@christophe71
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Christophe71
Participant1 avril 2024 à 12h32Bonjour, il faudrait plus de précision pour vous apportez des conseils notamment les matières qui posent problèmes. Chaque enfant HPI fonctionne selon un mode d’organisation qui lui est propre c’est pourquoi il n’y a pas de remède miracle. Pour exemple : globalement ils sont tous dysortho et dessinent de manière enfantine car ils délaissent très jeunes leurs mains qui n’obéissent pas comme ils le voudraient mais vous pouvez rencontrer des HPI qui ne fonctionnent pas de cette manière.
Au plaisir de vous lire.
Bonne journée -
Christophe71
Participant26 juillet 2018 à 15h58Bonjour Albane,
bienvenue dans le monde des HP où le cerveau tourne en boucle quelquefois. Votre fils cherche une solution et ne la trouve pas donc il revient sans cesse sur le même problème. Ne vous inquiétez pas, c’est normal et passager.
Pour l’aider au mieux, adoptez un raisonnement logique pour trouver l’origine du problème et creusez car souvent ce comportement cache une anxiété plus profonde.
N’adoptez pas la conversation sur un thème mais parler de ses problèmes avec lui lorsqu’il est concentré sur une activité. Les barrières seront levées et vous accéderez plus facilement au nœud du problème. N’insistez pas si vous n’obtenez pas de réponse et recommencez à un autre moment.
N’oubliez pas que son cerveau n’est pas en adéquation avec ses mains et ce décalage provoque souvent des frustrations qui peuvent s’exprimer longtemps après. Il reste un enfant même si dans sa tête il n’en est pas tout à fait un.
Le psychologue peut aussi s’avérer un allié précieux car souvent les enfants se confient plus facilement en dehors du cercle familiale.
A bientôt. -
Christophe71
Participant25 juillet 2018 à 21h31bonnes notes bien sur
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Christophe71
Participant25 juillet 2018 à 21h30Bonsoir K-Hira,
avec un prénom comme le tien, difficile de croire que tu n’as pas de bonne notes…
Je veux bien correspondre avec toi si tu en as besoin mais l’idéal serais de trouver des THP près de toi pour comprendre tes questionnements. En ce qui concerne les jeux, rassure toi, à 52 ans je joue toujours et j’y trouve toujours autant de plaisir mais attention à conserver une vie sociale réelle.
A bientôt. -
Christophe71
Participant4 juillet 2018 à 0h22Bonsoir Sophie
je suis de l’avis de Stephaleto, il est important pour nos enfants de suivre une scolarité normale mais bien encadrée. Pour ma part, mon fils et ma fille sont scolarisés dans une école de village avec des classes à deux niveaux (pour les enfants c’est merveilleux) où va intervenir, à la rentrée, la référente académique EIP pour aider la maîtresse et suivre le programme qui sera établi en début d’année.
Les démarches furent laborieuses mais en voici le déroulement :
– test réalisé par une psychologue scolaire mais dans son cabinet libéral, la maîtresse ne voulant pas entendre parler d’EIP et ne demandant donc pas l’intervention de la psychologue scolaire de secteur.
– transmission du test à la maîtresse.
– transmission du test au RASED de l’académie pour que l’IEN soit au courant après 4 mois sans nouvelle.
– l’IEN en charge des EIP nous a téléphoné pour connaître nos demandes et nous a précisé que les tests réalisés par la maîtresse ne révélait pas de douance particulière (incroyable mais vrai, c’est même noté sur son carnet).
– après 3 mois sans nouvelle à nouveau, nous avons transmis directement par mail le test de nos enfants à l’institutrice référente EIP du secteur (on trouve facilement ses coordonnées sur le net).
– 3 jours après, la référente EIP nous a longuement téléphoné et un PPRE EIP sera mis en place à la rentrée en attendant le PAP EIP dans l’académie.
C’est une démarche fastidieuse et je te conseille vivement de bruler les étapes pour ne pas perdre un an, c’est à dire envoyer le test en même temps à l’enseignant, à l’IEN et à l’enseignant référent EIP.
Parallèlement, nous faisons suivre nos enfants par une psychomotricienne pour reprendre le goût de l’écriture et leur évolution est incroyable.
Bon courage pour la suite. -
Christophe71
Participant25 juin 2018 à 16h04Bonjour souveton 68,
nous avons vécu le même drame avec la mort du chat de mon fils. C’était un chat exceptionnel de maladresse et de gentillesse, je dirais pas très bien fini et nous avons mis 6 mois pour en trouver un autre du même acabit.
Ce fut l’occasion d’expliquer la mort et la disparition des choses, nous sommes passés des montagnes aux glaciers, aux dinosaures… Mais ce qui a le mieux fonctionné furent les fleurs.
