Quelques mots sur vous... |
Maman de deux garçons précoces de 13 et 11 ans, j’ai connu bon nombre de difficultés avec l’ainé. Il m’a fallu arrêter de travailler pour le suivre, le rassurer,… Aujourd’hui, en 4ème, mon fils s’épanouit… il aura fallu beaucoup de temps, mais les choses se règlent doucement, sûrement. Il connait sa « différence » depuis le CP (refus d’apprendre à lire, trouver un professionnel qui nous oriente, test,..) L’école était synonyme de souffrance mais toujours content d’y aller retrouver des copains (lui le cerveau, les autres qui faisaient les blagues)
Je suis persuadée, qu’il faut faire confiance à nos enfants, leur expliquer qu’ils n’ont pas le choix, que certaines matières sont pénibles (dans la vie beaucoup de choses le sont), les ECOUTER! Certes entre la psychanalyse, la psychologue, l’orthophoniste, la psychomotricienne, les différents tests, les pédiatres, l’école privée et j’en passe, cela a coûté du temps et de l’argent mais quelle joie de le voir s’épanouir et parler de lui, de ses points de vue avec une analyse extrêment fine et mature. Il n’est pas brillant, cela ne l’intéresse pas, juste moyen (il n’a pas encore trouvé ce qu’il veut faire mais est en pleine réflexion). Je crois sincèrement qu’il faut faire confiance à nos enfants, leur montrer que nous sommes là, toujours disponibles à les écouter et à réfléchir avec eux. Ils savent ce qu’il leur faut, tout se négocie toujours (sorties, argent de poche, …) ce sont les enfants les plus intéressants au monde. Mon plus jeune, ne fait rien en classe et s’en sort. Je pense qu’il souffre de la superpuissance de l’ainé (+grand, +d’expérience, un coté « moraleur ») et du coup il se réfugie dans les jeux vidéo (sa bulle).
D’expérience, je sais que nos zèbres se reconnaissent entre eux, ils se sentent et se lient d’amitié. Ils ne sont pas seuls et le savent, le temps crée les rencontres et les écoles privées sont emplies de ce genre de zèbres. PARENTS, soyez confiants, si vous l’êtes, ils le seront. Leur hypersensibilité, fait qu’ils absorbent vos angoises et le cercle viscieux commence. Parlez, dédramatisez, écoutez-les, ils savent ce qui est bon pour eux. Ayez confiance en vous, ils auront confiance en eux. Il y aura des jours plus difficiles que d’autres, comme pour n’importe quel parent, mais je ne pense pas (d’expérience) que les surprotéger, les harceler, s’angoisser n’apporte le moindre résultat si ce n’est le fait de les éloigner de nous car ils se sentent responsables de nos peurs et cela alimente les leurs.
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