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Sabine BARBÉ
Participant14 janvier 2024 à 0h51Bonsoir Andréa,
Notre fils Andréa, Hpi, a fait le CNED pendant plusieurs années, tout le lycée en fait. Il avait un PAI également et l’équipe pédagogique était censé être au courant de ses difficultés. Il faut savoir que pour étudier avec le CNED, il faut aimer lire car les supports sont lourds,très longs a lire, il n’y a pas d’interactivité. C’est tout de même assez sueupporifique !!
Andréa a gardé certaines matières qu’il suivait au lycée et les autres suivies avec le CNED.
Il a eu des périodes de phobie scolaire mais finalement ses difficultés, son handicap n’a pas été pris en compte. Il n’a pas eu son bac, il lui manquait 2 points, et malgré ses difficultés, ils ne lui ont pas donné, alors qu’ils peuvent aller jusqu’à 25 points de retard…
Les difficultés du HPI ne sont pas reconnues quoiqu’on en dise.
Les profs, les équipes pédagogiques ne font pas formées quoiqu’on en dise.
Le système, vieillot, qui n’a pas su évoluer, dégoute au fil des années nos enfants qui ne demandent qu’à avancer….
Mais on leur met une étiquette « pas dans la norme ». C’est le système qui n’est plus dans la norme et on leur met ça sur je dos….!
Notre fils fait un break d’un an dans le sport, il s’est inscrit au bac en candidat libre mais manque de motivation pour réviser.
Nous verrons….
Je suis dégoûtée du système scolaire français car les HPI ne sont finalement pas pris en compte.
Pour le CNED, c’est une solution mais il faut être motivé
Néanmoins, ça peut alléger le temps passé dans l’établissement.
Bon courage a vous
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant14 juin 2022 à 22h35Bonsoir à vous toutes (et tous),
Cela fait maintenant bien 7 ans je pense que je côtoie le forum il me semble (sur 9 ans de difficultés). J’avoue que de savoir qu’on est pas seul à vivre ces situations, cela rassure quelque part.En tout cas cela fait du bien quelque part. L’expérience des uns et des autres rassurent sur nos prises de décisions, sur notre mode de fonctionnement adapté au mode de fonctionnement de notre enfant. Il est vrai qu’il n’est pas facile de parler de tout cela avec les collègues voire même les amis. D’ailleurs on sent vite si on peut le faire ou pas.J’ai envie de vous dire à toutes, à VEKA, à BENE, à PRISCILLA, GALOU, GWEN et les autres : Bravo ! Vous êtes fortes et restez fortes! Je sais ô combien c’est dur, ô combien on se sent impuissant parfois…. Combien de fois me suis-je dit « La scolarité aurait du être simple avec un HP … ! » Pour certains oui, mais pas pour les profils de nos enfants.
J’ai échangé il y a quelques jours avec LeganV9 qui a 25 ans. Je le remercie d’ailleurs pour son retour. Sauf erreur de ma part, on a peu de témoignage de HP sur le forum. Suite à cela, j’ai demandé à mon fils (17 ans) s’il pensait qu’il était seul HP a rencontrer autant de difficultés notamment dans le milieu scolaire. Il m’a répondu OUI. Cela m’a fait très mal au coeur, je me suis ô combien lui aussi devait se sentir seul…. C’était une question tout à fait anodine et j’ai été surprise de sa réponse. Je ne sais pas si cela lui a fait du bien, à lui aussi, de savoir qu’il n’est pas seul à éprouver toutes ces difficultés ; je l’espère.
Avez-vous déjà pensé à poser la question à votre enfant?Je vous souhaite une belle soirée à tous,
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant4 juin 2022 à 7h43Bonjour LeganV9,
Tout d’abord j’ai juste envie de vous féliciter pour votre parcours, pour votre persévérance, votre ténacité et ce, malgré les difficultés rencontrés. Je ne sais pas si vous avez été aidé par vos parents durant ce parcours car vous n’en parlez pas, mais si en plus vous étiez seul, alors chapeau.
Votre témoignage me touche beaucoup et je voulais vous féliciter également pour celui-ci.
