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Domche

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13 sujets de 1 à 13 (sur un total de 13)
  • Domche
    Participant

    Les enfants HPI sont très difficiles, car ils sollicitent de nombreuses interactions qu’ils rechercheront partout, dans la famille, à l’école, aux parcs de jeux.

    L’école n’apportera aucun soulagement à leurs besoins. Vous avez bien décrit la monotonie scolaire. Un quart d’heure quotidien de présence et d’enseignement leur suffirait pour tout apprendre ce que d’autres ne pourront à peine. Par ailleurs, les enfants HPI et les très bons élèves sont les mal-aimés ; ils entrainent la classe vers l’excellence, tandis que les autres veulent l’inverse.

    Pour le mien, juste 10 ans, fin de CM2, l’école a toujours été ennuyeuse, mais il sait que c’est malheureusement obligatoire. Certaines années sont pires que d’autres. Mais il peut rechercher quelques (rares) amis, hors de sa classe. Sa vie est en dehors de l’école, quand il peut lire tout ce qui lui plait, discuter et pratiquer tout ce qu’il l’intéresse.

    Nous lui assurons son apprentissage, qu’il recherche intensément, en dehors de l’école. Par son enseignement bilingue depuis ses 4 ans, nous avons découvert une excellente plateforme (gratuite) sur Internet pour compléter son éducation dans sa deuxième langue. Tous les jours, il y consacre une demi-heure pour apprendre les matières de 6eme, à son rythme, soit deux années d’avance.

    Il est presqu’aussi bon en français que dans cette deuxième langue, que nous ne parlons pas en famille, car nous ne la connaissons pas suffisamment, mais qu’il entend à la télé, à la radio (internet) et sur YouTube. Il a déjà lu de nombreux livres de tout genre, romans mais aussi de spécialité, dans sa deuxième langue. Il maitrise cette langue comme le français, ce dont il est très heureux et qui lui permet d’oublier la monotonie de l’école.

    L’école n’apportera rien de plus à votre fille que l’enseignement obligatoire. A mon avis, vous devez vous-même lui apporter ce qu’elle recherche, même si cela est difficile.

  • Domche
    Participant

    Désolé pour votre fils, qui doit faire face à un enseignant abusant de ses pouvoirs. Il lui impose ses préceptes, dont il ne veut pas démordre. Peut-être, il vous faudrait rappeler à cet enseignant ses basiques, à savoir les documents officiels :
    > Les programmes du lycée général et technologique (https://www.education.gouv.fr/les-programmes-du-lycee-general-et-technologique-9812), en consultant les sous-sections;
    > Bulletin officiel spécial n°1 du 22 janvier 2019 (https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?pid_bo=38502)
    > Programme d’histoire-géographie de seconde générale et technologique (https://cache.media.education.gouv.fr/file/SP1-MEN-22-1-2019/69/9/spe577_annexe1CORR_1063699.pdf)
    > Programme d’histoire-géographie de première générale (https://cache.media.education.gouv.fr/file/SP1-MEN-22-1-2019/93/9/spe577_annexe2_1062939.pdf)

    Dans les 2 derniers documents spécifiques à l’enseignement de l’histoire – géographie, il n’est mentionné que :

    le développement d’une réflexion sur les sources : l’élève apprend comment la connaissance du passé est construite à partir de traces, d’archives et de témoignages, et affine ainsi son esprit critique ;
    l’initiation au raisonnement historique : l’élève apprend à évaluer les ressources et les contraintes d’un événement, d’un contexte humain, temporel ou spatial, à comprendre les interrogations et les choix des acteurs individuels et collectifs, à appréhender les conséquences de leurs actions à court, moyen et long terme ;

    En première intention, vous revenez vers cet enseignant en lui présentant les objectifs officiels du programme d’histoire – géographie, qui requièrent surtout réflexion et compréhension. En deuxième intention, vous consultez le proviseur sur cet enseignant, puis l’inspecteur. Les règles sont les règles, pour tous – pas ses règles !!!

  • Domche
    Participant

    Je comprends fort bien votre situation, ayant moi-même cette malchance de devoir voyager professionnellement une fois par mois, ce que mon enfant de 9 ans n’apprécie guère. Pour beaucoup de lecteurs, ces voyages professionnels ne sont pas toujours une chance mais une obligation, même si les compagnies ne rechignent pas sur le choix des hôtels, des modes de transports, et des coûts quotidiens, dans des limites généreuses. La Covid fut aussi une longue période quand nous avons dû nous arrêter de voyager, au grand bonheur des enfants.

