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LENORA

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7 sujets de 1 à 7 (sur un total de 7)
  • LENORA
    Participant

    Si vous êtes angoissé par ce que vous percevez comme un problème pour votre fille, il vaut mieux demander l’avis d’un psy spécialisé : si le souci vient de la  précocité, vous serez mieux à même d’aider votre enfant, si le problème n’est pas la précocité, le psy pourra vous aider (et l’aider) tout de même !

  • LENORA
    Participant

    mimili said 
    et au final je ne comprends pas toujours les remarques de son enseignant d’autant plus qu’à l’écrit à l’école tout est parfait, et à l’oral elle a un vocabulaire riche. Pensez-vous que cela ira mieux l’année prochaine ? 

    Concernant votre fille, le bilan chez le psy vous révéle-t-il son QI ou est-ce un simple bilan ? Parce qu’au final on a pas toujours besoin de mettre un chiffre sur le QI de nos enfants à partir du moment ou le psy a pu nous donner plus de précisions, non ? Qu’en pensez-vous ?

    Euh… honnêtement, votre première question, mimili, dépasse mes compétences !! Il est néanmoins sûr qu’au CP les enfants abordent les « choses sérieuses », mais je ne peux préjuger ni de l’enseignant que votre fille aura, ni des réactions de votre fille… 😉

    Quant au bilan chez le psy, le nôtre a été complet, chiffre compris, je dirais même chiffres compris, car nous avons eu le détail des réussites aux différents subtests et le QI domaine par domaine, puis le QI global. En revanche, je ne sais pas si le psy peut faire un bilan suffisamment complet sans faire passer le test de QI lui-même, et dans ce cas, pourquoi retenir les chiffres ? Mais Françoise ou Olivier répondraient sans doute de façon plus éclairée à cette question…

  • LENORA
    Participant

    rusicade said

    Est ce que votre fille vous demande beaucoup d’attentions?ou a t elle régressé?

    Je me permets ces questions, car ma fille n’a que 3ans et demi et je ne veux pas rater le coche; j’ai très peu de temps à lui accorder (avec un doctorat à préparer c’est difficile) mais j’essaye quand même!nous essayons actuellement les jeux de société…que lui proposez vous comme jeux?ou c’est elle qui vous les propose?

    Ma fille est du genre « vampirique » quand je la laisse faire (et malheureusement, c’est tellement amusant de jouer/apprendre avec elle… que je cède souvent !). Heureusement, elle aime (enfin) de plus en plus jouer avec ses poupées ou légos. Mais elle est très en demande d’attention, de temps partagé sur des jeux ou actvités, et il faut que ça change assez régulièrement (sur la semaine ou le mois) et lui proposer assez souvent des nouveautés.

    Et non, elle n’a pas vraiment régressé, quand je dis qu’elle « régresse », c’est simplement le sentiment que certaines choses devraient être bien acquises (comme l’écriture des chiffres ou nombres) et que parfois elle hésite ou semble avoir oublié certaines choses (elle doute du sens d’écriture des chiffres, par exemple). Je mets ça, peut-être à tort, sur le dos de l’école qui ne prend pas le relais de ce qu’elle apprend à la maison, à cause du grand décalage entre la date de ses apprentissages et la date (non encore atteinte, d’ailleurs !!) du moment où elle verra ces choses en classe… Et comme je n’ai pas envie (ni elle d’ailleurs) de faire sans arrêt l’école à la maison… Je m’énerve un peu (contre l’école)…

    En ce qui concerne les jeux de société, sa grande période est un peu passée, pour le moment, mais en PS et MS nous avons exploré de nombreux jeux : de la simple bataille au jeu d’échec (mais là ça n’a pas encore pris, sans doute parce que je n’ai pas su bien lui donner envie et lui expliquer, ne jouant pas très bien moi-même).

