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Alyalis
Participant13 avril 2019 à 13h53Bonjour Jade,
Je n’ai pas encore eu le temps de venir réagir à ton avant dernière réponse. je suis en proie avec un douloureux torticolis et lumbago mais je peux déjà te dire que le livre entre d’avantage dans les détails. il reste toutefois très général car il dresse deux types de portrait. Il n’y a que le test qui permettra d’avoir un regard précis sur ton profil.
Pareil, je trouve à la lecture du livre que j’ai des caractéristiques des deux et cela soulève des questions. J’y reviendrai une prochaine fois.
bonne journée
(pas très cohérent que de tutoyer puis après vouvoyer ^^)
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Alyalis
Participant8 avril 2019 à 18h53Alors, de ce que tu rapportes, tu as des indices largement au-dessus des 130 donc on peut dire que tu es HP. On ne peut pas être bon de partout. Il faut que tu lises le livre ( https://livre.fnac.com/a12979109/Fanny-Nusbaum-Les-Philo-cognitifs ). Tu vas te reconnaître dans l’un des deux profils : Complexe ou laminaire. Pour moi, il n’y a pas de doute, ta différence vient de là ;). Après, si tu veux avoir une confirmation et pouvoir en parler avec un psychologue tu peux toujours repasser le test.
Sur l’histoire des mutations, ça me semble logique mais pourquoi ça saute certaine génération? Pourquoi dans une fratrie, il peut y en avoir un ou plusieurs de concernés? Je ne sais pas. Par contre, ce qu’il a été observé c’est que pour les personnes à haut potentiel, il y a plus de cette matière blanche qui permet entre autre de permettre une plus grande rapidité des connexions. C’est cette matière blanche qui serait aussi « responsable » de l’hyperesthésie observée par les hauts potentiels. Cela a été observé durant les IRMs. Tu devrais lire les ouvrage d’Olivier Revol car il fait beaucoup de recherche sur le fonctionnement cognitif du cerveau.
Par rapport à ta question sur la perception de la différence de luminosité du soleil, je ne sais pas si c’est typique des hyperesthésistes. Peut-être qu’ils sont plus réceptifs à cette différence parce qu’ils sont plus observateur. Par contre, ce que je peux te dire avec certitude c’est que la couleur que l’on voit du soleil dépend de son inclinaison par rapport à la terre. Par exemple, le soir le soleil prend un aspect rouge orangé alors que de jour on le voit plus « blanc ». De jour c’est normal, tous les rayons arrivent jusqu’à nos yeux et chaque rayons possèdent une couleur du spectre lumineux. Comme tu dois le savoir, en lumière quand tu additionnes toutes les couleurs tu obtiens du blanc (à la différence des couleurs matières (peinture) qui donneront du noir). Quand le soleil est proche de l’horizon, seul les rayons gamma arrivent jusqu’à notre œil. C’est pour cela que nous la voyons rouge orangé. Tu observera le même phénomène avec la lune selon si elle est proche ou lointaine. En général, quand il y a la super lune, elle est très grosse et toute rouge.
Par contre, sur les manifestations hyperesthésies, cela dépend de chacun. Pour ma part, gamine, je voyais justement des couleurs autour des personnes. Aujourd’hui, j’ai une lumière bleu qui s’affiche dans ma vision selon ce que je pense ou dit. Je n’ai pas encore bien compris comment ça fonctionne dans mon cas.
Autre phénomène, j’écoute en permanence de la musique et quand je bosse, je fixe ce que je fais dans ma mémoire par rapport à la musique. Du coup, quand je réentends la musique, j’ai le film de ce que je faisais qui me revient. Ou si je veux me souvenir de quelque chose, je peux passer par la musique que j’écoutais qui me renverra à ce que je faisais. De même, avec les odeurs.
A ce propos, il m’est arrivé que je sente la mort sur certaine personne que je pouvais croiser dans un bus ou dans la rue. C’était très perturbant. Je crois que j’ai très vite verrouillé la chose parce que cela ne me l’a plus fait depuis des années.Bonne soirée à toi 🙂
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Alyalis
Participant8 avril 2019 à 11h51Bonjour Jade,
En te lisant, je me suis retrouvée sur certain point. Tu expliques beaucoup de choses et ce sera long de revenir sur chaque point. Mais à propos du premier test que tu avais fait, as-tu encore les résultats? Si c’est le cas, tu pourrais les communiquer ici. Enfin, si tu veux ;).
Je me suis retrouvée comme toi à me poser des questions sur l’origine de ce sentiment de différence qui me colle à la peau depuis petite. Il y a peu, j’ai sauté le pas et j’ai passé le test. Le résultat: hétérogène avec des écarts importants entres certains items. Donc pas calculable dans sa globalité parce que cela fausserait le résultat. La psychologue a pris les indices supérieurs et a fait un calcul et le résultat me classe dans les hp.Il se peut que le premier est n’ait pas été révélateur pour X raisons. On parle même que pour une même personne, si elle repasse le test 100 fois, elle peut avoir un résultat rentrant dans une tranche fluctuante, comme par exemple: pour un score 131, la tranche sera 125/135. Pourquoi? parce que différents paramètres entre en compte au moment de la passation.
