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Participant31 mars 2017 à 9h20Bonjour Aaron
Je suis ravie d’avoir de vos nouvelles, je vous rejoins sur la dangerosité des chiffres, tellement réducteurs car forcément impuissants à décrire la complexité d’un être humain.Comme Françoise, j’encourage votre refus de vivre en sous régime, et je pense, mais ce sont des croyances toutes personnelles, que cet élan vital que vous autorisez à nouveau sera le premier pas vers la réapproriation de ces facultés oubliées ou occultées.
Je suis également très touchée par la tristesse que vous ressentez à l’égard de la petite fille que vous avez été, cela m’a rappelé ce magnifique article de Arielle ADDA, où elle relate le lent processus de destruction dont sont souvent victimes les enfants précoces qui n’on jamais été reconnus (et que vous pouvez lire sur ce lien : http://www.douance.org/psycho/adda96.html )
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Participant16 mars 2017 à 11h11N’étant pas neurologue, je ne peux vous confirmer qu’un choc post traumatique affecte les résultats, même si la logique m’amène à trouver ça évident. L’expérience clinique montre toutefois, que chez l’adulte, une relation à la scolarité difficile durant l’enfance et l’adolescence, impacte très négativement les performances réalisées aux subtests « information », « arithmétique » , « mémoire des chiffres », « séquence chiffres-lettres » » très connotés scolairement.
Cette réalité est prise en compte dans l’interprétation des résultats, surtout quand les résultats aux autres subtests restent élevés. Il est donc admis, et certainement démontré, que là où il y a souffrance, l’individu peine à mobiliser son plein potentiel.
Mais j’ai envie de vous dire de ne pas (trop) vous attarder sur ces détails, et de vous écouter un peu plus.
Car ce qui m’apparait dans votre témoignage est votre difficulté à accepter un diagnostic positif.
Vous avez au fond de vous, toutes les preuves nécessaires, mais quelque chose semble vouloir les annuler, quitte à invalider le diagnostic de votre psychologue. J’ai le sentiment que vous vous accrochez au seul aspect non fiable du diagnostic, (un chiffre global vidé de son intérêt puisque vos résultats sont hétérogènes), pour alimenter le mouvement de déni qui est le votre 😊
Le problème ici, n’est pas le résultat mais votre difficulté d’acceptation, qui est une attitude caractéristique et commune à tout Haut potentiel qui se découvre…
Certes dans votre cas, le travail de réhabilitation ne se trouve en rien facilité par un chiffre non représentatif, mais sachez que même avec un résultat « clair » (au-dessus de 130 et homogène), on peut être amené à refuser le diagnostic. Et dans ce domaine, je peux vous dire que tous les moyens sont bons… (j’ai réussi parce que je lis beaucoup, j’ai eu de la chance, la psy m’a bien noté, sentiment diffus d’avoir triché etc…)
Il m’a fallu des mois pour entendre le diagnostic, le légitimer, l’admettre et l’intégrer.
La surdouance ne se manifeste pas dans un chiffre, c’est pour moi une manière d’être au monde particulière, parfois insolite, qui s’imprime dans toutes les facettes de notre être et surtout, une composante de notre identité qu’il est urgent d’assumer, d’aimer et de valoriser 😊
Vos ressentis sont bien plus précieux pour avancer sur ce chemin que le simple calcul du QI global. Votre réalité profonde, votre vécu, ne devraient pas être mis en doute par ce seul chiffre creux!
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Participant14 mars 2017 à 16h03Bonjour,
Vous devriez attendre le compte rendu écrit de votre bilan cognitif. Vous n’avez aujourd’hui, pour vous convaincre, qu’un chiffre qui, au vue de vos résultats hétérogènes, se trouve dénué de sens.
Le chiffre du QIT n’est qu’un élément de diagnostic parmi d’autres dans l’élaboration de ce bilan et la détermination de votre profil.
L’hétérogénéité de vos résultats ne permet pas de valider un QIT fiable. Ce chiffrage global perd donc de son intérêt comme seul élément de détection . Les résultats obtenus aux subtests peuvent par contre donner des indications précieuses et permettre le statuer en faveur d’un haut potentiel (qui serait partiellement masqué par des troubles DYS – trouble de l’attention, dyspraxie etc – ou encore l’état émotionnel pendant la passation du tests…etc…)
Des scores au-delà de 130 observés à un ou plusieurs des subtests sont généralement retenus comme des marqueurs fiables de précocité, si les informations recueillies lors de l’entretien d’anamnèse également cette hypothèse.
Il est donc tout à fait possible d’être diagnostiqué Haut Potentiel sans que soit franchie la sacrosainte barrière des 130 au QIT.
J’espère que le compte rendu écrit vous aidera à mieux vous appréhender…Patience 🙂
Amicalement