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Hélène

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7 sujets de 1 à 7 (sur un total de 7)
  • Hélène
    Participant

    Je comprends… ce n’est pas facile de s’entendre dire que son enfant est turbulent.

    Nous, nous avons vécu une petite section bien compliquée. La maîtresse nous avait envoyés chez la psychologue scolaire, qui a juste jugé bon de nous dire que les règles de l’école s’appliquent à tous.

    Finalement, à l’époque, nous avions changé notre enfant d’école et informé le nouvel établissement de l’hypersensibilité de l’enfant (qui faisait des crises de colère). Il avait eu un enseignant qui faisait des projets et avait un bon contact avec les élèves. Et notre enfant a adopté un comportement adapté. Bon après… le souci c’est qu’il était victime de harcèlement dans la cour… Mais ça c’est une autre histoire.

    Concernant ton enfant… Je crois que tu peux évaluer la situation en te posant les questions clefs: Comment est-ce que lui se sent? Est-ce qu’il va à l’école avec plaisir? Est-ce qu’il a des amis? Est-ce qu’il aime sa maîtresse?

    Une consultation chez un bon psychologue peut l’aider à gérer ses émotions et apprendre à vivre en groupe. Un suivi régulier n’est pas toujours nécessaire. Avec la maturité, les enfants apprennent à mieux se gérer. En tout cas… moi je préfère voir des professionnels en dehors de l’école quand je ne trouve pas de solution seule. Je n’ai pas aimé mon entretien avec la psy de l’école, qui nous a fait la morale et n’a pas cherché plus loin.

    Voilà… j’espère que tu trouveras une solution. L’année scolaire touche à sa fin. Bientôt 2 mois sans école!

  • Hélène
    Participant

    De rien! Tu pourrais demander à un ancien prof que tu appréciais particulièrement. Il pourrait te mettre en contact avec quelqu’un ou même t’aider lui-même.

  • Hélène
    Participant

    Bonjour

    Je viens de voir ton message. J’imagine que tu dois être bien triste… C’est une situation bien difficile à supporter.

    Je ne suis pas une spécialiste de la gestion des émotions… loin de là. Moi j’étais plutôt du genre à pleurer avant et après les examens. Je me mettais une pression monstrueuse sur les épaules… qui ont eu parfois de très vilaines conséquences. Par exemple, je n’ai pas choisi le sujet de ma filière le jour du bac français! Je m’en suis rendu compte au bout d’1h30 d’épreuve… aïe!
    Bon… bref. Ce qui a marché pour moi:dédramatiser et multiplier les projets et les activités. J’ai fait un triple cursus à l’université. Si j’avais une contrariété, ou si j’essuyais un échec dans un domaine, je ne prenais pas les choses pareil car j’avais des satisfactions ailleurs. Et la pression du temps limité pour les révisions me permettait de ne jamais rien remettre au lendemain, d’être efficace, de m’organiser et de ne PLUS me poser de questions!
    Donc, mon conseil, lance-toi en parallèle de l’école dans un ou des projet(s) qui te passionne(nt), porteur(s) de bien-être, en rapport (pourquoi pas?) avec ce que tu aimerais avoir comme métier plus tard. Si ce projet pouvait déboucher sur un prix ou un diplôme (en dehors de l’école), tu te sentirais fière et tu aurais sûrement plus confiance en toi.
    Réfléchis à ce que tu aimes, à ce qui te passionne.
    Le bénévolat aide aussi. Ça fait du bien d’aider les autres.
    Sinon… demander de l’aide pour apprendre à apprendre… si tu ne l’as jamais fait avant. Si tu as un de tes profs en qui tu as confiance… demande-lui de l’aide.
    J’espère que mes conseils pourront t’aider!