Sur tes dernières questions, je pense qu’il y a un lien avec les conditions de vie. Je m’explique: il y a des mutations dans l’évolution. Par exemple, l’homme s’est mis debout parce qu’il avait besoin d’avoir une vision plus large pour sa survie. Sa morphologie s’est adaptée à cette nouvelle position. Comme il était question de la « survie » de la tribut, il y a eu « éducation » des enfants et ainsi de suite, cela est passé dans les gênes comme une « programmation ». Le corps sélectionne sur des millénaire ce qui est utile pour lui et fait disparaître ce qui ne sert pas. Tout ça est inconscient et je pense qu’il en va de même pour les capacités cognitives. S’il est important pour une famille que les enfants réussissent par leur « tête », l’accent sera mis là dessus. Si dans une famille, il est important d’avoir des pieds solides comme par exemple dans une région au États Unis pour l’exploitation des arbres, de génération en génération, la masse osseuse sera plus importante au niveau des pieds parce que c’est important. J’avais même lu à ce propos qu’il avait été observé que ces populations là avait deux talons à chaque pied.
Je ne suis pas généticienne mais je sais que c’est un sujet vaste et compliqué. Pourquoi faut tant d’années pour qu’il y ait mutation? La réponse paraît simple mais pourquoi doit-elle s’inscrire dans une durée aussi importante alors qu’aujourd’hui le monde évolue très, trop vite? Pourquoi les mutations ne peuvent pas survenir plus rapidement compte tenu de la rapidité dans laquelle nous vivons?
J’espère que tu reviendras poster ^^
Bonne journée
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Alyalis
Participant8 avril 2019 à 11h18Bonjour Damael,
Effectivement, il est temps pour votre garçon de passer le test. Si le corps enseignants se rend compte de cette différence c’est une bonne chose. Vous pouvez voir avec son professeur pour demander qu’un psychologue scolaire lui fasse passer le test. Cela prendra du temps (je n’ai pas d’estimation du temps) mais cela ne vous coûtera rien. Vous pouvez aussi commencer à économiser ainsi si vous vous rendez compte que ça prend trop de temps par le biais de l’école, vous pourrez prendre les devants.
Pour votre petit garçon, vous pouvez voir s’il y a des associations qui proposent des activités et/ou rencontre pour les enfants en demande. Il pourra aussi trouver de beaux échanges dans le cadre d’activité extra scolaire (jeux d’échec, activités scientifiques, robotique, musique, arts plastiques,…)
En vous souhaitant une bonne journée
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Alyalis
Participant6 avril 2019 à 10h44Bonjour Christophe et bonjour à tous,
Effectivement, le commentaire du professeur est assez dur surtout quand il désigne son propre enfant. Je ne veux pas défendre le professeur mais je me mets à sa place un petit peu. J’ai enseigné pendant quelques années et je sais que certains comportement d’élèves peuvent devenir très vite pénible surtout quand il n’y a pas d’amélioration. Par contre, je pense que le professeur a fait une erreur a attendre l’édition du bulletin du deuxième trimestre pour faire part de tout ça… Il aurait du vous en faire part dans le carnet de correspondance ou en proposant une rencontre avec vous.. Après, il faut savoir que bien que l’on dise qu’il y existe des textes de loi pour accompagner les enfants à haut potentiel, les enseignants ne sont pas formés pour les dépister, les comprendre et les accompagner. Seul une petite poignée d’enseignants (ouverts aussi) sont « auto-formés » par la force des choses et des rencontres.
Je comprends parfaitement que vous parents, soyez complétement perdu et dans l’incompréhension et je crois que le professeur l’est d’autant plus. D’où son sentiment d’être démunie dans une action pour votre fils.Il est évident qu’il y a un mal être de la part de votre garçon. Il tourne en rond et trouve comment il peut pour répondre à ses frustrations. Les résultats seront salutaires car ils ouvriront des portes de compréhension pour tout le monde.
En attendant les résultats et la mise en place d’actions, vous pouvez expliquer à votre enfant pourquoi il agit comme ça maintenant et l’aider à trouver des solutions pour que ça se passe mieux en classe avec tout le monde. Par exemple, s’il y a un sujet qui l’intéresse en classe qu’il voudrait approfondir, lui proposer de faire un exposé ou un devoir maison qu’il pourra remettre à l’enseignant.
Au sujet des migraines, étant « victime » de cette maladie, il faut savoir que s’il s’agit bien de migraine et non de forte céphalée, qu’il est question d’une maladie génétique. En gros, à un moment donné un événement (stresse, lumière, fatigue, aliments,…) le cerveau va partir en crise de migraine et lancer des messages de douleur alors qu’en soit le cerveau est dépourvu de nerfs. Si on pique le cerveau, il n’y aura pas de douleur comme si on piquait sur la main.
Si les crises de migraine se font trop présentes (une par mois), il faut consulter un Neurologue. Il existe différent traitement pour calmer les crises et éviter qu’elles ne s’aggravent. Les crises de migraine sont très fatigante et plus elles sont fortes et plus, il faut de temps au cerveau pour s’en remettre. Il ne faut pas laisser des crises de migraine s’installer, les risques sont importants..
Ce n’est que quand j’ai des crises de migraine que mon cerveau arrête de penser mais je n’aime pas cette sensation et ça fait très très très mal au cerveau…Christophe, nous attendons avec vous les résultats, tenez-nous au courant!