    Dans mon cas, je parle avec mon enfant de mes voyages à venir, je n’en suis pas stressé, je lui ramène un petit souvenir de chaque voyage, et je lui ai même offert le plaisir de m’accompagner en avion lors d’un voyage professionnel avant la Covid et de profiter de quelques nuitées dans les hôtels, afin de lui montrer que son chez-soi est plus confortable que l’inconnu hotelier.

    Dans votre cas, votre fille est plus âgée, plus exigeante et plus perceptive de votre anxiété. Vous devriez lui parler de ses raisons, pour lesquelles elle n’apprécie pas vos rares déplacements, et des quelques solutions qu’elle aimerait avoir.

    La conclusion sur une certaine tristesse de nos enfants à nos déplacements professionnels devrait être surtout élargie à tous les enfants, dont les parents se sont séparés et qui doivent vivre en alternance chez l’un et l’autre. Ils ne supportent pas les moments quand leur parent favori n’est pas là. Mais peu importe pour ces enfants, le système remplit son rôle.

  • Domche
    Participant

    Désolé de lire que votre fille ne pourra pas profiter d’une classe CP-CE1, mais quelques adaptations pourraient être réalisées dès sa rentrée en école primaire, voire même avant.

    Vous pourriez déjà contacter l’école et leur exposait le cas de votre fille. Elle sait lire, peut-être aussi bien écrire et compter. Cet été, vous pourriez lui combler ses quelques lacunes avec un peu de travail, qui lui sauveront une année et lui permettront une scolarité plus adaptée à son niveau.

    Quand mon fils, 8 ans, rentra en classe CP-CE1 en 2019, dès le(s) premier(s) jour(s), il exprima spontanément son ennui en CP, car il savait lire, écrire et compter, comme un enfant de CE1. Il faut admettre que nous l’avions un peu préparé à ces fondamentaux pendant les vacances d’été. Etant en classe bilingue français-allemand, les 2 enseignantes constatèrent ses connaissances et ses qualités, et lui permirent de travailler les matières de CE1 officieusement après 2 semaines d’observation. Avec un autre camarade, il passa des tests psychologiques avec la psychologue de l’école après un bon mois d’attente, qui se révélèrent bons pour les 2 enfants. Nous dûmes écrire au rectorat pour exposer notre souhait qu’il passe en CE1 et notre engagement. Quand tous les parties furent d’accord, c.-à-d. les 2 maitresses, la psychologue, les parents, le directeur de l’école, l’inspecteur académique les autorisa de passer en CE1 avec un mois d’essai en novembre-décembre 2019.
    Les 2 enfants ont maintenu leur scolarité avec une année d’avance et ont toujours de très bons résultats. Son enseignante de CM1 a même recommandé à notre fils de joindre la « 5. Klasse » bilingue à Fribourg, Allemagne l’an prochain, car il maitrise très bien cette langue. Nous le préparons à passer quelques tests en mai. Il maitrise autant le français que l’allemand.

    Pour votre fille, il vous faut rencontrer maintenant le directeur, discuter d’un passage rapide, même officieux, en CE1 après quelques jours d’observation en CP, d’être bien informée sur la procédure requise pour un passage de CP en CE1, à savoir où et quand les tests psychologiques seront réalisées. Il faut aussi préparer votre fille à exprimer ses aptitudes, ce qui est décourageant pour les autres enfants. Elle peut faire comprendre son ennui en CP.

    Quant à Notre Dame de Sion, nous ne pouvons vous apporter aucun renseignement, car nous sommes dans le Haut-Rhin.

  • Domche
    Participant

    L’éducation nationale est dans l’obligation de tester les enfants précoces, comme il est décrit sur la page https://www.education.gouv.fr/la-scolarisation-des-eleves-intellectuellement-precoces-9878 statuant que « La situation d’un élève doit être examinée lorsque :
    • un élève manifeste un mal-être à l’école
    • un élève a un trouble de l’apprentissage
    • le comportement d’un élève alerte son enseignant
    • les parents en font la demande »

    Néanmoins, la réalité est bien différente, dépendant du bien-vouloir de l’enseignant / des enseignants, de l’administration de l’école et du psychologue scolaire, bien plus occupé à gérer les multiples autres problèmes de précarité.

    C’est votre rôle de rationaliser et justifier votre demande, car « Un dépistage systématique de la précocité intellectuelle n’est pas utile. » Le but n’est pas de faire un test sans suivi, juste pour connaitre une valeur magique, mais ultimement d’adapter le parcours d’un enfant intellectuellement précoce, en lui faisant souvent sauter une classe ou en l’orientant vers un parcours particulier.

