28 mai 2019 à 16h45

Bonjour Matnat,

Votre message a également retenu mon attention. Quand vous dîtes « pour accompagner notre fille et éviter tout échec ou ennui à l école…. » ça m’a interpellé. J’ai 2 enfants HP et je suis passée par les mêmes inquiétudes. J’espère pouvoir vous aider en partageant quelques pistes de réflexion suite à ma petite expérience…

– Les petites filles sont beaucoup moins détectée que les garçons (une pour 4 ou 5), c’est déjà une grande chance que vous ayez pu voir les signes de précocité chez votre petite fille, et en la faisant tester, vous lui avez rendu un grand service, parce que maintenant vous savez. Et si elle se sent en décalage, vous serez en mesure de lui expliquer pourquoi et donc de l’aider.

– Comme le dit Pep, il faut aussi essayer de se mettre un peu à la place de la maîtresse, et elle doit faire face à une classe qui en général a un niveau très disparate, avec certains enfants en grande difficulté d’apprentissage, ce qu’elle constate tous les jours. Alors que votre fille fait le caméléon, s’adapte très bien et se noie dans la masse, donc du point de vue de la maitresse, il n’y a pas de réel problème. De plus, il y a un gros problème de formation des enseignants sur ce point là. Ils n’ont pour la plupart, aucune idée des difficultés rencontrées par les HP. Même on voit que ça avance un peu : https://eduscol.education.fr/cid59724/eleves-intellectuellement-precoces.html

– Vous vous demandez si la maitresse va changer d’avis. Pas sûr, mais il faut de toute façon attendre. Et puis se dire que la prochaine maitresse sera peut être plus à l’écoute. Certaines enseignantes arrivent très bien à cerner les enfants précoces et essaient de répondre à leurs besoins de leur mieux.

Pour ma part, je prends mon mal en patience et j’accepte que certes, pour l’instant, mes enfants ne sont pas totalement épanouis à l’école, voire même ils n’aiment pas ça, ils s’y ennuient mais ils ne sont pas en souffrance, ils arrivent à s’intégrer avec les autres et ça c’est le plus important.

J’espère avoir pu vous aider un peu!

Caroline

14 janvier 2019 à 15h56

Bonjour Melli77,

Merci pour cette présentation (elle n’était pas si longue que ça !). Je ne suis malheureusement pas en mesure d’apporter beaucoup de réponses à tes questions, mais en tout cas, sache que j’ai trouvé à la lecture de ton post de nombreux points communs avec ce que nous vivons au quotidien avec nos 2 garçons de 3 et 6 ans. Le refus de l’autorité, l’hyper-sensibilité, les colères/pleurs à la moindre petite remarque, les difficultés à l’école…et les disputes incessantes entre eux.

Savoir que tu n’es pas seule dans cette situation, c’est peut-être déjà un début d’aide 🙂

De mon côté, pas de grande réussite avec les cahiers d’activités. Mon fils ainé aimait bien jusqu’à 4 ans mais depuis, tout ce qui ressemble de loin à l’école ne l’intéresse mais alors pas du tout. Mais chaque enfant est unique alors ça ne veut rien dire, il faut essayer! Dernière trouvaille de mon côté : Harry Potter ! C’est devenu une passion dévorante depuis 2 semaines…

Un truc qui marche très bien avec mes garçons : briser la routine (et les contraintes qui vont avec) ! Ça fait un bol d’air pour tout le monde : les enfants et les parents. Partir en week-end ou visiter un musée, faire une activité sportive inhabituelle…

En tout cas courage !

Caroline

14 janvier 2019 à 12h39

Bonjour,
N’hésitez pas à appeler plusieurs psychologues avant de faire votre choix. Vous pourrez d’ailleurs à cette occasion leur demander conseil par rapport à l’âge de votre enfant et le passage des tests de QI. En effet, j’ai fait tester mon fils ainé lorsqu’il avait 4 ans mais j’ai appris par la suite qu’il était préférable (car plus fiable et plus précis) de réaliser les tests de QI après 6 ans (donc WISC plutôt que WPPSI). Concernant mon second fils (qui a 3 ans), je ne le ferai tester que vers 6 ans. Mais je sais qu’en tant que parents, on a vraiment envie d’avoir un avis extérieur et c’est donc dur d’être patient, c’est à vous de décider.
Bon courage dans vos démarches.