  • Hélène
    Participant

    Bonjour
    J’ai connu les mêmes angoisses que toi. La maternelle est très dure à supporter pour des enfants décalés car ils s’ennuient avec les bébés et les activités ne leur conviennent pas. Et si jeunes, nos enfants ont du mal à prendre leur mal en patience.
    La précipitation ne sert à rien. Au final, nous avons testé notre fils trop tôt…
    Le wippsi est assez peu utile car seul le wisc est reconnu par l’éducation nationale.
    Le wisc 5 peut être passé à partir de 6 ans.
    Moi j’ai demandé le wisc 5 avant les 6 ans de mon fils car il allait très mal et nous étions sur le point de partir en Afrique lusophone… sans possibilité de faire le test.
    Bilan… résultats trop hétérogènes pour être analysés. Suspiscion de précocité. A refaire 2 ans plus tard.
    Le test est cher… j’étais un peu déçue de ne pas avoir pu clairement savoir ce qu’il en était. Par contre, la psy a fait passer à mon fils un test de mesure de l’angoisse, qui m’a un peu aidée avec la nouvelle école.

  • Hélène
    Participant

    Oui! Mon fils de 7 ans aussi! Comme il les a tous lu… je lui est mis entre les mains les nouvelles de Pierre Gripari (contes de la rue Broca). En quelques jours, il avait tout dévoré
    De Roald Dahl, je crois que celui qui a le plus plu à mon fils c’est « Sacrées sorcières ». Et ta fille? Elle préfère lequel?

  • Hélène
    Participant

    Roald Dahl c’est vraiment sympa pour cet âge… même si ce ne sont pas des romans en série.

  • Hélène
    Participant

    Chère Silbret

    J’ai lu votre présentation, suite au commentaire que m’a laissé Françoise.

    Ce que vous décrivez ressemble à ce que nous avons vécu avec Abel.

    Il me semble que des enfants qui s’ennuient chaque jour pendant les longues heures que durent l’école, vivent ce lieux comme une prison, une punition, un lieux de souffrance. En compagnie de « bébés qui ne savent pas parler » (dixit Abel), ils doivent jour après jour écouter des histoires dont ils ont fait le tour en 1mn30, et à faire des travaux manuels pour lesquels ils n’ont aucune facilité (et dont ils ne voient pas la pertinence).

    Donc… ils en ont assez. Ils sont frustrés. Trop, c’est trop. Alors, les nerfs sont à fleur de peau.

    J’irais plutôt dans le sens de Françoise… l’épanouissement par l’enrichissement de ses journées.
    De notre côté, nous sommes parvenus à maintenir la petite flamme d’Abel allumée en nous investissant à fond avec lui. Depuis bientôt quatre ans je passe en moyenne une heure avec lui chaque soir à lire des livres que nous choisissons ensemble à la bibliothèque ou chez le libraire (avant de partir vivre en pays lusophone). Deux ou trois fois par mois, nous faisons une sortie culturelle. Musée d’histoire naturelle, musée des minéraux, musée historique… Son papa joue aux jeux de société avec lui pour qu’il s’habitue à perdre. Avant, il se rendait malade à chaque défaite. Maintenant, il crie 5 mn… C’est mieux.

    Pour apprendre à Abel à se contrôler je suis aussi passée par un système de décompte de points. Des + et des – qui s’accumulent pendant la journée.
    Ex: Tu as piqué une crise parce que tu as trouvé que ta main ne faisait pas le dessin que tu avais en tête (-2 points), tu t’es calmé et tu as réussi à finir le dessin même s’il n’est pas exactement comme tu l’imaginais (+2).
    Bilan en fin de journée avec décompte des points. Objectif de fin de semaine fixé avec l’enfant (au début: perdre 0 point). Récompense le week-end si objectif rempli: sortie au musée, au cinéma, etc.
    J’ai inventé cette technique en m’inspirant des fiches de suivi des collèges de ZEP. Ça a bien marché. On l’a fait les 2 mois d’été avant le CP. C’était propice parce que je le voyais toute la journée.

    Voilà des idées… bon courage. L’hyper-sensibilité c’est pour la vie. Il faut apprendre à vivre avec sans se faire du mal… dur apprentissage.

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