Recherche

orthomaman

Toutes mes réponses sur les forums

10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
  • orthomaman
    Participant

    Bonjour.
    Je suis maman de quatre enfants dont les trois aînés, 10, 8 et 6.5 ans ont été testés HP au cours des 18 mois passés (suite au test du n°3 demandé par l’école, test aussi des autres) ; le quatrième a 16 mois et prend le même chemin, nous semble-t-il. Je suis d’accord avec vous à fond pour dire qu’ils sont aussi épuisants que merveilleux, et qu’on commence à respirer quand on a trouvé comment les occuper, et ce quel que soit leur âge, même si c’est plus facile quand ils grandissent. Selon les caractères, ils supportent aussi plus ou moins bien de s’occuper tout seul. Pour ma part, les circonstances ont fait que j’ai été contrainte de les laisser un peu se débrouiller à certains moments, en aménageant dans la maison des espaces sécurisés où la tornade peut se déployer sans se mettre en danger ni foutre en l’air toute ma maison (des barrières aux portes, une pièce réservée aussi centrale que possible pour qu’il ne se sente jamais loin). Et puis c’est vrai que, d’associer votre loulou qui veut participer à tout le plus possible à vos activités (ne serait-ce qu’en le coinçant à côté de vous dans sa chaise haute avec des bricoles à manipuler pendant que vous lui expliquez comment faire un mironton 🙂 ), ça marche souvent bien, au moins pendant un moment. Sauf que, il y a effectivement des moments où ça n’est pas possible, par exemple quand il faut endormir bébé…
    Pour ma part, je suis loin d’être fan de la télé mais je ne lui trouve pas seulement des défauts. Elle peut effectivement, avant l’âge de la lecture, favoriser un retour au calme, à condition de contrôler soi-même ce qu’on met devant les yeux de son enfant (un dvd, un épisode choisi de quelque chose de choisi, hors de question de le laisser regarder ce qui passe au moment où ça passe), et de ne pas l’y laisser toute la journée lol ! ça ne marche d’ailleurs pas avec tous les enfants, j’en ai un qui n’a jamais voulu s’intéresser à l’écran avant l’âge de 5 ans, qui ne réclame quasiment jamais la télé quand il est seul même s’il apprécie de regarder quelque chose avec ses frère et soeur.
    En tout cas, bon courage, moi je suis sortie du moment le plus « hard » puisque mon plus jeune cataclysme peut maintenant s’occuper avec ses aînés, et que je n’ai plus de plus jeune que lui à coocooner…
    Anne

  • orthomaman
    Participant

    Au niveau sensoriel, je crois que beaucoup d’enfants ne supportent pas les stimulations trop forte. Ma fille est extrêmement sensible aux odeurs, par exemple, l’un de ses frères prétend qu’il a très mal quand on lui coupe les ongles et a un problème avec pas mal de textures quand il faut manger des légumes, l’autre est extrêmement compliqué à habiller, selon des critères de confort que je ne comprends pas toujours… Et enfin, le petit dernier, dont j’ignore encore s’il a lui aussi un profil d’EIP mais pour qui j’ai des doutes (il a 13 mois), il est à la fois un faiseur de bruit insupportable, un amateur de toutes les musiques au point de n’accepter de voyager en voiture qu’à condition qu’on fasse tourner un cd, et supporte mal les ambiances trop bruyantes (passer près des enceintes le jour de la fête de l’école, par exemple) : depuis tout petit il pleure dans ces circonstances-là.

  • orthomaman
    Participant

    Bonjour.
    Pour ma part, j’avais cru comprendre que la classe qui se sautait le plus facilement était le CE2 : vous n’évoquez pas cette option ? Sauf erreur de ma part, le CE2 est un approfondissement du CE1, lequel apporte quand même pas mal de choses nouvelles. Mais je ne saurais statuer sur le cas précis de votre fille… Si vous craignez qu’elle se sente mal à l’école l’année prochaine, il faut peut-être insister un peu ?