Je suis la maman d’un jeune garçon de 17 ans d’ici quelques jours et vous me faites beaucoup pensé à lui. Depuis 9 ans,parcours scolaire est difficile, douloureux, ennui, totale démotivation, moyenne 12/13. Il y a énormément de similitudes entre vous et mon fils. Il est en 1ere et depuis le mois d’avril il a complètement décroché; il ne va plus en classe. Par contre il souhaite passer les épreuves de français. Il est aidé par un étudiant car n’a aucune organisation, n’arrive pas à se mettre au travail.
Je ne sais pas si vous êtes aidé par un psychologue spécialisé en haut potentiel? C’est important, il le faut à mes yeux. Notre fils a également vu lorsqu’il avait 8 ans un pédospy complètement hermétique à la précocité et il voulait le mettre dans un institut thérapeutique.
Il a vu pendant plus de 6 ans une psychologue spécialisée qui l’a je crois sauvé. Mais lui et elle se connaissent trop bien maintenant et nous en avons changé et avons trouvé quelqu’un de bien également, spécialisée, et avec laquelle il aime travaille. Il est important que vous soyez accompagné. Je sais qu’il n’est pas facile de trouver d’une part quelqu’un de compétent et en plus de disponible mais il faut faire le forcing. C’est ce que j’ai du faire pour qu’il ait un rdv. Il fait de l’EMDR avec elle car il a subi un traumatisme il y a 1 an. Visiblement cela lui fait du bien et lui fait comprendre des choses.
Il semble que vous aimiez aussi apprendre encore et toujours… mon fils est un peu perdu et ne sait plus quoi faire comme études. d’abord maths sup maths spé, puis une école de management dans le sport car fait beaucoup de sport et en fait il dit qu’il aimerait faire plusieurs parcours.
Vous employez des mots forts également comme lui : cela vous « tue » intérieurement et je comprends tellement cela aussi, la profondeur de ces mots.
Comme il a été quasiment absent du 3ème trimestre et qu’il n’a pas la moyenne dans les matières de spécialités (maths Ph Ch Hggsp) malgré son 13 de moyenne générale il est possible que le redoublement soit demandé. Il ne le veut absolument pas. Il m’a répondu « Si je redouble, c’est comme s’ils tuaient volontairement une personne ».
Je voulais vous demander ce que vous pensez du redoublement et comment vous l’avez vécu?Je vous souhaite une belle journée.
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant31 mars 2022 à 20h26Bonsoir Petitgift,
Je vous remercie pour avoir pris le temps de votre témoignage, de ce que vous vivez, vous et votre fils.
Je suis tellement en colère que nous ne soyons pas entendu, que la douleur de nos enfants ne soit pas prise en compte.
Les années noires semblent effectivement derrière nous et depuis 1 an notre fils fait beaucoup de sport, quasi quotidiennement (volley, beach volley, escalade°) parce qu’il en a besoin pour tenir le coup au lycée. Les étudiants que nous prenons (1 pour le français,1 pour les matières scientifiques) le remotive à chaque fois. Le côté financier est difficile à gérer mais il est heureux de travailler avec des étudiants plus agés que lui.
Sinon il travaille peu mais effectivement je me dis que le plus important est qu’il aille mieux, psychologiquement même s’il y a des moments délicats.
Je ne sais pas si vous êtes dans une ville, et laquelle, mais je suppose que vous avez tenté l’aide des associations comme l’ANPEIP et l’Afep.
Aviez-vous sollicité le référent EIP?
Je comprends bien le sens de votre témoignage, et je comprends votre situation.
Est-ce que votre fils a un animal? Un chien, un chat? Notre fils nous a longtemps demandait un animal, que mon époux n’a jamais voulu, certes nous sommes en appartement mais un chat aurait été possible… Si votre fils ne se sent pas bien, un animal lui ferait peut-être beaucoup de bien.
Je vous souhaite du courage et pour votre fils, qu’il sorte de cet « enfermement » le plus rapidement possible.
Courage à vous
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant24 mars 2022 à 23h30Bonsoir,
Je suis triste pour votre fils, pour vous.
