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Astrayel

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14 sujets de 1 à 14 (sur un total de 14)
  • Astrayel
    Participant

    À titre personnel, il est rare que je vois des gens qui écrivent ici et dont je pense qu’ils se trompent sur la précocité potentielle de leur enfant. Au contraire, les gens viennent avec des gros doutes et leurs descriptions sont souvent d’une limpidité sur le diagnostique. Après, tous les enfants précoces n’ont pas les mêmes besoins donc il faut les orienter vers des solutions pratiques dont ils manquent souvent cruellement.

  • Astrayel
    Participant

    Bonjour Oummi,
    Je pense que tu peux oublier ton doute sur sa précocité. La question doit être à quel point il est précoce. Un enfant ne fait dit pas 100 mots à un an. il ne fait pas de phrases complètes à 18 mois, etc. Ton fils est HPI ou THPI sans aucun doute là-dessus. Beaucoup de gens ne veulent pas mettre des étiquettes, mais c’est bien une description précise d’un tel enfant que tu as fait. En être consciente, lui apporter la nourriture intellectuelle dont il a besoin, c’est ça le principal. Le faire tester est une bonne chose, mais finalement, tant que tu arrives à répondre à ses attentes, il n’y a pas d’urgence. Garde juste en tête qu’il l’est et tout ce que tu pourras voir ou lire sur les HPI t’aidera à le comprendre et à lui donner ce dont il a besoin.
    En ce qui concerne le bégaiement, ça ressemble beaucoup à un problème de fluence dû à une désynchronisation entre la parole et l’intellect. Tu sais, un peu comme quand tu écris sur un clavier et que tu n’arrives pas à taper aussi vite que les mots qui viennent dans ta tête… (sauf si tu es dactylo, évidemment !). C’est pareil ici, mais pas de touche Backspace ou retour dans la bouche, alors on bégaie. L’orthophoniste est la meilleure solution, mais il ne faut pas s’inquiéter. Traiter le stress, faire quelques exercices, le reste viendra tout seul avec la maturité.

  • Astrayel
    Participant

    Bien dit !

  • Astrayel
    Participant

    C’est un grand classique de douter d’un résultat chez nous. Tout le monde doute un peu, c’est normal. Mais chez nous, ça peut vite se transformer en un stress incontrôlable parce qu’on pense déjà aux conséquence d’un « Non, votre enfant n’est pas précoce ! », du fait que si ce n’est pas ça le problème, alors on repart à 0 avec nos craintes, nos angoisses et notre incompréhension. Les tests sont justement faits pour nous, y compris les profils discrets. Le pire qu’il puisse arriver, c’est que le psychologue ne puisse pas se prononcer à cause d’une trop grande hétérogénéité dans les tests parce que ta fille aura répondu à certains à pas à d’autres (pour plein de raisons, d’ailleurs). Mais même dans ce cas, tu auras une bonne piste. Nous, notre fille a eu un subtest dans lequel elle a avait le résultat d’un enfant de 4 ans (elle avait justement 4 ans). Pour tout le reste, ça correspondait plutôt à un âge de 7 à 8 ans. Résultat : pas de confirmation de diagnostique. Mais bon, quand plusieurs subtest te disent que ta fille a 7 ou 8 ans, l’erreur, c’est plutôt celui où elle n’a pas réussi.
    Courage, même si les galères ne font que commencer, avec ces test, tu arrêtera de te promener à poil en pleine guerre de chevalier et tu mettre une bonne cotte de maille !
    🙂

  • Astrayel
    Participant

    Bonjour Amaya,
    Ton cas n’est pas isolé. Tu n’es pas seule, loin de là. J’ai beaucoup lu et entendu parler de cette expérience. Moi-même, je l’ai connue dans une version différente de toi, car on m’avait diagnostiqué surdoué et on nous avait renvoyés à la maison mes parents et moi avec notre petit cadeau et aucune aide, suivi ou autre empathie. J’ai traîné ce fardeau sans le comprendre pendant 30 ans entre incompréhension, moqueries et difficultés à être en contact avec les autres, étant considéré comme arrogant. Et lorsque la question s’est posée pour mon troisième enfant de la faire diagnostiquer, j’ai beaucoup beaucoup lu. Et là, j’ai ressenti la même chose que toi. Pourquoi ? Difficile à dire. Peut-être l’impression d’être passé à côté de quelque chose ; que si on m’avait expliqué, j’aurais fait mieux, beaucoup mieux. Mais bon, ne laisse pas passer cette chance avec ta fille. La connaissance de sa manière de penser, d’agir est ta meilleur arme pour son éducation. C’est grâce à cela que tu pourras la faire progresser et éviter les écueils qui ont pu te faire souffrir ou te contraindre à être celle que n’es pas forcément.
    Courage, tu n’es pas seule.

