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Flocondneige

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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 20)
  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour,
    C’est une très bonne idée que d’organiser une rencontre !
    J’espère que j’aurais la possibilité d’y participer (avec mon fils).
    Mais je ne sais pas trop quelle sera la moyenne d’âge (des enfants, pas des parents 😉 ). J’imagine que majorité seront plus âgés.

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Joelle,

    Concernant le déroulement du bilan, effectivement cela doit dépendre du psychologue, reste à savoir si un déroulement est meilleur qu’un autre, et ça je ne saurais dire.

    En ce qui concerne mon fils (bilan fait chez Mme Peyron-Eyrignac), cela s’est passé ainsi :
    – 1er RDV (et 1ère fois donc où nous l’avons vue) : la psychologue m’a expliqué pendant 10 min environ (en présence de mon fils) comment cela allait se dérouler, puis j’ai dû quitter les lieux pour les laisser faire le test (il a fallu que je quitte le cabinet et sorte dehors, en attendant qu’elle me rappelle pour me dire que je pouvais revenir). C’est à cette occasion, qu’elle a noté comment mon fils se comportait lorsque je le quittais et le laissais à une inconnue(ce qui a été noté dans le compte-rendu). Je ne sais pas si c’est la « coutume » que de faire ainsi partir le parent dehors, j’avoue que sur l’instant je ne m’y attendais pas du tout et cela m’a donc surprise, mais pourquoi pas.
    – 2e RDV (3 semaines + tard environ) : restitution du compte-rendu (= séance lecture des pages et remise en mains propres), en présence de mon fils.

    En ce qui concerne Benjamin Rouif, ce que j’ai apprécié, c’est le fait qu’il s’adresse à l’enfant en lui parlant « normalement » (comme à un adulte, et loin des façons « enfantines ou mielleuses » qu’emploient certains et que mon fils n’apprécient pas). En revanche, mais cela est purement personnel à chacun, mon fils ne s’est jamais senti vraiment à l’aise avec lui au cours des quelques petites séances faites (je ne sais pas pourquoi, car il ne semble pas si terrifiant que ça 🙂 ).

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour,

    Voici la psychologue vers laquelle Mme Adda m’avait orientée : Geneviève Peyron-Eyrignac (rue d’Assas Paris 6e).

    Mais, il m’est difficile de vous donner mon avis à son sujet, car je n’ai pas de point de comparaison.
    Mon fils avait passé un test auprès d’elle quand il avait 3 ans 1/2. Au moment du test, cela m’avait paru tout à fait correct, mais j’avoue avoir été un peu déçue lors de la restitution des résultats : elle m’a fourni et lu le compte-rendu de 4 pages (mais avec graphe et une page entière déjà consacrée au récapitulatif de la situation familiale, scolaire, …), mais sans m’en faire savoir davantage (je n’ai pas eu d’autres commentaires, je n’ai jamais su si mon fils avait au final un profil considéré hétérogène ou non, je n’ai eu aucun début de piste quant à savoir comment semblait « fonctionner » mon fils, je n’ai pas eu de conseil quant à savoir ce qui pourrait être fait à l’école à la lueur de ces résultats, …). Donc personnellement, le bilan n’a servi à rien (si ce n’est avoir des chiffres et confirmer « officiellement » ce que je savais déjà plus ou moins.
    MAIS je le répète, je n’ai pas de point de comparaison et ne sais pas si cette façon de procéder est « normal » ou non.

    Dans notre cas, ce bilan n’a donc servi à rien. Nous avons eu des chiffres, nous avons eu confirmation du statut EIP de mon fils, mais cela n’a aidé en rien à l’école (car bien évidemment les soucis étaient là 😉 ).
    En effet, soit l’enseignant est suffisamment ouvert et professionnel pour détecter de lui-même les particularités de chaque enfant et adapter A MINIMA son enseignement (et je ne parle pas que des EIP), soit il ne l’est pas et même en expliquant à l’école que mon fils avait été diagnostiqué EIP (à la demande de l’école, le comble !), cela ne changeait rien, l’enseignant ne voulant rien savoir.
    Ainsi donc, les années de maternelles de mon fils ont été laborieuses (je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été convoquée à l’école pour pb de comportement ! 😉 ), mais l’école refusait de l’entendre et considérait qu’il avait un pb psy. Or mon fils revit depuis le 1er jour de sa rentrée au CP, je n’ai jamais été convoquée une seule fois :-), je n’ai même pas eu besoin de mentionner la précocité de mon fils pour l’instant puisque tout se passe bien, comme quoi, le souci était bien là !

