fait ; je sens que c’est plus fort que lui et qu’il souffre…S’il n’accapare pas la parole, l’attention, l’affection, il fait tout pour qu’on le remarque.

    J’ai gratté sur le net, lu des livres mais je n’ai pas trouvé de trucs qui marchent.

    Nous en avons discuté avec la pédiatre et l’amenons en fin de semaine voir une psychologue sur Riom, habituée aux EIPs.
    Celle qui a posé le diagnostic a juste été bonne à encaisser les chèques du test…
    Nous espérons trouver des astuces, comme toi !

    Nous pouvons échanger en privé si tu le souhaites.

    Charlie

  • supercharlie
    Participant

    Bonjour à vous tous,

    J’ai découvert ma précocité il y a 1 an, en faisant passer le test à mon aîné de 8 ans. Un tsunami, une révélation mais aussi des tas de questions…J’ai toujours senti et assumé d’être différente, d’être trop : trop perfectionniste, trop directe, trop sensible, trop bavarde, trop exigeante avec mes enfants/mon conjoint/mes amis/chefs/collègues et surtout trop décalée ! Je ne fais jamais les choses à moitié, vous savez ce que c’est !

    Le fait de poser le diagnostic pour mon fils m’a encore plus rapprochée de lui : je le comprends et j’ai l’impression d’être souvent la seule à le cerner, à lui faire exprimer ce qu’il ressent, ce qui lui fait peur…Je vais essayer de lui transmettre de la force et lui apprendre qu’être différent c’est un atout et pas une tare ; mais aussi, que c’est les autres qui sont dans l’erreur, pas nous, mais je dois y mettre « des rondeurs » pour ne pas accentuer le sentiment de différence.

    En ce qui me concerne, depuis cette révélation sur ma propre précocité, je suis tiraillée et en train de changer.
    En positif : je sais pourquoi je suis comme cela ; je ne suis pas une rebelle, une marginale ou une névrosée ! Donc je m’assume encore plus.
    En négatif : je m’assume plus donc je refuse encore plus de rentrer dans le moule/le cadre, je suis moins indulgente avec les autres en me disant « Pourquoi je devrais m’adapter à eux ? Ils n’ont qu’à s’adapter à moi pour une fois ! ». Du coup, je suis en train de m’isoler, je regarde de plus en plus les autres avec dédain, dégoût car je trouve qu’ils perdent du temps sur des sujets futiles, qu’ils se prennent la tête sur des bêtises, qu’ils se noient dans un verre d’eau, qu’ils se contentent du médiocre….Heureusement, pas au sein de ma cellule familiale (enfants/conjoint) mais au sein de la famille (parents/beaux-parents/soeur/cousins), des amis et surtout du travail.
    Je me dis que si je n’arrête pas cet engrenage infernal, je vais, un jour, tout envoyé péter et me retrouver ermite, sans boulot !!!

    J’en ai parlé avec ma plus vieille amie qui me dit que c’est normal (elle a lu pas mal de choses sur la douance quand le double diag est tombé) et que je devrai rencontrer des adultes comme moi ; que je suis vouée à être insatisfaite à vivre au milieu des « autres ». J’ai trouvé cela dur et je refuse cette fatalité.

    Bref, êtes-vous passés par cette étape ? Devrai-je consulter un psycho ou psychiatre ?
    Merci de vos réponses.

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