@pascale29
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Pascale29
Participant23 novembre 2016 à 23h47Bonsoir,
Je me permets de revenir sur le propos de Ion ion 35 qui trouve difficile les remarques négatives sur les enseignants et appelle à une relation apaisée. Depuis de nombreuses années, je suis en constante relation avec les enseignants de mon fils de 14 ans. diagnostiqué HP avec troubles praxiques depuis 1 an. J’ai essayé a plusieurs reprises d’expliquer les difficultés de mon fils, si certains professeurs ont été attentifs et compréhensifs et se sont engagés à l’aider, aucun d’entre eux n’a poursuivi cet élan suffisamment longtemps pour que cela ait un impact sur la scolarité et attitude de mon fils. En effet, j’en conviens, aider un enfant hp dyspraxique et révolté est un travail de longue haleine qui demande du temps et une infini patience. Une classe de 25 ou 30 élèves ne permets pas de se focaliser sur une seul élève , d’autant si ce dernier est en constante demande d’attention. Ces professeurs ont donc très vite préférer lui donner la possibilité de quitter le cours ou de poser le tête sur ses bras pour se reposer.
Quant aux autres, visiblement excédés par cet enfant agaçant perturbateur qui fait tomber son crayon ou sa trousse trois fois de suite ( je rappelle qu’il est dyspraxique), ou qui se balance sur sa chaise en permanence, ceux-ci ont choisi l’option de l’exclure de cours,de le traiter de grosse tache, ou de se moquer de lui ( exemple : ah oui c’est vrai, Monsieur ne le fait pas exprès, Monsieur est une victime).
Il est très difficile de garder ou d’entretenir des relations apaisées avec des professeurs dans ses conditions.. Il s’agit de nos enfants, que nous confions à une institution chargée de les instruire, mais aussi dont le rôle est, avec les parents, de montrer l’exemple. L’école doit aussi être un lieu où nos enfants doivent être en sécurité, où l’humiliation, la violence et le manque de bienveillance( pour ne pas dire la malveillance) n’ont pas leur place.
Pour ma part, il y a deux endroits où je veux avoir l’assurance que nos enfants soient sans aucun doute ni restriction en sécurité et bien traités : à l’école et à la maison. L’éducation est obligatoire jusqu’à 16 ans, l’éducation nationale nous doit et doit à chaque enfant d’assurer l’enseignement,sa sécurité et son bien être au sein de l’établissement.Peut être alors aurons nous une relation apaisée.
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Pascale29
Participant23 novembre 2016 à 23h43Bonsoir,
Je me permets de revenir sur le propos de Ion ion 35 qui trouve difficile les remarques négatives sur les enseignants et appelle à une relation apaisée. Depuis de nombreuses années, je suis en constante relation avec les enseignants de mon fils de 14 ans. diagnostiqué HP avec troubles praxiques depuis 1 an. J’ai essayé a plusieurs reprises d’expliquer les difficultés de mon fils, si certains professeurs ont été attentifs et compréhensifs et se sont engagés à l’aider, aucun d’entre eux n’a poursuivi cet élan suffisamment longtemps pour que cela ait un impact sur la scolarité et attitude de mon fils. En effet, j’en conviens, aider un enfant hp dyspraxique et révolté est un travail de longue haleine qui demande du temps et une infini patience. Une classe de 25 ou 30 élèves ne permets pas de se focaliser sur une seul élève , d’autant si ce dernier est en constante demande d’attention. Ces professeurs ont donc très vite préférer lui donner la possibilité de quitter le cours ou de poser le tête sur ses bras pour se reposer.
Quant aux autres, visiblement excédés par cet enfant agaçant perturbateur qui fait tomber son crayon ou sa trousse trois fois de suite ( je rappelle qu’il est dyspraxique), ou qui se balance sur sa chaise en permanence, ceux-ci ont choisi l’option de l’exclure de cours,de le traiter de grosse tache, ou de se moquer de lui ( exemple : ah oui c’est vrai, Monsieur nele fait pas exprès, Monsieur est une victime).
Il est très difficile de garder ou d’entretenir des relations apaisées avec des professeurs dans ses conditions.. Il s’agit de nos enfants, que nous confions à une institution chargée de les instruire, mais aussi dont le rôle est, avec les parents, de montrer l’exemple. L’école doit aussi être un lieu ou nos enfants doivent être en sécurité, ou l’humiliation, la violence et le manque de bienveillance( pour ne pas dire la malveillance) n’a pas sa place.
Pour ma part, il y a deux endroits où je veux avoir l’assurance que nos enfants soient sans aucun doute ni restriction en sécurité et bien traité : à l’école et à la maison. L’éducation est obligatoire jusqu’à 16 ans, l’éducation nationale nous doit et doit à chaque enfant d’assurer l’enseignement,sa sécurité et son bien être au sein de l’établissement.Peut être alors aurons nous une relation apaisée.