    Au passage, vous pouvez peut-être regarder également ce psychologue : Benjamin ROUIF (Paris). Une association me l’avait conseillé, mon fils avait été le voir dans le cadre d’un suivi psy (celui plus ou moins imposé par la maternelle…), suivi qui s’est vite avéré inutile puisque ce psychologue a rapidement constaté qu’il allait très bien. Je ne sais pas ce que valent ses bilans, et ne peux vous donner un avis très précis (si ce n’est qu’il semblait connaître et comprendre la cause EIP).

    Bonne journée.

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Emilie,

    J’avais contacté Mme Adda, il y a 2 ans, pour faire passer le test à mon petit garçon.
    J’ai réussi à la joindre, mais victime de son énorme succès, je n’ai pas eu le temps de prononcer 3 mots, qu’elle m’a dit qu’elle n’avait aucune disponibilité avant 6 ou 8 mois au mieux, et ne prenait de toute façon plus personne.
    Elle m’a donné le nom d’une autre psychologue vers qui me tourner éventuellement.
    C’est malheureusement tout ce que je peux vous dire.

    Bonne journée !

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Alfjeb,

    Je reconnais beaucoup de mon fils dans ce que vous racontez !! (il a été diagnostiqué THQI à l’âge de 3 ans 1/2).

    Quant à vous donner des conseils sur les démarches à suivre, cela est difficile, car tout dépend comment vous et votre enfant gérez cela actuellement. S’il n’y a aucun souci, j’aurais tendance à dire qu’il n’est pas nécessaire de faire grand-chose pour l’instant, si ce n’est effectuer peut-être un diagnostic officiel, afin de savoir ce qu’il en retourne et pouvoir réagir en conséquence aussitôt qu’il le faudra.

    Pour ma part, et tout comme vous, nous avions eu assez vite une suspicion de sa douance, mais comme cela ne posait pas de souci, nous n’avions rien fait de plus. Jusqu’à ce que sa maîtresse de Petite Section nous demande, 6 mois après la rentrée, de lui faire passer un test (car elle-même avait eu des doutes, sans que nous en ayons parlé à qui que ce soit). Ce n’est pas que mon fils était trop studieux, mais il perturbait pas mal la classe 😉 (sans doute car il comprenait rapidement et s’ennuyait un peu ensuite). Nos suspicions se sont donc confirmées (via un test WPPSI effectué chez un psychologue).

    Finalement, cela n’a pas changé grand-chose, si ce n’est qu’on accepte et comprend bien plus facilement certains comportements (comme son hypersensibilité, son perfectionnisme poussé à l’extrême, sa peur viscérale de l’échec, …). J’ai lu pas mal sur le sujet, pour tenter de le comprendre au mieux, et suis à l’affût du moindre signe de problème à l’école (puisque c’est là que les soucis, quand il y en a, arrivent en général).

    Si vous le souhaitez, vous pourrez donc faire passer un test officiel à votre fils (le test WPPSI existe pour les petits enfants, mais je ne sais pas à partir de quel âge il peut être réalisé), et mieux vaut peut-être attendre encore un peu (ses 3 ans ou 3 ans 1/2) afin que le test soit le plus « parlant » possible. Je ne sais pas.
    Je vous conseille de prendre éventuellement contact avec l’association ANPEIP, qui pourra vous en dire plus à ce sujet, et vous fournir les coordonnées d’un psychologue spécialiste du sujet dans votre région (si toutefois ils en connaissent).

