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emi1368

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  • emi1368
    Participant

    Bonjour Aurélie,

    Depuis un peu plus d’un an je m’intéresse beaucoup à la pédagogie Montessori. Je me suis dirigée vers cette pédagogie en premier lieu pour son matériel pédagogique. Cela aide beaucoup mon grand dans son parcours scolaire. Voyant un effet bénéfique, je me suis intéressée ensuite à la méthode, la « philosophie » Montessori. Après une petite formation dédiée aux 0-3 ans je pourrais vous dire que votre fils est probablement dans ce qu’on appelle la période sensible de l’ordre.

    Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place!

    C’est tout a fait normal à son âge.

    Pour ce qui est de gérer les crises je dois dire que je n’étais pas très forte au début. J’ai été éduquée « à l’ancienne » et je n’avais vraiment pas les bons outils. Je criai, punissait à tour de bras. Je m’epuisait et m’énervait moi même au final.
    Il faut savoir que crier sur les enfants n’aide pas. Ça les bloque davantage. Grâce à quelques lectures j’ai appris qu’il était plus efficace de faire un câlin ou de contenir son enfant plutôt que de le gronder lorsqu’il est en crise. Je vous conseille vivement les livres d’Isabelle filliozat, au cœur des émotions de l’enfant et « j’ai tout essayé ». Ils ne donnent pas de solution miracle mais des pistes de réflexion et quelques gestes qui pourrait mieux convenir dans telle ou telle situation.

    Mon petit est souvent agressif. Lorsqu’il est fâché il s’en prend au premier sur son passage.
    Il est tombé il y a quelques semaines. Il avait tétine dans la bouche, biberon à la main. Il ne s’est pas fait très mal mais, de colère, il a jeté tetine et biberon, s’est relevé en criant et s’est mis a cracher au sol.

    Une autre fois il est tombé tout seul dans son coin. En rage il s’est retourné, s’est dirigé vers sa sœur (qui était au mauvais endroit au mauvais moment) et lui a fait mal même si elle n’était pas responsable…

    A chaque crise j’essaie maintenant de le serrer dans mes bras. Je le contient et l’empêche de se faire mal ou de nous faire mal.

    Une de mes connaissances a eu un discours que j’aime beaucoup sur ce thème. Et c’est valable pour tous les enfants, quelque soit leur âge.

    Il faut imaginer les enfants dotés d’une jauge. Cette jauge est remplie d’amour par les bisous et câlins qu’ils reçoivent. Dans la journée cette jauge se vide. Lorsqu’elle est vide les enfants deviennent difficiles (crises, pleurs, mauvais comportement…). Pour ma part je le vois souvent en cherchant mes enfants à la garderie après une longue journée. Ils sont exécrables, ne se supportent pas, se chamaillent.

    La première chose à faire est de remplir cette jauge lorsque ça ne vas plus. On les « continents », on leur montre qu’on est là, qu’on les comprends. On leur accorde de l’attention. Et ensuite on explique : « le comportement que tu as eu ne me plaît pas,… »

    Autre chose que j’ai appris dans ma remise en question : il est plus efficace de dire à l’enfant ce qu’on attend de lui plutôt que de dire ce qu’il ne doit pas faire…
    Par exemple : il court autour de la piscine. Notre réflexe est de crier/dire  » ne cours pas ! ». Il est plus efficace de lui dire « marche! »
    Les enfants ne sont a priori pas capable de comprendre le  » ne … Pas ». Ils n’entendent que le mot entre ne et pas et ils font le contraire de ce que nous voulons.

    Voilà. Je n’est pas de solution miracle mais seulement quelques trucs qui peuvent améliorer le quotidien. Une autre chose est importante. J’ai appris à relativiser les bêtises de mes petits.
    Je peux vous dire qu’à trois ils ne manquent pas d’imagination.
    J’espère vous avoir aidée. Au plaisir de vous lire,

    Émilie

  • emi1368
    Participant

    Bonjour à vous.

    Voilà un peu plus d’un an que j’ai posté ce message. Bébé a bien grandi.
    Nous restons sur notre première impression. Il aura bientôt deux ans. Il a fait sa première phrase à 10mois (« donnes à boire à moi »). Il ne parle que ponctuellement. Lorsqu’il « s’oublie » en quelque sorte. La plupart du temps il baragouine, prononcé des syllabes, des mots par-ci par-là, et tout d’un coup il nous étonne par une phrase bien construite et complète.
    Il est déjà propre le jour et pour la sieste.
    C’est un grand comique. Il adore faire rire son entourage mais est également capable de grosses crises lorsqu’il n’arrive pas à gérer ses sentiments. Comment lui est-il venu l’idée de cracher lorsqu’il est fâché ??? Je ne sais toujours pas. Mais quoi qu’il en soit, il a trouvé une façon d’évacuer😂.

    Pour ce qui est de notre grand, l’école n’est vraiment pas facile. La dyspraxie est prise en charge. Cela améliore son quotidien. Des problèmes d’orthoptie le gênent beaucoup pour l’apprentissage de la lecture. Nous attendons avec impatience la prise en charge de ceux-ci pour voir si il n’y a pas une éventuelle dyslexie aussi. Mais en tout cas tout le monde (médecin, psychomot., instituteur…)s’accorde à dire qu’il est précoce. En bref, on est pas sorti de l’auberge.

    À bientôt,

    Émilie

  • emi1368
    Participant

    Bonjour, je reviens vers vous enfin. Mon fils a passé ses tests la semaine dernière. Les résultats sont arrivés. Il est en réalité dysharmonique. Il a des résultats très élevés pour le langage et le raisonnement (plusieurs années d’ avance) et des résultats nettement moins bons dans d’autres domaines. Il a des troubles d’orientation visuo-spatiale. En connaissant cela, effectivement je reconnais beaucoup de traits de caractère de mon loustic. En revanche je n’ai pas l’impression qu’il soit « lourdement atteint » car il ne colle pas non plus à l’ensemble des symptômes. En tout cas pas de façon extrême. Il est très autonome, n’a pas de retard scolaire grace a un travail supplémentaire à la maison. Nous allons maintenant attendre la prochaine consultation et connaître l’avis du médecin et le parcours qui nous attend.

    Bonne journée

  • emi1368
    Participant

    Bonjour Françoise.

    Merci pour votre réponse. Mon fils avait RDV hier chez un pedopsy mais le RDV a été annulé à la dernière minute. Nous sommes donc obligés d’attendre encore quelques semaines.
    C’est effectivement un enfant très émotif et le manque de stabilité des dernières années l’a très probablement perturbé.
    Comme je le disait il a fait trois écoles en trois ans. Arrivé au CP nous esperions enfin avoir atteint la stabilité mais un coup du sort à voulu qu’il change encore une fois d’instituteur dans des conditions difficiles. Nous parlons beaucoup aux enfants, de tout et de rien, de choses simples comme de choses graves, même de ce qu’il n’aimait pas dans notre comportement avec eux. Dès les premiers jours de vie je racconte à mes enfants comment va s’organiser la journée par exemple. Au début mon mari me prenait pour une folle mais il en a vite compris la nécessité.

    Avez-vous déjà entendu parler de bébé qui parlent à 9 semaines? Ma pédiatre me dit que c’est habituel. Que c’est fréquent mais que les parents n’écoutent pas leur petits.
    Vivement le prochain rendez-vous!

    A bientôt

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