@solaltim
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Solaltim
Participant18 juillet 2022 à 7h00Bonjour
Le wisc nous a amené autant de réponses que de questionnement. Tout dépend de la personne qui le fait passer pour notre fille. Le premier 136 de QI profil non homogène mais psy sûre d’elle et mise en confiance préalable. Suspicion de dys et hypersensible.
Repassage 3 ans plus tard, avec neuropsy, 106 de QI retrouvé ma fille à la fin de la séance prostrée sous le bureau. S’en est suivi un combat entre neuropsy et pédopsychiatre qui n’étaient pas d’accord si il fallait mettre en confiance ou pas lors de passage du test…
Bref finalement on a obtenu des aides (en Suisse) à l’école 2 périodes par semaines et un soutien logo avec ordinateur et surtout notre fille fait des grands progrès de prise de confiance.
Finalement toute la famille a été testée et tous HP ou THP (sauf elle si on se fie à la neuropsy…)
Ces tests ont donc été nécessaires pour faire reconnaître sa différence et un besoin de soutien malgré des montagnes russes. Maintenant on « doit » lui faire passer un bilan TSA requis par l’école car elle a rattrapé son retard en logo (plus qu’un an donc plus considérée dyslexique) car si que HPI ses aides tomberont.
C’est pénible ces bilans mais un passage obligé malheureusement. En Suisse, si l’enfant tient des notes moyennes et surtout qu’il ne dérange pas la classe, ils estiment qu’il n’a pas de difficultés vu le manque de moyens qui leur est donné.
Courage à vous et finalement ça nous aide aussi en tant que famille à mieux comprendre les forces et difficultés de nos enfants en prime 😉 -
Solaltim
Participant12 mars 2020 à 8h39Bonjour Céline,
Je viens de lire votre message et il résonne beaucoup pour moi dans ces similitudes.
Ma fille de 8 ans a passé un premier test à 6.5 ans avec une psy spécialisée HP ou elle a obtenu un score de 136 avec une interrogation sur un TDAH. Ceci a été validé par son pédopsychiatre qui la suit depuis, une demande AVS (nous sommes en Suisse) a même été faite en ce sens.
Puis pendant 1.5 an, elle a été suivie en logo et ergo car une dyslexique et des difficultés motrices (depuis la proprioception) s’étaient confirmées dans un bilan que j’avais demandé en écoutant mon instinct.
En motricité fine, par exemple, son écriture venait depuis la coude le poignet bloqué. Elle a fait des progrès importants mais l’écriture reste source d’une grande fatigue à l’école.
Puis pour appuyer la demande d’aide à l’école nous avons fait un bilan complet avec une neuropsy avec un nouveau WISC5 qui cette fois la place à 106 avec une confirmation de dyslexie, dysgraphie et dysorthographie.
Par contre, gros changement de diagnostique le TDAH a été réfuté ainsi que le HPI au bénéfice d’un éventuel TED…. gros doute pour nous tous (toute la famille est testée HP entre 135-152) et le pédopsychiatre mais du coup arrêt de la ritaline et actualisation de la demande d’aide.Résultat, pas de changement important sans ritaline ce qui tend à confirmer que pas de TDAH.
Puis est venue l’ idée de l’ergothérapeute de lui faire passer un test voir si l’usage d’un ordi (déjà imaginer pour plus tard) serait nécessaire plus vite et là à nouveau un écart « jamais vu » entre le test écrit où elle avait les 8 points qui correspondent à la moyenne avec des plaintes de douleurs à la main et de fatigue et un score de 12 au test à l’ordinateur alors que la moyenne est également fixée à 8 et qu’elle n’y a pas accès à la maison!
Du coup, nouvelle stratégie car dès qu’il y a 2 points d’écart entre écriture et ordi une mise en place d’un ordinateur est nécessaire en classe et là il y en a 4 même si elle tient juste la moyenne à l’écrit…
Bref tout ça pour dire que selon le moment du test, l’état émotionnel (notre fille venait d’apprendre que son frère était victime de harcèlement scolaire) et même la personne qui le fait passer, les résultats peuvent beaucoup fluctuer. De notre côté, on a décidé de ne pas y porter attention et de surtout aller de l’avant avec ce qui l’a fait avancer.
Actuellement, elle a reçu un accord d’aide en classe « grâce » au test neuropsy et un ordinateur avec des programmes pour l’aider avec la dyslexie et ses progrès sont impressionnants. Elle arrive à révéler son potentiel et devient plus sûre d’elle de jour en jour. Son pédopsy espère qu’elle va ainsi prouver ses réelles capacités et souhaite que dans 2 ans un nouveau WISC soit réalisé car il est reste persuadé avec la logo et l´ergo du HPI…
Voilà, j’ai écrit un roman (je m’excuse des fautes, ex dys) pour vous montrer qu’il peut y avoir du bons dans les « changements » de diagnostiques. J’espère que ça vous aidera un peu dans votre cheminement.
Meilleures salutations
Aline
Ps mon fils s’appelle également Timothée