    Bonne journée

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour,

    Tout comme Poutchky, j’aurais tendance à vous conseiller d’aller voir une psychométricienne, pour faire un 1er bilan psychomoteur. L’écart ICV – IRP et le fait que vous le sentiez comme un enfant « ayant 2 mains gauche », pourrait (je dis bien « pourrait ») être en effet un signe de petits troubles dyspraxiques, qui pourraient être traités du mieux possible s’ils sont pris assez tôt. Bon nombre d’EIP ont en effet des troubles « dys » divers, ce n’est pas chose rare.
    Les EIP ont très souvent, et tout logiquement, un décalage entre l’intellect et le moteur, le tout est de veiller à ce que cet écart ne soit pas mal vécu, ou n’augmente au fil du temps.

    Il est très difficile de juger ou conseiller sans connaître votre enfant, mais de prime abord, je ne pense pas que votre enfant rechigne à certaines tâches par « caprice ». Tout a souvent (toujours ?) une raison justifiée.
    Soit c’est parce qu’il n’arrive pas à faire avec son corps ce qu’il voit dans sa tête, ce qui génère beaucoup de frustration, et il finit vite par préférer ne plus faire du tout (d’où l’intérêt alors de se tourner vers une psychomotricienne).
    Soit il n’y trouve pas d’intérêt (et je sais de quoi je parle, quand je vois mon fils de 4 ans, EIP, refuser de faire de quelconques dessins ou autres tâches manuelles depuis toujours : « ça sert à quoi ? j’aime pas. », en revanche, il passe ses journées à parler, questionner, interroger, chercher à comprendre).
    Le souci, c’est qu’à l’école, ce ne sont que des tâches manuelles, donc je vous laisse imaginer le bonheur et comme cela est bien fait… 😐
    Bref, le grand classique des EIP tout cela.

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour,

    Bravo ! C’est super !!!

    Ils sont quand même mignons parfois (souvent ?!) nos petits EIP.
    D’un côté, matures et sages (dans le sens « sagesse » intellectuelle), et de l’autre, tellement hyper-sensibles, qu’il leur faut la veste avec l’odeur de la Maman pour dormir, même à 7 ans. Je trouve ça vraiment mignon.

    Bonne continuation dans vos rigolages alors ! 🙂

  • Flocondneige
    Participant

    Bonsoir,

    Merci pour votre retour, qui fait toujours plaisir à lire dès lors qu’il y a un début de « mieux ». Bon, juste désolée pour le hoquet. 🙂

    C’est une bonne idée de lui avoir tout expliquer ainsi. Nos petits EIP ayant toujours besoin de tout comprendre, toute explication ne peut jamais leur faire de mal pour calmer leurs questionnements et angoisses.
    Dans tous les cas, il semblerait donc bel et bien que ce soit la gastro qui lui ai généré ses angoisses. C’est déjà une bonne chose de savoir d’où cela vient !

    J’espère que tout cela va se résorber peu à peu (et vive le printemps, car les gastro, rhume et angine qui s’enchaînent, y’en a marre ! 🙂 )

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Anne-Laure,

    Est-ce qu’en effet, sa peur de s’endormir est arrivée (ou a augmenté) depuis qu’il a eu sa gastro ? Si oui, ce serait intéressant d’arriver à savoir ce qui lui fait peur dans le fait d’avoir éventuellement à nouveau une gastro, et de tout bien lui expliquer à ce sujet, pour dédramatiser complètement cette petite maladie.
    Peut-être que lorsqu’il avait eu sa gastro, il a été très angoissé par quelque-chose, qui l’inquiète depuis (peur de s’étouffer, peur que ce soit grave, peur de rester ainsi seul la nuit, peur de salir, …) ?

    Quant à son ventre qui gargouille, il faudrait là aussi bien lui expliquer que cela n’a rien de grave, et même en rire. Lui expliquer que ça arrive à tout le monde, que ça peut être plein de choses (de l’air, la digestion après le dîner qui arrive donc très souvent justement le soir !).

    Si le fait de laisser la porte ouverte le rassure, il faudrait vraiment trouver une solution pour pouvoir le faire. N’est-il pas possible « d’enfermer » le chat dans une autre partie de la maison ? Si cela peut apaiser les angoisses de votre fils, ce serait tout de même très bénéfique de pouvoir le faire. A défaut, n’avez-vous pas une sorte de veilleuse qu’il avait quand il était petit ?

