27 mars 2021 à 9h47
Déjà : merci 🙂
il est effectivement hyper emotif et je ne doute pas qu’il souffre, oui, même s’il n’en parle pas. Comme ses frères et soeurs. Le combat de ma femme a été éprouvant et ils ont vécu des éléments traumatisants, dont un arrêt respiratoire en plein repas… il n’a pas tout vu, mais bon, quand même, et ça donne forcément un gros sentiment d’insécurité de prendre conscience que ça peut survenir n’importe quand. Il découvre la maladie, la mort, la perspective de ne vraiment plus avoir de parents.
Le psychologue qui l’a suivi était celui délégué par la clinique où ma femme était hospitalisée, donc sensibilisé aux émotions de ce type de situation. En revanche par rapport à la précocité, je ne sais pas.
Le collège est bien sur prévenu depuis l’entrée en 6e, ils ont fait preuve de tolérance sur le premier trimestre mais ils ont décidé de passer à la vitesse « 0 tolérance » en janvier, alors que ma femme est décédée en février… le timing n’était à mon avis pas le bon mais ok, je comprends qu’il perturbe, j’ai le même à la maison 🙂
Il n’y a pas de plan d’aménagement pour l’instant. En revanche ils ont mis en place quelques aménagements : au lieu de se faire exclure, aller à l’infirmerie pour s’aérer avant l’explosion ; vérifier la prise de note.
Je en sais pas s’il s’ennuie, il ne l’a jamais dit tel quel. En tous cas, haut potentiel mais pas omniscient, et donc comme il n’écoute pas en cours et ne note pas, les devoirs à la maison sont fastidieux et entraînent quasi systématiquement des tensions entre lui et moi et parfois des engueulades, je ne suis pas yogi et pas toujours zen :/ le bilan est qu’il n’a pas de bonnes notes, il apprend par contrainte pour faire les devoirs mais n’en retient qu’une partie, et comme il ne lit pas vraiment les consignes, ça fait en moyenne des résultats moyens.
Bref, je vais contacter votre association.