@doline33
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doline33
Participant4 janvier 2016 à 8h01Le sujet me parle beaucoup Qwerty .
Bien avant de savoir que mon fiston était un enfant précoce, je voyais bien quand même que c’était un bébé bien plus éveillé et avancé dans ses apprentissages que les autres. Je tenais sans cesse à relativiser, à essayer de me convaincre que ces différences avec les bébés de son age étaient le fruit de mon imagination et de ma fierté de mère.
Mais je ne voulais surtout pas ressembler à ces mamans qui me sortaient par les yeux, celles qui voient des prodiges sur leur rejeton là où il n’y en a pas, celles qui mettent leur enfant toujours en avant parce que c’est le plus beau, le plus fort, le plus intelligent.
J’ai laissé mon fiston se développer seul dans tout ce qui est de ses apprentissages. Je l’ai peu stimulé à marcher, manger avec ses couverts, il a tout fait à son rythme. Pour tout ce qui est des apprentissages intellectuels, j’ai vite vu qu’il était en demande mais qu’il apprenait tellement vite et seul que je n’ai pas voulu creuser un fossé entre lui et les autres enfants qui nous entouraient. J’ai toujours répondu à ses souhaits de jeux ludiques, il détestait s’ennuyer, demandait sans cesse une attention particulière pour interagir avec les gens qui l’entouraient. Il était heureux, joyeux, ses yeux pétillaient, il était extraverti, tout marchait sur des roulettes.
Puis le temps de l’école est arrivé, la maternelle. Il y est entré à presque 3 ans car du mois de décembre.
C’était le bonheur absolu pour lui, il pouvait « travailler » comme il disait, il était super heureux d’avoir des petits camarades.
Il ne voulait pas que je le récupère à midi, il voulait rester à l’école toute la journée. J’étais super heureuse de le voir si enjoué.
Puis vint le temps du passage au CP. Il savait déjà lire sans que j’ai eu besoin de lui apprendre, les approches de la maternelle lui ont suffit, mais là … revirement de la situation, tout lui est devenu pénible à part la lecture où il excellait. L’écriture a posé un très gros soucis. Il a eu une maîtresse « hyper scolaire », et lui qui finalement n’a été habitué qu’au ludique a rencontré beaucoup de difficultés à ce passage à l’école élémentaire. Et cela a été le début de l’enfer. Il a commencé à détester l’école, ne plus être sociable, on aurait dit qu’il sombrait dans la dépression.
Les devoirs sont devenus un calvaire, son estime de lui est tombée bien bas, face aux si grandes inquiétudes de la maîtresse on a été voir une psy qui a décelé sa précocité. L’école n’a pas joué le jeu du tout et n’a rien voulu comprendre, mon fils était un fainéant et nous des parents d’un enfant roi car nous voulions suivre les recommandations de la psy.
Bref, aujourd’hui il a changé d’école (il s’est passé trop de choses inadmissibles de la part des maîtresses), il est maintenant dans une école privée et cela va mieux.
Donc je me demande aussi aujourd’hui si on en serait là si j’avais commencé très tôt à lui apprendre des choses moins ludiques lorsqu’il le demandait… -
doline33
Participant1 février 2015 à 8h03Voici quelques nouvelles fraîches.
Après avoir envoyé un mail à l’inspecteur de mon secteur, j’ai réussi a obtenir un rdv avec la psychologue scolaire de notre secteur. Elle nous rencontrera le 9 février à l’école.
Mon fils a passé ses tests WISC et sa précocité est confirmée, étant même à la limite du THQI.
C’est à la fois un soulagement de comprendre d’où vient ce blocage face à l’écriture, la précocité étant une grande chance pour mon fils, mais aussi une nouvelle inquiétude quant à la réactivité qu’aura l’école face à ce diagnostic.
Je comprends enfin pourquoi mon fils est si sensible, si désintéressé de l’école et parfois si différent des autres enfants.