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levine
Participant29 octobre 2016 à 13h00Bonjour,
Mon fils a été testé en CM2 et il est apparu qu’il est à haut potentiel, ainsi que dyslexique et dysorthographique. Il lui a été proposé soit de sauter la 6eme, ou par bouche à oreille, j’ai trouvé un établissement privé qui avait une classe EIP. Après discussion avec mon fils qui n’avait pas de soucis relationnels, il a préféré rester avec ses amis. Le collège qu’il a intégré fait un excellent suivi, grâce notamment à l’implication de l’infirmière scolaire. Elle m’a aidé dans les démarches, rdv avec le médecin scolaire pour la mise en place du PAP (la première année, le nom était différent). Elle a organisé une réunion avec tous ses enseignants, l’orthophoniste était présente et avait longuement discuté avec la psy (qui ne pouvait pas venir) et s’est donc fait la porte parole. Elle a très bien informé les enseignants et ensemble, avec mon fils, nous avons examinés ses besoins spécifiques. Ses enseignants restent très surpris d’apprendre sa dyslexie/dysorthographie car cela ne se voit plus du tout (après seulement 6 mois d’orthophoniste, il a très vite compris comment s’adapter). La 6eme et la 5eme n’ont pas toujours été faciles socialement. L’entrée au collège et les changements de comportement de certains de ses amis, les attitudes immatures. Il a eu du mal, des larmes parfois, à s’adapter. Mais à l’arrivée en 4eme, ça a l’air d’aller beaucoup mieux avec ses amis. Il vient même de s’inscrire à un sport collectif!!
J’ai eu, comme à chaque début d’année, un entretien avec sa prof principale pour renouveler le PAP. Il est bien précisé dessus qu’il a besoin de stimulation. Il s’ennuie mais parvient à gérer. Il a souvent hâte d’intégrer le lycée, je sais qu’il est frustré, particulièrement en maths, il est très demandeur pour la programmation informatique. Maintenant, il a de L’AP (suite à la réforme) et pendant ces heures d’AP, les élèves vont à leur rythme. Donc à voir!En tous cas, concernant mon fils, ça lui a fait beaucoup de bien de connaitre son fonctionnement et être présent à ces réunions l’implique beaucoup dans son travail et il a pu lui-même donner des explications sur sa façon de réfléchir. La prof de français par exemple va être plus à l’écoute concernant l’argumentation, l’aider à structurer sa pensée, etc, car elle sait que parfois pour lui, une question trop globale peut être source de panique (tellement il a de choses à raconter, il ne sait pas par où commencer, le réseau sature et c’est le beug…Il n’y a plus rien…Je sais des choses sur ce sujet, mais elle qu’est-ce qu’elle veut savoir exactement? Je peux lui dire ça, ou ça et encore ça, etc…)
Donc voilà pour mon expérience, ce que je retiens, c’est qu’il faut rester à l’écoute de son enfant sans le surprotéger, lui expliquer pourquoi c’est difficile pour lui, pourquoi les autres agissent ainsi. Quand mon fils n’allait pas bien, il avait toujours un ou deux amis auprès de lui, alors je lui disais de rester avec eux, de ne pas chercher à changer les autres….Enfin bref, on a bcp discuté.