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7 novembre 2016 à 15h24
Bonjour,
Oui, votre fille cherche sûrement sa place et ne sait pas trop comment se comporter, avec le sentiment d’être à la fois différente et peut être celui de vouloir être comme les autres. Ce n’est pas une position évidente pour elle et je pense que pour qu’elle puisse s’assumer, il faudrait qu’elle sache à quoi s’en tenir.
Suite au diagnostic hp, quelque chose a t-il été fait pour elle a l’école ?
Elle doit certainement s’ennuyer mais ne pas savoir comment l’exprimer vis à vis de la maîtresse et donc hésite et se rétracte. Il faudrait au moins que par rapport à son enseignante les choses soient dites afin que votre fille ait une prise en charge adaptée à ses capacités et ne soit gênée d’être ce qu’elle est et puisse continuer à avancer avec de la motivation. -
7 novembre 2016 à 16h23
Merci Françoise de votre réponse,
Suite au diagnostic, rien n’a été fait à l’école réellement. En MS la maîtresse lui donnait du travail de GS pour qu’elle ne s’ennuie pas. En GS la maîtresse était fermée au dialogue et à dévalorisé notre fille sur certains points comme la lecture en lui disant non tu ne sais pas lire tu essaies seulement alors qu’en fait si, elle savait déjà lire! Nous avons demandé l’aide de la psy scolaire à cette époque et cela a été une grosse erreur, celle ci nous a dit qu’il ne fallait pas pousser notre fille, que ce sont les instits qui doivent apprendre à lire pas les parents et …. ( je précise qu’elle a appris à lire seule et que nous avons été mis devant le fait accompli!) et tout ceci devant notre fille qui du coup n’a plus osé lire et n’a plus rien demandé à sa maîtresse. En CP, notre fille était plus épanouie, son maître à vu son potentiel et lui a donné des responsabilités et des petites choses en plus qui lui ont permis de ne pas trop s’ennuyer( un peu quand même ). Cette année elle est contente d’être en classe double elle peut écouter ce qui se passe dans la classe du dessus mais elle s’ennuie…on dirait que les instits ne parlent pas des élèves entre eux tous les ans je dois redire qu’elle a été diagnostiqué et qu’elle s’embête et qu’elle ne veut plus aller à l’école…c’est usant pour elle et pour nous -
7 novembre 2016 à 17h56
Je suis bien d’accord avec votre remarque sur la communication entre instits. J’ai vécu exactement la même chose, devoir recommencer et expliquer individuellement chaque année, avec des pincettes !! et tout ça fois 3 enfants…avec des regards dubitatifs en face ou des remarques du genre « il faut que je constate par moi-même « , à la fin nous en avons eu assez et les avons scolarisés à distance.
Pour en revenir à votre fille, ça vaut le coup de bien expliquer les choses à sa maîtresse afin qu’elle prenne vraiment les choses en mains et qu’elle voit quelles mesures concrètes elle peut appliquer. En plus dans une classe à double niveau ça ne devrait pas poser trop de problèmes (si elle le veut bien, en principe la bonne volonté suffit mais !). Sinon vous pouvez aller plus loin, direction, référent eip…refaire un bilan pour savoir exactement quoi faire si l’école ne vous apporte pas d’aide.
De votre côté vous pouvez parler à votre fille, lui expliquer pourquoi elle s’ennuie parfois, la valoriser et contrairement à ce qui est dit répondre à ses envies et attentes pour ne pas amplifier le phénomène d’ennui et la confronter au moins à la maison à la difficulté et au plaisir d’apprendre et de réussir. -
10 novembre 2016 à 21h00
Bonsoir,
Je vais répondre sur la partie jeux à la maison. Ma fille aussi a beaucoup de légo mais du mal à jouer seule avec. Elle préférait les monter (capable de rester 2 heures seule à monter un légo). On lui a montré sur tablette quelques histoires (lego friends), joué avec elle et aussi invité des copines à jouer avec elle, et elle joue plus facilement seule maintenant. Elle adore aussi les puzzles, elle en fait des adultes. Mais pareil, on lui a expliqué au début comment s’y prendre (faire d’abord le tour, trié les couleurs) et on joue parfois avec elle.