Bon weekend à tous et bonnes vacances pour ceux qui en ont 😉
Alyalis -
Alyalis
Participant5 avril 2019 à 17h24Bonsoir Secret,
Je ne sais pas si c’est du à votre pseudo « secret » mais j’ai l’impression que vos messages n’apparaissent pas en son entier…(petite plaisanterie).
J’ai vu en regardant votre profil que vous expliquez:
« Bonjour, tout d’abord je vous remercie pour votre échange. Alors oui ma fille a terminé les tests. Le psychologue m’a reçu 5 minutes et m’a dit qu’avec une enfant comme ça, je n’ai vraiment aucun souci à me faire, enfant très agréable, bien construit dans sa structure psychologique et que c’est un enfant qui va à son rythme mais qui avance, et qui est attachée à ce qu’elle fait et va jusqu’au bout des choses. Résultats dans 3 semaines. Mais ce qui m’a étonné, c’est lorsqu’il m’a précisé que les 2 parents doivent être présents, il m’a dit que ma fille pouvait venir si elle voulait. Je pensais que la présence de l’enfant était obligatoire. Pourquoi a t il dit ça d’après vous? »Les premiers retours sont positifs mais n’éclairent pas vraiment d’une tendance. Le psychologue ne peut pas donner de réponses immédiates car il doit faire une analyse et faire des calculs.
Pourquoi il juge pas utile que votre fille soit présente? Peut-être pour être sûr que vous soyez bien concentré sur ce qu’il rapportera lors de la restitution? Peut-être que certains parents préfèrent que leur enfant ne soit pas présent. Ce qui est bien, je trouve c’est qu’il laisse le choix à votre fille de venir ou non.
vous pouvez expliquer à votre fille en quoi consiste le rendez-vous dans trois semaines et voir si elle veut venir pour avoir directement les informations et pouvoir poser les questions qui lui viendraient.Vous pouvez, je pense, déjà souffler en attendant le rendez-vous 🙂
bonne soirée à vous
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Alyalis
Participant4 avril 2019 à 16h44Bonjour Secret,
que vous a-t-il dit au sortir de la passation?
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Alyalis
Participant3 avril 2019 à 17h12Bonsoir Romanoélis,
Je voulais vous répondre aussi pour donner des astuces. Enfant, j’étais très solitaire. Pas les mêmes intérêts et de toute façon, j’avais trop de différences pour que les autres m’acceptent.
Ce qui m’a aidé à avancer malgré cela c’est de pouvoir rencontrer d’autres enfants de mon âge ou pas, durant des activités extra-scolaire: musique, dessins, … Bien souvent, les différences s’estompent car souvent beaucoup d’entre eux connaissent le rejet à l’école.
s’il aime tout l’univers des jeux vidéos ou de l’informatique, il existe des clubs où les jeunes apprennent la programmation en plus de concevoir des robots, etc…
Selon ce qu’il le passionne, il pourra montrer ses compétences et prendre plaisir à découvrir et partager 🙂Ce sont des pistes comme d’autres mais qui ont le mérite d’être exploités 😉
Bonne soirée à vous
Ps: même les « surdoués » font des bêtises du genre 😉
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Alyalis
Participant2 avril 2019 à 19h18Bonsoir AquaAura,
Pour ma part, je suis dans le Nord de la France à proximité de Lille. Si vous aviez été dans la même région, j’aurai pu vous conseiller plus facilement.
Regardez dans les groupes régionaux :
https://www.enfantsprecoces.info/groupes/haute-normandie-enfants-precoces/forum/https://www.enfantsprecoces.info/groupes/basse-normandie-enfants-precoces/forum/
https://www.enfantsprecoces.info/groupes/ile-de-france-enfants-precoces/forum/
Je crois qu’il y a aussi une page dédiée aux psychologues habilités à faire passer les tests. Françoise communique régulièrement le lien sur les différents forums 😉
Bonne soirée à vous,
Alyalis -
Alyalis
Participant2 avril 2019 à 14h10Vous habitez dans quel région? Vous trouverez ici des informations pour vous aider à vous orienter.
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Alyalis
Participant2 avril 2019 à 13h20Bonjour Kenzie,
Je ne pense pas qu’elle a perdu sa mémoire. Pour qu’il y ait perte de mémoire, il faut qu’il y ait eu un énorme traumatisme (accident de voiture,…). La mémoire c’est quelque chose qui, même si une personne a des facilités, doit se travailler. Les enfants quand ils sont tout petit, ils ont une capacité très importante à assimiler beaucoup de choses (la marche, le langage,…). Certains plus que d’autres ou plus tôt que d’autres. Mais ce n’est pas parce qu’un enfant a une excellente mémoire tout petit qu’il l’aura ainsi toute sa vie (sauf cas exceptionnel).
Je pense que votre fille n’a pas appris à apprendre et maintenant, cela se ressent surtout si elle manque d’intérêt pour l’école. Pourquoi apprendre des choses par coeur? Quel est le but? à quoi ça sert? Si elle ne voit pas d’intérêt à le faire, pourquoi se fatiguer à le faire surtout quand avant c’était « facile »?
