16 décembre 2017 à 0h04
Bonsoir Corinne,
Je comprends votre découragement et de mon côté, il y a bien longtemps que j’ai cessé de lutter. Les enseignants ne reconnaissent PAS la précocité ; le textes de loi et les mesures devant être mises en place ne sont PAS respectées. Je me suis entendue dire qu’il y avait des enfants en « vraie » difficulté scolaire et qu’ils n’avaient pas de temps à perdre avec des enfants qui, somme toute, pouvaient s’en sortir… »puisqu’il est si intelligent ! »
C’est aberrant…
Quant à l’attitude de la professeure principale, c’est carrément de la maltraitance ! Comment est-ce possible encore aujourd’hui…
Avez-vous lu « L’enfant surdoué » de Jeanne Siaud-Fachin ? Ce livre m’a permis de comprendre que, plutôt que de lutter contre ce système scolaire, comme vous dites : complètement inadapté, lorsque l’on ne peut pas faire autrement que d’y mettre son enfant, comment peut-on apprendre à son enfant à s’y « conformer »… Au début, cela m’a fait frémir…mais j’ai compris qu’il en allait de la tranquillité de mon enfant. Lui faire saisir les rouages de ce mode de fonctionnement comme on apprend les règles d’un jeu, afin qu’il ne soit pas trop en décalage…
J’y ai aussi lu que la période la « pire » pour nos enfants était justement ce passage 5ième-4ième de collège, et que statistiquement, c’est là où les échecs sont les plus importants…
Avant que votre fils ne soit complètement découragé et ne baisse définitivement les bras face à sa scolarité, n’est-il pas envisageable pour vous et votre famille, de lui proposer « autre chose » que le collège ? Même temporairement ? Le temps qu’il recouvre un peu de confiance en lui et rattrape éventuellement son retard dans les matières les plus compliquées ?
Un petit passage par le CNED…une pause, tout simplement… Selon moi, ce n’est pas à l’école que l’on apprend le plus…
C’est son avenir qui se joue. S’il baisse les bras maintenant, qu’en sera-t-il après ?
Le mien est passé par une phase de phobie scolaire, heureusement détectée rapidement et « déjouée »…
Je vous souhaite beaucoup de courage. Protègez votre fils et comme le dit Françoise, rencontrez des personnes autour de vous avec qui partager… C’est salvateur !!
Bien à vous,
Caroline