Les enfants HPI vivent l’injustice, l’incompétence puissance XXXL! Et comment ne pas se révolter devant un système qui nie le fait que nos enfants ont des besoins éducatifs différents des normaux pensants! Sur le papier l’éducation nationale dit qu’elle tient compte de leur besoins spécifiques mais non seulement le personnel y compris bien sur les professeurs ne sont pas formés mais en pratique rien n’est mis en place. C’est honteux qu’aujourd’hui encore les besoins des HPI ne soient pas considérés.
Est-ce que votre fils a un soutien psychologique?
La 1ere fois que notre fils a passé les tests, dans un CENTRE MEDICO SOCIAL, il disait qu’il n’avait pas confiance dans le psychiatre et les résultats des tests étaient en dessous de 130. A cette époque il allait mal et ce psychiatre m’a effectivement dit que le problème venait de la mère. Quand ils ont proposés de mettre notre fils dans un Institut Thérapeutique, avec mon mari on a dit « Ca suffit, on arrête tout ca »!
Ainsi je me suis souvent dit que ce n’était pas étonnant que nos ado aient des idées noires face à une telle incompréhension. Heureusement que nous avons soutenu notre fils, que nous l’avons retiré de l’école primaire quand il avait des phobies scolaires, quand il s’est enfermé dans les toilettes pour éviter de taper un camarade qui ne voulait pas lui rendre son ballon… Lorsqu’on lui a dit début juin que l’école était fini pour cette année, il nous a dit « Je vous remercie d’essayer de comprendre mon problème ». Il avait 8 ans. L’instituteur nous a dit ne pas comprendre ce qui se passait, ne pas comprendre pourquoi il ne voulait pas travailler, refaire 3 fois les mêmes exercices et a répliqué « Et pourtant il a d’excellents résultats ». Et la directrice de nous dire qu’il fallait que « le problème » soit réglé pour la rentrée suivante.
je vous comprends, je comprends votre désarroi.
En quoi consistait le PAI?
N’avez-vous pas envisagé un mix en présentiel et avec le Cned? Je sais que ce n’est pas facile le Cned, il faut être autonome ou avoir un soutien pour travailler.
Avez-vous pensé à le changer d’établissement?
Dans quelle ville êtes-vous?
Au vu des propos de la directrice, vous devriez saisir le référent EIP, il y en a 1 dans académie en mentionnant que le PAI n’est pas respecté.
C’est vrai que c’est dur tout cela, douloureux et épuisant.Courage à vous Thais, et à votre bonhomme,
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant24 mars 2022 à 21h11Merci pour votre témoignage qui me rassure quelque part, et effectivement votre quotidien ressemble parfaitement au mien.Et vous avez tellement raison sur tous ces points.
Effectivement, je suis sans arrêt en train de lui demander s’il n’a pas oublié de prendre tel ou tel devoir réalisé à rendre, qu’il n’oublie pas de rendre tel document car c’est la date butoir…. Il est très distrait. Il peut suivre plusieurs conversation mais ne pas entendre ce que l’on vient de lui dire. J’interviens très souvent aussi dans son travail et il m’arrive de le réaliser mais uniquement si je sais qu’il est tout à fait capable de le faire mais qu’il ne le fera pas car cela lui semble sans intérêt, « débile » comme il dit. Le pire, c’est que je le comprends… Je me dis qu’il doit passer ce cap du lycée et du bac.Je dois l’aider à le passer, l’aider à aller jusqu’au bout de cette épreuve. Ensuite il trouvera je pense plus d’intérêts dans les études et la motivation suivra.
Au moment même où je vous écris il travaille la préparation du bac français avec un étudiant ; je l’entends et je le sens motivé, content de travailler.
C’est très juste vos propos sur la procrastination. Je me rends compte que j’ai moi aussi beaucoup procrastiné et que cela m’arrive très souvent encore dans mon travail. Ne pas savoir par quel bout commencer, être tétanisé. Oui, c’est cela.