Elle n’a pas perdu « sa mémoire » 😉 Elle doit maintenant « apprendre » à mémoriser les choses, trouver son système à elle, celui qui lui correspond et c’est votre rôle de l’aider dans cette démarche.
Cela peut passer par apprendre des courtes histoires pour après les mettre en scène et jouer les personnages! Est-ce une mémoire visuelle? Auditive? les deux?
A-t-elle passé un test chez un psychologue pour savoir si elle était concernée par le haut potentiel?
Voilà, en espérant vous avoir aidé?
Bonne après midi 🙂 -
Alyalis
Participant1 avril 2019 à 18h57Bonsoir Françoise,
merci pour votre message 🙂
La question peut paraître un peu ridicule voir peut-être rhétorique mais comment le déclic peut se faire? Est-ce quelque chose qui s’est vraiment observé chez des personnes? Ont-ils fait quelque chose de particulier après avoir pris connaissance de leur particularité?
J’ai l’impression que dans mon cas, le blocage est très profond. Est-ce dans une intense introspection que les choses peuvent se délier?
Je n’espère pas devenir un génie des maths ^^ bien que si ça arrivait, j’en serais époustouflée mais dans mon vécu, j’ai eu des passages « bizarre » avec ces derniers. Une nuit, ma mère m’avait surprise en plein état somnambulique dans lequel je récitais des formules mathématiques assez complexes. Autre exemple, au collège pour un exercice en cinquième, j’avais répondu juste au problème mais à la manière d’un lycéen. Je ne sais pas comment j’ai fait mais je ne fus à aucun moment aidé par qui que ce soit.Le cerveau est capable de faire des choses extraordinaires tant dans l’inhibition que dans sa pleine exploitation. S’il est capable de verrouiller pour « s’adapter » pourquoi ne serait-il pas capable de « réparer » aussi pour s’adapter?
Je m’interroge sur tout ça, sur l’hypnose et sur l’EMDR..
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Alyalis
Participant1 avril 2019 à 14h06Bonjour AquaAura,
Comment allez-vous?
Vous êtes de quel région?
Bonne après-midi!
Alyalis -
Alyalis
Participant30 mars 2019 à 17h40Bonjour Françoise et bonjour à toutes et à tous!
C’est avec un grand sourire et le cœur léger que je peux clamer ici, haut et fort que je suis bel et bien une personne atypique, zèbre! 😀
Officiellement, je passe de l’autre côté de la frontière. Enfin, je sais où me placer et ce n’est pas rien pour moi. Le chiffre que j’ai obtenu permet de réparer énormément de choses de mon histoire. Chose que je n’avais pas mentionné dans ma présentation, ma sœur aînée est née avec un handicap mental. Du coup, toute mon enfance a été mis en balance face à cela. Aucun ouvrage n’aborde qu’il est possible quand dans une même fratrie, il puisse y avoir un enfant avec des déficits intellectuels et des enfants efficient intellectuellement. On parle des combinaisons suivantes:
– Un ou deux parents HP avec enfants normaux pensants;
– Un ou deux parents HP avec enfants hp;
– Un ou deux parents normaux pensants avec un ou plusieurs enfants hp;
Mais jamais dans mon cas de figure.J’ai très bien réussi les tests IVC et IRP, de manière normal l’IVT (on m’a toujours dit que j’étais lente à faire les choses) et pour ce qui est de l’IMT c’est sans surprise quand on connait mon « amour » pour les maths et les chiffres.
L’écart entre [IVC/IRP] et l’IMT étant assez important, la psychologue a retenu les valeurs les plus hautes pour les mettre en balance avec l’anamnèse pour calculer l’IAG (Indice d’Aptitude Générale).Ce qui est intéressant c’est toute la partie explication avec les points forts et les points faibles ainsi que les propositions pour améliorer les points faibles. Une heure de restitution ne suffise pas si on veut approfondir les points, les recouper avec les souvenirs émergeant, poser les questions.
J’ai d’ailleurs posé la question de quelqu’un qui sur ce forum se demandait si un événement traumatique pouvait impacter fortement sur les capacités jusqu’à verrouiller certaines compétences. Elle pense que c’est tout à fait possible puisque comme elle me l’a expliqué que le profil d’une personne HP est très fonction de son environnement enfant (familiale, école,…). Si un enfant sent qu’il ne peut manifester ces aptitudes, il va les mettre en sommeil. Peut-être un traumatisme quel-qu’il soit peut aussi avoir un impact.
J’ai posé cette question parce que le problème que j’ai avec les chiffres n’a pas toujours été. Il fut une période de ma scolarité où j’avais une très bonne moyenne en maths (15/20) et le jour où je me suis « réveillée » (c’est à dire conscientiser ce qu’il se faisait à l’école), tout a basculé. Cette période correspond au moment où j’ai compris que ma sœur ne grandirait plus. Est-ce la cause-effet qui explique pourquoi je suis passée de « brillante » à « buse » totale? peut-être..Je ne sais pas si dans la communauté, il y a des professionnels de l’hypnothérapie mais je me pose la question suivante: est-ce que l’hypnose peut aider à déverrouiller les verrous qui inhibent certaines capacités dans le cas où, ces capacité étaient présentes à un moment donnée?