    C’est vrai que j’ai axé sur les jeux où il y avait tout de même un minimum de stratégie et de réflexion, un certains nombre de règles à retenir. Outre le fait de s’amuser et de partager un bon moment, cela apprend à suivre des règles, à perdre, et cela permet d’intégrer des notions de chronologie, de comparaison de quantités, de calculs simples aussi, de bases de lecture aussi…

    A 3 ans et 1/2, nous avons commencé par la bataille, le jeu de l’oie (ou des avatars), et « la chenille qui fait des trous » d’Eric Carle (sorte de jeu de poursuite), le jeu de l’arbre (compte de pommes).

    Il y aussi des jeux plus asbtraits comme « gagne ton papa » (quel titre nul !!) à la fois jeu de réflexion et de rapidité (utiliser des formes géométriques données pour remplir un espace imposé).

    Voilà…

  • LENORA
    Participant

    Pour autant que je puisse juger… il y a des indices de précocité, comme le fait d’avoir appris à lire si tôt, par exemple… !!! Mais je ne voudrais pas m’avancer à la place de Françoise ou Olivier…

  • LENORA
    Participant

    Bonjour,

    Donc après le bilan de la psy, confirmation de la précocité de notre fille. Pour la psy, il est évident qu’elle a besoin d’un saut de classe, ou au minimum d’une intensification de son programme…

    Bref, pour répondre ici à différents topics où les mamans s’interrogent sur la différence d’attitude de leur enfant entre la maison et l’école, ma fille est un exemple d’enfant pour qui tout avait l’air d’aller bien, mais qui en fait était « hyper-adaptée » et peut-être effectivement en danger de désinvestissement de l’école, ressentie confusément comme inintéressante. La passation du test a été pour nous une bonne décision.Je regrette au contraire de ne pas l’avoir fait au moins un an plus tôt, elle aurait pu aller directement au CP cette année. Ou on aurait cherché une autre école, ou insisté plus fermement pour une adaptation de son travail.

    « Je n’aime pas le travail », « je n’aime pas travailler », « je n’aime pas l’école, je préfère faire les activités à la maison », voilà des affirmations un peu … surprenantes chez une enfant autrement avide de savoirs.

    La psy a bien souligné le danger de ne pas être confronté ni habitué à la difficulté, à l’effort. Tout est tellement facile à l’école pour ce genre d’enfants qu’ils n’apprennent effectivement pas à en fournir. Elle a noté chez ma fille un désengagement d’une activité du test à partir du moment où elle s’est sentie trop en difficulté : elle a « laissé tomber » au lieu de faire l’effort de réfléchir plus.

    De là à dire que le saut de classe est toujours salvateur, je ne suis pas en mesure de répondre. La psy elle-même ne pouvait donner aucune certitude, chaque enfant étant différent. C’est aussi selon le bilan de personnalité, selon l’évaluation de la capacité d’autonomie, etc.

    Ma fille à l’heure actuelle ne veut pas (avec toute la détermination de ce genre d’enfants) entendre parler d’un changement d’école ou de saut de classe pour l’année en cours, car elle aime sa maîtresse et ses copines, etc. En revanche, et c’est là où elle montre aussi, paradoxalement, qu’elle n’est pas satisfaite de la situation actuelle malgré tout, elle est bien tentée par l’idée que l’on cherche une école pour l’année prochaine où elle serait mieux à même d’avancer à son rythme et de faire « des choses qui l’intéressent », ou que j’aille parler à la maîtresse dès cette année pour qu’elle lui propose des « choses plus dures ».

    Mimili, oui, en effet, si votre fille est tentée par apprendre des choses à la maison avec vous, je pense d’après mon expérience que vous pouvez vous lancer dans des activités complémentaires, selon ses envies et passions : elle a certainement besoin de garder son envie d’apprendre et sa curiosité en éveil.

    Je trouve néanmoins curieuse la proposition du maître de lui faire faire du soutien !!! si vous pensez que c’est à propos de notions qu’elle maîtrisait. Si c’est effectivement le cas, et qu’elle soit précoce, elle peut carrément mal le vivre… (J’ai remarqué néanmoins chez ma fille des « régressions » parfois sur certaines notions que je pensais acquises par manque d’entraînement régulier… à l’école, et pour cause, ce n’était pas encore au programme !!) Il faut peut-être retourner le voir et lui expliquer le fond du problème (l’ennui de votre fille).

