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Schtroumph à lunettes

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14 sujets de 1 à 14 (sur un total de 14)
  • Bonjour Sarah, le trouble du déficit de l’attention n’est pas obligatoirement en duo avec une hyperactivité. Certains enfants avec TDA peuvent être constamment en hypoactivité, d’autres vont tantôt avoir des cycles d’hypoactivité, puis d’hyperactivité. 🙂

    Si elle est dans sa phase d’hypoactivité, elle est coincée dans sa bulle et ses pensées, donc les consignes du quotidien auront du mal à faire leur chemin et ce, 🙂 malgré une mémoire d’éléphant lorsque les informations qu’elle ingère touchent ses passions.

    Je suis une adulte avec un TDA (avec des phases d’hypoactivité à gérer au quotidien) et je suis en plus dyspraxique. Avec le temps, ça finit par s’harmoniser. Et même si je suis encore un peu étourdie (beaucoup lorsque la fatigue pointe le bout de son nez), un peu gauche quand il s’agit de gérer mon corps dans l’espace, c’est gérable par rapport à l’époque où je n’étais encore qu’une enfant. Je suis même en train d’apprendre à gérer une moto (pour le coup avoir une bonne mémoire d’apprentissage lorsque ça touche une passion, ça aide beaucoup) 🙂

    Pour les consignes, si ce n’est pas déjà fait : faites un gros panneau avec des heures et une routine à installer (levé, douche, petit déjeuner etc et offrez lui une montre où elle peut régler des alarmes, pour par exemple, la « sonner » quand il est l’heure de mettre le couvert à l’heure du repas). Une fois que le rythme est prit, ça va tout seul (ou presque). Je me l’applique encore et c’est très sécurisant je trouve.

    Pour son problème de maladresse : faites lui faire quelques activités à la maison comme : jouer au ballon, petit parcours avec obstacles tout ça (faut pas non plus que ça soit la légion étrangère hein) :p Pourquoi pas improviser de temps en temps des sorties en forêt en VTT ? 🙂

    Ne vous inquiétez pas pour votre puce. 🙂
    C’est un petit passage désagréable, ça ne durera pas toute la vie 😉

  • Bonjour Luciole,

    Désolée de répondre si tardivement, je ne suis plus trop sur la toile (bébé en cours de finalisation, je suis un peu sur les rotules).

    J’ai appris très tôt à lire et écrire, disons que c’est le type de revue que j’aurais aimé avoir dans ma bibliothèque lorsque j’avais 6 ans. Je rejoint Jérèm’ sur le fait qu’en effet, il n’y a pas d’âge pour s’intéresser à un sujet particulier. Ma passion petite, c’était tout ce qui tournait autour de la médecine, ma mère avait des étagères remplis de livres richement illustrés dont beaucoup tournaient autour de l’obstétrique.

    Le plus simple pour cette revue je pense, serait qu’un adulte soit à coté afin de « commenter » lorsque les questions commencent à se profiler. 🙂

    Je peux poster d’autre captures si besoin 🙂

    Bonnes vacances d’été. 🙂

  • Pour ma part, j’adore apprendre, le monde professionnel regorge de tout un tas d’outils pour réaliser ses projets (enfin, si on décide de bosser en indépendant). C’est juste pour intéragir avec les gens sans absorber leurs émotions que ça coince, souvent je bloque. Le monde du travail regorge de profils pas très positif sur le plan émotionnel. je me suis donc toujours débrouillée pour qu’on ne me colle pas dans un moule de salariée. Car autant je peux gérer quelques individus en face de manière sporadique, autant me retrouver immergée dans une entreprise où je dois au quotidien me faire un bain de foule de 8h à 17h, c’est au-dessus de mes forces.

    J’ai une sale manie depuis toute petite, lorsque je suis dans une situation que je n’ai pas souhaité (à traduire par : être là par obligation afin de faire acte de présence) si je ne me force pas, je n’arrive pas à regarder les gens en face. Pour couronner le tout, j’ai des tics faciaux qui se réveillent lorsque je parle si je suis obligée, acculée.

    J’arrive à mieux gérer cet aléa avec mes élèves (tranche d’âge 12-32), et me comporter de manière naturelle. Mais c’est peut être parce que je prend plaisir à partager et à transmettre quelque chose qui me passionne.