Je me sentirais plus à l’aise maintenant de converser avec la communauté. Il n’est pas facile de rester dans cet entre deux où l’on pense être HP sans avoir la certitude.
Franchir le cap est vraiment salutaire 🙂
Bonne après midi et bon we
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Alyalis
Participant30 mars 2019 à 16h58Bonjour Milky,
Les angoisses que vous rencontrez, je les ai connu aussi pour mon garçon qui a aujourd’hui 5 ans. Depuis qu’il est petit je m’interroge et j’avais peur que l’entrée en maternelle soit synonyme de problèmes. Et je ne voulais pas qu’il pâtisse des mêmes erreurs que pour moi. Il est speed du matin au soir et il n’y avait que les livres qui pouvaient le canaliser. Je voulais lui faire passer le test pour savoir s’il était concerné ou non par le haut potentiel, déjà pour faire taire les mauvaises langues qui lui collaient l’étiquette d’hyper actif. Mais une connaissance m’avait dit d’attendre qu’il soit plus posé, que rien ne presse.
La petite section a été très compliqué pour lui. La maîtresse a soufflé dès le deuxième jour d’école pour décrire mon fils. Sensible aux bruits, il se levait de son bureau pour aller voir l’origine du bruit, jusqu’à sortir de la classe ou de la cantine. S’il jugeait que le travail demandé, ne lui était pas « utile », il refusait de le faire. Il n’arrivait pas à dormir durant les siestes à l’école car à il a toujours eu besoin de « décharger » la tension accumulée par des bruits, des chansons et en gesticulant dans tout les sens. La maîtresse est passé d’un avis de « hyper actif » à peut-être « précoce » à « autiste ». En gros, il a passé sa PS à tester les règles, comprendre leurs rôles et applications..
De notre côté en tant que parent, nous avons tenu bon la barre. J’ai instauré la pédagogie « positive » qui consiste à valoriser les acquis afin de montrer qu’il y a un intérêt à rentrer dans les « clous ». La maternelle a pour but de faire acquérir aux enfants les règles du vivre-ensemble : se mettre en rang quand ça sonne, rester assis durant une activité, savoir quand prendre la parole, apprendre à ranger et s’organiser dans un espace donné, apprendre à partager (les jouets, l’atsem, la maîtresse). C’est un passage nécessaire pour chaque enfant avant d’entrer en CP.
C’est ce que vous devez expliquer à votre petit garçon, parce que même si on veut comme tout à chacun que l’école accueille avec bienveillance les particularités de nos enfants, il faut que les enfants apprennent à se « normer ». La société est faite ainsi et savoir se « fondre » (sans se renier pour autant) est nécessaire pour évoluer avec les « autres ».
Par exemple: quand la maîtresse m’a dit un jour qu’il ne faisait pas le travail demandé, j’ai posé la question à mon fils, pourquoi? Il m’avait répondu (faut se retenir de rire dans ces moments là!) qu’il n’avait pas voulu le faire car « pas utile pour moi »! En soit, j’étais d’accord car il savait faire faire des puzzles (5ans) alors qu’il avait 3 ans 1/2, alors coller des boules de cotons sur une feuille pour dire « il neige »… Mais bon, voilà, il est en maternelle et si on lui demande de faire quelque chose c’est que derrière il y a une raison. En tant qu’ancienne professeur au collège, je le sais d’autant plus. Je lui ai donc expliqué qu’il ne pouvait pas refuser de faire un travail demandé en classe même s’il pensait que cela ne lui était pas profitable, même s’il sait déjà le faire ou même si pour lui c’est nul. La maîtresse a besoin qu’il fasse le travail pour se rendre compte qu’il sait le faire ou pas.
Allez y petit à petit avec votre loulou. Expliquez lui les choses même si aux premiers abords, il semble ne pas écouter. Montrez lui des exemples sur les avantages à faire ceci-cela. Pour l’encourager vers la propreté, faites un tableau avec un petit bonhomme content et un pas content. Quand il arrive à aller au toilette, il colle une gommette à côté du bonhomme content ou met une croix à côté du bonhomme pas content. A la fin de semaine, vous comptez ensemble le nombre de gommettes et s’il y en a plus, il aura droit à un tour de manège ou autres choses qui lui fera plaisir.
Pour les colères, soyez patientes et aidez-lui à mettre des mots sur ce qu’il ressent. Désamorcer les crises marchent plutôt bien aussi.
Quand, il sera plus calme et posé, vous pourrez retenter de lui faire passer le test.
En espérant vous avoir aidé,
AlyalisPS: si la crèche c’est compliqué pour lui, voyez avec les assistances maternelles. Comme elles ont quelques enfants en garde, elles auront plus de temps à lui consacrer. Si en plus, il est sensible aux bruits comme mon fils, la crèche n’est pas le plus idéal pour les rendre serein..
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Alyalis
Participant26 mars 2019 à 13h35Bonjour AquaAura,
Je vous avais répondu ce matin mais mon message s’est sans doute perdu dans les mails d’internet :/
Je suis passée par les mêmes doutes que vous. Je suis la maman d’un petit garçon de 5 ans pour qui je pense qu’il est concerné par le haut potentiel. J’attends qu’il soit plus posé pour lui faire passer le test. Pour ma part, le cheminement est plus long : 10 ans (?). C’est il y a deux ans que exaspérée par mes états émotionnels compliqués que j’ai cherché un livre pour m’aider à comprendre. Je suis tombée sur « Trop intelligent pour être heureux ». C’est ce titre qui m’a interpellé et ce fut une révélation pour moi.