    Dans tous les cas, ne cesser de lui assurer qu’en cas du moindre problème la nuit, VOUS ETES-LA -(il vous appelle, et vous accourez). Le simple fait de le savoir et d’en avoir réellement conscience, peut apaiser un peu les peurs. Il a apparemment besoin de votre présence, et donc d’être rassuré sur le fait que vous puissiez être là pour lui en cas de souci la nuit.

    La méditation est effectivement une bonne façon de se détendre. Maintenant, il y a des enfants qui adhèrent et d’autres non. Pour ma part, comme cela ne marche pas ;-), j’ai choisi l’option inverse tous les soirs au moment du couché de mon fils : rire avec lui !! Cela passe par n’importe quoi (je fais la fofolle, je le chatouille, ou autre), puis gros câlins, et ainsi il est de « bonne composition et avec un moral positif » au moment du couché.
    Cela peut aussi être des massages.
    Il faut tout tenter. 🙂

  • Flocondneige
    Participant

    Nous vivons dans un F2 (1 seule chambre), et c’est mon fils qui a la chambre.
    Moi, un soir : « J’ai froid, je reviens, je vais mettre ma robe de chambre »
    Mon fils, 3 ans : « Ne dis pas n’importe quoi Maman, enfin ! Tu ne peux pas avoir de robe de chambre, puisque tu n’as pas de chambre. Donc mets plutôt un pull. »
    C’est logique. 🙂

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Anne-Laure,

    Votre fils arrive-t-il à exprimer ce qui l’angoisse dans le fait d’aller se coucher ?
    Est-ce la peur du noir ? la peur de faire un cauchemar ? la peur de ne pas se réveiller ? la peur de ne pas trouver le sommeil rapidement ? la peur de se retrouver confronté seul à ses « cogitations » avant que le sommeil ne vienne ? le peur du silence ? etc.
    Il serait peut-être effectivement utile de comprendre ce qui l’angoisse. Mettre des mots dessus, pouvoir l’exprimer et en parler, ça fait toujours du bien, même si ça ne résout pas entièrement le problème, je vous l’accorde, mais c’est un 1er pas pour tenter de « dédramatiser » ce moment.

    Bonne journée.

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Giny,
    Je suis extrêmement choquée par la remarque de votre psychologue !! A votre place, j’en changerai aussitôt !
    Quelle solution facile que de dire qu’un enfant fait un caprice ! De toute façon, à mon sens, un enfant ne fait jamais réellement de caprice, il y a une bonne raison à tout, et tout comme vous, je suis contre la fessée. Donc entendre un psy vous dire ça, c’est réellement très choquant.
    Si votre enfant a fait une « crise » dans le bureau du psy, c’est parce qu’il a un mal-être ou je-ne-sais-quoi qu’il faudrait justement tenter de trouver, une sorte d’appel à l’aide. Et ce n’est pas à coup d’enfermement dans sa chambre ou de fessée que cela va aider votre enfant.
    Pour revenir à l’école, peut-être a-t-il de telles angoisses, du fait de son trouble du langage, ce qui le met « un peu à l’écart » ? Avez-vous tenter de voir un orthophoniste ?
    Quant à ne plus le mettre à l’école, il est très difficile voire impossible de juger de l’extérieur. Si vous le « sortez » de l’école, comment allez-vous gérer un retour à l’école quelques temps plus tard ? Tout dépend aussi de vos possibilités d’organisation. Un mi-temps serait-il possible, juste le temps que la situation soit un peu plus calme ?
    Avez-vous tenter d’inviter des enfants chez vous, pour voir si, en petit comité et dans un lieu qui le rassure, des liens pourraient mieux se créer ?
    Dans tous les cas, tentez toutes les pistes possibles, et avant toute chose un changement de psychologue.

