- Ce sujet contient 3 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
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19 février 2019 à 9h20
Bonjour à tous,
Ma fille de 8 ans et demi a passé récemment un bilan auprès d’un psychologue, contenant le test de QI WISC. Résultat : elle n’est pas précoce d’après le barême retenu en France, car elle dispose un QI de « seulement »….128, sur les 130 nécessaires pour qu’elle soit reconnue comme précoce. Cependant, la psychologue m’a confié, lors du RDV du bilan, qu’elle la considérait comme précoce, tant par son profil psychologique que par les résultats obtenus aux tests. En effet, elle est homogène et bien au-dessus de la moyenne dans tous les domaines, mis à part celui mesurant la rapidité de réflexion, où elle se situe parfaitement dans la moyenne avec un score de 100. La psychologue est persuadée que ma fille a les capacités pour obtenir plus à cette partie du test.
Ce qui nous importe donc, à sa mère et à moi-même, c’est ce qu’on doit faire de ces résultats. J’ai pris RDV avec la directrice de l’école de ma fille, pour lui faire part du test et connaître les possibilités qui s’ouvrent à ma fille pour la suite de ses études. A savoir, sauter une classe, ou peut-être la mettre dans une classe à double niveau l’année prochaine (CM1 CM2). Nous souhaitons, comme tous les parents je pense, que notre fille ait les meilleures chances pour son avenir. Et donc, nous cherchons à éviter un éventuel désintérèt de l’école.
Si je poste ici, c’est d’abord pour avoir votre ressenti et votre expérience sur l’après test, mais aussi pour savoir si d’autres parents sont dans notre cas, à savoir un enfant présentant les signes de précocité avec un QI très proche des 130. Dans ce cas, le dialogue avec l’Education Nationale est-il le même que pour un enfant précoce « certifié », puisque supérieur à 130, ou cela va-t-il se compliquer, ces 2 points de moins la sortant de la « case » précoce?
Voilà, merci d’avance à vous de me lire, et de partager avec moi vos expériences, conseils ou autre.
Cordialement,
Jérémy. -
19 février 2019 à 10h52
Bonjour Jéremy,
Aujourd’hui la limite n’est pas aussi figée et dépend beaucoup des résultats, hétérogènes ou non, et de ce que le psychologue aura vu et interpreté par rapport au vécu et aux réactions de votre fille. Par exemple la rapidité de réflexion dans la norme peut être le signe d’hésitations liées au fait de ne pas interpréter les consignes comme tout le monde (vécu scolaire), à du perfectionnisme… En tout état de cause votre fille a un bilan homogène par ailleurs, il faudra juste dans son avenir veiller à ce qu’elle « ne perdre pas trop de temps à réfléchir », favoriser l’action même si le résultat n’est pas parfait.
En fait pour l’En et son enseignant, il faut présenter les conclusions du psychologue en termes de besoins pour votre fille, à mettre en rapport avec ce qui vous a menés à consulter. Avez-vous un écrit à ce sujet et des préconisations ? C’est sur les bases de cet écrit que vous pourrez discuetr ensemble et prendre les meilleures décisions. -
19 février 2019 à 12h42
Bonjour, et merci pour votre réponse.
J’ai le rapport écrit de la psychologue, avec ses résultats aux tests et son profil psychologique, mais pas de préconisations quant à la suite à donner. Mis à part l’achat d’un guide-doigts car il s’avère que ma fille tient son stylo à 4 doigts plutôt qu’à 3.
Je suis un peu rassuré dans le fait que la limite des 130 ne soit pas figée, je redoutais une difficulté du dialogue due à ces deux points de QI en moins, l’administration pouvant être tatillone quand on ne rentre pas dans les cases. personnellement, qu’elle soit reconnue précoce ou pas m’importe peu, tant qu’on peut mettre en place des solutions pour qu’elle continue à apprécier l’école. Elle a tendance à s’ennuyer en classe et à se désintéresser de ce qui ne l’intéresse pas. Elle prète aussi énormément d’attention à ce que ses camarades pensent d’elle.
j’évoquerai tout ça avec sa directrice ainsi que ses maitresses, dans le but que tout se passe bien pour elle.
Merci encore pour vos éclaircissements et la rapidité à laquelle vous m’avez répondu.
Bonne journée.
Jérémy. -
19 février 2019 à 13h52
C’est dommage que vous n’ayez pas obtenu de préconisations. A votre place j’aborderais la chose en parlant de ce qui vous a amené à consulter, de sa tendance à s’ennuyer… sans annoncer le mot « précocité » (le sujet est toujours plus ou moins délicat, test à l’appui ou pas, et dépend beaucoup de la personne que vous avez en face de vous), en les laissant vous proposer des solutions. Le point important à mettre en avant est comme vous l’avez bien écrit « mettre en place des solutions pour qu’elle continue à apprécier l’école ».
Bonne chance ! Tenez-nous au courant si vous le souhaitez.
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