Vous avez raison aussi quand vous dites que lui dire de travailler ne semble avoir aucun sens. C’est tout à fait vain, improductif.
L’an passé, comme il avait 6 matières avec le Cned, j’ai mis en place aussi un semainier, un grand tableau mural blanc effaçable. Il passait 80 % du temps à étudier à la maison, et comme il était très souvent seul il lui fallait un fil conducteur. Je lui notais les matières à réviser avec les horaires. Il avait beaucoup de mal à travailler seul. Je ne l’ai pas refait cette année car cela ne fonctionnait pas à 100 % mais vous avez raison, cela fonctionnait malgré tout et ce n’est pas grave si ça ne fonctionne pas à tous les coups.
Je dis souvent que je vais le remettre en place mais … moi aussi je remets à plus tard.
Donc merci, car je vais dès demain planifier tout cela et me disant que ce n’est pas grave si cela ne fonctionne pas toujours. Et cela procure un cadre et cela le rassurera.Ce cadre dont ils ont tellement besoin.
Je retiens aussi votre idée de lire une fois le cours et de noter les idées importantes.
Oui aussi sur le fait d’arrêter de parler surtout que l’on sait pertinemment que souvent c’est contre-productif et que cela ne renforce que son manque de confiance en lui.
Les idées noires, très noires, il en a eu jusqu’à il y a environ 1 an mais surtout durant les 2 premières années (de 8 à 10 ans). Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait (des colères incommensurables, accompagnées d’injures envers moi, d’envie de tout casser, de se défenestrer…et une fois la tempête passée, je le retrouvais totalement vidé, sans aucune force, se rendant compte de ce qui s’était passé, s’excusant de ses propos). Il nous disait alors que ce serait mieux s’il n’était pas là, que nous n’aurions ces problèmes là. Période très difficile que celle-ci. Notamment la 1ere grosse colère déclarée par une injustice ressentie lors d’un jeu dans un parc avec des camarades. Le temps nous a semblé bien long avant que de savoir gérer ces « crises », de savoir gérer la frustration.
Aujourd’hui, par rapport à la mort, c’est surtout qu’il aborde le sujet avec une grande sérénité ; elle ne lui fait pas peur.Merci pour votre temps, merci pour votre vécu, votre vision des choses.Cela m’a fait beaucoup de bien et je me sens prête à surtout ne pas lâcher.
Belle soirée à vous
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant24 mars 2022 à 13h59Bonjour Laurence,
Merci tout d’abord d’avoir pris le temps de votre réponse.
Toutes informations, conseils sont toujours bons à prendre. Je connais effectivement le CRPI à Blanquefort. Je m’y étais sérieusement intéressée il y a 1 ou 2 ans mais c’est le tarif qui m’en a dissuadée. Mais je vous remercie de me donner ces éléments positifs. Je ressors cette carte qui peut effectivement être bonne.
A quelle fréquence votre fils y va t’il? Depuis combien de temps?Je tiens aussi à remercier Peggy qui m’a répondu mais je ne sais pas par quel lien lui répondre… J’espère que celui-ci ira.
Comme il me l’a écrit par sms il y a peu, il est perdu. Mais il doute surement aussi en ses capacités. Il se pose beaucoup de questions sur son avenir : va t’il être capable de l’affronter, va t’il réussir à choisir un métier, parviendra t’il à travailler dans une entreprise, à être heureux…. Mais lorsqu’on lui pose la question, depuis 2 ou 3 ans, il dit qu’il veut faire une prépa maths sup math spé. Il voudrait intégrer l’armée de l’air à BAC + 5 pour être pilote d’hélicoptère. Il a pris comme spécialités, maths + P.Chimie + HGGSP.
Nous verrons. Je pense qu’il a du mal à se projeter tellement son mal être est fort. Lorsqu’il fait du sport, il oublie tout ce qui le rend si mal. Il est mal dans notre monde. Il l’a toujours dit. Comme il dit, je n’ai pas demandé à être là, à être comme ça. Il dit qu’il n’a pas peur de la mort et le dit avec sérieux et lucidité. Apporter des réponses à toutes ces interrogations, je l’ai fait des dizaines de fois, en étant positive, en mettant en avant ses atouts, en indiquant qu’il a fait d’énormes progrès depuis 8 ans, etc… mais … on va dire qu’aujourd’hui, je suis un peu fatiguée de me répéter. Et pourtant je sais que c’est lui l’enfant et que c’est lui qui en a besoin.