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Pascale29
Participant23 novembre 2016 à 23h04Bonsoir,
Je vous rejoins tout à fait… En effet la provocation peut être un rempart, une protection contre les réflexions négatives incessantes, les regards moqueurs et les mises à l’écart récurrentes tant par les camarades de classe, que par les professeurs. La meilleure défense n’est elle pas l’attaque ?. Les EIP perçoivent intuitivement les ressentis négatifs ou incompréhensions que leur différences provoquent. Alors plutôt que d’encaisser, encaisser encore et toujours, le mien a préféré anticiper et donner peut être des raisons tangibles et concrètes d’être puni par les professeurs et ainsi passer pour un rebelle et un gars sympa devant les copains…C’est une hypothèse parmi d’autres. Aujourd’hui il a plein de copains, il est enfin « populaire » comme ils disent à cette âge. Mais à quel prix !
Un jour il m’a dit » Maman, je voudrais pouvoir être moi- même mais personne ne m’aimera plus a part toi ou dormir pendant cent ans car je suis moralement épuisé » Mon fils n’avait que 13 ans et l’on avait pas encore diagnostiqué sa précocité malgré 10 années de suivi au CMPP. Aujourd’hui ca va un peu mieux même s’il est toujours fatigué de devoir en permanence essuyer les réflexions des professeurs qui n’ont, malgré le bilan, pas compris ses difficultés. J’ai pris l’option aujourd’hui de le soutenir davantage et de dédramatiser les diverses observations négatives des enseignants. Je lui fait confiance et l’encourage en lui disant que oui il est possible qu’il soit incompris et que enseignants ne soient pas tous à la hauteur.Que malgré tout il faut qu’il tienne le coup, qu’il aie un comportement respectueux et qu’en cas de débordement d’un professeur ( ce qui est déjà arrivé) je ferai le nécessaire auprès du chef d’établissement. Tout ceci est épuisant pour lui, comme pour nous, probablement aussi pour l’équipe éducative, la provocation est aussi un appel à l’aide, si chacun des intervenants dans la vie de l’enfant en prend conscience et y met du sien., peut être nos enfants provocateurs auront ils la chance de pouvoir aller sereinement à l’école ?
J’ai le sentiment que l’enfant à haut potentiel avec ou sans trouble Dys n’est pas compris mais aussi qu’il perçoit différemment ce que l’on attend de lui. Sa perception du monde et de la vie en général n’est pas la même. Pourquoi manger avec une fourchette puisqu’on peut manger avec les doigts, qui cela dérange ? dans certaines cultures ils mangent tous dans la même assiette avec les mains…Pourquoi faut il que je développe un exercice de maths par écrit, par étape alors que je connais la solution, pourquoi est ce que je ne peux pas dire à mon professeurs qu’il se trompe quand il est injuste. Tu m’as appris qu’il fallait toujours être juste ,.Pourquoi je dois respecter un professeur qui ment ..En résumé, pourquoi devrais-je faire ce que les autres ne font pas. Parce que c’est comme ça mon fils……
Difficile pour moi d’être crédible dans ce discours -
Pascale29
Participant21 novembre 2016 à 3h33Bonsoir,
Difficile de trouver des réponses mais le partage de nos expériences permet de se sentir moins seul et peut être de déculpabiliser. Depuis des années je me pose la question : ou et quand ai je failli ? Mon fils âgé de 14 ans aujourd’hui à été suivi en cmpp depuis son entrée en maternelle : trouble de la concentration, incapacité à tenir en place et grosse crise de colère lors desquelles il de cognait la tête au sol. Pendant tte la primaire, il est resté isolé, seul ds la cour, exclu par le groupe d enfant… Le suivi cmpp en psychomotricité puis psychologie n a rien changé. Mon fils est devenu triste puis des l entrée en sixième à refusé tte autorité sans être irrespectueux il est devenu ingérable en classe. Nous avons fini par arrête le cmpp et fait différent bilan en libéral. Le qi de mon fils s est avéré incalculable car trop hétérogène. Verbal : 140 vitesse de traitement 117 et cubes 80. Au collège c est la catastrophe, exclu de toutes sorties scolaires, plus le droit d aller en sport car escalade trop dangereux si il est turbulant, voyage scolaire très compromis pour lui. Les professeurs l ont pris en grippe et n entendent pas son handicap.pour eux il s agit d un enfant perturbateur c est tout. Pourtant il bénéficie d une avs qqs heures par semaines. Cela ne suffit pas et pas une journée ne se passe sans appel de l école parce qu’ il a renversé des partition s, courrier ds le couloir ou laisse tombé son crayon 3 fois de suite. Nous sommes épuisés. Un diagnostic de dyspraxie à été posé , trop tard et aujourd’hui notre fils en veut aux professeurs de ne pas l avoir compris ni aide. De fait, il tient tête . et c est un cercle vicieux, les incompréhensions s intensifiant de part et d autre. Nous envisageons un changement d établissement mais avons peur de ne pas trouver le bon collège.nous sommes au bout du monde et pas d établissement spécialisé pour ce type d enfant intelligent intuitif et rebelle.