Il y a quelques mois, j’ai décidé de prendre rdv avec une psychologue qui travaille dans un centre spécialisé dans le haut potentiel (adulte et enfant) ainsi que les troubles DYS. Il y a quatre jours, j’ai passé le test et depuis, hier je doute. Pareil, tout porte à croire que mais, non c’est absurde, je ne fais pas partie du lot.
D’un point de vue scolaire, pareil voir en dents de scie et fluctuant selon la matière et le professeur…
Et pourtant, pleins de signes me disent toujours que ça parle de moi
Même si aujourd’hui, je ne suis pas très objective faire le pas aura le mérite de faire en sorte que les questions cessent parce que vous aurez une grille de lecture de votre fonctionnement. Prenez le temps d’économiser d’autant que selon les régions, il y a des centres spécialisés et qui pratiquent des tarifs honnêtes (en moyenne 200euros).
Je vous souhaite une excellente après-midi,
Alyalis -
Alyalis
Participant25 mars 2019 à 18h32Bonsoir Françoise et merci pour votre message réconfortant. Cela me touche.
Ce n’est pas facile de rester tout le temps objectif surtout quand il est question de notre part la plus profonde. Histoire de famille compliquée, parcours scolaire bizarre, compliqué, en dents de scie, une grande dévalorisation accentuée par le regard des autres,… Objectivement, je sais qu’il est question d’avoir une carte de lecture de mon fonctionnement avec ces points forts et ces points faibles. Je dirais comme vous à une personne qui serait dans ma situation. Mais subjectivement, c’est autre chose, c’est compliqué…Heureusement que la restitution sera pour jeudi. J’aurai moins de temps à cogiter sur tout ça..
J’irai répondre à AquaAura afin de partager sur ces doutes.
Bonne soirée à vous
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Alyalis
Participant15 février 2019 à 17h48Bonjour Sylvain,
Au hasard, comme ça, je suis tombée sur cette annonce pour une école. Toi qui aime l’univers des jeux vidéos et qui doit en connaître un rayon, cela pourrait t’intéresser 😉
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Alyalis
Participant14 février 2019 à 21h24Bonjour Alwena,
Vous recherchez dans quel région?
Bonne soirée
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Alyalis
Participant13 février 2019 à 23h02Bonsoir Sylvain,
Tout d’abord, WOUAW! 😉 Merci de t’être dévoilé à ce point!
Tu es un jeune homme extraordinaire et je ne te dis pas ça pour le simple fait de te faire plaisir car vraiment, tu es extraordinaire comme le diamant brut qui attend simplement le jour où il pourra trouver la forme qui le fera briller de mille feu! Cela te fera peut-être sourire car la souffrance que tu ressens est palpable et m’attriste aussi beaucoup;La quête de soi est quelque chose qui prend du temps. J’ai 36 ans et ça fait bien 28 ans que je me pose des questions sur qui je suis ^^ Je sais ce que c’est, quand on n’a pas les réponses à ces questions. Pour ce qui est du test que tu as fait, au regard de ce que tu racontes, tu ne devais pas être « en phase » pour le passer dans de bonnes conditions. La fatigue joue un grand rôle sur les « performances ». Je t’encouragerais à le tenter à nouveau quand tu te sentiras mieux. Je ne suis pas spécialiste mais je pense que tu fais parti de ceux qui sont à haut potentiel.
Au sujet de tes inquiétudes sur les diplômes, je vais te dire la chose suivante: il n’y a pas d’âge pour faire, refaire des études. J’ai personnellement fait des études pour m’orienter vers un métier précis, l’enseignement au collège. J’ai enseigné quelques années jusqu’au jour où j’ai dû quitter l’établissement d’urgence pour ne plus y remettre les pieds. L’angoisse de se demander : « mais qu’est-ce que je vais faire? » j’ai connu. Puis, un jour on trouve et on se lance. A 33 ans, j’ai entamé une reconversion avec un enfant en bas âge.
Pourquoi n’inventerais-tu pas ton métier? Pourquoi ne ferais-tu pas tout ce que tu as envie de faire? Une journée bien organisée peut être le terrain de pleins d’activités! Il faudrait que tu apprennes à te fixer des objectifs pour conduire plus loin une passion (c’est un petit conseille comme ça qui ne mange pas de pain). Et puis, pourquoi te focaliser sur un seul métier? Tu as toute une vie devant toi pour faire autant de métier que tu le souhaites 😉 Suffit juste de commencer.
Pour ton flux de pensée, tu devrais écrire ou si tu as la fibre artistique, créer une BD qui montrerait cette arborescence.
N’hésite pas à continuer de partager 😉
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Alyalis
Participant13 février 2019 à 17h32Bonjour Lubie,
Je suis contente pour vous car aujourd’hui certaines de vos questions ont trouvé une réponse et j’imagine que votre fille se sent plus soulagée.