A côté de cela, c’est tout de même un ado joyeux, qui se lie très facilement soit avec des plus jeunes soit avec des adultes. Sa vie sociale est bonne aujourdh’ui.Merci pour vos retours qui font du bien, qui me redonne de nouveau la force de voir les progrès depuis 8 ans, et donc tout ce qu’il parvient à faire au lieu de mettre l’accent sur ce qu’il n’arrive pas encore à faire.J’ai beau savoir ce qu’il faut faire et ne pas faire avec son profil, parfois c’est difficile de l’appliquer
Excellente après-midi à toutes
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant25 octobre 2019 à 7h21Bonjour Olivier,
Le sujet du bégaiement a réveillé un vieux souvenir en moi et je n’avais jamais fait le rapprochement et l’avais presque occulté. Avec la précocité de notre fils j’ai découvert que j’étais précoce. J’ai 53 ans et un test ne m’apporterait aujourd’hui rien de plus. J’ai bégayée pendant plusieurs années, je ne sais pas à partir de quel âge mais jusqu’à environ 12 ou 13 ans au moins. Mes parents ne rien entrepris à l’époque et cela s’est arrêté tout seul. C’est comme l’énurésie, j’ai lu que de nombreux HP sont touchés par cela. Cela m’a gêné de très nombreuses années jusqu’à l’age de 13 ans au moins. Je ne suis pas certaine que les séances chez eux « rebouteux » m’aient fait quelque chose et je pense que cela s’est stoppé tout seul.
Votre commentaire datant de 2011, qu’en est-il du bégaiement de votre fils?
Belle journée à vous,
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant17 octobre 2019 à 12h25Bonjour Nathalie,
En fait je n’avais pas vu votre réponse… Le Mirail était une des solutions que j’avais envisagé à l’entrée au collège mais bcq trop éloigné de notre domicile. Je suis heureuse que Louka aille mieux, j’espère que c’est toujours le cas. Pour nous, Andréa a quitter le collège Notre Dame car trop peu d’autorité de la part des professeurs et il ne pouvait plus le supporter. Donc Amélie BERTIN nous a confirmé qu’il valait mieux qui fasse sa 3ème dans un autre établissement pour éviter le décrochage scolaire. Après 3 dossiers au référent EIP, au directeur du collège et de l’académie, il a été affecté à notre collège de secteur. Il est content car il y trouve une organisation et des professeurs qui ont de l’autorité. Par contre, lui manque toujours d’organisation et de méthodologie et il ne peut toujours pas apprendre ses leçons ; blocage. J’ai découvert sur Mérignac un centre DOUANCE.BE qui propose des stages sur 2 jours pour travailler sur la motivation et la méthodologie pendant les vacances de la toussaint. Il est ok pour le faire aussi et même si cela a un coût si cela peut lui apporter tant soit peu de méthodologie ou lui faire un déclic, ce serait super pour lui.
Est-ce que Louka voit toujours Amélie BERTIN?