  • orthomaman
    Participant

    Bonjour. Comme vous le dites, je pense que nous avons des indicateurs mais que les profils purs n’existent pas. De la même façon, le même enfant peut glisser d’un profil à l’autre en fonction des périodes de sa vie… Mais, pour ma part, je retrouve assez bien mon fils de 6 ans dans ce profil ; ce que je comprends à la lumière de mon expérience, c’est qu’il s’agit d’enfants qui ne souffrent pas a priori de leur différence et qui ont un grand charisme qui déborde dans toutes leurs relations. C’est en tout cas ce que je constate chez mon garçon : il est charmeur, charmant, photogénique, à l’aise avec tout le monde et dans tous les contextes, y compris ceux où il peut parfois en baver un peu (en sport, il finit toujours par réussir mais il lui faut d’abord une bonne dose de persévérance). Ce qui le caractérise par rapport à son frère qui correspondrait plutôt, lui à un mélange de deux autres profils, c’est que lui commence toujours par dire « Je crois que je peux le faire » alors que son frère aborde les problème en disant qu’il ne peut pas. La vie, et surtout le bonheur, est bien souvent une question de points de vue…

  • orthomaman
    Participant

    Bonjour à tout le monde !
    Je crois que ta conclusion est bonne, Jejumilan : pas toujours évident, en tant que parents, mais c’est peut-être un des éléments les plus importants d’une éducation réussie, de respecter le rythme de nos enfants. Je fréquente à titre pro des tas d’enfants avec des retards petits ou (très) grands, des handicaps variés… et j’ai des EIP à la maison : j’essaie d’appliquer à tout le monde ma conviction, qui est que chaque enfant a le droit de passer par toutes les étapes de développement quel que soit l’âge auquel il y vient, et que notre rôle est plutôt de l’accompagner que de l’évaluer. J’ai ignoré longtemps le HP de mes enfants et, dans une certaine mesure, on ne s’en portait pas plus mal… Quelque part, même si je ne conteste pas l’intérêt du diagnostic du haut potententiel dans beaucoup de situations, je trouve l’info, à certains moments, plutôt encombrante… Emerveillons-nous de nos enfants, gérons de notre mieux les problèmes qu’ils nous posent et qui leur sont, pour certains spécifiques….mais les parents d’enfants handicapés ceux dont les enfants vivent mal un deuil ou l’éclatement d’une famille, que sais-je…tous ces parents, eux aussi , ont des problèmes à gérer avec leurs enfants et font de leur mieux. N’appuyons pas trop fort sur une différence qui, si elle existe, ne doit pas, je crois, être un marqueur définitif. Nos EIP ont une grande chance dans la vie, faisons de notre mieux pour qu’ils la saisissent, de la même façon que c’est notre rôle de le faire pour nos enfants qui sont « dans la norme » (ou moins) de ce point de vue-là. L’éducation ne consisterait-elle pas à aider nos enfants à faire fructifier leurs talents, quels qu’ils soient ?
    Amitiés.
    Anne

  • orthomaman
    Participant

    Bonjour à tous et Meilleurs voeux pour 2017 avec vos zèbres et vos moins zèbres ! J’ai lu dans les réponses à ce post quelqu’un qui disait une chose qui me semble importante (Françoise, je crois, mais je n’ai pas relu ce matin) : je pense que les enseignants sont de bon conseil pour juger de l’opportunité d’un saut de classe, indépendamment de l’avance intellectuelle ou pas. L’instit voit l’enfant quotidiennement à l’école, dans ses relations avec les autres et son rapport au travail, il ressent bien aussi, s’il est attentif à son élève, dans quelle mesure il est à sa place ou pas…Avec lui-elle, il faut aussi prendre en compte la maturité affective de nos loulous, qui présume, pour une part, de leur capacité à faire face au déséquilibre au moins temporaire où le saut de classe les met nécessairement.
    Pour ma part, je m’apprête à aller rencontrer les instits de mes trois enfants pour faire un point, et je ne pense pas pousser à la roue pour un saut de classe qui ne viendrait pas spontanément à l’idée de l’enseignant(e). Mais il est vrai que nous avons la chance que nos enfants fréquentent une école où l’équipe enseignante est vraiment extra, nous avons toute confiance…
    Bien amicalement à tout le monde.
    Anne

