@jade_
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Jade_
Participant17 avril 2019 à 15h29Salut, merci pour vos réponses.
Oui, je suis consciente que seul le test pourra me donner des réponses me concernant, mais j’aimerais maintenant en savoir plus sur ces deux profils. Que cela se ramène à moi ou non. Même si j’espère évidemment m’y retrouver c’est plus par curiosité et besoin d’en savoir davantage. Donc il faut que j’achète ce fameux livre pour avoir mon propre avis sur la question.
Et oui, Alyalis, je confirme que ce n’est pas cohérent mais ça m’arrive souvent^^. C’est sûrement parce que je lisais en même temps les réponses de Françoise qui vouvoie. J’intègre vite un style d’écriture que j’ai lu.
Bonne soirée.
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Jade_
Participant13 avril 2019 à 12h05Salut, je reviens vers vous par rapport aux notions de profil laminaire et de profil complexe.
J’ai épluché un certain nombre de sites (les deux premières pages de la recherche, en fait) sans toutefois trouver mon compte. J’ai également lu les liens que vous m’avez fournis, Françoise, mais je voudrais savoir s’il n’y a pas d’articles ou de livres plus détaillés. J’ai lu et relu plusieurs fois tout ce que j’ai pu dénicher sans trouver de quoi rassasier mon besoin de comprendre. Comme ça, je me dirais complexe avec une sur-adaptation, mais j’aimerais en apprendre davantage sur ces deux profils. Or, la majorité des sites se répètent jusqu’à utiliser souvent les mêmes tournures de phrases, synonyme de copié-collé d’un article d’origine.
Le livre que vous me proposez entrerait davantage dans les détails de ces profils ? Et en existeraient-ils d’autres sur le même sujet ?
Bonne journée.
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Jade_
Participant8 avril 2019 à 20h02Bonsoir, merci pour vos réponses.
Pour les mutations, Alyalis, le fait que la précocité saute une génération est due, si elle est bien codée par un gène, au même fait que tous les enfants d’une femme ne sont pas des filles : au hasard. On a pourtant deux chromosomes X mais il y a autant de chances d’avoir une fille que d’avoir un garçon. C’est le même principe pour tous les autres caractères comme la couleur des cheveux ou le groupe sanguin, sachant qu’en plus dans ces cas-là il y a des allèles fortes et faibles dont l’expression peut prendre le dessus sur une autre allèle. Ainsi, il est possible que ça saute une génération parce que le gène ne s’est pas exprimé, par exemple. Par exemple, mon frère est blond alors que ni mes parents ni mes frères et sœurs ne le sont. En revanche, ma grand-mère maternelle l’était. Ça a donc sauté une génération.
Et oui, je n’avais pas pensé à l’inclinaison du Soleil qui n’est pas la même en été qu’en hiver. Ça pourrait être cela. Même si c’est étrange parce que je ne vois pas cette différence sur le Soleil en lui-même mais bien dans la lumière qui baigne la ville en journée. Quant aux couleurs que tu voyais autour des personnes, je n’ai jamais eu ça. Ça ressemble un peu à de la synesthésie, je ne sais pas si tu as déjà fait des recherches de ce côté-là. Et oui, j’ai déjà vécu cela avec la musique, j’ai essayé de le reproduire une fois pour apprendre des cours mais sans succès. Je pense que j’y arrive qu’avec certaines musiques et que dans certains cas. Quant à sentir la mort… ça devait être assez effrayant.
Merci pour les liens, Françoise ! Oui, j’avais déjà pensé à revoir un psychologue pour lui poser mes questions. Sachant que j’ai en plus de grands points d’interrogation sur ma mémoire, parce que j’ai l’impression d’avoir une mémoire visuo-spatiale très développée dans le sens où j’ai un univers miniature dans la tête à travers lequel je peux passer d’un point à l’autre et voir les effets d’un événement sur quelque chose, par exemple. La représentation n’est évidemment pas aussi précise que si je le voyais en vidéo, par exemple, mais elle est tout de même là. De même, les distances sont respectées. J’entends par là que quand je vais réfléchir à quelque chose à propos du cerveau, je vais avoir l’impression de penser dans un espace plus petit que si je me posais des questions sur l’espace.
Bonne soirée.
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Jade_
Participant8 avril 2019 à 16h36Salut Alyalis, merci de ta réponse.
Pour le test que j’ai passé, non je n’ai plus les résultats. Je me souviens seulement de l’ICV parce qu’il était très haut : 156 ou 157. Ensuite il y avait l’IMT, peut-être dix points en-dessous d’après le graphique que j’ai encore en mémoire. Après ça plongeait jusqu’à atteindre l’IVT et l’IRP. Pour la vitesse de traitement des informations, j’y ai repensé et je pense finalement qu’elle a dû être faussée puisque je prenais ironiquement mon temps pour être sûre de ne pas me tromper, vérifiant jusqu’à trois fois par moments que j’avais la bonne figure. Quant à l’IRP, j’avoue que c’est ma plus grande frustration : je n’arrivais pas à faire une des figures demandées, avec les cubes, et j’allais couper mentalement l’image en neuf mais la psy m’a à ce moment-là dit que je pouvais abandonner et que ce n’était pas grave si je n’y arrivais pas. Je l’ai compris comme un message subliminal pour dire qu’il était temps de passer à autre chose alors j’ai arrêté. Depuis ça m’énerve parce que je n’ai toujours pas résolu ce problème cubique.