J’espère que ça ira mieux pour elle et qu’elle fera son saut de classe 😉 -
Alyalis
Participant12 février 2019 à 20h16Bonsoir Liau92,
J’avais plus tôt dans la journée longuement répondu à votre message mais visiblement cela s’est perdu quelque part :/ (et manque de bol pour moi, je n’avais pas fait de copie avant l’envoi…)
Je comprends cette impression où l’on se sent différent au point de penser que le problème vient de soi. Cette impression m’a suivit depuis que je suis petite. En fait, cette démarche de comprendre le « pourquoi » remonte à plusieurs années. Cela a commencé avec la découverte de la « résilience » de Boris Cyrulnik puis cela m’a mis sur le chemin du haut potentiel, uniquement sur internet. Ce n’est que l’année dernière où j’ai osé aller acheter un livre car je ne comprenais pas pourquoi je ressentais toujours autant ce décalage et pourquoi cela m’affectait autant. Je ne savais pas ce que je cherchais comme ouvrage et puis, je suis tombée sur LE livre magique de Jeanne Siaud-Fachin, parce que le titre « Trop intelligent pour être heureux » m’interpellait sur cette corrélation faite. Anecdote marante, je m’étais préparer une réplique si à tout hasard, la caissière m’aurait fait une remarque parce que s’afficher comme « plus intelligent que les autres » c’est faux et pas vraiment assumé (pour moi ^^). Alors quand j’ai lu le livre, ce fut une révélation. Comment cette personne qui ne m’avait jamais vu qui ne connait rien de ma personne, a pu me décrire ainsi?! J’ai pleuré du début à la fin de la lecture. Enfin, je comprenais des choses. Enfin, tout retrouvait du sens!
Après, on arrive à tenir avec cette découverte mais les questions reviennent de plus belle avec celle qui est terrible car elle nous fait douter: Ne suis-je pas en train de m’identifier à ce profil. N’est-ce tout simplement pas une simple appropriation? Mais du coup, ne suis-je pas en train de me faire un faux-self? Du coup, ça en devient infernal (car ce n’est qu’un pale reflet des questionnements), j’avais envie d’en finir avec toutes ces questions, tout ces cheminements seule à coucher sur papier toutes les similitudes, à faire des liens comme pour me prouver que je suis dans le vrai. Franchir le pas est pour moi quelque chose de salvateur. Je suis curieuse du résultat et puis s’il n’est pas question de haut potentiel, j’aurai une grille de lecture qui me sera toujours utile.Quand je lis la description de votre fille, je vois mon garçon. Pareil, il est compliqué. Je suis tel un détective qui cherche à comprendre l’origine d’un changement brutale de comportement (opposition, colère, pleure excessif). Très sensible au bruit, au toucher s’il est à fleur de peau, hypersensible au quotidien. Je suis à l’affut pour l’aider à gérer tout ça et lui permettre de comprendre ce qu’il se passe. Cela passe par beaucoup de discussion. Et puis, il est comme branché sur une centrale nucléaire du matin au soir. Curieux de tout, il pose énormément de questions. Il se questionne beaucoup autour de la mort, le pourquoi du corps humain, le rôle des os, du cœur, du cerveau. A la maison, nous n’avons pas trop de problème hormis à faire quelque chose qu’on lui demande mais scrupuleux si nous ne faisons pas ce qu’on a dit que l’on ferait à la minute même.
C’était plus durant sa première année de maternelle. La maîtresse s’est senti débordé par mon garçon dés le deuxième jour d’école. En classe, il avait du mal a comprendre l’utilité des règles mises en place. Puis, comme il est très sensible au bruit, il lui arrivait de sortir de la classe ou de la cantine pour trouver l’origine du bruit qu’il avait entendu ou était capable de mémoriser la chanson qui était chantée dans la classe d’à côté en plus de ce qu’il se faisait dans la classe. Pour les travaux fait en classe, s’il jugeait que ce n’était pas « utile » pour lui, il ne les faisait pas ou de manière bâclée. Il savait déjà faire beaucoup de choses. A la maison, il montrait de l’intérêt pour les lettres et les chiffres (uniquement avec moi). Sur mes conseilles, l’atsem avait essayé de faire des exercices sur du français et des maths niveau MS, mais mon garçon a refusé de les faire (alors qu’il savait le faire à la maison). En cours d’année, la maîtresse nous a parlé de précocité et puis un jour, c’était de l’autisme dont il s’agissait parce qu’au retour des vacances de noël, il s’était comme résigné alors il s’évadait dans son imaginaire au point de ne plus répondre aux demandes.Cette année, cela va mieux. Il a, je me rends compte, de grandes capacités à s’adapter. Mais j’ai peur qu’il ne se freine aussi pour se mettre au même niveau que ses camarades. Il ne veut pas que la maîtresse sache qu’il sait lire quelques mots ou qu’il veut apprendre à lire d’avantage. Il sait aussi charmer son entourage pour avoir son petit monde autour de lui. Il travaille bien, s’applique mais a toujours du mal à rester tranquille comme il faudrait qu’il soit. Toujours besoin de bouger, de chanter, de siffler pour se concentrer à une tâche et perd très vite les bons points qu’il peine à avoir. Tout ça lui demande beaucoup de concentration, du coup quand je le récupère le soir, il est exténué et s’endort dans la voiture.
De manière générale, nous sommes attentive à ses demandes vis à vis de ces centres d’intérêts. On fait de notre mieux ^^.