    Bref, en général pour parler, partager ce que j’ai à dire de manière la plus naturelle possible, je dois avoir une activité à côté : lire un article, dessiner, écrire etc. Tant que je ne croise pas plus de 3 secondes les yeux de mon interlocuteur/trice tout va bien. Et ça, ça exaspère pas mal de monde, mais c’est ça ou je reste muette comme une carpe. Les réseaux sociaux me permettent d’interagir avec le milieu du travail plus facilement. Je travaille de chez moi pour les prestations, j’arrive à défendre mon steak. Mais lorsque cela dois se faire en face à face, j’ai la sensation d’une bête qui part à l’abattoir. Je dois m’arracher pour garder le contrôle.

  • Bon et puis histoire de rester dans le sujet, quelques clichés de choux :p

  • La lenteur, c’est aussi souvent du perfectionnisme à outrance.

    Pas cool de dénigrer devant l’élève, c’est un manque total de professionnalisme. 🙁
    J’espère que cette institutrice se rattrapera, parce que là, il n’y a rien de tel pour zapper la confiance en soi d’un enfant.

  • Bonsoir Poutchky,

    Pratique ce mode de gestation : :p ça évite l’abus d’achat vestimentaire.
    Blague à part, je suppose que les deux premiers se complètent lorsqu’ils sont ensembles 🙂

    Et si le petit dernier est HPI, il ne sera pas dépaysé. Les grand lui feront un petit debriefing.

  • ^^ wouala wouala

  • Le papa a hâte de le tenir enfin dans ses bras, c’est un peu long neuf mois mais il prend son mal en patience. 🙂

  • Bonjour Samantha,

    Je ne trouve pas que votre présentation soit un pavé, ça a le mérite d’être précis aux niveau des explications 😉

    Les mathématiques sont comparables à un vaste univers fractal composé de multiple univers reliés les uns aux autres, c’est une passion où votre enfant trouvera toujours matière à découvrir et à réfléchir. Si tel sujet le lasse (les math sont comme un gros plat de maki, sushi et cie) il pourra toujours passer au plat d’à côté.

    Reste à faire en sorte qu’il ne s’y enferme pas au point de couper tout contact social. 🙂

    Votre mari je pense, gère avec sa manière d’homme, en prenant les choses comme elles viennent, sans trop se poser de questions existentielles. Vous, de votre côté, comme vous dites, avez besoin que le terrain soit un minimum balisé. Essayez de trouvez un juste milieu sur le plan de la communication avec votre homme, expliquez lui avec des mots simples que vous avez besoin d’être rassurée parce que vous êtes une mère et une femme et que vous réagissez avec le cerveau qui va avec. Donc il doit en prendre compte (raison bateau, peut être un chouilla sexiste, mais simple et efficace).

    Avec les hommes, il faut en général rester au « basique », au risque de paraitre « chiante » à trop vouloir rentrer dans de « l’explicatif » et vouloir créer des problèmes là où il ne devrait pas y en avoir. :p

    En vous souhaitant une bonne fin de week-end.

  • Bonjour Cassandre,

    Merci la réf du livre et pour ces précieux conseils, je vais regarder cela de plus près. Dolto, je connais déjà. 🙂 Pour la dépression post-natale, je suis au jus déjà, et ça m’angoisse déjà. 🙁

    pour des raisons personnelles que je ne souhaiterai pas étaler ici et qui ne sont en aucun liées à un caprice d’accoucher dans la facilité – parce que, c’est bien connu « un petit coup de bistouri bien placé et hop on sort le knacki! » – j’ai choisi la césarienne de convenance.

    Je sais que pour nombre de femmes, cela parait égoïste et infantile, le tout en mettant en avant la joie de la douleur qui vous sens devenir vraiment mère – parce que les sensations tout ça tout ça – (Au passage j’ai lu des commentaires sur certain forum. Je me suis demandé par moment si ces femmes qui jugeaient trop hâtivement les « coupables » étaient conscientes qu’elles s’adressaient à des être humains avec des passifs divers et variés (d’où en découlent en général tout l’état émotionnel et la manière de le gérer), et non à des vaches. Mais bon, je vais éviter de dévier du sujet premier.