Quant aux mutations, oui, je vois ce que tu veux dire. Et je voulais juste revenir sur un point : ce n’est pas le corps qui sélectionne, les mutations sont dues au hasard et aux erreurs de duplication de l’ADN-polymérase lors des Mitoses. Donc pour répondre à tes propres questions sur la rapidité des mutations, c’est parce qu’il faut plusieurs générations pour qu’elles se voient. Par exemple, il peut très bien y avoir des cas isolés de mutations mais elles vont perdurer à travers les âges si elles offrent des avantages pour l’espèce en question : dans ce cas, l’animal survivra plus longtemps. C’est pour cela que la morphologie de l’être humain a changé : se mettre debout était un avantage non-négligeable qui a permis aux possesseurs des gènes mutés de survivre plus longtemps. C’est le principe de la sélection naturelle.
Donc après réflexion, je pense que tu as raison, le principe est le même pour les fonctions cognitives. Il me semble que l’intelligence différente des précoces se base essentiellement sur de plus grandes connexions entre les deux hémisphères du cerveau et aussi sur la rapidité des connexions entre les synapses. Ou alors c’était davantage de connexions entre les synapses, je ne sais plus. Or, un gène code pour une protéine et les protéines des neurones sont des neurotransmetteurs. Plus il y a de neurotransmetteurs, plus le neurone post-synaptique est stimulé. Cela voudrait dire que la précocité est due à à une mutation d’un gène qui entraîne une production plus importante de neurotransmetteurs donc une stimulation plus importante des neurones ?
Si c’est en fonction de la rapidité des connexions, ça doit être en rapport avec le potentiel d’action, si tu vois ce que c’est. C’est ce qui permet la transmission du signal électrique d’un bout à l’autre d’un neurone. Il est dû à un échange d’ions entre l’intérieur du neurone et le milieu extérieur, le liquide céphalo-rachidien. (j’avoue, là, je ressors mon cours de SVT). Mais bon, je ne crois pas que quoi que ce soit ait été prouvé. Si c’est le cas et que tu es au courant de quelque chose, ça m’intéresserait.Sinon, j’ai quelques questions à propos de l’hyperesthésie. J’ai lu que beaucoup de précoces aurait cette caractéristique et je me demande dans ce cas si le fait de percevoir une différence de luminosité au soleil entre l’été et l’hiver serait due à de l’hyperesthésie. Je m’explique : en hiver, la lumière du soleil tend plus vers le bleu alors qu’elle tend davantage vers le rouge en été (c’est très léger, évidemment). Elle m’épuise d’ailleurs dans le second cas. Tout comme la chaleur que je ne supporte pas.
Et peux-tu aussi percevoir les informations, l’aura comme je l’appelle plus simplement, qu’émettent les personnes ?
Bonne soirée.
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Jade_
Participant7 avril 2019 à 10h53Salut Sylvain. Je ne sais pas si tu vas voir ce message étant donné que cela fait plus d’un mois que le sujet n’a plus de réponses, mais ne sait-on jamais. En tout cas, je tenais à te répondre.
Je ne sais pas non plus par quoi commencer alors commençons par là. Je comprends très bien ce que tu peux ressentir quand tu fais des hors-sujets ou que tu n’arrives pas à terminer tes compositions et commentaires en français, voire même en histoire car il y en a également. Je suis actuellement en Première S et j’ai moi-même du mal avec ça, particulièrement avec les plans. Sur les 3h ou 4h de DST qu’on a, je passe en moyenne une heure et demie sur le plan. Juste pour trouver les grandes axes et le sous-parties ! Ainsi quand je cherche à en créer un, j’alterne plusieurs phases : tout d’abord je fais la première ébauche. Oui, c’est pas mal, ça peut le faire ; il ne reste plus qu’à trouver les deux-trois sous-parties manquantes. Et c’est là que tout s’écroule : soit je n’en trouve pas, soit je remets tout le plan en question. « Et si ce n’est pas ça ? Et si je fais un hors-sujet ? Les deux parties se répètent, je devrais les changer… » Je reprends tout à zéro, le temps passe, je dois commencer à rédiger, alors je bâcle. Là où j’ai de la chance, c’est que je n’ai jamais eu de hors-sujet en commentaire. En revanche, j’en ai eu plusieurs en maths. Oui, en maths. Tout simplement parce que je n’étais pas capable de recopier correctement la fonction, mettant un plus à la place d’un moins, voire me trompant carrément de fonction dans le cas d’une égalité. Résultat : une page entière barrée avec le fameux « HS » en gros, rouge, symbole d’une mauvaise lecture d’énoncé qui coûte énormément en DST pour une matière à coefficient 7 dans la moyenne.