  • orthomaman
    Participant

    Bonjour.
    Je suis maman de 4 enfants de 1 à bientôt 10 ans, dont les trois aînés ont été testés HP au cours de l’année écoulée. Ils ont des scores moyens au WISC quasi identiques tous les trois et pourtant des profils complètement différents (les 2 échelles sont réparties de façon très différentes chez les uns et les autres). La question du saut de classe pour le plus jeune des trois (qui a été testé il y a un an tout juste, en cours de grande section, pour entrer au CP en janvier de cette année avec un grand succès) a été le déclencheur du premier bilan, puis, m’étant documentée, j’ai reconnu le plus grand de mes fils dans un autre profil (qui ressemble à ce que vous décrivez de votre fils, en moins laborieux pour l’instant), puis mon aînée a eu envie de se situer elle aussi et a été testée à son tour. Autant le saut de classe est apparu comme une évidence pour tout le monde pour mon N°3 l’année dernière, autant je suis dubitative sur la pertinence de le faire pour son aîné de seulement 18 mois (du coup, ils sont cette année dans le même niveau scolaire puisqu’ils sont nés au cours de deux années civiles consécutives). A la fois je me dis que le plus grand aurait bien besoin de renforcer son estime de lui-même en s’apercevant qu’il est capable de faire « aussi bien » que son petit frère (lequel a un profil d’enfant autonome, charismatique +++), autant je crains, en le mettant en situation d’éprouver quelques difficultés scolaires qu’il n’a pas du tout pour le moment, de le mettre dans un inconfort qu’il supportera mal compte tenu de son perfectionnisme scolaire très important… De surcroît, en termes de réussite aux évaluations de CE1, pour le moment (ils ne sont pas dans le même groupe classe heureusement mais dans la même école), le plus jeune se débrouille au moins aussi bien que lui ; pourquoi faire sauter une classe à l’un et pas à l’autre ? Inversement, le plus jeune a déjà une année d’avance, et je ne me vois pas lui en mettre une deuxième dans la foulée sans le stigmatiser, alors que, pour le moment, il a une vie sociale très épanouissante et s’est coulé dans le moule à la rentrée en CE1, passant tout à fait bien au milieu des autres, avec de nouveau des résultats aux taquets mais toujours du plaisir à l’école… Quant à la plus grande, qui est en CM1, elle est cette année dans une classe mixte CM1-CM2 où elle est très à l’aise et où la maîtresse lui donne déjà des fiches de CM2 régulièrement dans son plan de travail, mais ne souhaite pas du tout passer une année, de peur, dit-elle, de perdre ses copines en passant au collège en avance. Alors, ce saut de classe, franchement, je ne suis pas sûre de vouloir le provoquer moi-même quand le besoin ne s’en fait pas vraiment sentir… Mais si votre fils n’est pas à l’aise, il faut probablement se poser la question. Néanmoins, les difficultés que vous décrivez vont-elles être compatibles avec le coup de collier qui lui sera demandé s’il doit passer au collège directement ? Je lirai avec intérêt les commentaires des parents qui ont l’expérience derrière eux…
    Bien amicalement.
    Anne