    Dès les premiers jours de sa rentrée en CP, mon fils a exprimé son ennui et son désarroi en CP aux 2 maitresses, qui ont donné rapidement leurs accords pour un passage en CE1, ainsi que celui du directeur de l’école. La psychologique scolaire a fait passer les tests adéquats, certes peu modernes, à 2 enfants de CP (sur une centaine), en jonglant avec tous les autres problèmes sérieux des autres enfants. Au vu des résultats positifs, nous avons dû affirmer notre accord par écrit. L’ensemble du dossier fut finalement ratifié par l’inspecteur académique. Les 2 enfants poursuivent bien leurs parcours scolaires.

  • Domche
    Participant

    Je suis désolé que tous vos projets ne progressent guère en raison d’un refus de passage accéléré de GS en CE1 par le corps enseignant et de son comportement loin d’être professionnel, voire normal. En CP, elle « apprendra » à lire ce qu’elle sait, à compter ce qu’elle sait, … elle s’ennuiera énormément et perturbera les autres au lieu d’être dynamisée par un apprentissage plus avancé de CE1.

    Il y a 2 ans, notre fils n’est resté que quelques jours en CP, en déclarant dès le premier jour qu’il s’y ennuyait beaucoup, car il avait déjà acquis toutes les bases, sauf partiellement du comportement. Par chance, il était en double niveau CP/CE1 bilingue français/allemand, ce qui lui a permis de joindre officieusement le CE1 bilingue avec un autre camarade. Les maitresses étaient enthousiastes et conciliantes. Après des tests psy positifs réalisés par la psychologue scolaire, les accords rapides des maitresses et du directeur, un courrier des parents, son dossier fut accepté par l’inspecteur académique après un mois d’essai. La situation de mon enfant est totalement opposée à votre fille, même dans la future école élémentaire privée internationale. Tout ne dépend que la bonne volonté du corps enseignant !

    Il n’est pas justifié que votre fille reste en CP bilingue anglais pour quelques mots d’anglais. Notre fils a déjà de bonnes bases dans cette langue rien qu’en nous écoutant. L’anglais est très facile. Son saut de GS en CE1 ne lui a posé aucun problème pour suivre son enseignement bilingue allemand, même en « séchant » une année. Il a principalement appris et apprends toujours l’allemand en écoutant quotidiennement des programmes pour enfants sur la télévision allemande et/ou des vidéos sur YouTube à raison d’1/2 – 1 heure par après-midi. Avant le coucher, c’est obligatoirement la lecture en français ou en allemand.

    A mon avis, le mieux serait de discuter avec l’enseignant et le directeur dès la rentrée, de leur présenter le souhait ardent de votre fille, car elle devrait avoir déjà les bases de CP. Quant à l’anglais, un peu de temps avec les dessins animés pour enfants sur You Tube pendant cet été lui permettra déjà à s’habituer à cette langue et de mieux en percevoir sa musique et ses sons. Pour le WPSII, si les résultats sont favorables, il n’y a pas de raisons de les remettre en question. Quant au CP, ce n’est pas un lieu de dressage. Un enfant HP est beaucoup plus éveillé et souvent perçu comme pénible par certains enseignants désireux d’enfants amorphes.

  • Domche
    Participant

    Vous êtes-vous intéressé à passer votre baccalauréat en candidat libre dès la prochaine année scolaire ? Cherchez sur l’internet les sites discutant sur le « baccalauréat en candidat libre ». La page « Passer le bac en candidat libre, décryptage » https://groupe-reussite.fr/blog/candidat-libre-bac/ mentionne que le plus jeune candidat avait 11 ans. Bonne chance.

  • Domche
    Participant

    Avant de pouvoir (bien) écrire, votre enfant peut s’exercer sur la méthode Boscher – Cahier de graphisme (https://briconolages.files.wordpress.com/2011/09/mc3a9thodeb.pdf), puis il peut passer au Cahier d’écriture (https://www.lire-ecrire.org/methode-boscher/). Mon fils ne s’est entrainé qu’avec quelques livrets de la méthode Boscher. Il n’a pas fait de CP et il a une belle écriture.

    Quant à la tristesse de votre enfant qui « s’ennuie et n’apprend rien », cela continuera au fil des années, car les enseignants instruisent la majorité, y compris les quelques enfants qui ont des difficultés et qui ralentissent la classe. C’est aux parents d’occuper leurs enfants frugaux d’apprentissage et de remédier à leur ennui scolaire. Au mieux, les maitre.sse.s lui permettront de lire une petite histoire quand il aura fini ses devoirs et/ou lui donneront quelques exercices supplémentaires. A vous de découvrir les plaisirs instructifs de votre fils et de le satisfaire dans vos limites.