Je tenais à dire aussi que cela fait plaisir de voir qu’ici même quand on est pas encore diagnostiqué, on est lu et pris en considération dans nos questionnements. Dans beaucoup d’autres sites ou blogs, il faut avoir fait la passation pour être considéré. Alors, un grand merci 🙂
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Alyalis
Participant12 février 2019 à 12h40Bonjour Françoise,
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre 🙂 Je sais à quel point s’occuper d’une plate forme qui permet à des personnes de réagir à une thématique, demande beaucoup de temps pour en faire le tour.
J’ai rendez-vous dans quelques semaines pour faire ma passation. Je suis à la fois impatiente et tout autant stressé. Je sais qu’on ne peut pas « rater » un teste mais voilà, on se dit toute fois, serais-je à la hauteur 😀 .
Il est vrai que ce n’est pas toujours évident de bien se placer entre notre vécu et celui de notre enfant qui se construit. Je ne veux pas qu’il subisse les mêmes erreurs que j’ai pu vivre. Je veux être dans la justesse autant que faire se peut. C’est pour cela aussi que je me suis décidée à franchir le pas.
Pour ce qui est de mon mari, c’est plus complexe. Il n’est pas dans cette démarche. Je retrouve certains points de similitude avec les profils d’atypiques. Il faut que ça vienne déjà de lui ;).
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Alyalis
Participant10 février 2019 à 21h19Bonsoir Cat,
Je ne sais pas si les pédopsychiatres sont formés pour faire passer les testes psychométriques. C’est plus du domaine des psychologues.
Pour ce qui est des psychologues scolaires, normalement, ils sont formés pour, mais de ce que j’ai pu lire tous ne sont pas rigoureux dans la passation.
Je vous conseillerais de vous renseigner sur le psychologue scolaire rattaché à l’établissement où sont vos garçons. Si les retours sont négatifs, vous pouvez vous orienter vers des psychologues spécialisés dans le domaine.
Je pense que vous trouvez les informations sur ce site et à travers les groupes en fonction de votre région.Mais prenez le temps de bien vous renseigner sur les psychologues 😉
Bonne soirée 🙂
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Alyalis
Participant8 février 2019 à 19h53Bonsoir,
Il arrive aussi à mon fils de bientôt 5 ans de nous dire dés fois que c’est son cerveau qui lui fait faire certaines choses. D’ailleurs, il parle souvent que son cerveau n’en peut plus ou qu’il a du mal ou qu’il marche très bien. Je me demande si ce décalage entre ce qu’il se passe dans la tête de nos enfants et ce qu’ils font, ne serait ce pas ce problème lié à un déficit de l’inhibition latente?
Après, votre petite fille est encore petite pour certaines choses tel que vivre avec un groupe d’enfants. Il faut lui expliquer, lui donner le mode d’emploi de comment faire. Cela n’a pas été facile pour mon garçon sa première année de maternel. Très sensible au bruit, il sortait de sa classe pour connaître l’origine des bruits qu’il entendait. S’il voyait quelqu’un qu’il connaissait qui passait devant la porte de la classe, pareil, il sortait voir la personne. Selon les travaux, il pouvait ne pas vouloir les faire car pour lui « Ce n’est pas utile ». Tout passe par l’explication et la répétition. Maintenant, ça va mieux. Il apprend à s’adapter à son environnement même si pour lui rester sans bouger c’est très très dure. Cela lui demande énormément d’effort pour se concentrer. Je le récupère en fin de journée qu’il s’endort dans la voiture au bout de cinq minutes.
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Alyalis
Participant7 février 2019 à 14h01Bonjour Mamanrhibou,
Le poème de votre fille me touche énormément. A travers ses mots, je me voyais petite, à l’école et surtout à la récréation.
Déjà, c’est super qu’elle mette des mots sur ce qu’elle vit car elle ne reste pas silencieuse à ce vécu. Ensuite, je trouve que ce que vous faites est super. Ma mère me demandait aussi de raconter ce que je vivais mais elle m’expliquait pas comme vous le faite. Vous lui donnez des clefs de lecture qui lui seront très profitable par la suite.
Si je puis me permettre, le chemin sera long et son imaginaire sera sa meilleur arme quand elle n’arrivera pas à établir un « contact » avec ces camarades d’école. Cet imagination lui permettra de s’évader et de trouver moins long ces périodes. C’est ce qui m’a permis de survivre. Cela permet de ne pas s’ennuyer et d’avoir sa propre autonomie et ne pas toujours dépendre des autres.
Dites lui que ça ne durera pas toute sa vie. Un jour, elle rencontrera des personnalités avec qui il y aura résonance (au lycée, à la fac) et ce sera d’autant plus chouette qu’elle pourra affirmer sa personnalité.
Encouragez-là à écrire, vous parler car durant ce lapse de temps, le monde tourne autour d’elle 😉Bonne après-midi
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Alyalis
Participant6 février 2019 à 20h59Bonjour Alnath,
Il existe HAPPY HP sur Wasquehal. C’est un centre qui regroupe des professionnels sensibles à la question.
J’ai entamé une démarche avec eux.Je vous mets le lien :
En souhaitant que cela puisse vous aider 🙂
Bonne soirée