L’arrivée du nouveau chat « chéri d’amour » a définitivement éloigné de la maison les conversations morbides. -
Christophe71
Participant25 juin 2018 à 15h30Bonjour Gebe16,
je suis enseignant en milieu adapté et je pense que votre enfant a tout à fait sa place en EREA, la tolérance est plus grande et la bienveillance de mise dans ce type d’établissement, de plus les classes sont petites et cela favorise le contact avec les enseignants, ce qui permet aux élèves de développer un affect particulier avec certains d’entre eux et modifie ainsi leur évolution.
D’après mon expérience, ce petit bonhomme retrouvera ses repères dans ce type d’établissement et de préférence en internat. N’utilisez pas la voie SEGPA car la mixité ne permet pas de recadrer l’enfant et l’inclusion dans un établissement ordinaire n’est pas profitable à ce type d’élève.
Ne vous laissez pas entrainer par les paroles du type « école pour les gogols » et autres gentillesses. La majorité de nos élèves est méconnaissable en sortie de 3e et nous rendent souvent visite des années après. -
Christophe71
Participant25 juin 2018 à 15h12Une chose très importante que j’ai oublié, comment ai-je pu oublier ça : les filmer pendant leur crise, puis leur montrer la vidéo lorsqu’ils sont calmés en ayant soin d’attendre quelques heures. Je ne les préviens pas du visionnage, je visionne avec les enceintes et ils viennent d’eux-même voir ce qui se passe, l’origine de ces cris. A ce moment là on explique, et c’est radical.
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Christophe71
Participant25 juin 2018 à 15h04Bonjour Damael,
pour les crises dures (très rares aujourd’hui), j’utilise un pistolet à eau et on joue au cow-boy. Je l’arrose copieusement sur le visage (il se calme ou s’enfuit, alors on retourne dans le jeu) avec des phrases comme : « dis donc cow-boy, tes cris de hyène font peur à mon chameau » (il faut trouver des phrases délirantes qui l’obligent à reprendre le contrôle de son cerveau, qu’il sorte de l’émotion pure) puis je lui donne très rapidement un second pistolet et on se bat en duel au milieu du salon
C’est toujours lui qui gagne et je me retrouve trempé au grand damne de ma femme. -
Christophe71
Participant25 juin 2018 à 14h00Bonjour Soussou28,
je vous conseille de mettre en place un PPRE pour votre fils (Programme Personnalisé de Réussite Éducative) qui s’adressent aux enfants EIP ou handicapés.
Il existe des référents académiques pour les enfants EIP dans chaque académie.
Les démarches :
– faire établir un bilan par un psychologue scolaire (à la demande de l’enseignant c’est gratuit, sinon il faut payer pour le réaliser auprès d’un psychologue scolaire mais en consultation libérale…)
– demander par écrit à l’enseignant la mise en place d’un PPRE (en général c’est le début des ennuis) et vous en tenir informée.
– après 3 semaines (en général l’enseignant vous laisse sans réponse) prendre contact avec le secrétariat ASH de votre circonscription académique par mail ou téléphone pour la demande de PPRE et transmettre le bilan psychologique.
– participer aux rencontres référent/parents/enseignant.
Le référent assurera un suivi régulier et conseillera l’enseignant sur l’application du PPRE et votre enfant revivra.
Si l’enseignant ne veut pas reconnaître les capacités de votre enfant, préparez-vous à un parcours du combattant. j’en sors après avoir montré les griffes et les crocs durant une année scolaire.
Bon courage. -
Christophe71
Participant25 juin 2018 à 13h30Bonjour Amandine,
comme l’écrit si bien Françoise, « à 20 ans tout est encore possible ».
Je n’aime pas le vous donc donc on emploieras le tu.
Tu n’es pas la seule dans ce cas, pour ma part, je ne suis pas resté dans le même emploi plus de deux ans jusqu’à l’âge de 35 ans. J’ai décroché aussi de l’école après le bac et j’ai repris mes études à 40 ans, donc ne te démoralises pas.
Fais ce qu’il te plait mais surtout éclates toi en apprenant le plus possible, creuse le métier, cherche la perfection, analyse ce qui fonctionne et ne fonctionne pas, fait travailler ton cerveau pour tout, tout le temps…
J’ai travaillé comme toi en tant que serveur dans un restaurant durant deux ans, j’en ai profité pour apprendre l’allemand et l’anglais avec les clients et des cassettes (et oui je suis vieux), au dire de mon patron j’étais au top mais j’avais fait le tour du métier. Je suis parti pour un tour d’Europe de serveur qui m’a emmené jusqu’à La Nouvelle Orléans…
Des métiers différents, j’en ai eu tellement que ce serait trop long de les citer ici mais crois-moi, plusieurs dizaines.
Tu as la chance comme nous tous de t’adapter et d’apprendre très vite mais aussi, du coup, de te lasser tout aussi vite, alors profites en pour apprendre des métiers.
