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Chek

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7 sujets de 1 à 7 (sur un total de 7)
  • Chek
    Participant

    Bonjour Karsam,

    J’ai lu les différents témoignages et je m’y retrouve facilement.
    Mon fils a eu les mêmes problèmes au primaire et après une longue hésitation, je l’ai changé d’école, dans une plus petite structure.
    Son ancien enseignant le prenait pour un menteur et un « fauteur de trouble ». Ses soi-disant copains n’étaient jamais punis contrairement à lui. Toute l’équipe pédagogique lui avaient déjà collé une étiquette. Il était en faute quelquefois, mais après de longues discutions, nous avons compris qu’il disait la vérité à son enseignant et que cela lui portait préjudice.
    Ses réactions violentes étaient pour ce « défendre » car les enfants ne l’écoutaient pas ou se moquaient de lui car il n’avait pas le même sens de l’humour qu’eux.
    Pour vous dire que le changement d’école a été difficile car il ne comprenait pas pourquoi « il était puni » …
    Nous avons eu une année très difficile mais l’équipe enseignante et surtout la directrice étaient avec nous, ils voulaient le bien être de mon fils.
    C’est une école privée mais qui a mis en place une pédagogie particulière.
    Mon fils a eu son premier ami en CE2, il l’a encore.
    Il était rentré au collège dans une classe EIP…catastrophe!!!
    Trop d’élèves, il se « noyait » dans la masse!!!
    Là encore, j’ai commencé à chercher une solution alternative et j’en ai trouvé une…
    Une école avec une autre pédagogie agrée par l’académie mais hors contrat : c’est le jour et la nuit…il est bien dans ses baskets, il a des amis supers et j’ai un ADO génial à la maison. Il est en 5ème et passe en 4ème avec félicitation et 20 en comportement, nous l’avons d’ailleurs taquiné sur cette note et non sur son bulletin en général !!!
    Maintenant, c’est son petit frère qui commence mais j’ai des personnes extérieur et ma famille qui m’aident …
    Pour dire, comme Solenne, que le combat est continu mais qu’il y a des récompenses.
    Il ne faut pas baisser les bras!!!
    Vous êtes pas toutes seules, j’étais dans le même état que vous lorsque que mon fils était en CM1 car des parents en avaient après lui…
    Je me suis tourné vers une association pour enfants précoces, vers d’autres personnes extérieures au système scolaire, vers l’école.
    Pour ma famille, nous avons rencontré des problèmes de compréhension, ça a été long mais on y arrive. Nous avons cherché « les précoces » de ma famille et de celle de mon mari puis nous avons discuté avec eux car j’ai la certitude que c’est génétique.
    Pour notre famille particulière, les mots qui décriraient le mieux nos rapports seraient : justice, bien-être, compromis et fermeté. Nos enfants ont besoin de savoir qu’ils peuvent compter sur nous comme des piliers ….
    J’ai été aussi très bavarde mais vous n’êtes pas toute seule!!!
    Courage à vous, à votre mari et votre « petit zèbre »!!!

  • Chek
    Participant

    Bonjour,

    Si vous avez un doute sur sa précocité, n’hésitez pas à le faire tester.
    Mais sans m’avancer, il ressemble beaucoup à mon fils à cet age et il est précoce. Pour le motricité, c’est normal.
    Mon fils n’a jamais était très bon en sport, il n’aimait pas beaucoup colorier, par contre ses dessins étaient très détaillés.
    Nos enfants perdent facilement confiance en eux car ils sont exigeant envers eux même et envers les autres. Il faut vite réagir avec son enseignant, en lui expliquant que votre fils veut bien faire mais qu’il est un peu différent, et peut être faire intervenir une psychomotricienne.
    Bon courage
    L’instinct d’une maman est important!!!
    Ainsi que le ressenti de votre fils…
    Le plus dur pour eux est hélas l’environnement scolaire…