    Je pars du principe que chaque future mère à ses raisons de choisir comment elle veut accoucher le moment venu et la vie jusqu’ici m’a appris à mettre de côté des jugements qui sont sont avérés plus d’une fois trop hâtifs après coup.

    J’ai appris à lire dans des manuels d’obstétrique richement illustrés (c’est ce qui m’a poussé d’ailleurs à m’intéresser de plus près à l’illustration médicales et par extension à la dissection puis à la chirurgie) donc je connais toutes les étapes de la fécondation à la gestation y compris l’accouchement, avec les termes médicaux qui vont avec, sans parler des complications qui peuvent en découler. 🙂 C’est intéressant je trouve pour savoir comment fonctionne un corps humain par exemple (mais ça ne m’a pas poussé à torturer des petits animaux durant l’enfance).

    En te souhaitant un bon début de week-end.

  • Bonjour Cassandre,

    Mon tendre a eu – juste une fois – la même réflexion en me voyant me prendre la tête pour tout et n’importe quoi. Les paroles malheureuses, il en a eu son lot, les pleurs c’est pour un rien, même lorsque c’est en réaction à un stimuli positif.

    Je suis incapable au niveau de la grossesse de vivre pleinement l’instant présent. Du moins, une partie de moi est ailleurs (ça doit être mon côté alien « petit gris »). Les hormones ainsi que ma nature hypersensible y sont pour beaucoup je pense aussi. Déjà, à la base, je suis naturellement dans la lune, ailleurs.

    Je n’arrête pas intérieurement d’anticiper, c’est pratique pour visualiser un projet dans sa forme finale – je travaille dans la « créa » – mais vis à vis du petit tchoupi qui n’est pour l’instant qu’à l’état de foetus, ça me parasite plus qu’autre chose. J’ai toujours peur qu’il lui arrive quelque chose.

    Il n’y a que lorsque je suis encrée dans une activité où tout mon esprit s’hyperfocalise dessus naturellement : illustrations, crayonnés, travaux en graphisme, mise en page, rédactionnel, travailler mon violon, travailler des mouvement de boxe avec mon tendre (on fait attention et ça permet de régler pacifiquement quelques menus désaccords de couple 😛 ) ou bien me concentrer sur un livre rédigé en anglais etc où j’arrive à souffler. Et les moments où je dois lâcher prise pour me reposer, toutes mes émotions reprennent le dessus en bloc. Au niveau des sensations physiques, c’est comme si on m’avait à la fois fait ingurgiter des somnifères et des amphétamines.

    J’en suis bientôt à mon cinquième mois, c’est mon premier. J’ai commencé très tôt à le sentir bouger, j’étais complètement déboussolée lorsque ça a commencé. C’est comme si nous étions deux âmes partageant un même vaisseau. Je suis devenu complètement animal au niveau de l’instinct, il y a des périodes où je ne supporte plus le contact physique, les bains de foules lorsque je dois sortir, je les évite. Je ressens les émotions positives et malheureusement négatives des gens à la base, mais alors, dans un endroit clôt, c’est la totale et ça me pollue. J’en ai des poussées de colères intérieures, l’impression d’être entourée d’une population de singes.

    (Oo) Je suis à la base tout le temps en mouvement, en condition (je suis une sportive, j’ai besoin de ma dose d’endorphine), au taquet en cas de danger prête à réagir et là, je dois apprendre à me remettre à mon homme en cas de danger physique. Je fatigue très facilement, mon niveau d’énergie vitale fluctue rien que d’avoir l’esprit parasité par le trop plein d’émotions ou d’avoir absorbée les émotions négatives des autres. Avec la grossesse, c’est pire.

    Au niveau de ma physionomie, je suis fine et j’ai la musculature d’une coureuse de fond. J’ai toujours eu du mal à prendre du poids, je brûle tout malgré une bonne fourchette, je suis à fond dans le beurre de cacahuète et ça ne me pose pas de problème de m’enfiler un camembert pour moi seule en guise de quatre heure. Mon tendre hallucine lorsqu’il me voit ne pas prendre un poil de couenne malgré tout ce que j’ingurgite. Avec la grossesse, mon poids a réussit à augmenter un peu, ça c’est super positif. Espérons que je ne reperde pas une fois passé l’accouchement.