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour,

    Il semble y avoir beaucoup d’émotions « enfouies à l’intérieur » de votre fils (colère, angoisse, …).
    Tout ce qu’il fait ne semble être qu’un moyen de l’évacuer, de la seule façon qu’il puisse le faire à son âge.
    Vous dites qu’il a un comportement parfois agressif, alors que pour autant il n’a jamais vu son papa vous frapper. Certes, mais d’un autre côté, c’est bien ce que vous faites aussi quand vous êtes à bout : lui donner une fessée. Difficile dans sa petite tête de comprendre alors que ce n’est pas une chose que lui doit faire, même si vous le faites. Je sais que cela est facile à dire, mais j’aurais tendance à vous dire de cesser au maximum d’entrer dans le conflit avec lui, cela ne fait peut-être qu’empirer la situation, son agressivité, ses angoisses, sa colère, ou que sais-je (au cas où, vous pouvez regarder le site les-supers-parents.com pour un début de parentalité « en douceur »).
    Il faudrait tenter de dialoguer un maximum avec lui, que ce soit par la parole, le dessin, les jeux (reproduire une situation avec des petits bonhommes), etc.
    Pour essayer de comprendre ce qui le fait souffrir.
    Et consulter un professionnel compétent.
    Bon courage à vous et à votre fils.

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Ara,

    Il est très difficile de te donner un début de réponse quant à savoir si ta fille serait ou non précoce, cela étant souvent bien complexe.
    Je ne suis pas experte du sujet, ni professionnelle, juste une Maman d’un petit THQI de 4 ans, donc mes propos ne sont à prendre que via ma propre expérience.
    Il me semble étonnant que ta fille ait vécu un tel mal-être à l’école après seulement une journée, s’il s’agit de précocité. La 1ere journée est surtout faite pour faire connaissance du groupe, et mettre en place les rituels de la classe. L’apprentissage (et donc un éventuel ennui de ta fille en cas de précocité) n’intervient en général qu’un peu olus tard. Mais je me trompe peut-être ! Il y a autant d’enfant EIP différents que d’enfants différents.

    J’aurais déjà quelques questions :
    – Qu’entends-tu par retard de langage ? A 3 ans1/2 maintenant, ta fille arrive-t-elle à s’exprimer comme elle le souhaite ?
    – As-tu essayé de discuter avec elle pour savoir pourquoi elle pleurait ainsi à l’école ou restait isolée ? Si oui, que dit-elle ou quelle est sa réaction ?
    – Comment cela se passait à la crèche ? Elle était proche d’autres enfants ? Intégrée dans le groupe ? A-t-elle retrouvée des enfants de la crèche dans son école ?
    – Est-elle déjà très perturbée quand tu l’emmènes à l’école, ou cela n’intervient qu’après dans la journée ?

    Désolée avec toutes mes questions, mais ça me fait mal au coeur pour ta fille, alors je cherche !

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Marjorie,

    J’abonde sur tout ce qui a été dit précédemment. Et j’ai vécu exactement la même chose, aux alentours des 2 ans de mon fils (qui a été « officiellement » diagnostiqué THQI à 3 ans 1/2).

    Vers ses 2 ans, nous avons dû affronter des crises assez incommensurables. Cela pouvait durer 1h (véridique), et se répétait quasiment tous les jours. Épuisant. J’avais tout essayé alors : les méthodes douces cherchant à le câliner, à le comprendre, à lui expliquer (mais en général, il me repoussait dans ces moments-là), les méthodes plus fermes (pour tenter de le « gronder » afin de lui faire comprendre qu’il n’avait pas à se mettre dans de tels états, surtout lorsqu’il frappait un peu partout, voire sur moi), rien n’y faisait. On m’a alors conseillé de le laisser faire sa crise seul, jusqu’à ce que ça « redescende ». Je sentais au fond de moi que ce n’était pas la bonne solution, et en effet j’ai vite arrêté, car ce n’était pas du tout la bonne solution ! Pas pour mon petit THQI. Il était à cet âge totalement incapable de « redescendre » seul, de gérer de telles émotions qui l’envahissaient ; il finissait par hoqueter à n’en plus pouvoir, à avoir du mal à respirer, en ayant même oublié pourquoi il avait commencé à faire une crise.
    J’ai donc fait un petit mélange, entre douceur/câlins (quand je voyais qu’il était prêt à accepter ça), fermeté (pour qu’il comprenne que de telles attitudes ne sont pas permises) et discussion (puisqu’il parlait très couramment dès ses 2 ans, voire un peu avant).
    Je n’avais pas essayé ce truc (que j’ai découvert après), et ne peux te dire si ça marche, mais à essayer peut-être : faire un « coussin de la colère », à sa disposition, sur lequel il pourra se défouler autant qu’il veut dans de tels moments.

