Recherche

Neospipeur

Toutes mes réponses sur les forums

2 sujets de 1 à 2 (sur un total de 2)
  • Neospipeur
    Participant

    Bonjour,
    Je me suis aperçu que je faisais partie des « zèbres » à 37 ans, il y a 2 ans… Cela m’a permis de tout comprendre sur mes relations avec mes amis. Dans ce groupe d’amis que j’ai depuis mes 18 ans, je me suis souvent senti supérieur, plus intelligent et j’étais… disons… puant. Malgré tout, ils sont toujours restés à mes côtés. Je pense que sur les 17 adultes qui composent ce groupe, on doit être 2 dans ce cas. J’ai toujours inconsciemment apprécié davantage celui qui me ressemblait. Mais on s’entend toujours tous très bien. Il y a de tout dans ce groupe : un chef d’entreprise, une statisticienne, des techniciens, un gendarme, des policiers (pas officiers), des secrétaires, un plombier, un cuisinier, des profs, une psychologue et une ATSEM.
    Depuis que j’ai pris conscience de mon mode de fonctionnement différent, j’arrive à faire la part des choses entre mes « lubies » bizarres et mon intégration dans le monde de monsieur tout le monde. Pour ça, je m’efforce de rester dans la conversation (même si souvent j’ai juste envie de partir faire autre chose) en attisant ma curiosité, en essayant de trouver quelque chose d’intéressant dedans. Cependant, ça ne peut pas durer éternellement alors j’arrive soit à changer de sujet soit à changer de groupe pour avoir d’autres conversations, du changement, de la nouveauté, de l’intérêt…
    Quand je ne suis pas d’accord avec ce qu’ils disent, avant je partais au conflit, j’essayais de leur démontrer que j’avais raison et qu’ils avaient tort. Mais comme je n’étais jamais vraiment sûr de moi, je devenais verbalement agressif, je m’énervais et ils me regardaient toujours en se demandant ce qu’il m’arrivait. Maintenant, je débat juste un peu puis je cède. Et le soir (ou le lendemain ou 1 mois après ou plus tard encore car je n’oublie jamais un moment comme ça quand il arrive : il faut absolument que je sache qui avait tort ou raison) je vais rechercher l’info, approfondir le sujet et le mémoriser afin d’avoir de meilleurs arguments la prochaine fois au cas où, ou juste parce que ça me fait plaisir d’approfondir le sujet.
    On ne peut pas parler de notre potentiel à un ami sans se poser un bon quart d’heure pour expliquer que c’est parfois plus un handicap qu’une bénédiction. Sinon, on entend dire (par devant ou dans notre dos) des phrases du style « pour qui se prend-il » ou des ricanements et des remarques à chaque erreur qu’on fait « Ah, je croyais que t’étais surdoué ?! ». Bref, j’ai opté pour ne rien dire, ne pas rentrer en conflit et bien dire aux autres qu’ils ont raison quand c’est le cas, j’ai remarqué qu’ils adoraient ça (comme tout le monde d’ailleurs). Mais le fait qu’avant je les dénigrais et que maintenant je souris et je leur dit qu’ils ont raison, je me sens plus apprécié qu’avant.

    J’espère que mon expérience personnelle pourra t’être utile et répondre à tes questions.

  • Neospipeur
    Participant

    Bonjour,
    Je me suis aperçu que je faisais partie des « zèbres » à 37 ans, il y a 2 ans… Cela m’a permis de tout comprendre sur mes relations avec mes amis. Dans ce groupe d’amis que j’ai depuis mes 18 ans, je me suis souvent senti supérieur, plus intelligent et j’étais… disons… puant. Malgré tout, ils sont toujours restés à mes côtés. Je pense que sur les 17 adultes qui composent ce groupe, on doit être 2 dans ce cas. J’ai toujours inconsciemment apprécié davantage celui qui me ressemblait. Mais on s’entend toujours tous très bien. Il y a de tout dans ce groupe : un chef d’entreprise, une statisticienne, des techniciens, un gendarme, des policiers (pas officiers), des secrétaires, un plombier, un cuisinier, des profs, une psychologue et une ATSEM.
    Depuis que j’ai pris conscience de mon mode de fonctionnement différent, j’arrive à faire la part des choses entre mes « lubies » bizarres et mon intégration dans le monde de monsieur tout le monde. Pour ça, je m’efforce de rester dans la conversation (même si souvent j’ai juste envie de partir faire autre chose) en attisant ma curiosité, en essayant de trouver quelque chose d’intéressant dedans. Cependant, ça ne peut pas durer éternellement alors j’arrive soit à changer de sujet soit à changer de groupe pour avoir d’autres conversations, du changement, de la nouveauté, de l’intérêt…
    Quand je ne suis pas d’accord avec ce qu’ils disent, avant je partais au conflit, je à essayer de leur démontrer que j’avais raison et qu’ils avaient tort. Mais comme je n’étais jamais vraiment sûr de moi, je devenais verbalement agressif, je m’énervais et ils me regardaient toujours en se demandant ce qu’il m’arrivait. Maintenant, je débat juste un peu puis je cède. Et le soir (ou le lendemain ou 1 mois après ou plus tard encore car je n’oublie jamais un moment comme ça quand il arrive : il faut absolument que je sache qui avait tort ou raison) je vais rechercher l’info, approfondir le sujet et le mémoriser afin d’avoir de meilleurs arguments la prochaine fois au cas où, ou juste parce que ça me fait plaisir d’approfondir le sujet.
    On ne peut pas parler de notre potentiel à un ami sans se poser un bon quart d’heure pour expliquer que c’est parfois plus un handicap qu’une bénédiction. Sinon, on entend dire (par devant ou dans notre dos) des phrases du style « pour qui se prend-il » ou des ricanements et des remarques à chaque erreur qu’on fait « Ah, je croyais que t’étais surdoué ?! ». Bref, j’ai opté pour ne rien dire, ne pas rentrer en conflit et bien dire aux autres qu’ils ont raison quand c’est le cas, j’ai remarqué qu’ils adoraient ça (comme tout le monde d’ailleurs). Mais le fait qu’avant je les dénigrais et que maintenant je souris et je leur dit qu’ils ont raison, je me sens plus apprécié qu’avant.

    J’espère que mon expérience personnelle pourra t’être utile et répondre à tes questions.

2 sujets de 1 à 2 (sur un total de 2)