@cath-2017
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Catherine Amant
Participant9 janvier 2018 à 17h32Bonjour,
Il est en internat la semaine, le problème des jeux vidéos se pose aussi là-bas? Sinon, le matériel informatique ne pourrait pas partir en révision justement le w-e ou encore trouver une raison pour faire une activité tous les deux? Je sais, il faut encore pouvoir l’emmener. Pour quelques heures, une journée, une soirée l’éloigner de l’ordinateur et trouver une activité qui suscite de l’intérêt sans discuter des soucis actuellement rencontrés.
Pour ce qui est de l’école, c’est difficile à dire car on sait la place qu’elle occupe mais est-ce si important? Disons que celui qui passe à côté ne choisit pas le chemin le plus facile et expose ses parents à la pression sociale et autres. Mais si on leur fait confiance,qu’on croit en leurs capacités, ils devraient y arriver. Le plus inquiétant c’est leur mal-être et c’est ça qu’il faut parvenir à enrayer. 🙁 -
Catherine Amant
Participant9 janvier 2018 à 0h29Bonjour,
(voir mon message précédent, la situation est quelque peu similaire) Je compatis.
Situation: dépistage hp suite à un redoublement qui n’avait pas lieu d’être (notes qui ont chuté en deux périodes), consultation d’un centre spécialisé pour HP (business en option) aucune piste probante, passage chez une psychologue (durée de l’entretien 15 min, il n’avait rien à dire), consultation chez le médecin traitant (il a expliqué en avoir marre de l’école, ne veut plus y rester, ne sait pas trop quoi faire, pas d’idée d’avenir),mise en relation avec le centre PMS de l’école, mise au point avec personne extérieure accompagnant les HP en coaching scolaire (il n’a pas bénéficié de l’aide car vu l’état d’esprit impossible),
Pour les cours à distance, j’ai essayé en début d’année qu’il s’y accroche et que cela vienne surtout de lui. Il s’est inscrit aux cours à distance mais n’a pas répondu aux messages des professeurs expliquant le travail à effectuer. Comme il suivait déjà les cours à l’école et que cela était pénible, je n’ai pas insisté car le but premier était de retrouver la motivation (avec à la clé de pouvoir laisser tomber à l’école les cours qui l’ennuyaient le plus), l’objectif n’était pas atteint.
L’heure des bilans scolaires est arrivée en décembre. Le premier jour il n’est pas entré à l’école, on l’a récupéré trempé et frigorifié. Il avait passé la matinée dehors.
Suite à cela il a été déscolarisé une semaine avant les 15 jours de vacances, on lui a fait comprendre la nécessité d’arrêter pour son bien mais j’ai glissé aussi l’idée qu’il n’était pas utile qu’il aille à l’école s’il n’était pas capable d’avoir un comportement correct, adéquat (propos à manier avec prudence) . Il ne fallait pas que ça lui donne l’idée d’avoir tout gagné. Heureusement qu’il ne s’agissait que d’une semaine, car elle n’a pas été facile et je ne voudrais pas la revivre. Ici, il y avait du monde dans la maison car plusieurs enfants en examens, mon mari enseignant en secondaire était présent aussi à certains moments de la journée, donc il ne devait être seul que très peu de temps. Je lui avais fait un planning de petites choses à effectuer dans la maison pour qu’il soit un peu occupé. La veille au soir, j’en parle avec lui, il marque son accord: oui maman, pas de problème! Le lendemain,il parvient à s’absenter de la maison en vélo, se rend chez son papa et lui dit que j’étais ok. Chez moi, personne ne sait où il se trouve,ne répond à aucun sms ou appel. Bien entendu le but était d’éviter les tâches à effectuer. Les choses ont été remises au point. (Quelle misère!)
Le première semaine de vacances, il se trouve chez son papa. Il m’appelle un jour à 0.30 sur le téléphone fixe! Je décroche stressée. L’histoire est longue,je ne vais pas étaler ça ici mais en fait il était la victime d’un manipulateur, un « ami » en décrochage scolaire (et oui, lui aussi ) qui lui racontait plein de choses à mon sujet. Il était parvenu à me discréditer, à lui mettre en tête que je répandais plein d’histoires négatives et fausses à son sujet. J’ai exigé qu’il nous mette en communication avec ce garçon que j’ai ainsi pu confronter à ses mensonges. Et bien quel soulagement! Depuis, il a perdu un « ami » (qui s’est grillé tout seul) mais il a surtout retrouvé le sourire. ( Il m’a dit: je lui faisais confiance!) Il s’est coupé les cheveux très courts, et ne fuit plus le regard ni les conversations (ouf!!! pourvu que ça dure). Aujourd’hui, il est retourné à l’école. On verra ce que ça va donner, ce n’est pas encore gagné. Il m’a dit que ça s’était bien passé mais a expliqué à l’une de ses soeurs aînées que la prof de français lui avait donné son bilan en lui disant: tu n’es pas obligé de le faire, j’aurai plus facile à le corriger.
Il aurait répondu: ha ça va! et aurait dormi sur le banc. (Il a répondu à la provocation par la provocation) J’espère qu’on évitera l’escalade… Il y a encore du boulot -
Catherine Amant
Participant6 décembre 2017 à 0h41Bonjour,
Actuellement, je vis la même situation que vous. Mon fils est âgé depuis peu de 14 ans. Il est en deuxième secondaire en Belgique. IL double cette année car il a saboté ses examens de juin, ainsi que ceux de septembre. Par exemple, il a obtenu un 30/30 en compréhension à la lecture en anglais et n’a rien voulu faire d’autre à l’examen.
Il a donc échoué pour l’examen de français et d’anglais qui étaient les 2 seules branches où il était en échec. Il n’a plus aucun intérêt pour l’école, du moins pour celle qu’il côtoie. Il passe ses après quatre heures allongé sur son lit avec son gsm. Couper la wifi, ça convient bien un peu mais bon, tout le monde a besoin aussi de son ordi ici. Il est assez difficile de dialoguer avec lui. Il a été diagnostiqué HP en septembre, ce qui ne faisait que confirmer mes doutes. Il est le troisième des 4 enfants. D’une nature très calme, il a maintenant des notes de façon plus régulière dans le journal de classe. Il refusait de prendre ses affaires de gym quand le cours était donné par un certain professeur, ce qui lui a valu un demi jour de renvoi. J’ai peur de l’escalade.
Il fallait justement qu’il fasse cette crise à ce moment précis de sa scolarité. C’est sa dernière chance de réussir le ce1d. Si ce n’est pas le cas, il risque d’être orienté vers les professionnelles alors qu’actuellement il est simplement perdu. D’après ce qu’il explique aussi, je comprends qu’il est en quelque sorte anesthésié émotionnellement. Je voudrais surtout limiter la casse et l’aider à trouver un certain équilibre. Je suis aussi à l’écoute de conseils. Détail qui a son importance, il mesure 1m90. Sa grande taille ne date pas de cette année. Lorsqu’il est entré en première, il m’a expliqué que ses premiers contacts avec les autres étaient: tu as doublé combien de fois? Alors qu’il était le plus jeune.