  • Chek
    Participant

    Bonjour Silbret,

    Mes fils n’ont pas eu des crises comme votre fils mais l’appréhension d’avoir un mot de la maîtresse ou d’être convoqué, je connais. Je comprends votre fatigue car mon mari était en célibataire géo, donc j’étais seule à m’occuper de mon aîné pendant les 7 premières années. Je suis passée par la médecine douce comme on dit…l’homéopathie (ça dure qu’un temps)…le plus qui a fonctionné c’est une kinésithérapeute qui fait de la tao kiné : elle m’a beaucoup aidé et continue encore sachant que mes fils ont maintenant 12 et 7 ans. Comme Zébra family, le sport peut être une piste mais avec peu d’enfant et en individuel car le foot c’est pas pour eux. La piscine serait bien car l’eau permet de se détendre ; et pendant sa séance vous pourriez en faire aussi, le temps pour soi surtout quand on doit tous assumer est très important.
    Comme Ion-Ion35, l’intervention de professionnel est nécessaire. Personnellement je n’ai pas demandé à l’école de me fournir des contacts mais plutôt à l’association AREF. Pour mon fils de 12 ans, il a été testé à 9 ans car sa pré-adolescence commencée et qu’il n’avait pas toutes les réponses à sa particularité, comme nous d’ailleurs même si je m’en doutais depuis 3 ans.
    Depuis, j’ai fait appel à une graphotérapeute pour son refus d’écrire, cela a été bénéfique pour mon fils et l’on m’avait aussi conseillé une thérapeute pour la motricité. Je fais surtout confiance à mes fils pour les professionnels, c’est eux qui choisissent si ils les « sentent bien ou pas ». Je vous souhaite beaucoup de courage. Ici on ne juge pas c’est ce j’apprecie.

  • Chek
    Participant

    Bonjour,

    Je suis la maman de deux garçons de 12 et 7 ans. J’ai le même souci avec mes garçons et surtout avec l’ainé car « il était notre premier essai » pour enfant précoce.
    Et oui, ils sont tous les deux précoces et nous les parents, aussi.
    Contrairement à vous, mon mari est assez strict. Je sers de « tampon » entre mon mari et mes fils, c’est usant.
    Il y a eu des problèmes relationnel avec sa grand -mère car elle ne comprenait la précocité et j’ai du batailler pour lui faire comprendre. Mon fils ainé le ressentait et il lui rendait bien en la faisant réagir. il a fallu beaucoup d’explications des deux côtés pour trouver un équilibre. Mes fils aiment beaucoup quand leur grand parents parlent de nous lorsque nous étions enfants car ils trouvent des similitudes et cela les rassurent.
    Avec mon mari, ça a été plus délicat…il souffrait de voir que j’étais la seule à pouvoir parler avec mes fils. Alors nous avons décidé qu’il interviendrait seul pour certains sujets avec mon soutien visible aux enfants.
    Nous avons compris avec l’aide d’une psychologue pour enfant que l’agressivité de mon ainé venait de son inquiétude face aux adultes – à l’environnement familial, et de la jalousie envers son jeune frère maintenant.
    Mes fils ne sont pas suivi par une psychologue mais un peu d’aide lorsque on en peux plus c’est bien.
    Mais je dois bien avouer que se remettre en question tout le temps et être le « pilier » est fatiguant.
    J’ai commencé à me détacher et à partager les responsabilités avec mon mari en expliquant à chaque fois à mon fils le pourquoi et le comment.
    c’est un combat de tous les jours mais je ne suis plus toute seule dans la famille et il y a maintenant de la compréhension et de l’acceptation.
    Cela fait du bien de partager!!!
    J’espère que j’ai amené quelques réponses ou pistes.