  • orthomaman
    Participant

    Bonjour.
    Je suis maman d’au moins trois EIP (de 9 à 6 ans) et d’un petit quatrième de 10 mois qui semble prendre le même chemin. Mes enfants ont tous été des micro-dormeurs même s’ils sont câlé très tôt (avant 2 mois) le sommeil sur la nuit (pas trop longue, la nuit, hein ! lol !). Que ceux qui sont inquiets se rassurent, le sommeil finit par se régler avec l’âge, à condition qu’on mette en place quelque chose d’hyper régulier autour de ça (ce que j’ai lu dans les posts sur les rituels est extra, me semble-t-il)…et qu’on tolère que nos enfants dorment moins que la moyenne de leurs copains. Plus que d’autres, ils ont besoin d’un cadre vraiment récurrent à la fois dans le contexte et dans les horaires ; moyennant ces efforts les deux premières années de vie, ils peuvent même finir par dormir ailleurs correctement et par s’oublier un matin ou l’autre jusqu’à 8h ! Chez le tout petit, il faut effectivement guetter le moindre signe de fatigue et surtout repérer autant que possible ses cycles de sommeil (y compris dans les moments d’éveil, nos cycles de sommeil se répètent 24h sur 24), pour le coucher au bon moment, même si c’est pour une sieste de 20mn. Quant aux passages d’un cycle à l’autre, au cours d’une sieste plus longue ou au cours de la nuit, ils ont plus que d’autres bébés le sommeil hyper fragile à ce moment-là (cultivez le silence total dans la maison à ce moment-là, +ou- toutes les 20mn chez le bb). La nuit, à mesure qu’il grandit, le bébé doit apprendre à passer seul d’un cycle à l’autre, il a quelques fois besoin de pleurer un peu pour ça, à l’occasion d’un micro-réveil (qui devient carrément un vrai réveil si on intervient). Par ailleurs, mes garçons (trois sur mes quatre enfants) ont tendance à être sensibles aux phénomènes de sommeil perturbé en début de nuit (les mêmes qui sont responsables des terreurs nocturnes et du somnambulisme, en gros première partie de nuit, avant 1h du matin, où l’entant a l’air réveillé mais ne l’est pas (se garder de le réveiller si on veut qu’il reparte dans le cycle suivant ; la preuve qu’il dort, c’est qu’il n’a aucun souvenir de l’épisode quand on l’interroge le lendemain matin). D’une façon générale, on distingue facilement les terreurs nocturnes d’un cauchemar par l’horaire : les cauchemars arrivent toujours en fin de nuit, quand la proportion de sommeil paradoxal augmente sur un cycle. Ces phénomènes de début de nuit (j’ai oublié leur nom, parmi lesquels somnambulisme et les terreurs nocturnes) sont grandement favorisés par une très très grande fatigue (l’enfant qui n’a pas fait de sieste au cours d’une journée particulièrement intense, par exemple). On a toujours tort de penser que l’enfant qui manque de sommeil, plus fatigué, dormira mieux (mon mari s’est souvent bercé de cette illusion que, couché plus tard, l’enfant dormirait plus longtemps le matin… Erreur dont on peut déchanter pendant plusieurs jours ensuite…). Allez, ados, on ne pourra plus les faire lever (il paraît…lol).

  • orthomaman
    Participant

    Bonjour.
    Deux de mes trois aînés ont été hyper colériques, très tôt et jusque 4-5 ans ; comme vous, nous avons géré ça en naviguant à vue, avec amour bien sûr, fatigue aussi, pas mal, en essayant plusieurs solutions, et en verbalisant, toujours, à la mesure de ce qu’ils pouvaient entendre en fonction de leur âge (ils ont à présent 9 et 6 ans). L’un et l’autre gardent une nette tendance à se mettre dans tous leurs états mais ils sont maintenant capables de prendre un peu de distance vis à vis de leurs émotions, une distance qu’il a fallu prendre à leur place pendant longtemps mais qu’il faut les aider à prendre absolument, parce qu’ils sont, plus que d’autres, facilement submergés. Ce que je peux dire c’est que, d’une manière générale, nous n’avons jamais rien pu faire pour eux avant de leur avoir laissé un temps pour extérioriser (laisser la colère sortir, d’abord), en les isolant quelques fois un moment parce que, si l’enfant a le droit de « péter les plombs » (jusqu’à un certain point, on ne casse rien quand même !), on n’est pas obligé de supporter des manifestations qui nous paraissent intolérables à côté de soi. Tout cela est verbalisé, bien sûr. Ensuite, vient un moment où il faut aider l’enfant à redescendre en pression. Ceci en étant présent…et en insérant une coupure dans les circonstances. Pour ma part, j’ai très souvent emmené l’enfant en pleine crise dehors, au jardin, avec moi, quelle que soit la météo ou l’heure, pour s’asseoir dehors et faire une pause (en général, le mouvement en question introduit une pause dans la crise, laquelle s’exprimait déjà depuis un moment, comme je l’ai évoqué). Là, l’espace créé permet la prise de conscience, la prise de distance, la parole, le pardon aussi, et les câlins. Il faut une « cérémonie de clôture » à ces évènements critiques, parce que l’enfant peut se sentir très mal après ça. Il faut l’aider à passer à autre chose. Progressivement, en grandissant, mes enfants ont appris à redescendre plus facilement (la grande plus facilement que le plus jeune, il avance à son rythme), à repérer le moment où ça va monter, aussi, pour chercher des diversions avant de ne plus pouvoir sortir du tourbillon tout seul. Patience, donc, ils ont de la ressource, nos enfants, avec tout notre amour, un peu d’aide et pas mal de temps, ils sauront gérer leurs trop-pleins d’émotions.