  • Astrayel
    Participant

    Bonjour Ara974,
    Je vais être un peu plus positif que Flocondneige, car j’ai une petite fille qui ressemble beaucoup à la tienne et qui est précoce. Ce que je reconnais, c’est la peur des autres ou plutôt de leur regard et de la honte qu’il peut procurer en cas d’erreur. Je reconnais aussi le manque d’envie de se mêler aux autres sans doute parce que ses envies et ses préoccupations ne sont pas les mêmes que les autres enfants. Et puis le perfectionnisme poussé à l’extrême, la concentration inhabituelle pour son âge, etc.
    En résumé, il y a pas mal de points qui permettent de se poser la question. Il n’y a pas de mal à ça. Au moins, tu sauras à quoi t’en tenir et les efforts que tu devras faire pour t’adapter à elle. Mais ce qui restera compliqué, je pense, c’est qu’une petite fille qui se comporte différemment dans le cercle familial et en dehors, c’est compliqué à gérer. Personne ne te crois et le doute que tu lis sur le visage des gens finissent par te faire douter de toi aussi. Mais le mieux que je puisse te dire, c’est fies-toi à ton instinct. C’est ta fille, tu la connais mieux que quiconque ! Alors réfléchis aux signe et aies confiance en toi et en elle !
    Courage.

  • Astrayel
    Participant

    Bonjour Jerem’,
    Je viens de me rendre compte que je m’étais trompé de WE. Je pensais que c’était ce WE (aujourd’hui), donc c’était un peu court. Mais pour le WE prochain, on est partants. On aura 3 enfants avec nous : 5 ans, 3 ans et 1 an.
    J’espère qu’il y aura d’autres personnes partantes.

    PS Amared : ne pas avoir encore fait les évaluations n’empêche pas les rencontres. Je sais que cette période est un peu déstabilisante, mais des parents qui se posent la question ont rarement tort ! 😉

  • Astrayel
    Participant

    Bonjour,
    Malheureusement, c’est un peu loin pour nous cette fois-ci, mais une prochaine fois peut-être.
    Néanmoins, je serai intéressé par d’autres rencontres préparées un peu plus en avance pour moi (situation très compliquée pour plein de raison, et en particulier à cause de mes 5 enfants). J’ai une petite fille EIP de 5 ans.
    Bonne rencontre et à bientôt.

  • Astrayel
    Participant

    Le jour où les psychologues scolaires comprendront que les enfants précoces ont autant besoin d’aide et de soutien que d’autres types d’enfants en difficulté, le monde changera pour nous. Mais bon, c’est pas près d’arriver. Je trouve aussi ça un peu étrange que a psychologue privée n’ait pas encore abordé ce sujet. C’est ce qu’on a fait au premier rendez-vous avec la notre. Et on a insisté fortement pour la faire tester à 4 ans malgré les réticences de la psy et son avertissement quant à la faible fiabilité de la faire à cet âge. Mais on a eu gain de cause et on a eu notre diagnostique avec quelques bémols. Ce que tu peux peut-être faire, c’est demander à attendre septembre pour faire les tests (oui, tu peux faire le WISC IV à 6 ans pile, nous on a fait le WPPSI). Par contre, ne t’attends pas à une évolution rapide, c’est peu probable. Il faut prendre son mal en patience et avancer un pied après l’autre. Il grandit, mûrit et vous apprenez de plus en plus à savoir de quelle manière le « gérer ». Je pense qu’il y a des choses qu’il ne faut laisser passer sous aucun prétexte (la violence, entre autres), et d’autres pour lesquels il faut savoir laisser couler car on ne peut pas se battre sur tous les fronts. Les vraies priorités d’abord.

  • Astrayel
    Participant

    Je comprends ton angoisse face à des crises d’une violence qui n’ont souvent pas de rapport avec le problème réel. Des coups de pieds par terre et des hurlements parce qu’il ne trouve pas son manteau alors qu’il est presque devant ses yeux, c’est compliqué à appréhender. La frustration est souvent très difficilement vécue par ses enfants. C’est aussi une manière d’exprimer des sentiments qu’il ne comprend pas et qu’il ne sait pas gérer. Il existe des livres comme « Mon grand livre des émotions » ou « Les cahiers Filliozat – Mes émotions » pour les plus grands. Ils peuvent permettre à ton fils de mettre des mots sur ce qu’il ressent et l’aider à les exprimer de manière plus conventionnelle. J’ai tenté avec ma fille. Je ne peux pas dire que ce soit un grand succès, mais il y a clairement du mieux. Alors, ça vaut peut-être le coup d’essayer.