    Le nôtre a toujours adoré les jeux de construction [Lego Technic de 100+ pièces (7+) à 4 ans ; Lego City ; Clementoni Mon atelier de mécanique de 200+ pièces pour 50 expérimentations (8+) à 5 ans; fischer technik de 550 pièces pour 4 montages (7+) ; Lego Technic de 500+ pièces (9+) à 7 ans] qu’il a construits de si nombreuses fois et que nous avons démontés à sa demande. Il aime aussi beaucoup les jeux de société traditionnels. Maintenant, il construit moins et il lit profusément (de tout).

  • Domche
    Participant

    Merci pour avoir introduit cette discussion essentielle sur les enfants et les personnes souffrant d’autisme de haut niveau ou syndrome d’Asperger. Certes, il est préférable d’être catégorisé simplement HPI plutôt qu’Asperger à haut potentiel. Dans ma carrière professionnelle, hors de France, j’ai eu la chance d’en rencontrer un, qui était unique, enrichissant, diplômé d’un doctorat en physique quantique, et exceptionnel dans la programmation. Seulement, en France, nous ne les reconnaissons pas, nous ne les respectons pas, nous ne travaillons pas avec eux de l’école au bureau, nous n’admettons pas leurs qualités supérieures, voire exceptionnelles, dans certains domaines, mais les échouons pour quelques différences relationnelles et comportementales.

    Une liste (https://www.polerepit-autisme.com/asperger-celebres/) de personnalités avec un diagnostic formel de Syndrome d’Asperger et quelques autres démontre que le monde actuel serait bien différent sans leurs existences et leurs prouesses. Il n’existe aucun Français de renommée sur cette liste, certes canadienne, excepté Marie Curie, qui était d’origine polonaise, et qui était arrivée en France vers 24 ans.

    Quant à vos remarques que les « symptômes de “hpi” sont des symptômes qu’on retrouve dans d’autres troubles. Comme le stress post traumatique, l’autisme, le trouble de l’attention avec ou sans hyper activité et d’autres troubles encore auquel on ne pense pas. » vous pouvez consulter un excellent article scientifique, en langue américaine, intitulé “High intelligence: A risk factor for psychological and physiological overexcitabilities” (https://doi.org/10.1016/j.intell.2017.09.001), qui décrit l’intelligence comme «la capacité de découvrir soi-même des connaissances et des modèles à partir d’un monde plein d’incertitudes et de possibilités infinies», dont la mission est de «résoudre divers problèmes dans leur environnement naturel et social afin de survivre et de prospérer. » L’individu très intelligent a une capacité remarquable de voir et d’intérioriser ces vastes incertitudes, possibilités et problèmes. Néanmoins, ce « cerveau super-excité » peut se rapprocher de quelques hyperexcitabilités mentales, et engendrer un « corps super-excité »

    Resumé graphique (si l’image est absente, voir article ci-dessus: Graphical abstract) [Aide linguistique : worry : soucis ; mood disorders : troubles de l’humeur ; ADHD : TDAH ; OCD : TOC ; trigger : déclencheur]

    Donc vivons plutôt calmement et équilibré.e.s avec nos petits prodiges dans un système inclusive pour tous !

  • Domche
    Participant

    A qui voulez-vous faire le plus grand plaisir ? A votre fils ou à votre image, comme trop de parents ? Pensez-vous que votre fils aimerait passer dans une classe supérieure, avec la nécessité de travailler un peu plus et un peu mieux, et de mieux se conduire ? A mon avis, l’enfant est l’élément décisionnel essentiel et unique.

    A 4 ans, notre fils préférait aussi être avec les plus grands, car il pouvait parler plus et mieux, avec une conduite un peu immature. Bien qu’il fût dans une classe mixte GS-MS à 4 ans et qu’il avait un très bon camarade de GS, nous l’avons laissé en GS l’année suivante car il pouvait découvrir son monde tout en jouant. Nous l’avons seulement aidé à apprendre à lire et à écrire, ce qu’il savait bien maitriser dès son entrée en CP. Il put ainsi passer presque directement en CE1, sans faire l’année en CP, car dès la première semaine, il fit remarquer aux maitresses qu’il s’ennuyait. Le saut de classe fut une complexité administrative, mais sans aucun impact sur l’enfant et peu sur nous, au-delà d’un accord verbal et d’une demande écrite à l’inspecteur. Maintenant en CE2, il se positionne toujours parmi les meilleurs élèves, puisque les classements n’existent plus. Il aime toujours parler aux plus grands, qui peuvent assouvir sa soif de connaissances, mais aussi aux plus petits. Il regrette son bon camarade de GS, qu’il a finalement retrouvé cette année, mais qui n’a plus cet enrichissement verbal, poursuivant gentiment sa scolarité.