Bonne continuation à vous, Sabine. -
Sabine BARBÉ
Participant23 janvier 2019 à 21h00Bonsoir Stéphanie,
Tu as pris la bonne décision. Votre histoire me fait penser à celle que nous avons vécu avec notre fils. A 9 ans, il a eu une période de rejet de l’autorité, refuser de travailler en classe, ne voulait plus aller à l’école. Idées suicidaires. Je devais certains jours, moi aussi, le traîner à l’école. Tout allait bien jusqu’à 50 m de l’école et là, il me suppliait de ne pas y aller. Quand j’y repense, j’en ai mal au ventre de l’avoir forcé, presque traîné. Il m’a raconté ensuite qu’il cherchait à s’enfuir en passant par la petite fenêtre des wc. Alors que jusque là tout allait bien, résultats scolaires excellents. En fin de cm1, nous l’avons retiré de l’école 1 mois avant les grandes vacances et là, il a dit à son père « Merci d’essayer de comprendre mon problème ». En CM2, début d’année correct mais peu à petit, nouvelle période de phobie scolaire. En décembre, je me suis mise en arrêt de travail 2 semaines. Je l’ai beaucoup fait parler, je l’ai encore plus écouter que d’habitude. Il a commencé par me dire qu’il avait mal au ventre au moment de partir à l’école. Nous avons fait passer les tests de QI avec une psy spécialisée HP et effectivement les résultats ont montré qu’il était précoce. (il avait passé des tests 18 mois avant dans centre social mais dans de mauvaises conditions et nous avons su après qu’il avait fait ce qu’il voulait des résultats). Bref, aujourd’hui notre fils va bien. Il est scolarisé dans un collège où il y a une majorité d’enfants précoce et est suivi par une psychologue géniale spécialisée qu’il adore. Après avoir vécu de nombreuses nuits blanches, à se demander ce que nous allions en faire (le centre social nous avait conseillé de le mettre dans un institut thérpeutique… et oui, juste çà !!!). Si vous le pouvez, et je sais que financièrement ce n’est pas toujours facile, restez près de votre fils ; il a besoin de sa maman, besoin de vous auprès de lui. C’est une période compliquée de sa petite vie, et notre rôle de maman, est d’être présente. Bon courage à vous, prenez soin de lui, faites lui des calins et dites-lui que vous l’aimez plus que jamais, et que vous ferez tout pour l’aider. Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant3 juillet 2018 à 21h11Bonsoir Nathalie,
Comment va votre fils?
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant3 juillet 2018 à 20h53Bonsoir,
Notre fils, 13 ans, est au collège Notre Dame de BORDEAUX. C’est un collège sans classe, les élèves avancent à leur rythme (peuvent être au niveau 6ème en français et 5ème voire 4ème en maths selon leur capacité). Petit effectif, (env 250 élèves), une référente EIP, une équipe formée (malgré tout encore trop peu) aux enfants précoces mais l’établissement a le mérite d’exister et c’est le seul dans le 33. Et les enfants s’y sentent bien. Notre fils a retrouvé le plaisir d’aller à l’école.
Merci à Olivier et Françoise et à tous ceux qui échangent et sans oublier bien entendu les enfants (quelque ce soit l’age) car nous, parents, nous avons besoin de savoir ce que vous, enfants EIP, ressentez, vivez.
Merci à tous,
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant5 avril 2018 à 12h16Bonjour,
Notre fils a subi le harcèlement d’un enfant en CM1. Cela a mis du temps pour qu’il puisse le verbaliser mais je me souviens que je m’efforçais de passer le maximum de temps avec lui que ce soit pour faire une sortie, une activité, un jeu, une discussion, un documentaire à la télé… tous les prétextes étaient bons pour être auprès de lui et lui montrer que j’étais présente, à ses côtés et qu’il n’était pas seul. Quand on est harcelé, le sentiment de solitude est très important, en plus de la culpabilité. Et s’il ne s’agit pas de harcèlement, dans tous les cas, l’Amour et la communication sont nos 2 alliés ; il faut en user. Et même si vous n’avez pas la réponse à son problème, le premier point important c’est que vous soyez près de lui et que vous l’écoutiez. On culpabilise souvent en se disant « est-ce que j’ai eu les bons mots? – je n’ai pas su lui répondre », mais bien souvent, l’enfant souhaite qu’on l’écoute, qu’on entende ce qu’il ressent et pas forcément une réponse.
Aussi, il a besoin que vous lui montriez plus que jamais votre amour de maman et dites-lui bien que vous souhaitez savoir ce qui le rend malheureux, ce qui le perturbe, que vous pourrez ainsi l’aider en sachant, à régler le problème.Pour mon fils, j’ai insisté encore et encore pour qu’il me dise ce qui se passait et il a fini par craquer, a éclaté en sanglots et a prononcé le nom de l’enfant qui le harcelait.