    Pour répondre à chrismaman4 :

    Je la cite : »Je suis maman et maîtresse. N’en veuillez pas aux enseignants de vos enfants, nous ne sommes si formés ni informés sur la précocité et ses conséquences à l’école !!! Malheureusement « 

    –> J’en veux d’autant moins aux maîtresses que je suis moi-même enseignante !! et que moi-même je n’ai pas encore trouvé de réponses pédagogiques à l’accueil des précoces dans ma classe. Je sais le manque de formation des profs, encore de nos jours, je sais ce qui se dit encore de nos jours dans les salles des profs à propos des précoces, je sais ce que j’étais capable de dire moi-même il y quelques années encore, avant de me trouver personnellement confrontée au sujet…

    –> Il faut compter effectivement 200 euros pour le test. Peut-être que la maman concernée pourrait commencer par la psy scolaire ? Je sais qu’on en dit en général peu de bien concernant la détection de la précocité, mais elles sont censées savoir le faire passer (c’est le cas dans mon établissement) et en tirer des pistes et des conclusions qui peuvent rester intéressantes, tout en étant gratuites…

  • LENORA
    Participant

    Bon, au final, nous avons franchi le pas et notre fille a passé le test samedi dernier avec une psy conseillée par l’anpeip.

    Nous n’avons pas encore le bilan complet, mais la simple passation du test  a suffi à la psy pour être assurée de la (grande) précocité de notre fille.

    Nous sommes contents d’avoir « sauté le pas » car enfin nous avons une certitude après des années d’interrogation, et cela fait du bien de voir notre conviction confirmée « contre » la vision un peu réductrice des maîtresses (mais je ne leur en veux pas car ma fille dissimule beaucoup ce qu’elle est en classe. L’erreur peut se comprendre. C’est finalement presque la psy qui a été moins compréhensive, voire choquée de leur manque de discernement… )

    – Comment insère-t-on des emoticons sur ce forum ??? –

    Bien sûr à présent commence une autre difficulté : qu’allons-nous faire de cette info, concrètement, vis-àvis de l’école……..????

    Et là, pour le moment, c’est encore très confus…

  • LENORA
    Participant

    Merci beaucoup Françoise pour votre réponse.

    Effectivement, il ne faudrait pas que cela empire… Je veille !

    En ce qui concerne cette année, ma fille est néanmoins motivée par l’apprentissage de l’anglais commencé dès la GS dans ma commune, et par l’apprentissage de l’écriture cursive (que je n’avais pas « attaqué » avec elle auparavant) depuis un petit mois.

    En ce qui concerne le saut de classe, j’y ai beaucoup réfléchi et la plupart du temps cela ne me paraît pas la panacée pour elle, dans la mesure où elle est de fin d’année et s’est enfin fait de bonnes copines. Elle aime jouer, etc. et n’aimerait peut-être pas la « rigidité » de l’organisation de classe au CP. Par ailleurs elle ressentirait très fortement qu’elle est « trop petite » pour être là, et donc se sentirait déplacée, et encore plus timide. J’ai déjà évoqué la possibilité de sauter une classe avec elle, je l’ai vue se « ratatiner » sur elle, ça l’angoisserait beaucoup. Elle a le souci du conformisme poussé très loin, dans le cadre scolaire, et montre par ailleurs une angoisse par rapport aux changements, dans certains domaines  (même se décider à voir un nouveau dessin animé peut être difficile… Heureusement, la lecture et les documentaires ne sont pas concernés par cette crainte !)

    C’est là où peut-être un test permettrait d’y voir plus clair sur ce qui lui conviendrait au final le mieux, ou me rassurer moi sur l’opportunité de la laisser dans son niveau normal, de ne pas la bousculer psychologiquement.

    Je rêvais plutôt (je dis « rêve » car c’est à mon avis assez dur à trouver) d’un autre enseignement, qui permettrait aux enfants d’être petits et grands à la fois, leur permettrait d’avoir leur âge dans certains domaines, sans les infantiliser dans d’autres…

    – soupir –

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