Un jour tu trouveras le bon, celui qui t’éclate le cerveau tous les jours, avec des tâches variées, des problèmes quotidiens, un but à atteindre qui change constamment.
Ce jour là, tu auras découvert ta voie.
Fais de ta vie une recherche permanente, élimine le « je ne sais pas », réveilles ton âme d’enfant qui s’émerveille de tout, choisis des amis qui te comprennent et t’acceptent telle que tu es et tu n’auras plus jamais l’occasion de sombrer.
A très bientôt pour nous tenir au courant des tribulations d’Amandine en France. (cf Les tribulations d’un chinois en Chine écrit par un immense zèbre). -
Christophe71
Participant25 juin 2018 à 8h01Bonjour Caro 31,
utilisez la dérision, dans un cas comme celui là, prenez une cuillère ou un parapluie par exemple et jouez ; « en garde chevalier, vous ne passerez pas ». Transformez les tensions en jeu.
Apprenez lui à gérer ses tensions avec du recul en discutant ensuite de son comportement, le soir pendant un cocooning. En général, j’ai remarqué que les crises surviennent lorsqu’ils sont fatigués.
Laissez leur du temps de « farniente » ; vous les observerez le regard dans le vide quelque fois pendant des heures. C’est très important lorsqu’on a un cerveau constamment en effervescence. -
Christophe71
Participant20 juin 2018 à 18h24Mon fils apprenait à compter et on lui explique qu’il est possible de le faire de 10 en 10 : « cinquante, soixante, soixante dix, soixante vint, soixante trente… »
On a appris à nos enfants à respecter la vie sous toute ses formes et un soir, agitation dans notre chambre pour un moustique qui avait fait ripaille la nuit précédente. Ma fille arrive et nous écrasons le moustique sur un mur. Crise d’indignation sur la mort de ce moustique : « comment vous savez que c’est lui qui vous a piqué ? » -
Christophe71
Participant20 juin 2018 à 18h12Bonjour Kryss,
bienvenue à toi et je vois que Françoise est sur tous les fronts, c’est réconfortant.
Notre seule force consiste à partager nos expériences pour trouver des solutions. Je suis enseignant et pourtant je m’aperçois de plus en plus que notre système ne produit que de jolies boîtes toutes sur le même modèle, gare à la boîte qui n’entre pas dans le cahier des charges. -
Christophe71
Participant20 juin 2018 à 16h36Bonjour à toutes et tous,
j’ai un fils de 25 ans THP et deux autre enfants de 5,5 et 4 ans EIP aussi. J’ai élevé mon premier fils en étant désarmé et je me mords les doigts des erreurs commises mais je suis fier aussi des réussites.
Mon fils aîné étant plus âgé et apaisé aujourd’hui, je fais souvent, avec lui, des comparaisons sur son éducation et celles de ses frères et sœurs. Cela nous est d’une aide précieuse.
Je vus livre donc mes constats en vrac :
– ne pas imposer sans expliquer pourquoi et qu’ils comprennent le sens de ce qu’il faut faire et ne pas faire
– imposer des règles mais avec un espace de liberté suffisant pour qu’ils s’expriment
– être intransigeant sur les limites, même si c’est dur (il m’est arrivé au début de ranger une chambre en jetant les jouets par la fenêtre. C’est traumatisant pour eux et pour moi mais cela indique clairement la limite à ne pas dépasser.)
– pour toutes choses, prévenir : on mange dans 10 minutes, on va se coucher dans 15 minutes… Ensuite compter : à 5, celui qui n’est pas à table n’aura pas de dessert et le faire (nous c’est une cloche, la troisième fois qu’elle sonne, pas de dessert si on est pas à table).
– ne pas avoir de remord lors d’une punition, ils le ressentent très bien et une porte ouverte modifie la limite…
– ne pas contredire la décision de l’autre parent, encore une porte ouverte, même si vous n’êtes pas d’accord. On en parle sereinement le soir.
– il faut laisser une place importante aux jeux et à la dérision dans toutes les activités. En cas de conflit, j’utilise chatouille et grattouille, mes deux index pour désamorcer les situations. Cela se finit alors toujours en jeu. N’attendez pas que la crise survienne…
– ne pas les considérer comme des enfants de leur âge mais plutôt comme des ados qui gèrent leur tenue vestimentaire, le rangement de leur chambre, leur petit déjeuner, vous aide aux tâches ménagères (leur bonheur de mettre en route le lave linge ou le lave vaisselle, passer l’aspirateur)…
– les impliquer dans les tâches de la vie courante comme des grands et ne pas s’énerver en cas de bêtises, plutôt en rire.