    Bonne journée

    Anne

  • Chek
    Participant

    Bonjour Kassiopee,

    Mon fils Eric est passé par là et cela n’a pas été facile. Pour les crises, j’ai eu comme conseil de le « bloquer » dans mes bras jusqu’à ce qu’il se calme en lui parlant doucement. J’ai fait « cette technique » à chaque fois et je peux vous dire que les regards accusateurs j’en ai eu.
    Après s’être calmé, nous discutions en face et après il restait dans sa chambre pour son moment à lui (comme on dit chez nous).
    Maintenant, à 12 ans, il me dit en plaisantant « tu ne vas pas me lâcher tant que j’aurais pas vidé mon sac »…le blocage c’est transformé en chamaillerie avec coussins car il est un peu plus costaud!!!
    Il avait aussi tendance à se punir tout seul alors on a commencé à faire des changement de rôle : il se mettait à notre place et nous a la sienne…après nous en discutions, je l’appelle maintenant mon petit sadique et il en rigole. C’est devenu une négociation.
    Pour l’école…en classe cela se passait bien car il avait aussi une relation fusionnelle avec sa maitresse mais à la récréation c’était autre chose.
    Partir le matin pour le travail en regardant votre fils se mettre au pied d’un arbre en sachant qu’il resterait tout seul pendant la journée vous déchire le cœur.
    Il n’avait pas les même goût que les autres enfants, il préférait être avec des plus âgés tout en étant immature et son humour était décalé.
    Cela a été très difficile pour lui, nous lui expliquions tous les jours qu’il pouvait avoir des goûts différents et qu’il devait accepter aussi les goût des autres mais c’était très compliqué. A la fin, il m’a dit un jour qu’il préférait être seul que mal accompagné…vous imaginez ma tristesse et la sienne.
    Il a passé deux années très difficile mais en CM1 CM2 il a trouvé un copain (qu’il a toujours aujourd’hui) qui l’acceptait comme il était et inversement.
    Je ne sais pas si cela va vous aider mais nous avons toujours à Eric qu’il devait être fier de sa personnalité et les séances avec la personne qui faisait du yoga et du tao l’on beaucoup et continue à l’aider même maintenant…c’est d’ailleurs lui qui me le demande …pour parler à un autre adulte que sa famille.
    Merci
    J’ai bon c’est fait
    A bientôt

  • Chek
    Participant

    Bonjour,

    Par quoi commencer…
    Tout d’abord je suis entièrement d’accord pour « il n’y a que des pistes pas de solution miracle ».
    Je suis maman de deux garçons : un de 12 ans et un de 7 ans…tous les deux précoces mais différents.
    Nous sommes passés par toutes les phases que vous avez décrites : pour mon aîné …la maternelle avec les allusions gentilles, le primaire avec l’ennui à l’école, les colères, l’abandon des adultes…puis le changement d’école alors qu’il n’était pas en faute…l’adaptation avec beaucoup d’efforts de mon garçon, la solitude sans copains pendant deux ans..puis la « goûte qui a fait débordé le vase » entraînant la visite à une psychologue (très bien et qui suit de temps en temps mes garçons, ses interventions sont très rares) avec confirmation de la précocité de mon fils, le soutien d’une association pour reprendre pied et comprendre…le soutien d’une équipe pédagogique super qui maintenant m’épaule pour mon deuxième bonhomme.
    En fait beaucoup de similitude avec le parcours d’autres parents enfants !!!
    La seule chose qui est différente c’est que je ne suis pas passé par le cursus scolaire pour les psys et autres. J’ai eu des aides de professionnels extérieurs mais jamais par le biais de l’école. Nous communiquons très bien, et le bien être de l’enfant passe en priorité.
    Rien qu’a me relater le parcours de mon aîné, j’ai les larmes aux yeux mais ils en valent la peine.
    Mon garçon de 7 ans est différent mais sa sensibilité le mène à des extrémités et le terme « c’est pas grave » est banni de notre vocabulaire.
    Ils ont besoin qu’on leur rappelle tous le temps que nous sommes leurs piliers et que nous les aimons.
    Comme on dit la critique est facile car nous sommes souvent regardé de travers mais nous sommes fiers de nos bonhommes et de leur sensibilité.
    Les lectures, les discussions et les amitiés entre parents aident beaucoup.
    Je souhaite bon courage à tous les parents et à tous les enfants pour s’adapter à notre société de plus en plus exigeante « pour rentrer dans le moule » ou « comme les autres ».
    J’ai rejoint ce site et ce groupe pour partager…le bon et le mauvais.
    Bonne journée et peut-être à bientôt.
    Anne

  • Chek
    Participant

    Hier soir…
    Mon fils de 7 ans a perdu une dent et il aime tout ce qui est fantastique…d’où « la petite sourie ».
    Il voit quand même le côté pratique et financier :  » maman, si je garde la dent plus longtemps, la petite sourie va la vouloir absolument et donc elle va me mettre plus d’argent »
    La négociation va s’avérer difficile!!!

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