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Maman Maman
Participant22 mai 2019 à 14h34Bonjour Matnat, je viens de prendre connaissance de votre histoire qui m’a interpellée.
Je suis maman d’un garçon qui a maintenant 7 ans et demi.
Nous avons vécu une situation très dramatique et destructrice avec sa maîtresse de grande section de maternelle.
Je vous invite à lire notre parcours sur le site http://www.change.org en prenant connaissance de la pétition que j’ai créé et qui s’intitule: »Combat contre le jugement de la différence » et que j’ai rédigé sous mon pseudonyme Maman maman.
Ma démarche n’est pas de vous faire peur mais de vous informer que ça existe, aussi inimaginable soit-il.
Pour faire très court, la maîtresse ayant trouvé mon enfant trop différent a fait un signalement aux services sociaux à la suite duquel il a été placé par un juge pour enfant.Après 8 mois de séparation et des preuves irréfutables que sa « différence » n’était que le reflet de sa grande précocité, j’ai pu récupérer mon enfant.
La réaction de cette maîtresse reste heureusement très exceptionnelle (à ma connaissance) mais quand la société reste bloquée sur ses idées reçues, c’est difficile de se faire comprendre et accepté comme nous sommes.
Bonne chance à vous.
Maman maman. -
Maman Maman
Participant3 avril 2018 à 14h39Je comprend tout à fait. Le neuro pédiatre dont je fais référence dans mon témoignage suit toujours mon enfant et m’a conseillé d’aller voir non pas une psy ou une pédopsy mais une neuro-pédo-psychologue, ainsi elle peut effectuer un bilan neuropsychologique complet et surtout adapté aux particularités des cerveaux des enfants précoces.
J’ai d’abord pris contact avec elle par téléphone et l’échange que nous avons eu m’a donné confiance en sa prise en charge de mon enfant et nous avons fixé des rendez-vous. On verra par la suite ce que ça donnera, si seulement ça pouvait aider l’école à ouvrir les yeux!
Et ça aidera aussi pour la procédure en appel.
Le seul conseil que je puis vous donner est de faire confiance en ce que vous ressentez, si vous ne vous sentez pas compris ou entendu par le professionnel qui est en charge de votre fils, changez non pas d’avis ni de comportement vis à vis de votre enfant mais changez de « professionnel »! -
Maman Maman
Participant3 avril 2018 à 14h22Pour vous le résultat ne changera rien. Depuis qu’il est né vous composez avec lui au quotidien suivant ce que vous connaissez de lui, pas suivant des théories généralistes.Hp ou pas, suivez votre instinct de parent, hp ou pas, il reste le même enfant qu’il était une heure avant les résultats du test. Je pense que vous trouverez mon témoignage sur le forum de présentation des membres, sinon recherchez moi dans les membres et je vous invite au passage à signer la pétition dont j’ai mis le lien sur mon profil.
Maman Maman. -
Maman Maman
Participant3 avril 2018 à 13h52Bonjour France75,
merci pour votre message, pour l’instant il n’a pas été porté à ma connaissance de cas similaire au mien donc peu de risque pour l’avenir de votre fille si sa future école est bien au fait sur le sujet de la précocité.
Bonne continuation. -
Maman Maman
Participant3 avril 2018 à 13h36Bonjour alphacous, je suis la maman d’un petit garçon de 6 ans et j’ai retrouvé énormément de similitudes entre le portrait de votre fils et le mien. Visiblement vous êtes dans une école qui saura s’adapter à lui car ils en ont la compréhension, ce qui est très positif pour la suite de sa scolarité. Par contre, je partage vos inquiétudes quant au test ou au spécialiste. Je dis toujours que je me moque de savoir à combien s’élève son QI, ce qui m’importe c’est qu’il soit bien accompagné à l’extérieur de la maison. Ce test est-il nécessaire pour l’école? Je vous invite à lire mon témoignage sur les conséquences d’une mauvaise prise en charge de ces enfants particuliers, non pas pour vous effrayer puisque l’école de votre fils a l’air de l’accepter comme il est , mais pour vous montrer que votre peur est légitime.
Maman Maman. -
Maman Maman
Participant31 mars 2018 à 16h13Bonjour France, mon enfant a su lire, écrire et compter à l’âge de 3 ans et demi, j’avais arrêté de travailler pour être présente dans sa vie donc pour moi la maternelle et surtout la petite section était plutôt perçue comme une garderie, c’est donc pour cela que je ne l’ai mis qu’à 4 ans.Comme votre fille, quand il avait une feuille et un crayon dans les mains ou une ardoise et un feutre c’était plus souvent pour essayer de reproduire des lettres ou des chiffres qu’il connaissait à travers ses imagiers plutôt que pour dessiner.
Mon principal conseil serait de vous assurer, quand vous prendrez la décision de la scolariser, que l’école dans laquelle elle ira soit bien au fait des particularités des enfants précoces. Si vous prenez le temps de lire mon histoire vous comprendrez pourquoi j’attire votre attention sur cela.
