14 avril 2021 à 10h46
Bonjour,
Oui ça ressemble beaucoup à ce que nous connaissons ici et il n’a que 4 ans 1/2. Nous avons déjà pris conscience que la scolarité allait être rude depuis la PS et que tout est dé-construit et à re-construire sans cesse dans notre relation à l’équipe enseignante qui oscille entre l’envie de l’accompagner au mieux et des reproches face à l’impossibilité de lui donner du temps individualisé et donc la demande qu’il se coule un peu mieux dans la vie de la classe.
Après un premier passage par une psychologue privée, l’école a demandé à ce que nous prenions contact avec la psychologue scolaire qui nous a orienté sur le CMP. Conseil que nous avons suivi pour apaiser le ton avec son école. On est dans les rendez-vous d’observation en ce moment, mais l’équipe nous a grandement mis en confiance et l’accompagnement pluridisciplinaire du CMP nous parait plus intéressant que la psychologue privée. En effet, on se questionnait sur une possibilité de dys… face à ses refus dans les activités graphisme pour les raisons que vous décrivez (ça ne sera jamais assez réussi !) et cela nous rassure de le savoir pris en main dès maintenant. La question de précocité a été posée à maintes reprises (par la psychologue et sa maîtresse de maternelle qui est hélas absente pour une longue durée, puis le CMP dès la 1ère rencontre). Comme vous la question du test ne nous semble pas prioritaire vu son âge et tant que le dialogue avec l’école fonctionne , que les adultes qui l’entourent restent dans la bienveillance. Le fait que nous ayons fait les démarches pour prendre contact avec la psychologue scolaire puis le CMP ont calmé les reproches de l’école pour le moment et lui s’est un peu apaisé à partir du moment où je lui ai expliqué que l’on faisait les démarches avec et pour lui mais qu’il devait faire des efforts de son côté. De notre côté nous n’avons surtout jamais relayé le questionnement de précocité auprès de l’école et surtout pas en l’absence de sa maîtresse. On avance doucement de notre côté pour l’apaiser et l’aider à trouver sa place. Une bataille à la fois !