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A.C.
Participant19 janvier 2022 à 10h54Bonjour,
Je rédige ce message plus d’un an après, pour donner des nouvelles de notre fils et avec de nouvelles questions. Merci pour vos messages précédents qui m’ont bien aidé. Notre fils a aujourd’hui 6 ans et demi.
Suite à mon premier message en novembre 2020, les journées d’école cahin-caha, les cauchemars, l’humeur maussade, la sensibilité à fleur de peau… ont persisté. Nous avons donc consulté une psychologue pendant 3 mois, ce qui lui a fait beaucoup de bien, même si il a fallut un bon nombre de séances avant qu’il se décide à lui parler.
À l’école, la maîtresse remplaçante qui le perturbait tant à finit par partir, et le retour de l’autre maîtresse douce et à l’écoute en janvier lui a fait le plus grand bien… jusqu’au moi d’avril, où les colères et la tristesse réaparaissaient. Retour chez la psychologue.Et puis un jour de juin, un jour de plus a être désemparée face à ce petit garçon mutique mais visiblement mal dans ses baskets faisant une très grosse crise de rage, j’ai changé de « méthode » (le questionner ne mène à rien). Je lui ai dit ce que moi je pensais, ce que je pressentais :
J’ai l’impression que tu ne vas pas bien en ce moment, que quand je viens te chercher tu « exploses » parce que tu as trop d’émotions. Peut-être parce que tu ne sais pas bien comprendre les autres enfant et certaines choses te rendent tristes et en colère (là il a beaucoup pleuré en se bouchant les oreilles). Je crois que tu t’ennuies a l’école et que tout ça c’est difficile pour toi. Est-ce que j’ai bien compris ce que tu ressens ? Sa réponse les yeux dans les yeux : « tout est vrai ». Bon, là c’est moi qui ai pleuré…
Je voyais dès le lendemain la maîtresse pour lui raconter tout ceci et « vider mon sac ». Elle a été très à l’écoute, avait remarqué plusieurs de ses particularités (socialement surtout). Par contre elle n’avait pas remarqué qu’il savait parfaitement lire, à été surprise de certaines anecdotes ou paroles de mon fils (le fait qu’il me demande la différence entre infini et éternel par exemple). Dès le lendemain, elle lui faisait passer des tests de niveau et en discutait avec l’équipe enseignante. C’était la fin de l’année, il était difficile de mettre en place quelque chose. Nous avons donc attendu (avec un peu d’angoisses) la veille de la rentrée scolaire en CP, pour connaitre la répartition des classes.Et là, bonne surprise, il a intégré une classe double niveau CP/CE1. Les premiers jours ont été difficiles car il ne comprenait pas pourquoi il était séparé des autres CP. Aujourdhui nous constatons que cette formule lui convient bien, il laisse traîner une oreille quand la maîtresse s’adresse aux CE1, ne se plaint plus de s’ennuyer, ne nous dit plus que « l’école ça sert à rien ». C’est toujours un peu compliqué socialement (faire la différence entre une tape dans le dos amicale ou une agression physique, gérer ses réactions face aux camarades qui trichent…).
Les choses sont plus apaisées à l’école en somme. À la maison en revanche, c’est assez épuisant. J’ai l’impression d’être de retour dans la période du « non », tout est sujet à conflit et à négociation, il est insolent, et réfractaire à toutes activités qui ne tournent autour des dinosaures.
Je me pose aujourd’hui la question du bien-fondé du test, dans la mesure où actuellement l’école a fait le nécessaire pour qu’il se sente bien. La psychologue nous avait conseillé d’attendre ses 7 ans. Mon conjoint pense que ce n’est pas necessaire.
Qu’en pensez-vous ?
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A.C.
Participant7 novembre 2020 à 23h45Merci Marie pour votre réponse rapide, je prends note ! Savez-vous si il est long d’obtenir un rendez-vous ?
Bonne soirée,
Anne