  • Astrayel
    Participant

    Bonjour Ion-Ion,
    je pense que c’est normal d’avoir des doutes. On nous apprend à être des parents selon un certain cadre, pour des enfants classiques. Mais dans le cas d’enfants précoces, leur comportement n’est pas classique et tout ce qu’on nous demande (la pression sociale, surtout) ne fonctionne pas. Tu parles beaucoup du regard des autres et je comprends qu’il est difficile d’être jugé par ceux qui ne savent pas ce que c’est que d’élever un enfant hors normes (dans le sens littéral du terme). On nous dit depuis tout petit qu’un enfant doit dire bonjour, au revoir, s’il te plaît, merci. Pour la plupart des enfants, c’est juste un réflexe conditionné. On les force à le répéter jusqu’à ce qu’ils le fasse instinctivement (le chien de Pavlov n’est pas loin). Mais pour certains enfants précoces, faire sans comprendre, c’est une douleur immense. Alors ils ne font pas et paraissent mal élevés, bien qu’ils ne le soient pas.
    Je pense que tu devrais oublier le plus possible le regard des gens. Tu n’auras jamais un regard compatissant, à part peut-être de la part de ceux qui ont vécu la même chose que toi. Car, effectivement, de l’extérieur, différencier un enfant précoce d’un enfant capricieux est quasi-impossible. Les gens ne voient qu’un enfant qui fait le bazar ou refuse de dire bonjour alors que tu t’évertue à lui faire dire bonjour depuis qu’il a un an et qu’à cinq enfant, il refuse toujours (ou alors en murmurant, les yeux fermés et la tête tournée).
    C’est sûr que les tests à partir de 6 ans sont plus sûrs qu’à cet âge ou des tas de problèmes peuvent se présenter : refus de l’enfant de parler à l’adulte pendant le test, tests loupés exprès, biais dus à des centres d’intérêts différents (ma fille a eu des points en moins parce qu’elle ne savait pas ce que c’était que des cymbales !) Dans tous les cas, accroche-toi, car il ne semble pas trop faire de doute qu’il soit précoce. Dans tous les cas, des parents sentent ce genre de choses. Il y a plus de personnes qui se trompent sur ce sujet dans le corps enseignant que de parents.

    Courage.

  • Astrayel
    Participant

    Bonjour Ode
    Ton message est assez difficile à lire (probablement écrit dans l’excitation de la narration), mais il ne fait pas beaucoup de doute que ton fils soit précoce. On en dirait presque une caricature. J’ai un modèle relativement similaire à la maison qui a le même âge (sauf pour les pompiers, parce que c’est une fille et qu’elle s’intéresse plus à Jeanne d’Arc qu’aux châteaux forts). Le diagnostique ne servira qu’à deux choses (à mon sens) : mettre un nom sur ce que vous vivez, ce qui est vital. Et opposer des arguments circonstanciés au corps enseignant (je sais, c’est triste, mais c’est souvent par là qu’il faut passer). Dans la vie de tous les jours, savoir que ton enfant est précoce ne sert pas à grand-chose, mais ça aide à comprendre son fonctionnement et donc la façon d’aborder les problèmes.
    Les conseils que je peux te donner pour faciliter un peu la vie (mais je pense que tu sais déjà ce que je vais dire), c’est de beaucoup parler avec ton fils. Il a besoin de beaucoup d’explications sur ce que tu fais, ce qu’il va se passer, le pourquoi et le comment des choses. L’autre point, c’est le contact physique. Si les colères ou crises sont courants, c’est peut-être qu’il a besoin de sécurité. Tu peux lui apporter. Au début, je grondais ma fille pendant qu’elle faisait ses colère parce que je pensais qu’il s’agissait de caprices. Et puis j’ai compris que c’était sa manière de montrer sa peur, sa frustration, sa douleur. Et on ne traite pas tout ça par des punitions, mais en rassurant.
    J’espère que ça pourra un peu t’aider.
    A bientôt.

  • Astrayel
    Participant

    Moi, j’ai l’habitude de ne jamais laisser un doute ou une question en l’air parce qu’elle me reviennent toujours façon boomerang. Souvent, il leur faut une réponse qu’ils estiment acceptable à défaut d’être juste. Dans ton cas, je pense que j’aurais dit un truc du genre : « les lutins fabriquent des tas de camions pour le père noël, mais ils ne suivent pas tous le même modèle. Donc des fois, c’est celui dans le catalogue et des fois ils ressemblent à autre chose. Mais c’est toujours un camion et c’est ça que tu avais demandé ». Après, si ça marche pas et que vous voulez continuer à le laisser croire au père noël (ça va pas durer longtemps s’il se pose ce genre de questions), vous aurez intérêt à trouver ce qu’il veut ou d’autres bonnes excuses ! ^_^

  • Astrayel
    Participant

    Bonjour,

    C’est amusant Qwerty ! Nous avons fait la même chose avec notre fille. Elle se couchait sans doudou avec des piles de livres étalés partout dans le lit. À cette époque, nous ne nous doutions pas qu’elle était précoce et nous aurions évité beaucoup d’énervement si nous avions utilisé la même technique que toi entre 1 et 2 ans et que nous l’avions laissé « s’endormir de fatigue ». Nous l’avons fait plus tard (vers 4 ans). Elle nous disait qu’elle ne savait pas comment faire pour dormir. Passé la relaxation, pas facile de répondre à ça. Bref, je suis content de voir que les livres comme doudous rassurant (qu’elle « lisait » aussi), ce n’est pas une spécificité de chez moi.

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