    Mais je te rassure, après plusieurs mois, cela s’est atténué petit à petit, après quoi il a réussi à gérer de lui-même de telles crises (d’émotion ou frustration). Depuis qu’il a 3 ans, c’est assez amusant, j’ai l’impression d’avoir un pré-ado à la maison : il va bouder dans sa chambre, ferme la porte, et vient me revoir de lui-même quand c’est passé (voire même en s’excusant de lui-même). Mignon.

    Bref, le tout est surtout de l’entourer autant que possible, lui expliquer qu’il a le droit d’avoir des émotions, mais sans dépasser certaines limites. Les EIP ont généralement besoin de règles très précises, qu’ils appliquent alors sans souci. Donc une fois les règles bien mises en place, expliquées et justifiées (car petit EIP aime comprendre le pourquoi du comment, sans quoi, il ne fera pas !), cela devrait passer petit à petit. Il faut juste prendre son mal en patience (courage !) et écouter son instinct de mère (qui vaut plus que tout je pense).

    Les EIP ont des émotions puissance 10, et une frustration à l’échec puissance 100 (puisqu’ils visent toujours la perfection, qu’ils ne peuvent atteindre du fait de l’écart entre ce qu’ils ont dans la tête et ce qu’ils peuvent faire avec leurs corps). Alors, forcément, cela engendre de vrais bouleversements dans leurs petites têtes, aux âges où chez les autres enfants ce sont juste des petits caps à passer.

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Wonderw,

    Et bienvenue !
    Il est vrai que certains traits peuvent laisser à penser que ton enfant serait « précoce » (je déteste ce terme, mais il n’y en a aucun qui corresponde à la réalité, bref !).
    Sa très grande mémoire, son hypersensibilité, ses questions peuvent effectivement correspondre à de tels enfants. Tout comme le fait qu’il « régresse » pour tenter de se fondre dans la masse à l’école, car c’est en fait dans cet environnement que ressort encore plus leur différence par rapport aux autres, chose pas simple à vivre pour eux.
    A-t-il parlé tôt, et parle-t-il avec un vocabulaire riche pour son âge ?

    Maman d’un petit garçon de tout juste 4 ans, je parle un peu en connaissance de cause. Diagnostiqué THQI il y a quelques mois, je retrouve dans tes propos certains des comportements de mon fils.
    Si par ailleurs ton fils commence à montrer des signes « d’évitement » à l’école (soit en s’isolant, soit en perturbant le cours au contraire, soit en refusant les activités), je pense qu’il faut en effet commencer rapidement à se poser les bonnes questions, comme tu le fais. Personnellement (mais bon, je ne suis pas très objective 😉 ), je pense que si une mère ressent au fond d’elle la différence de son enfant, c’est qu’elle est réelle.
    Pourquoi ne pas le faire tester alors, pour savoir exactement ce qu’il en retourne ? Cela permet de clarifier au moins cette situation (je ne dis pas que ça solutionne la situation, mais que ça la clarifie, ce qui est déjà un pas en avant non néglogeable).

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour,

    Je dois alors avoir un spécimen ++++ de « perfectionnisme aigu », car je constate que nos méthodes se ressemblent relativement beaucoup, pour autant rien n’a jamais abouti à quelque-chose de positif de mon côté. 🙁