Bonne continuation avec votre fille, savourez chaque instant. -
Maman Maman
Participant30 mars 2018 à 10h40Bonjour France, je suis maman d’un petit garçon de 6 ans.
C’est un enfant unique donc j’ai cherché des rencontres avec des enfants de son âge pour développer sa socialisation. J’avais 2 voisines qui avaient des filles du même âge et qu’il rencontrait fréquemment. J’ai également participé à des ateliers parents enfants à raison de 3 matinées par semaine, il était capable de jouer avec les autres enfants, était disposé à entrer en relation si un enfant venait vers lui mais il n’a jamais fait la démarche d’aller vers eux, il recherchait plutôt le contact avec les adultes présents.
Je l’ai mis à l’école à 4 ans, âge auquel il est entré en moyenne section de maternelle et le constat était similaire, il ne rejetait pas les contacts avec les enfants mais ne faisait pas la démarche pour aller vers eux.En fait il est très sociable avec des enfants plus âgés ou des adultes avec qui il peut se poser et aller plus loin dans ses échanges et dans les sujets abordés.
Les seuls enfants de son âge avec qui l’entrée en communication et le partage se passe très bien sont des enfants qui partagent les même centres d’intérêt, il fait du piano et se trouve donc à l’aise avec des enfants qui évoluent également dans l’univers de la musique.
Je pense qu’il faut surtout s’interroger sur la définition que l’on met derrière le mot socialisation. En ce qui me concerne, si la définition c’est d’être capable de communiquer, d’entrer en relation et d’être à l’aise avec un ou plusieurs interlocuteurs alors mon enfant est très sociable. Si on réduit cette définition à des compétences relationnelles avec ses pairs (enfants du même âge), alors mon enfant n’est pas très sociable. -
Maman Maman
Participant3 mars 2018 à 15h31Bonjour à tous, je n’ai pas internet et apprend petit à petit afin de faire connaître mon histoire pour essayer de faire bouger les choses.Si vous n’arrivez pas à accéder à ma publication sur facebook, voici un copier coller.Si quelqu’un a une idée pour venir en aide à ma famille et éviter que d’autres familles aient à vivre ce genre de bouleversement qui je pense est néfaste pour tous le monde.merci.
Maman Maman
23 février, 07:46 ·C’est aujourd’hui une maman déchirée et désemparée qui s’adresse à vous.
Je viens vous crier toutes mes inquiétudes, mon indignation, mon sentiment d’injustice et d’incompréhension, ma colère face à la situation effroyable qu’est en train de vivre mon petit ange de 6 ans.
Après des années de traitements et une opération pour lutter contre une endométriose et alors que le corps médical tentait de me faire accepter que je ne connaîtrais jamais une grossesse, un petit être, tant désiré, a grandi dans mon ventre. Alors qu’il semblait ne plus y avoir d’espoir, mon miracle a eu lieu, Dieu m’a accordé sa confiance et m’a permis de donner la vie, de rencontrer cette petite merveille et de devenir maman. Mon quotidien en fût intensément comblé et je rendais grâce, chaque jour, qu’il puisse faire partie de ma vie.
Ayant suivi des formations d’éducatrice spécialisée, de petite enfance et d’auxiliaire de puériculture, j’ai très vite constaté que mon enfant évoluait différemment, il faisait preuve chaque jour d’aptitudes et d’attitudes qui allaient au-delà de ce qu’on appelle « la norme ». Je m’y suis adaptée et j’ai vite compris qu’on n’était pas maman mais que c’était notre enfant qui nous apprenait à le devenir au fil de son développement.
C’est un enfant « buvard » dans le sens où il lui suffit d’entendre ou de voir quelque chose une fois pour que celle-ci soit comprise et intégrée. Ainsi, il était en mesure de lire, écrire et compter à 3 ans et demi, compétences acquises par sa seule compréhension du monde qui l’entourait.
Au vue de son développement avancé, je ne l’ai scolarisé qu’à 4 ans, âge auquel il a intégré l’école maternelle en moyenne section. L’enthousiasme du nouveau a vite laissé la place à la lassitude et au désintéressement au point où je devais l’habiller de force et faire face à son refus pour l’emmener à l’école chaque matin.
Au début de sa dernière année de maternelle, dans le cadre d’une courte hospitalisation pour toux, fièvre et vomissement, mon enfant a été examiné par un pédiatre de garde qui se trouve être un neuropédiatre. Suite à ses échanges avec mon enfant, il m’explique que nous sommes en présence d’un enfant en grande précocité et par conséquent, qu’il devrait être testé pour lui offrir un accompagnement adapté. J’entame donc les démarches auprès de l’inspection académique qui me met en relation avec la psychologue scolaire.