    Pourtant je suis heureuse de porter notre enfant, mais rien que d’imaginer dans quel monde il va tomber, même avec des parents qui savent d’où ils viennent et où ils vont, je ne peux m’empêcher d’imaginer la souffrance qui va découler de cette déception lorsqu’il commencera à interagir avec ses semblables humains. Les enfants sont les pires. Le premier réflexe qui m’est venu, c’est d’insister auprès de mon tendre pour qu’il lui apprennent rapidement la boxe, surtout si c’est une fille. On vit dans un monde sans pitié vis à vis du sexe dit « faible », autant lui apprendre à défendre son espace vital de manière expéditive en cas de force majeure.

    Voilà pour le pavé de mots, je tape un peu en vrac …
    Je ferai mieux la prochaine fois.

    Merci en tout cas d’avoir pris le temps de me lire. 🙂

  • Bonsoir,

    pour le moment, elle est peut être en phase de recherche. Peut être aussi qu’elle reste discrète vis à vis de ses centres d’intérêt. A-t-elle des ami(e)s de son âge ou plus âgé(e)s ? Je me confiais rarement vis à vis de mes passions au sein du cercle familial (mais à mon institutrice, celle qui se démena pas mal afin de me faire sauter deux classes, oui. En fait, durant toute ma scolarité, j’allais « papoter » avec mes profs et institutrice après le cours au lieu de partir en récré). 🙂

    En ce qui me concerne, comme je l’ai expliqué dans le topic concerné « présentation des nouveaux membres », le milieu familial dans lequel j’ai du évoluer jusqu’à ma majorité n’était pas du tout propice à l’épanouissement d’une enfants précoce. J’ai fais avec ce que j’avais, avec les moyens du bord comme on dit.

    Je suis aujourd’hui une jeune femme en phase de résilience. J’ai un compagnon adorable qui me soutient, qui m’aime et qui en plus m’accepte telle que je suis. Nous attendons un petit bout pour la rentrée 🙂

    Pour en revenir à Soen et votre grande, l’amour vache est assez courant si les deux sont précoces. J’imagine qu’un jour, ils sont bras dessous, bras dessus, un autre jour en féroce rivalité. Il ne faudrait pas par contre qu’à long terme, cela pousse l’un ou l’autre à tout lâcher et à renier ce qu’il/elle est pour rentrer dans le moule.

  • Bonjour Sabrina,

    une petite question, juste comme ça : comment se présentent actuellement les interactions frère-soeur entre la grande et le petit Soan ? 🙂 Ont-ils des passions communes (si oui, ça peut être une piste de solution afin de créer un « levier » pour « coacher » Soan au niveau du comportement) ? S’entendent-t-ils bien, moyennement bien, super bien ?

    Je sais que par exemple dans mon cas, en tant que grande soeur dépistée précoce (j’avais 6 ans) – et c’est surtout à lire comme une anecdote mais si ça peut vous aider, c’est tant mieux 🙂 – le fait de m’avoir confier une « mission » à 8 ans, à savoir : « encadrer » mon petit frère de trois ans de différence d’âge dans son apprentissage de la lecture nous avais beaucoup rapproché lui et moi – déjà que nous avions l’habitude de faire les pitres (plus on est de fous, plus ont rit) – et il arrivait à mieux se concentrer… On partageait aussi la passion commune du dessin – son truc à lui, c’était les mammifères marins et les requins -.

    Ps : concernant les interaction frère-soeur entre adulte, cela fut une autre paire de manche, mais ça, c’est le lot dans toute fratrie qui évolue sur le chemin de la vie.

    J’espère ne pas avoir été trop dispersée dans mon explication.
    Bon courage. Quand j’avais 5 ans, j’avais l’impression d’être dopée du soir au matin au red-bull, dur dur de tenir en place lorsque l’ennui se fait sentir. J’adorais en CP « chantonner » la chanson des 7 nains en boucle, ça faisait rire mes petits camarades.

  • – mordrai – (le futur simple bordel)

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