Vous ne lui direz jamais trop que vous l’aimez et que vous serez toujours là pour l’aider.
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant29 mars 2018 à 18h12Bonsoir,
Je ne peux que vous conseiller de prendre un autre avis et de ne pas prendre de décision trop hâtive. Notre fils a passé un test dans un CSMI (ou CMP)et suivi par un pédopsychiatre. ll s’est avéré qu’il ne reconnaissait ni la précocité ni la phobie scolaire qui pour lui étaient de faux problèmes. Les résultats des tests étaient en dessous de la moyenne et le pédospychiatre s’est fait un plaisir de nous dire qu’il était loin d’être précoce, qu’il n’en avait pas le Qi. J’étais persuadée que notre fils avait fait ce qu’il voulait des résultats. A cette époque, notre fils avait du mal à gérer la frustration, refusait de travailler en classe surtout de refaire ce qu’il savait déjà faire. La réponse du pédopsy à mon fils, quand ce dernier lui a demandé : « Dr, pouvez-vous me dire pourquoi je n’arrive plus à aller à l’école? « , celui-ci lui a répondu sèchement : « l’école est obligatoire, un point c’est tout! » Et ils nous ont proposé de mettre notre fils dans un ITEP (Institut Thérapeutique). Ety là, on a dit STOP. Depuis, notre fils a passé un autre test (le WISC VI) et est suivi par une psychologue formée à la précocité. Les résultats ont révélés sa précocité. Nous lui avons aussi fait passer les test du TDHA par la même neuropsychologue car j’avais un doute. Il bouge beaucoup, a besoin de faire choses à la fois, d’avoir quelque chose en main à triturer quand il écoute ou parle, se pend à son lit quand il récite un leçon…. mais d’un point de vue neurologique, il ne présente pas de TDHA
Prenez un autre avis, d’un vrai spécialiste. Courage, SABINE -
Sabine BARBÉ
Participant7 février 2018 à 16h12Bonjour,
L’école est une souffrance pour nos enfants précoces. Nous avons connu aussi des colères ressemblant à des tornades, les idées suicidaires, la phobie scolaire. Notre fils déteste aussi l’école malgré des bons résultats, mais ne comprend pas non plus les programmes tels qu’ils sont faits, le côté répétitif, le manque d’autorité des profs, l’injustice, le manque d’intérêt de certains cours. Il demande également à être déscolarisé. Il a 13 ans. Il est dans un collège sans classe (par niveau); en 5ème pour la majorité des matières mais en 4ème en maths et anglais. Il s’éclate en maths au moins. Mais l’école reste compliquée. Parfois je me dis que ce monde n’est pas fait pour eux. Votre fils voit’il une psy avec laquelle il se sent bien, compris? Mon fils ne croyait plus non plus que quelqu’un pouvait faire quelque chose pour lui, et il a rencontré une psy spécialisée en précocité. Il l’adore. Les conférences, les lectures, les rencontres m’ont beaucoup aidées. C’est lourd, très lourd je sais, surtout quand le conjoint ne suit pas dans cette idée, mais on se sent compte que nous sommes nombreux à partager les mêmes interrogations.
Je ne sais pas dans quelle région vous êtes mais, selon la région, rapprochez-vous de l’AFEP, l’ANPEIP, centre COGITOZ (centre JEANNE SIAUD FACCHIN).
Bon courage à votre famille,
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant7 février 2018 à 15h33Bonjour Anissa,
Notre fils Andréa, 12 ans est au collège Notre Dame de BORDEAUX (collège sans classe, selon les niveaux) qui reçoit une majorité d’EIP. Il y a également le lycée (qui lui, fonctionne comme tout autre lycée) mais il semble que les effectifs soit d’environ 12/15 par classe. La bienveillance et l’ouverture à l’autre sont primordial dans leur projet éducatif. Il y a une référente EIP dans l’établissement qui est disponible pour les jeunes pour faire le lien entre eux et les profs si nécessaire et avec les psy. Je ne parlerai pas d’école « idéale » – je ne sais pas s’il y en a une d’ailleurs – car notre fils déteste l’école lui aussi (que depuis le cm1 où tout s’est déclenché), ne supporte pas l’injustice, les perturbateurs, les profs sans autorité, le côté répétitif de l’apprentissage…. mais pour l’instant, je pense que c’est dans cet établissement qu’il est le moins mal. Similitude aussi : Andréa, notre fils, veut être aiguilleur du ciel depuis l’age de 6 ans…!