    Pour le kart, ça me fait « rire », car c’est exactement pareil chez moi. Mon fils, après moult propositions, a tenté de passer (enfin !) à un vélo à pédales cet été. Jusqu’alors, rien à faire, blocage complet, il préférait rester sur sa draisienne d’origine (à près de 4 ans, il commence à avoir les genoux au niveau du menton 😉 ).
    J’ai profité des vacances d’été pour l’encourager à essayer un vélo à pédales (il a fallu ruser !). Il a accepté de faire quelques tours, de pédaler tout seul, il a réussi à avancer plutôt très bien (sous mes encouragements ébahis !), il était content. Mais après 3 jours, ter-mi-né, refus de monter sur le vélo, car il n’allait pas aussi vite qu’il voulait, et ne voulait pas persévérer pour progresser.
    Malgré toutes mes explications relatives à l’entraînement nécessaire à chaque chose, rien à faire. J’ai donc tenté moi aussi le chantage « dans ce cas, on va rendre le vélo dans le magasin ». Sauf que de mon côté, ce genre de trucs n’a JAMAIS marché : « d’accord, on y va, on va le rendre Maman ». Voulant toujours moi aussi aller jusqu’au bout, j’ai été jusqu’au bout… et on a donc rendu le vélo dans le magasin. Et il ne m’a plus jamais reparlé de vélo depuis.

    Tout est ainsi depuis sa naissance. S’il n’arrive pas à faire un puzzle dans la seconde, il n’en veut plus. Et si je dis qu’on va dans ce cas le jeter, ou le donner à un autre enfant qui sera content de s’entraîner à faire le puzzle, AUCUN problème, il dit oui de suite. Il a ainsi mis de lui-même à la poubelle certains de ses jouets, et je me suis retrouvée prise à mon propre piège !

    Pourtant, je lui explique sans arrêt et depuis des années, que personne ne peut savoir faire quelque-chose sans apprendre et s’entraîner, je lui montre dès qu’une occasion se présente (encore le we dernier, quand on est passé devant des ados qui s’entraînaient au skate-board et tombaient : « ils tombent tout le temps Maman », « oui, c’est normal mon chéri, ils s’entraînent parce que ce n’est pas facile, et à force de s’entraîner, bientôt ils ne tomberont plus et pourront faire des trucs super »).
    Il entend, il comprend, mais ça s’arrête là ; c’est bon pour les autres, pas pour lui. Je fais même parfois exprès de faire des erreurs ou autres ratés devant lui, pour lui montrer que si je n’y arrive pas, et bien ce n’est pas grave du tout, je recommence. RIEN A FAIRE. Une vaine bataille depuis 4 ans…

    Je ne sais plus quelle méthode adopter, car plus ça va, moins il semble vouloir faire d’efforts et accepter l’échec, l’imperfection et la moindre phase d’apprentissage. Du coup, il régresse plus qu’il ne progresse. Aucune avancée depuis des mois, que ce soit en dessin, en lecture, en puzzle, ou autre activité. Il n’exploite absolument pas ses capacités et ne semble pas le vivre bien du tout (il s’ennuie de plus en plus, à l’école notamment, où cela tourne en agitation et agressivité quotidienne envers les autres enfants).

  • Flocondneige
    Participant

    Je suis tout à fait d’accord avec votre raisonnement.
    Les enfants se retrouvent du matin au soir avec des « copains » imposés à l’école, et quand ils ne trouvent pas leur compte, cela est assez catastrophique, et on le voit vite. Mon fils a complètement changé de comportement depuis la rentrée scolaire, et pas dans le bon sens évidemment. La psychologue scolaire qui avait été l’observé avait d’elle-même trouvé qu’il se sentait très mal dans sa classe, car ne trouvait aucun enfant qu’il considérait comme ses pairs. Dur.

    En revanche, il y a des fois où je me demande si le test de précocité de mon enfant est le bon, car je ne retrouve pas du tout chez lui les mêmes comportements que majorité des commentaires que je lis ici. :-\ D’où le fait que je dise qu’il semble y avoir autant d’enfant EIP différents, que d’enfants différents. Tous ne sont peut-être donc pas aptes à s’entendre entre eux.