Cette dernière m’explique qu’avant de tester un enfant, elle doit l’observer une demie journée dans sa classe, ce qu’elle fera en octobre 2016. A la fin de cette journée, je vais rechercher mon enfant à l’école et la maîtresse m’informe qu’il ne sera finalement pas testé et qu’elle fait un signalement aux services sociaux, sans m’en expliquer d’avantage.
Suite à ce signalement, une assistante sociale viendra rencontrer mon enfant à mon domicile, accompagnée d’une infirmière PMI (Protection Maternelle et Infantile) et fera un rapport dans lequel elle-même et l’institutrice soupçonnent une souffrance psychique ainsi qu’une surstimulation intellectuelle de ma part, alors même que l’institutrice de grande section de maternelle faisait faire à mon enfant des exercices de lecture, d’écriture et de mathématiques tirés de manuels de CP et ce, tout au long de l’année scolaire.
L’école a finalement décidé de faire tester mon enfant par la psychologue scolaire en mars 2017, test qui a conclu à des résultats nettement supérieurs à la moyenne mais ne reconnaissant pas la précocité au vue des soupçons de surstimulation que j’exercerais sur mon enfant.
En juillet 2017, je suis convoquée, avec mon petit, devant le tribunal pour enfant. La juge pour enfant explique que la thèse de surstimulation doit être approfondie et ordonne 3 mesures : une AEMO (Assistance Educative en Milieu Ouvert), une MJIE (Mesure Judiciaire d’Investigation Educative) et une expertise psychiatrique de mon enfant.
Au cours de l’AEMO, 2 éducatrices me rencontrent ainsi que mon enfant seul.
Au cours de la MJIE, je rencontre une éducatrice et une psychologue pour retracer mon parcoure de vie.
Je suis à nouveau convoquée, avec mon petit, devant le tribunal pour enfant, le 14 février 2018, alors que l’expertise est prévue le 20 février 2018.
Il est alors exposé que la mesure d’AEMO a mis en évidence que mon enfant avait un développement inquiétant parce qu’atypique et que la MJIE ne pouvait pas mettre en corrélation cet état de fait avec mon parcours de vie. Il est également précisé leur inquiétude face à ma non reconnaissance des faits de surstimulation et ma non remise en question.
Lorsque la juge pour enfant évoque un éloignement de la sphère familiale, je lui demande de m’expliquer en quoi mon enfant se trouverai d’après elle en situation de danger, je n’ai comme réponse que « Madame, ce n’est pas vous qui posez les questions ».
Après délibération, la juge pour enfant prendra la décision d’un placement en famille d’accueil pour une durée de 8 mois avec effet immédiat. Je suis priée de quitter son bureau sans pouvoir revoir mon enfant. Je ne le reverrai que brièvement en fin de journée lorsque je déposerai ses affaires aux services sociaux, affaires que j’ai dû préparer en 45 minutes, dans la sidération du moment.
La juge pour enfant ne m’a laissée que mon autorité parentale, un appel téléphonique par semaine et une heure de visite en lieu neutre avec un travailleur social tous les 15 jours.
Le 20 février 2018, mon enfant a été reçu par l’expert psychiatre nommé par le tribunal. Il a conclu qu’il n’avait rien sur le plan psychologique ou psychiatrique, que notre relation maman-enfant était saine et non pathogène, que son développement atypique lui faisait évoquer une précocité et qu’il s’opposait formellement au placement.
Aujourd’hui, une famille entière se trouve brisée du fait des conséquences extrêmes que peuvent engendrer le jugement de l’être humain, jugement bâti sans aucun fondement mais sur une perception erronée de la « différence » à la « norme ».
Parce que mon enfant est « différent », il a été violemment arraché à sa famille ce 14 février 2018, jour où l’on célèbre l’Amour avec un grand A, pas seulement celui qui uni deux êtres amoureux mais aussi celui qui lie deux êtres qui s’aiment, quel que soit les rapports qui les unissent.
Parce que mon enfant est « différent », on le prive aujourd’hui de l’amour de sa famille, on me prive de mon enfant, on prive sa mamie de son petit-fils.
En ce 14 février, nous n’avons pas pu célébrer l’Amour, nous n’avons pas pu nous témoigner notre Amour.
Parce que mon enfant est « différent », il n’a plus le droit à cet Amour.
Comment expliquer à un enfant qu’il n’a plus le droit à sa famille parce qu’il est « différent » ?
Comment accepter pour sa famille qu’elle n’a plus le droit à son enfant parce qu’il est « différent » ?
Je lance aujourd’hui un cri de détresse, je dénonce aujourd’hui la gravité que peut entraîner le jugement d’un être humain sur un autre.
J’engage aujourd’hui un combat pour que mon enfant puisse réintégrer au plus vite sa famille qui le chéri tant.
J’engage aujourd’hui un combat contre le jugement de la « différence ».
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Participant2 mars 2018 à 10h37Bonjour, j’ai publié quelque chose sur mon journal, ça ne s’affiche pas?