Pour les jeux de société, il y a plein d’idées de jeux sur ce site dont les parties ne durent pas trop longtemps, ça permet de jouer un peu avec elle sans y passer l’après midi. En général, je lui explique ce que je dois faire d’autre et donc pourquoi je ne peux pas jouer trop longtemps avec elle, elle a besoin de comprendre et l’accepte, sais alors que ce n’est pas parce que je ne l’aime pas. -
3 décembre 2016 à 14h19
Bonjour,
Ma fille a 6ans 1/2 elle a sauté le CP maitrise de la lecture depuis février en GS avec une maitresse qui lui donnait des exercices de CP pour éviter l’ennui. A l’école elle a des amis de sa classe mais me dit parfois ne pas aimer jouer avec eux car jeux trop BB mais bon ça va. Le Problème est plutôt ds la famille. Elle est fille unique et ne trouve pas sa place entre ses cousins les grands la repousse en lui disant d’être trop petite pour prendre place ds leur conversations les autres sont plus petits où du même âges et ne jouent pas comme elle alors elle s’isole et fait la tête. Nous devons l’amener le plus souvent possible ds divers ateliers pour éviter de se retrouver seule et de nous mener une vie impossible car ne sait pas jouer seule non plus . -
3 décembre 2016 à 18h05
Bonjour Mapie,
C’est sûr que ce n’est pas toujours évident de les faire communiquer lorsqu’ils n’ont pas les mêmes centres d’intérêt. D’autant plus que votre fille doit être attirée par les enfants plus âgés qui eux voient une petite fille. Cependant il y a des solutions, le jeu en est une, qui nécessite au départ un effort d’investissement de votre part afin de mettre tout le petit monde (cousins/cousines) autour d’une table pour faire ensemble un jeu de société approprié à tous. Si les cousins sont plus grands, votre fille devrait vite s’adapter pour certains jeux et ainsi à travers l’activité ils ne verront plus une petite fille mais juste un joueur.
Nous avons proposé quelques jeux de société sur le site :
la guerre des moutons, saboteur par exemple seraient intéressants pour votre fille accompagnée d’enfants plus âgés,
ou encore ici :
https://www.enfantsprecoces.info/quelques-cadeaux-pour-enfants-precoces/, takenoko par exempleSinon elle peut aussi s’occuper seule avec des livres, jeux vidéos, ou les casse-tête qui plaisent beaucoup et auxquels toute la famille se met en général, ça permet aussi d’attirer les cousins-cousines vers elle : https://www.enfantsprecoces.info/quelques-casse-tete-pour-stimuler-les-neurones-des-petits-precoces/
Celui-ci est fantastique et permet de les occuper de longues heures :
PerplexusLes rencontres de Noêl sont l’occasion d’organiser un après-midi ludique pour tous.
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15 décembre 2016 à 14h56
bonjour,
je suis nouvelle sur ce site.
je viens de découvrir la précocité de mon fils de 10 ans et mon aîné de 11 ans passe les test dans 15 jours.
Je suis un peu perdu face à cette nouvelle et me pose des questions par rapport à la scolarité de mon fils.
il a toujours fait preuve de beaucoup de facilités, il comprend vite, a une très bonne mémoire (surtout pour ce qui l’intéresse). Il est plutôt bon élève sans être brillant.
Suite aux tests , j’ai eu un rdv avec son instituteur afin de voir ce qui peut être mis en place.
pour le moment, seul une feuille d’exercice supplémentaire en math a été mis en place, exercices que mon fils peut faire quand il finis plus vite.
Mais ces exercices ne son pas vraiment plus difficiles pour lui, aucune modification ou approfondissement de sujet n’a été mis en place.
D’ailleurs mon fils ne semble pas motivé par l’idée de faire des choses plus intéressante.
La moindre difficulté le met dans un état pas possible (pleur, s’ énerve).
Je me demande si la découverte tardive de sa précocité ne l’a pas conforté dans ses facilités et si il n’a pas pris l’habitude de « se fondre » aux autres au point d’en avoir quelque perdu son envie d’apprendre.
Je suis preneuse de toutes idées et de tout avis.
Merci d’avance -
15 décembre 2016 à 16h29
Bonjour Audrey,
Le risque pour votre fils est effectivement qu’il se contente de la facilité et n’apprenne pas à résister à l’effort ou à faire face à une difficulté, ce qui risque de devenir pénalisant pour le collège.
Peut-être qu’en stimulant ensemble les 2 frères, par le biais du jeu ou d’activités communes, quelque chose peut se déclencher. Est-il possible que le grand frère parvienne le motiver en lui montrant du travail, en partageant un centre d’intérêts…pour que les 2 évoluent et se stimulent ensemble. S’ils sont sensiblement pareils au niveau des aptitudes, votre chance est qu’ils aient peu d’écart en âge et la collaboration est un bon levier pour amener votre fils à prendre confiance en ses capacités pour les mettre en valeur.
Je vous conseille aussi de profiter de votre deuxième rendez-vous pour vous faire préconiser une adaptation scolaire motivée par un courrier à présenter aux enseignants.
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