Donc, le lycée (le nouvel internat tout neuf vient de ré-ouvrir en 2017) Notre Dame peut être une piste. Les portes ouvertes vont bientôt je pense avoir lieu.
Bonne recherche et bon courage.
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant7 février 2018 à 15h12Juste un détail : en me relisant, je vois une erreur et qui peut avoir son importance sur les résultats d’un test. Je voulais dire que les résultats du second test ont montré son excellent potentiel intellectuel alors que les premiers tests qui ont été faits dans de mauvaises conditions et sur 4 séances, ce qui est totalement déconseillé, ces premiers résultats étaient pour certains en-dessous de la moyenne. En plus, selon certains spécialistes, un enfant précoce, peut effectivement, si les conditions ne sont pas favorables, rater les tests s’il le souhaite. Et j’en suis convaincue.
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Sabine BARBÉ
Participant7 février 2018 à 10h07Bonjour Nathalie,
Voici 2 professionnelles avec lesquelles le collège Notre Dame de BX travaillent en étroite collaboration : Amélie BERTIN – rue Sainte Catherine – et Stéphanie BENARD 33 rue de Belfort.
Mon fils voit la première, et il l’adore. Elle est géniale. L’une comme l’autre sont très chargées mais il faut essayer et ré-essayer et insister.
Pour ce qui est des tests, mon fils a passé des tests à 10 ans avec le CSMI et le pédospy qu’il voyait, disait que la précocité et la phobie scolaire étaient de faux pb. Il nous avait suggéré de mettre Andréa en ITEP (institut thérapeutique). Un jour on s’est dit avec mon mari : « non, là, on arrête tout! Et 18 mois après avoir passé le WISC IV, il a passé le V car test différent et le psy a estimé que c’était possible. Evident, rien à faire au niveau du résultat !!! En tout cas, battez-vous, et, suivez votre instinct de maman et peut-être de précoce!
Bon courage à vous ! C’est compliqué et parfois douloureux mais c’est avant tout pour ces enfants que c’est douloureux, ne pas l’oublier!!!
Sabine -
Sabine BARBÉ
Participant2 janvier 2016 à 18h48Nelly, Nous avons un petit garçon de 10 ans en CM2 qui a le même type de comportement que votre enfant. Le problème dans les écoles classiques c’est que les enseignants ne prennent pas en compte la singularité de nos enfants différents des autres il faut bien le dire. Et c’est effectivement très dur à vivre tout d’abord pour l’enfant qui ressent le rejet et incompréhension et pour nous en tant que parents car nous avons dû apprendre à comprendre le fonctionnement de notre enfant mais l’enseignement ne cherche pas à comprendre malgré les nouvelles circulaires concernant les EIP. Pour l’entrée en 6ème de notre fils, nous nous orientons vers un collège privé (sur Bordeaux) qui fonctionne non pas par classe mais par niveau et qui a ouvert une classe spéciale EIP donc nous espérons surtout qu’il pourra s’épanouir dans ce collège l’école. C’est un vrai parcours du combattant, on s’en prend plein la tête par le corps enseignant voire même par certains pédopsychiatres non formés aux EIP. Pour ma part je me suis mise en arrêt maladie en cette fin d’année car épuisée et suis bien heureuse d’avoir été près de mon enfant car j’ai pu l’interroger sur ce qu’il ressent, j’ai essayé de le faire s’exprimer le plus possible et ça c’est très important. Ce sont des enfants pures, qui en général ne trichent pas sur ces sujets importants, et ils ont vraiment besoin que nous les réassurions, que nous leur prouvions notre amour et savoir qu’on les comprend. Mais je suis bien conscience que c’est un combat de chaque jour. Bon courage!