Je comprends également très bien tes réactions face aux notes. Elles tombent comme un couperet, remettent en question les capacités, les efforts, le travail et entraînent la spirale infernale de questions et d’affirmations biaisées du moment : « Je suis nulle, je ne suis pas capable de lire un énoncé, j’ai fait un hors-sujet, qu’est-ce que je fais dans cette filière ? Je n’ai pas le niveau… ». Et cette spirale n’est qu’un cercle vicieux qui empêche de remonter la pente car elle prépare les multiples questionnements lors des prochaines évaluations qui deviennent dès lors des punitions, un échafaud.
Je pense que tu es toi-même dans cette spirale, ce tourbillon qui dévaste tout sur son passage. Tu te poses énormément de questions, et elles sont surtout liées à un manque de confiance en soi, à mon avis. Je te dirais bien d’avoir plus confiance en toi mais c’est trop facile à dire et presque impossible à appliquer. Pour t’aider, je te dis donc qu’il serait plus judicieux de procéder par étapes. Par exemple, tu te mets en tête un objectif et tu essaies de le réaliser. Une fois que tu l’as réussi, tu t’en fixes un plus grand. Et en cas d’échec, car tout peut arriver, il faut réagir vite et réessayer plus tard, te dire que ce n’était peut-être pas le bon moment ou que tu feras mieux ensuite. Ça, c’est surtout par rapport aux études que tu finiras probablement par reprendre un jour.
Si tel est toujours le cas, tu cherches ta voie. Je sais que cela peut être dur, même si je n’ai pas vécu de telles interrogations. Je me suis évidemment posée des questions qui remettaient en cause le métier que j’avais choisi mais ce n’est pas allé jusque là. Je ne sais pas si le conseil que je vais te donner fonctionnera mais tu peux toujours essayer. Tu dis que tu as une volatilité dans les passions. En soit, c’est une bonne chose : ça signifie que tu as vu beaucoup d’horizons donc que tu as davantage de choix par rapport aux autres. Mais c’est là tout le problème car, si j’ai bien saisi, tu ne sais pas quoi choisir. Alors, étant donné que tu changes souvent d’idées, tu devrais voir si certaines idées de métiers ne te sont pas revenues plusieurs fois et éventuellement t’orienter vers celui-là pour commencer. Après, comme l’a déjà dit quelqu’un plus haut, tu n’es pas obligé de choisir qu’un seul et unique métier. Pour ma part, j’en ai deux en vue : astrophysicienne et écrivaine.Il me reste ensuite deux points à aborder. Le premier, c’est l’amitié. Ce qui pourrait t’aider, c’est de trouver un ami ou une amie qui est comme toi, je sais combien c’est nécessaire. J’ai eu l’inestimable chance de rencontrer grâce à un internet une personne de mon âge, qui pense comme moi, qui voit le monde à travers le même prisme et qui a les mêmes centres d’intérêt que moi. C’est désormais ma meilleure amie et ma grande sœur. D’après ce que tu as dit, tu as été déçu par des amies et je peux comprendre. Maintenant, il existe des associations pour les enfants précoces qui organisent des rencontres, des choses comme ça, il me semble. Il y a ce forum, par exemple. Je peux t’assurer que le simple fait d’écrire à des personnes qui te comprennent peut te faire du bien, alors tu devrais essayer.
Et pour terminer, je vais te parler d’antimatière. J’ignore si tu vois ce que c’est. L’antimatière est l’opposée de la matière, elle lui ressemble en tout point mais possède une énergie négative et s’annihile donc avec la matière qui a, elle, une énergie positive. L’Univers est gouverné par la loi de la symétrie, qui peut être assimilée à une loi d’ordre. Or, cette loi n’est pas respectée dans le cas de l’antimatière, car si elle l’était, il y aurait autant d’antimatière que de matière. Or, l’antimatière est très minoritaire puisque tout ce qui nous entoure est composé de matière. Cette digression passée, je vais relier tout ça à ce qui nous intéresse : il n’y a pas de symétrie dans les fonctionnements de la pensée entre personnes. Comme tu as pu le constater, davantage de personnes pensent dans la « norme », plutôt qu’en arborescence ou tout simplement différemment. C’est ce qui fait que tu ne te sens pas en phase avec les autres, parce que lors d’une conversation, il paraîtrait qu’il y a une synchronisation des cerveaux et qu’on s’imite mutuellement et inconsciemment. S’il n’y a pas résonance, on ressent alors une sensation de gêne, de déphase, de décalage. Dans mon analogie, les personnes pensant différemment sont l’antimatière quand les autres, la majorité, sont la matière. Or, la question que les scientifiques se posent n’est pas d’où vient l’antimatière : c’est d’où vient la matière ?
Tout ça pour te dire que la norme dépend du point de vue et que tu devrais être fier de penser différemment. Si tu te sens hors-norme, pense que ce sont les autres qui le sont et reste toi-même.Voilà, c’était au cas où tu passes toujours par ici. Si jamais tu lis ce message, j’aimerais bien savoir où tu en es maintenant, si ta situation a évolué, etc.