  • orthomaman
    Participant

    Bonjour. Je suis maman de 4 enfants dont le 3ème, âgé aujourd’hui de 6 ans et 3 mois, a été diagnostiqué EIP il juste avant Noël 2015 et le jour de la naissance de son petit frère, à l’occasion d’une proposition de la maîtresse qui souhaitait le passer dans le groupe des CP à la rentrée de janvier (dans sa classe double niveau Grande-Section-CP). Je ne m’étais jamais posé la question pour aucun de mes enfants, et d’autant moins pour lui que j’avais en tête l’idée que la douance posait plutôt des problèmes d’intégration sociale à ses « élus », et que mon fils a toujours été, et demeure, très bien dans ses pompes, hyper sociable, plutôt leader et en réussite à tous points de vue… Il faut dire que les quelques enfants concernés par cette particularité que j’ai eu l’occasion de rencontrer professionnellement atterrissent dans mon bureau parce qu’ils ont des problèmes (je suis orthophoniste), ce qui biaisais probablement mon point de vue… Bref, je ne m’attendais pas à ce diagnostic, même si nous étions tout à fait d’accord avec la maîtresse dans l’idée qu’il avait besoin de passer ce niveau scolaire sous peine de se retrouver, l’année suivante, en situation de s’ennuyer ferme au CP. Mais je pense aussi, avec le recul, que, si je n’y ai vu que du feu dans son développement (alors-même que l’instit de sa classe mixte Petite-Moyenne section avait déjà avancé ses billes dans ce sens deux ans auparavant – je m’étais alors opposée complètement à l’idée d’un passage anticipé qui ne me paraissait pas utile et allait passer mon n°3 dans le même niveau scolaire que son frère né l’année civile avant lui), …si je n’ai rien vu, donc, c’est que les deux aînés sont également EIP et que leur développement à tous trois (et maintenant quatre) avait des caractéristiques communes… Ma fille (l’aînée de la fratrie) n’a pas encore été testée mais nous avons rapidement fait tester l’aîné de mes fils…parce que je n’ai cessé de le reconnaître dans les témoignages de parents auxquels j’ai commencé à m’intéresser, et qui évoquent les difficultés de leurs enfants à certains égards. A 4 points près il obtient le même résultat moyen que son frère aux tests, avec des scores cependant répartis de manière extrêmement différente. Lui aussi va très bien à l’école (il est très très scolaire) et est plutôt sociable, mais sa vie (affectivement) est compliquée, et il a beaucoup de mal à être heureux… Je suis persuadée de reconnaître ma fille dans un troisième profil d’EIP, et nous ferons probablement confirmer par test, mais elle va bien, à tous points de vue, elle aussi, se coule parfaitement dans le niveau scolaire qui lui est proposé et trouve de quoi s’occuper par ailleurs, si bien que ça n’est pas urgent. Quant au bébé… Il est le premier que j’observe d’un oeil nouveau, puisque j’ai pris le temps de me documenter sur le sujet, et j’ai quasiment la certitude qu’il rentre également dans la catégorie. Petit dormeur, encore un (j’ai toujours proclamé que j’étais incapable de faire des enfants qui dorment 🙂 ) : sommeil calé sur la nuit dès la fin du deuxième mois de vie mais micro-siestes, moyenne de sommeil par 24h inférieure de quasi 30 pour 100 par rapport aux enfants des copines, mes 4 enfants ont suivi le même schéma ; une attention visuelle dès les premières heures de vie qui font dire aux sage-femmes, en + du gabarit des mes enfants qui sont de beaux gros nouveaux-nés, que « on dirait un bébé de deux mois ! » ; un sourire conscient avant la fin du premier mois ; un sentiment de frustration « du feu de Dieu » dès l’âge de 4-5 mois, avec une impatience qui ne fait qu’augmenter avec l’âge et rend mes bébés extrêmement prenants (d’autant plus qu’ils dorment très peu et laissent donc peu de répit) ; tout cela a été commun aux 4. Pour le reste, je dois distinguer plusieurs profils : N°1 et N°3 sont hyper « cérébraux », réfléchissent tout avant de se lancer, et ce dès leurs premiers mois de vie, ils ont abordé le langage par le biais lexical (d’abord des groupes nominaux, ils voulaient connaître le nom des choses et ont acquis un vocabulaire très riche rapidement, ont fait leurs premières phrases par accollement de noms, très performants comme catalogues !) ; ils n’étaient pas en avance sur le plan psychomoteur, ont eu besoin de pas mal d’efforts pour apprendre à faire du vélo et, s’ils sont loin d’être à la ramsse à présent (ils pratiquent beaucoup de sports avec nous, notamment l’équitation), ils ont eu besoin d’être beaucoup stimulés pour réussir, plutôt bien au final grâce à leur persévérance sans faille ; ni l’un ni l’autre n’est passé par le 4 pattes, N°1 a marché à 15 mois et N°3 à 13 mois ; lié ou pas lié au sujet qui nous intéresse, ce sont des colériques ++++ qu’il faut accompagner pour qu’ils redescendent en pression quand c’est la crise, même si elles sont beaucoup moins fréquentes avec l’âge. N°2 et N°4 sont clairement branchés sur le versant sensori-moteur. En avance sur le plan psycho-moteur (N°2, à 11 mois, prenait une chaise pour monter sur la table, enquiquinait la maîtresse de toute petite section parce qu’il grimpait sans cesse sur les radiateurs de la classe…, n°4, à 10 mois, fait en ce moment ses premiers pas, grimpe un escalier seul depuis deux mois déjà, grimpe sur un fauteuil pour attraper ce qui l’intéresse au-dessus de l’étagère,… le style cataclysme qui ne vous laisse pas trente secondes de pause…) ; ils abordent le langage par les verbes, n’ont pas une articulation très intelligible au début mais sont très volubiles très tôt : mon petit dernier tenait déjà une « conversation » en échanges de vocalises, prenant son tour de parole, à 6 semaines, avec moi comme avec ses aînés, à 10 mois il dit 6-7 mots (manger « mam », « maman », « tiens », « donne », non « ne », regarde « grade ») et mon coeur de maman orthophoniste a bondi en entendant « maman t’ai » il y a déjà plusieurs semaines…mais ça ne s’est pas reproduit (ai-je rêvé ?). Mon tout petit, à 6 semaines, à l’occasion d’un week-end où son papa et moi l’avons emmené avec nous deux, n’a quasiment pas fermé l’oeil jusqu’à épuisement total tellement il observait les lieux et personnes inconnus – super week-end………… lol ; à 7 mois déjà, il commençait à me fausser compagnie pour traverser notre appartement de 210 m2 et rejoindre ses frères et soeurs qu’il savait entrain de jouer ensemble à l’autre bout (je n’ai pas le droit de le planter là mais il ne se gêne pas pour disparaître et se fout bien, alors, de savoir où je suis…).
    Bref, des bébés pleins de vie et de promesses, plus tôt que les autres, sans doute, mais plutôt épuisants. Mon expérience, néanmoins, me fait dire qu’aucun enfant ne fait la même chose de ses outils et que la douance ne détermine pas tout dans la vie, ni en bien, ni en mal. A vous lire !

10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)