– passer des moments de cocooning le plus souvent possible en soirée, en groupe dans la chambre des parents, à jouer (une bonne bataille d’oreiller pour éliminer les tensions), à discuter, à lire des histoires ou les inventer si possible délirantes…
– leur démontrer que même s’ils peuvent effectuer beaucoup de tâches, ils n’en restent pas moins des enfants et que certaines autres tâches ne sont pas encore à leur portée mais qu’ils les réaliseront avec du travail.
– trouver la « récompense suprême » pour les motiver (pour nous c’est facile : les bonbons). Mettre la table = 1 bonbon, débarrasser la table = 2 bonbons…
– prendre les choses à la dérision quand vous voyez apparaître un blocage (un jour de grand soleil, mon fils voulait mettre ses bottes pour aller à l’école et n’en démordait pas, je lui ai expliqué que les bottes servaient à protéger de la pluie mais rien à faire. J’ai alors rempli ses bottes d’eau en lui expliquant qu’il n’y en avait pas dehors donc on en met dedans et j’ai fait la même chose dans les poches de son coupe vent. Il m’a regardé avec un air ébahi avant d’éclater de rire. Les parents aussi font des choses bizarres et peuvent être pire que des enfants.
– oubliez quelques fois votre position de parents et mettez-vous à leur niveau.
Voila pour l’instant l’essentiel de ce qui me semble fonctionner, mais je pense que le plus important c’est la complicité, se rappeler nos bêtises d’enfants avant de les punir et se comporter aussi en enfant quelquefois. Les enfants nous sentent alors plus accessibles. -
Christophe71
Participant6 juin 2018 à 20h32Bonsoir Françoise,
merci pour ce gentil post et je vous présente mes excuses pour ne pas avoir répondu plus tôt. Effectivement je passe pour un prof accessible et à l’écoute qui sait expliquer simplement, mais en tant que parent de deux HP aujourd’hui, je dois les préserver et me retrouve en dilettante avec leurs maîtresses… Pas simple -
Christophe71
Participant6 juin 2018 à 20h14Bonsoir Taz,
merci pour tes remerciements mais j’ai 52 ans, je suis passé par là il y a longtemps et aujourd’hui, je suis apaisé. Même si le monde m’irrite, il ne provoque plus de colère en moi. Un petit rien très important que je n’ai pas noté : pleure, devant un film, une émotion, un geste tendre… On dira que tu es chochotte ou fleur bleue mais qu’est ce que ça fait du bien, le coté « male », on s’en fout.
Bon grillage de neurones à toi et n’hésites pas à me recontacter si tu doutes. -
Christophe71
Participant6 juin 2018 à 13h29Bonjour Taz,
que tus sois c.. ne fait aucun doute, c’est le lot commun de beaucoup de HP. Pas assez de nuances, du noir et du blanc dans les décisions, ça n’aide pas dans la vie courante. On se retrouve à grandir seul très loin des autres dans la tête et il est courant de constater le syndrome de l’enfant unique parmi nous, je veux donc j’ai.Nous sommes tous des éponges affectives et nous considérons que les autres le sont aussi, toutes les émotions sont violentes chez nous mais personne ne peut comprendre ces accès de colère soudains qui sont le fruit d’une accumulation de frustrations. Alors on se blinde et la carapace nous protège du monde extérieur, de ce qu’il est et de ce qu’il va devenir car malheureusement nous sommes capables d’anticiper ce qui va arriver.
Le problème c’est de se blinder uniquement du monde extérieur donc faire dans la nuance… Ce que je peux te conseiller c’est de t’ouvrir aux autres, pour mon cas ce fut les restaus du cœur, tu donnes sans rien attendre en retour et les bénévoles ont tous ou presque un parcours chaotique. Tu y retrouveras beaucoup de HP d’un coté ou de l’autre, surtout on ne te jugera pas et ta sensibilité te permettra d’être plus proche des bénéficiaires. Par contre attends-toi à prendre une grande gifle.
S’il existe des HP « apaisés » à proximité de toi, rapproche toi d’eux, ça aide énormément. Un conseil, fuies les psy, tu les jaugeras en quelques séances et tes réponses se feront selon leurs attentes ensuite.
Un constat que j’ai fait chez beaucoup : sais-tu différencier un être vivant d’un objet, cherches en toi et affine…
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Christophe71
Participant14 mars 2018 à 16h59Bonjour à toutes et tous,
voilà un vieux post déterré mais je suis nouveau sur le forum et les nouveaux déterrent…
Je vous rejoins sur l’ennui qui gagne lorsqu’on travaille au même poste pendant des années. Pour ma part, les changements se faisaient tous les deux ans. Aujourd’hui je suis prof et je m’éclate le cerveau dans ce boulot. Je crois que le secret consiste à trouver une activité grille-neurones (comme grille-pain) en dehors du travail et si possible dans le milieu caritatif, vous ne pouvez pas imaginer le bien qu’ l’on se fait à faire le bien autour de soi.