    Son QI a été évalué à 146 lors de ses 3 ans 3/4. Mais il n’est pas du genre à aimer les trucs « intello » (puzzle, club d’échec, musée, ou autre truc du genre). Après, il a tellement peu confiance en lui et ressent une telle frustration au moindre sentiment d’échec, qu’il ne se lancera pas dans quoi que ce soit qui nécessite un « résultat attendu ».
    Il vient tout juste d’avoir 4 ans, et ne sait pas du tout lire (et encore moins écrire, puisqu’il refuse même de dessiner, par souci de perfectionnisme aigü). Je suis impressionnée par l’avancée de votre fille. Quand je vois votre fille a 3 ans faisant déjà des cahiers de vacances, de la lecture, des additions, etc., je me demande donc s’il n’y a pas eu un bugg dans son test !

    Toujours est-il que l’idée de rencontre ENTRE ENFANTS est très bonne, ne serait-ce que pour jouer et discuter entre eux, les EIP étant souvent si à l’aise à l’oral, et adorant manier les mots. Même si tous ne s’entendront pas, car profils très différents, certains y trouveraient sans doute des affinités.

    Je suis d’ailleurs étonnée qu’il n’existe pas déjà des clubs/associations de rencontre entre enfants précoces, notamment pour les moins de 6-8 ans qui semblent être une tranche très oubliée. Pourtant il doit y avoir nombre de tels enfants en Ile de France, mais chacun vit dans son coin, c’est dommage.

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Flo,

    Dommage que vous habitiez dans le 77.
    Je suis pour ma part sur Paris (Ouest), avec un enfant de tout juste 4 ans, et me demandais justement pourquoi des rencontres n’étaient pas proposées, afin que nos enfants puissent se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls (même s’il y a autant d’enfant HQI différent, que d’enfants différentsà.
    Dans tous les cas, c’est une très bonne idée, et j’espère que vous trouverez rapidement des joyeux compères pour votre fille dans votre secteur.

    NB : au passage, comment et par qui l’âge mental de votre fille a-t-il été établi ?

  • Flocondneige
    Participant

    Bonjour Ophe,

    Maman d’un petit garçon de tout juste 4 ans (diagnostiqué THQI il y a quelques mois), je comprends bien ton problème !
    J’ai moi-même eu énormément de mal pour la garde de mon enfant, lorsqu’il était petit.
    Nous avions commencé par une garde partagée (avec une autre famille donc, et un enfant de son âge), cela se passant exclusivement au domicile de l’autre famille. Ca a été une vraie catastrophe ! La nounou (et la co-famille) nous a mis à la porte après quelques semaines, mon enfant ne faisant que hurler du matin au soir. Pourtant, ce n’était pas spécialement la séparation qui le perturbait (il ne pleurait pas à ce moment-là), mais autre chose (énormément d’anxiété de la part de mon enfant, qui avait 8 mois à l’époque).
    Ce qui nous a sauvé (si l’on peut dire, car on n’a pas eu le choix) : une garde ENTIEREMENT CHEZ NOUS. La garde a d’abord commencé seul avec une nouvelle nounou, puis après un mois, un petit garçon de son âge est venu rejoindre la garde (devenue partagée).
    Le fait d’être chez lui, dans SON environnement, a énormément changé la donne et calmé ses angoisses.
    Nos EIP sont suffisamment angoissés de nature, pour leur en rajouter une couche. Donc changer simultanément son référent (parent –> nounou) et son lieu, cela génère beaucoup d’angoisse chez eux.

    Avec l’âge (si ça peut te rassurer), cela s’est calmé, et à 2 ans il n’a pas le moindre problème pour faire une garde exclusivement au domicile d’une autre famille (heureux même de trouver de nouveaux jouets). En revanche, à cet âge est venu un autre problème : son décalage par rapport aux autres enfants de son âgé gardés avec lui (et l’incompréhension complète des nounous à ce sujet). Mais ça c’est autre chose, chaque chose en son temps, tu découvriras cela plus tard ! 🙂

    Bref, pour l’instant, je ne saurais que trop te conseiller de limiter au maximum les changements que doit vivre ton enfant, source d’énormément d’angoisse. Tu n’as pas le choix que de le confier à quelqu’un, alors essaie peut-être de voir si tu ne peux pas plutôt le faire garder chez toi (par une auxiliaire parentale), plutôt que chez une assistante maternelle. Du moins, pour l’instant.

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