  • Domche
    Participant

    La vie n’est pas que blanche ou noire ; il doit exister des compromis, des zones grisâtres. Que votre fils de 12 ans soit limité à des vidéos de 10 minutes est triste, car il ne lui reste plus guère de bons choix. Un peu plus longtemps que 10 minutes est de temps à autre acceptable.

    Votre fille est en contrepartie très intransigeante et trop rigide : 10 minutes sont exactement 10 minutes, au-delà de quoi elle fait sa crise. Notez les fois qu’elle dépasse les 10 minutes ou les limites consenties, et faites-lui gentiment quelques remarques. Devra-t-elle imposer aux autres ses exigences personnelles quand elle sera plus grande par ses crises, ce qui deviendra de plus en plus difficile, car l’autre partie se révoltera, ou sera-t-elle capable de faire des compromis raisonnables ?

    Notre enfant est limité pour son temps à regarder les écrans, mais il existe des extensions acceptables, mais aussi des diminutions, voire quelques suppressions, pour moduler une bonne quiétude de sa part. Il se rabat sur la lecture qu’il adore autant.

    La vie est une discussion continue, une approche win-win (gagnant-gagnant), même avec un enfant.

  • Domche
    Participant

    Bonjour,
    Vous pouvez consulter le site Internet du Lycée Franco-Allemand (LFA) á Buc (http://www.lfa-buc.fr/index.php) (académie de Versailles), qui est un établissement scolaire public géré par la France et l’Allemagne, répartis entre école primaire allemande, collège et lycée franco-allemands. Il n’existe que 5 LFAs, Sarrebruck (1961), Fribourg (1972), Buc (1975), Hambourg (2020), Strasbourg (2021). Le seul souci serait qu’il connaisse déjà un peu l’allemand, qu’il désire et puisse communiquer en allemand, car le lycée est totalement bilingue.
    Cordialement,
    Domche

  • Domche
    Participant

    J’aimerais vous partager une autre orientation relative à celle de mon enfant lors de son passage en CP en septembre 2019. Son entrée en CP fut dans une classe CP-CE1, due aux conseils et à la demande de son enseignement de GS. En GS, nous l’avions cependant aidé, à sa demande, à apprendre à lire et à bien écrire, ce qu’il fit bien et vite avec une vieille méthode (La Méthode Boscher). Dès les premiers jours en CP, il s’y ennuyait et le fit remarquer aux deux maitresses (en raison d’un enseignement fréquent bilingue français – allemand en Alsace), qui avaient déjà remarqué ses connaissances et sa capacité de pouvoir rejoindre le CE1. Tout ceci entraîna un processus administratif pour lui et un autre camarade. Après les avis positifs des maitresses, du directeur de l’école, de la psychologue scolaire avec des tests QI, de nous, ses parents, qui durent écrire une lettre de demande de passage en CE1 à l’inspecteur académique, ce dernier formalisa sa scolarité en CE1, précédée d’un mois d’essai. Soit 2 mois de procédure, et un passage final au début de décembre 2019.

    Je vous conseillerai de donner déjà à votre fils les bases fondamentales de CP (lecture, écriture, math), de solliciter sa maitresse à mettre en valeur ses aptitudes et de vous assurer que le directeur de l’école primaire soit favorable à le faire passer rapidement en CE1 selon le processus administratif requis.

    En CE2, maintenant, il s’ennuie toujours, car l’enseignement est toujours insuffisant et trop lent à son avis. Certes, il serait possible de mieux l’enseigner, mais des camarades de classe ne pourraient pas suivre. Nous lui proposons donc plusieurs occupations extra-scolaires, comme la lecture de magazines pour les grands enfants, de BDs, de livres de littérature enfantine, de livres scientifiques, techniques, culturels, artistiques, surtout l’apprentissage de l’allemand par la télé, YouTube, l’internet, qu’il maitrise presque autant qu’un petit Allemand de son âge, et ses activités favorites, les constructions avec Lego Technic, Fischer Technik, Clementoni – Mon atelier de mécanique. Il attend impatiemment de rejoindre le collège franco-allemand en Allemagne dans 2 ans.

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